Principe physique et utilisation de la tomodensitométrie

Examen tomodensitométrique d’une brebis

Effet photoélectrique

L’effet photoélectrique se manifeste lorsqu’un rayon X incident de faible énergie est absorbé tandis qu’un photoélectron est éjecté. Un rayon X secondaire diffusé est émis dans une direction différente du rayon incident et avec une énergie inférieure. Suite au départ de l’électron, il y a un réarrangement du cortège électronique (Figure 4). Il y a un arrêt quasi complet du rayon X. En effet, plus le rayon est de faible énergie et le numéro atomique de l’atome touché est grand, plus le rayon est arrêté, car l’absorption est proportionnelle au numéro atomique. Un matériau avec un numéro atomique élevé, comme l’iode (Z = 53), le baryum (Z = 56), ou le plomb (Z = 82) arrête plus aisément les rayons X par effet photoélectrique que les atomes de numéro atomique faible (carbone, hydrogène, oxygène, azote) qui composent la matière organique.

C’est pourquoi les protections contre les rayons X sont fabriquées par des lamelles de quelques millimètres de plomb (6). Finalement, l’effet photoélectrique participe à la différence d’absorption d’un rayon incident de faible énergie (inférieure à 100keV) à travers un organe.

Ainsi, il est impliqué dans l’origine du contraste de nos clichés radiographiques et tomodensitométriques même si l’effet Compton en est l’acteur majeur.

Qualité de l’image

En imagerie, avant une quelconque interprétation, nous nous devons de juger de la qualité de notre cliché. Ce jugement est basé sur quatre critères principaux : la résolution de contraste, la résolution spatiale, le rapport signal sur bruit et l’épaisseur de la coupe.

La résolution de contraste est définie comme la plus petite différence de contraste décelable de façon significative par l’appareil. Ainsi, le scanner a un pouvoir de résolution en contraste élevé ; il permet de différencier des structures de faibles contrastes comme les structures parenchymateuses et celles liquidiennes et même la différenciation des parenchymes entre eux, ce qui est impossible en radiographie conventionnelle. Si l’épaisseur de coupe diminue, la résolution en contraste augmente. Elle dépend en grande partie du niveau de bruit qui peut parasiter l’information arrivant aux détecteurs.

Les bilans pré-anesthésiques

Avant toute anesthésie un examen clinique doit être réalisé, il statue de la bonne santé de l’animal. Un bilan sanguin pré-anesthésique devrait être réalisé notamment pour vérifier la fonction rénale via le paramètre de la créatinine dans le sang et la fonction hépatique.

Effectivement, la plupart des médicaments de l’anesthésie sont éliminés par les reins et métabolisés par le foie. De plus, l’hypotension est un effet secondaire fréquent de l’anesthésie ce qui aggraverait des lésions rénales déjà présentes à cause d’une perfusion rénale diminuée. Un bilan des quantités de protéines totales et d’albumine serait également intéressant. Ce sont des marqueurs non spécifiques de maladies intercurrentes et ils peuvent nous orienter sur une biodisponibilité et une pharmacocinétique de nos agents anesthésiques modifiées en fonction du résultat de la prise de sang. L’annexe n°1 référence les valeurs physiologiques biochimiques de l’espèce ovine.

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PREMIERE PARTIE : Principe physique et utilisation de la tomodensitométrie
1 PRINCIPES DE BASE DE LA TOMODENSITOMETRIE
1.1 INTRODUCTION
1.2 LES BASES PHYSIQUES
1.2.1 Définition des rayons X
1.2.2 Formation des rayons X
1.3 INTERACTIONS DES RAYONS AVEC LA MATIERE : EFFET PHOTOELECTRIQUE, EFFET COMPTON
2 FONCTIONNEMENT DU SCANNER
2.1 FORMATION DE L’IMAGE SCANNER
2.2 LES PROGRES TECHNIQUES (10) .
2.3 L’APPAREIL ET SES REGLAGES
2.4 DEROULEMENT D’UN EXAMEN TOMODENSITOMETRIQUE
3 QUALITE DE L’IMAGE ET ARTEFACTS POSSIBLES
3.1 QUALITE DE L’IMAGE
3.2 L’UTILISATION DE PRODUITS DE CONTRASTE
3.3 LES ARTEFACTS
4 AVANTAGES ET INCONVENIENTS DU SCANNER EN COMPARAISON AUX AUTRES TECHNIQUES D’IMAGERIE MEDICALE
5 DANGER ET RADIOPROTECTION
DEUXIEME PARTIE : Examen tomodensitométrique d’une brebis, acquisition et traitement des images
1 PREPARATION DU PATIENT A L’ANESTHESIE GENERALE
1.1 PREREQUIS SUR L’ANESTHESIE GENERALE DES PETITS RUMINANTS
1.2 LES BILANS PRE-ANESTHESIQUES
1.3 LA DIET PRE-ANESTHESIQUE
1.4 LES DIFFERENTES VOIES D’ADMINISTRATION
2 L’ANESTHESIE FIXE CHEZ LES PETITS RUMINANTS
2.1 LE PROTOCOLE DIAZEPAM-KETAMINE
2.2 LE PROTOCOLE TRIPLE DRIP
2.3 AUTRES PROTOCOLES
2.4 LES PARAMETRES A SUIVRE LORS DE L’ANESTHESIE
3 DEROULEMENT DE L’EXAMEN SCANNER DE L’ETUDE
3.1 PREPARATION DE NOTRE BREBIS
3.2 PROTOCOLE ANESTHESIQUE UTILISE
3.3 MONITORING DE L’ANESTHESIE
3.4 LE REVEIL APRES ACQUISITION DES IMAGES
4 LEGENDES DES IMAGES ET ELABORATION DE L’ATLAS
4.1 MODELE DU SCANNER UTILISE ET ACQUISITION DES COUPES TRANSVERSALES
4.2 LE LOGICIEL HOROS
4.3 MISE EN PAGE ET LEGENDES SUR POWER-POINT DE L’ATLAS
TROISIEME PARTIE : Intérêts du scanner des petits ruminants
1 INTERET DANS L’ENSEIGNEMENT
1.1 MODELISATION POUR L’APPRENTISSAGE
1.2 ATLAS NUMERIQUE EN LIGNE
2 INTERET D’UN ATLAS SCANNER DANS LA RECHERCHE
2.1 UN SUIVI DE POPULATION
2.3 ETUDE GENETIQUE
3 UTILISATION DU SCANNER POUR ETABLIR UN DIAGNOSTIC OU BILAN D’EXTENSION CHEZ LES ANIMAUX DE PRODUCTION
3.1 THERAPEUTIQUE PLUS PRECISE
CONCLUSION 
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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