Principe du traitement d’un reptile

AFFECTION CUTANEE

Histoire du chocolat

Il semble que l’Homme ait su tirer profit il y a bien longtemps des vertus du cacao. En effet, on a retrouve des traces de boissons a base de cacao sur des poteries datant de 1000 avant JC, en Honduras (HENDERSON et al., 2007). Le ≪ xocoatl ≫ est l’ancetre du chocolat. Les Mayas, puis les Azteques, furent les premiers a cultiver le cacaoyer qui avait de multiples usages. Ils fabriquaient notamment une boisson reconstituante, fortifiante et pretendue aphrodisiaque a partir des feves qu’ils faisaient griller puis concassaient sur des pierres plates. Ils obtenaient ainsi une pate a laquelle ils rajoutaient de l’eau et, selon leur richesse, de la vanille, du poivre, du piment, de la cannelle, du musc, de la farine de mais. La pate etait chauffee, le beurre de cacao remontait a la surface. Le liquide etait ensuite battu avec une branche pour obtenir une mousse durable. En 1519, les Conquistadores debarquent sur la cote du Tabasco, au Mexique. Cortez commence la conquete du pays : il rencontre l’empereur azteque Moctezuma qui le recoit et lui offre une immense coupe d’or remplie de ≪ xocoatl ≫. Du sucre de canne et un peu de vanille lui sont par la suite associes: le chocolat est invente.

En 1524, Cortez expedie la premiere cargaison de cacao a Charles Quint qui apprecie cette nouvelle boisson et accorde aux Espagnols le monopole du commerce du cacao. Pendant un siecle, ils garderont jalousement la recette du chocolat. Mais en 1615, la fille du roi d’Espagne, Anne d’Autriche, epouse Louis XIII ; elle fait rapidement partager a la cour sa passion pour le chocolat. Au fur et a mesure que se developpe l’engouement pour le cacao, les Espagnols encouragent sa culture dans les Caraibes et en Amerique latine. Les Anglais, les Francais, les Hollandais et les Portugais l’implantent egalement dans leurs colonies respectives. De nouvelles plantations naissent au XVIIe et au XVIIIe siecle au Bresil, dans le Sud-Est asiatique et en Afrique. Jusqu’au XVIIe siecle, le chocolat n’est consomme que sous forme de boisson. C’est en 1674 que le premier chocolat a croquer est fabrique a Londres sous le nom de ≪ chocolat en boudins a l’espagnole ≫. Au XXe siecle, la production de cacao a augmente de facon vertigineuse : en 1900, 115 000 tonnes etaient produites contre plus de 2 600 000 aujourd’hui. La production africaine de cacao est devenue superieure a la production sud-americaine. Plus de 80% de la production mondiale provient de petites exploitations familiales de moins de cinq hectares.

Botanique

Le cacaoyer ou cacaotier Theobroma cacao L. (figures 1 et 2) est un arbre originaire de l’Amerique centrale. Theobroma signifie nourriture des dieux. Le cacaoyer, arbre de la famille des Sterculiacees, peut atteindre dix a douze metres de hauteur. C’est une plante delicate qui ne pousse que dans certaines conditions qui sont un climat humide, une temperature de 20 a 35°C et une altitude moyenne. Il produit un fruit appele cabosse : c’est un fruit charnu, cotele et fusiforme de quelques vingt centimetres de longueur. Chaque fruit renferme, dans une pulpe jaunatre, une trentaine de graines surnommees feves du Mexique ; il s’agit en fait du cacao. Ces semences comprennent un tegument scarieux brun fauve, recouvrant un embryon aux cotyledons gras, d’une odeur faible et d’une saveur un peu amere.

Transformation et composition du cacao Les cacaos subissent deux types de traitements differents selon les pays de production. D’une part, les graines peuvent etre enfouies dans la terre pendant quatre a huit jours, a une temperature de 40 a 50°C. Il se produit dans ces conditions une fermentation alcoolique et pectique qui detruit le mucilage, fait apparaitre l’arome, la coloration rougeatre et qui provoque le passage d’une partie de la theobromine dans la coque et la gelatinisation de l’amidon. On obtient des cacaos terres, qui sont de moins en moins fabriques de part le monde. D’autre part, les graines peuvent etre directement mises a secher suite a leur extraction de la cabosse. Les cacaos de moins bonne qualite sont utilises pour la fabrication de chocolats a cuire et de beurre de cacao. L’amande du cacao sert a faire le chocolat et le cacao solubilise. La poudre debeurree entre la composition d’un grand nombre de preparations cacaotees. L’amande du cacao contient 49 a 54 % d’une matiere grasse : le beurre de cacao. Elle contient aussi 8 a 10% d’amidon, 8 a 10% de protides , 5 a 6% de tannoides, 4 a 6% de cellulose, 2 a 3 % de matieres minerales, 1 a 2 % de theobromine associee a des traces de cafeine et de theophylline.

Le café La legende attribue la decouverte du cafe, et de ses proprietes stimulantes, a un prieur d’un couvent arabe en Ethiopie. En effet, celui-ci avait eu vent que les chevres de bergers, apres avoir mange les fruits du cafeier, etaient restees eveillees et n’avaient cesse de gambader toute une nuit. Afin de surmonter le sommeil qui le guettait lors de ses longues nuit de prieres, le religieux demanda aux bergers de lui ramener les fruits du cafeier afin qu’il s’en fasse une decoction (RALL, 1992). Le cafe entame probablement sa conquete du monde au XVe siecle. Par l’intermediaire des pelerins musulmans qui se rendent a La Mecque, le cafe se repand au Yemen et dans toute l’Arabie. Jusqu’au debut du XVIIe siecle, seule l’Arabie produit du cafe. Vers 1690, les marins hollandais introduisent les premiers plants de cafeier, originaires de Moka, d’abord a Ceylan et en Inde, puis dans toutes les colonies hollandaises d’Asie. Ils rapportent alors des plants de l’ile de Java vers l’Europe ou le cafe arrive pour la premiere fois en 1615, a Venise. Jusqu’au XVIIe siecle, il n’est qu’une curiosite reservee a l’entourage des quelques voyageurs qui en rapportent d’Orient. Les apothicaires le vendent egalement comme medicament. En 1644, un navire d’Alexandrie debarque sa marchandise a Marseille ou s’ouvre, 10 ans plus tard, le premier cafe public. Vers 1669, par l’intermediaire de l’ambassadeur de l’empire ottoman a Paris, Soliman Aga, la boisson conquiert la haute societe parisienne. L’histoire dit que Louis XIV, quant a lui, prefere le chocolat.

Le cafeier est cultive dans les serres du jardin botanique d’Amsterdam, en particulier. Des plants sont offerts a Louis XIV qui les confie aux botanistes du Jardin du roi, l’actuel jardin des Plantes. De la, le cafeier est introduit dans les colonies antillaises ou la France s’approvisionne. La culture du cafe se diffuse ensuite dans toute l’Amerique latine ou, jusqu’a la fin du XIXe siecle, elle sera faite principalement par des esclaves. Le cafe est devenu une richesse economique majeure. Avec 15 milliards de dollars echanges par an, c’est la premiere denree agricole et la deuxieme matiere premiere (en valeur) commercialisee dans le monde, loin derriere le petrole mais devant le ble, l’acier, le sucre et le cacao. Chaque jour, dans le monde, se boit 1,5 milliard de tasses de cafe. Deux habitants de la planete sur trois consomment du cafe dont une grande majorite en Europe et en particulier en Europe du Nord. A l’exception du Bresil dont 50 % de la production est consacree au marche interieur, les pays producteurs destinent la quasi-totalite de leur production a l’exportation. Depuis 1880, le cafe est cote sur deux places financieres principales : Londres pour les robustas et New York pour les arabicas.

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Table des matières

INTRODUCTION
QUELQUES PARTICULARITES DES REPTILES
LE TEGUMENT
Anatomie
Histologie
Physiologie
a) Les différentes fonctions du tégument
(1) Rôle de protection contre les agressions extérieures
(2) Rôle dans les échanges
(3) Rôle dans le métabolisme du calcium
(4) Rôle d’organe sensoriel
(5) Rôle dans les comportements social et sexuel
(6) Rôle défensif
(7) Rôle dans la locomotion
b) La mue
(1) Généralités
(2) Déroulement de la mue
(3) Fréquence des mues
c) La cicatrisation
MODE DE VIE ET ENTRETIEN EN CAPTIVITE
Les Reptiles : des animaux poïkilothermes et ectothermes
Aménagement du terrarium
a) Type
b) Taille
c) Matériaux de construction
d) Nombre d’animaux
e) Substrat
f) Accessoires
Paramètres d’ambiance
a) Température
b) Humidité
c) Lumièrd) Aération
e) Entretien
Alimentation
a) Régime alimentaire
b) Supplémentaion
c) Rythme et heure des repas
d) Apport en eau
Hibernation
Quarantaine
DEMARCHE DIAGNOSTIQUE FACE A UNE AFFECTION CUTANEE
PRISE DE RENDEZ-VOUS ET TRANSPORT DU REPTILE
RECUEIL DES COMMEMORATIFS
CONTENTION
Ophidiens
a) Serpents non venimeux
b) Serpents venimeux
Sauriens
Chéloniens
a) Tortues terrestres
b) Tortues aquatiques
Crocodiliens
Contention chimique
EXAMEN CLINIQUE
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Ecouvillonage ou raclage cutané
Ponction à l’aiguille fine
Biopsie
a) Chez les chéloniens
b) Chez les crocodiliens et les sauriens
c) Chez les ophidiens
Prise de sang
a) Chez les sauriens
b) Chez les ophidiens
c) Chez les chéloniens
d) Chez les crocodiliens
Imagerie médicale
a) Radiographie
b) Echographie
PRINCIPE DU TRAITEMENT D’UN REPTILE
Correction des conditions d’élevage
Principes du traitement médical d’une affection cutanée
a) Antibiothérapie
(1) Effets de la température sur le traitement antibiotique
(2) Choix de l’antibiotique
(3) Principaux antibiotiques utilisables chez les reptiles
b) Anti-parasitaires
c) Anti-inflammatoire
d) Fluidothérapie
e) Vitaminothérapie
f) Voies d’administration
Principes du traitement chirurgical
Hospitalisation
III. PRINCIPALES PATHOLOGIES CUTANEES DES REPTILES
AFFECTIONS NUTRITIONNELLES, METABOLIQUES ET ENDOCRINIENNES
Avitaminose A
Hypervitaminose A
Avitaminose C
Hypovitaminose E
Ostéofibrose nutritionnelle
Excroissance du bec corné des tortues
Croissance de la carapace «en pyramide»
Hyperthyroïdie
Déshydratation
AFFECTIONS PARASITAIRES.
Ectoparasite
a) Arthropodes
(1) Acariens
(i) sous-ordre des Trombidida
(ii) sous-ordre des Gamasida
(iii) sous-ordre des Ixodida
(iv) Traitement contre les acariens
(2) Insectes
(i) ordre des Hémiptères
(ii) ordre des Diptères
b) Champignons
c) Sangsues
d) Autres
(1) Algues
(2) Helminthes
Endoparasites
a) Helminthes
(1) Plathelminthes
(i) Classe des Trématodes
(ii) Classe des Cestodes
(2) Némathelminthes
(i) embranchement des Acanthocéphales
(ii) embranchements des Nématodes
b) Pentastomidés
AFFECTIONS BACTERIENNES
Infections de la peau et de la carapace
a) Abcès cutanés et sous-cutanés et pyogranulomes
b) Dermatite superficielle des tortues
c) Dermatite à Pseudomonas
d) Dermatophilose
e) « Ulcerative shell disease » (USD)
Affections bactériennes générales comportant des symptômes cutanés
a) Les septicémies
(1) septicémie hémorragique ou aéromonose
(2) septicémie due à Pseudomonas
(3) salmonellose
(4) septicémie cutanée ulcéreuse ou SCUD
(5) septicémie due à Serratia
(6) septicémie due au bacille du rouget
(7) autres septicémies
(i) Septicémie due à Arizona
(ii) septicémie due à Clostridium
(iii) septicémie due à Edwardsiella
b) Les mycobactérioses
AFFECTIONS VIRALES
Herpès-virose des tortues
a) Herpès-virose des tortues marines
b) Herpès-virose des tortues terrestres
Papillomatose
a) Papillomatose des sauriens
b) Fibropapillomatose des tortues vertes
Poxvirose
a) Poxvirose des crocodiliens
b) Poxvirose chez les autres ordres de reptiles
Prévention des maladies virales
AFFECTIONS TUMORALES
Tumeurs épithéliales
a) Papillome
b) Epithélioma spinocellulaire
Tumeurs mésenchymateuses
a) Fibrome
b) Fibrosarcome
c) Lipome et liposarcome
d) Histiocytome
Tumeurs des cellules pigmentaires.
a) Mélanome
b) Mélanome malin
c) Chromatophoromes
Diagnostic
Traitement
ANOMALIES CONGENITALES
Albinisme
Mélanisme
Anomalies de l’ornementation
Anomalies de l’écaillure
AFFECTIONS TRAUMATIQUES
Plaies et lésions d’abrasion
a) Plaies cutanées
b) Abrasion rostrale
c) Erosion du plastron
Granulomes
Brûlures.
Fractures de la carapace des chéloniens
AFFECTIONS D’ORIGINE ENVIRONNEMENTALE
« Blister disease »
Ulcères des pattes des tortues d’eau
Dermatite de contact
Excroissance des griffes des sauriens.
Hypothermie
AFFECTIONS D’ORIGINE TOXIQUE.
Affection de la couche cornée des écailles
a) Perte de la couche cornée des écailles du corps
b) Dyskératose cutanée
Intoxication à l’ergot
AFFECTIONS D’ETIOLOGIE MULTIPLE OU INCONNUE
Dysecdysie
Mues excessives
Anasarque
ZOONOSES
Définition
Transmission de bactéries
a) Salmonelles
b) Autres bactéries
Transmission de parasites
Prévention des zoonoses
a) Détection des animaux porteurs
b) Respect des règles d’hygiène
c) Eviter le contact reptile/personnes à risque
d) Education du public, des propriétaires et des professionnels
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
Quelques rappels de législation
Paramètres d’ambiance pour les principales espèces
III. Exemple de fiche de consultation
Diagnostic différentiel face à une lésion cutanée

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