PRINCIPE DU SIAD ET INGÉNIEURIE DES CONNAISSANCES POUR L’ORDONNANCEMENT DES ACTIVITÉS 

PRINCIPE DU SIAD ET INGÉNIEURIE DES CONNAISSANCES POUR L’ORDONNANCEMENT DES ACTIVITÉS 

Communication visuelle sur la planification

Traditionnellement, la représentation de l’ordonnancement des opérations de construction pour les projets non-répétitifs utilise des modèles basés sur l’approche graphique. Souvent, une telle représentation se fait à l’aide de graphiques à barres ou des réseaux.
Les réseaux ont été initialement développés pour modéliser une planification logique sans échelle de temps, ce qui limite leur utilisation dans le domaine de la planification de la construction (Antill et Woodhead, 1990; Balaguru, Naaman et Ramakrishnan, 1977a;McGough, 1982a).
De nombreux chercheurs ont étudié le modèle de représentation graphique à l’échelle du temps pour les projets non répétitifs (Balaguru, Naaman et Ramakrishnan, 1977b; Lannone et Civitello, 1985; Mason, 1984; McGough, 1982b; Melin et Whiteaker, 1981; Miresco, Beliveau et Gilbert, 1987; Rahbar, 1984).
Leurs méthodes peuvent être classées en deux groupes principaux: ceux qui présentent des diagrammes de relations dans lesquels chaque activité est tracée sur une ligne indépendante résultant en une utilisation non optimale du plan de travail, et ceux qui ne présentent le temps à l’échelle des réseaux et ne proposent pas de méthodologie structurée pour l’arrangement graphique.

Architecture du SIAD dans un contexte non structuré

Ainsi on considère dans l’architecture du SIAD que l’homme est lui-même un élément du système. Nous pourrions même ajouter qu’il est l’élément clé du système, car même si son analyse est guidée par les propositions apportées par l’outil, il n’est pas envisageable pour le SIAD seul de fournir une planification adaptée au problème désordonnée et exploitable pour un projet de construction donné. L’homme est l’élément manquant qui permet de traduire les aspects non structurés du problème en une décision exploitable par la logique de planification représentée dans notre système par un diagramme PERT décomposable en sous-ensembles d’activités ordonnées.
L’ordonnancement des activités tient de l’expérience et du savoir-faire du gestionnaire. Ce couple est plus communément appelé expertise et est propice à l’aide à la décision (Abdulrezak N, 2001; Cheng et Jiang, 2008).
En ce qui concerne le domaine de la construction, il est difficile de se passer de l’expertise et de l’analyse du gestionnaire dans ce processus de décision, ainsi que pour l’ordonnancement des activités.

Validation des connaissances à l’échelle du Web

La confiance dans la qualité des données lors de l’exploitation de systèmes basés sur les connaissances est un point crucial qui reflète sa qualité et facilite son acceptation par l’utilisateur. Dans l’industrie, cette confiance est souvent démontrée par l’appartenance à un ordre professionnel ou une certification (ISO par exemple). Dans le cas de notre SIAD nous ne pouvons proposer un tel niveau d’exigence à l’échelle du Web. Cependant, à l’image des wikis il est possible de contrôler le partage des ressources par un processus de soumission de ces dernières à un acteur digne de confiance que nous nommerons dans la suite de notre système l’expert. Le membre peut faire partager ses connaissances, mais la preuve de la qualité des données mises en commun doit se faire par l’approbation d’un membre supérieur  au sein du système. Ce membre supérieur bien que nommé expert ne l’est pas par le fait que ces connaissances sont systématiquement supérieures à celle du membre, mais plutôt par rapport à la confiance et la responsabilité qu’il a vis-à-vis de la communauté.
Rapporté à l’échelle de l’entreprise, ce type de fonctionnement pourrait s’appliquer à une proposition de soumission d’une base de connaissances à l’ensemble du bureau de gestion.
Cependant avant de diffuser ce type de connaissances, il est nécessaire de contrôler et de faire approuver ces dernières par un membre gestionnaire senior voire même la direction.

Principe de la base de connaissances pour la précédence

Comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent, la base de connaissances représente l’expertise d’un domaine donné ; c’est un tout formé de plusieurs connaissances. Dans notre système nous parlerons parfois de base de connaissances et de modèle de décisions (ou modèle de connaissances) aussi il est important de ne pas faire l’amalgame entre ces deux éléments : le modèle de décision est un élément nécessaire de la base de connaissances mais pas suffisant car les recommandations et validations des experts en font également partie. Il est à noter que malgré le fait que le système ne soit alimenté actuellement que par une base de connaissances en ordonnancement des activités de construction, il serait facile de construire et gérer d’autres bases de connaissances en planification à des fins de décision.
Un certain nombre de bases de connaissances ont été proposé pour l’ordonnancement des activités de construction (Gevarter, 1987; Hendrickson, 1987; Kraiem, 1988; McGartland, 1985; Miresco, 1994; Miresco et Chepurniy, 1989; Miresco et Pomerol, 1995a; 1995b; 1996; Sharma, 2009; Thornberry et Simons, 1988), de conception (Adeli, 1988; Akhras, 1989; Hojjat, 1986; Samikian et Miresco, 1990), l’entretien (Miresco et Windisch, 1991) ou la gestion de la qualité de la construction (Miresco, Windisch et Gruia-Gray, 1993). Plusieurs études ont également établi des bases de connaissances routières qui seraient adaptables à notre système (Miresco, 1987; Ngongang, 1998; Ngongang et Miresco, 1997a; 1997b).

Valeur ajoutée du SIAD

La définition d’une planification afin de visualiser le déroulement de la mise en œuvre d’un projet est une tâche essentielle qui s’effectue la plupart du temps en avant-projet.
Les durées sont souvent non-déterminées à ce moment car le projet reste encore vague (on ne connait pas encore tous les budgets, ni tous les équipements…). Aussi, la valeur ajoutée de cette opération est surtout le séquençage des activités et la construction d’une structure facilitant la navigation des intervenants à travers la planification. Miresco (1994) expose que l’aspect répétitif de cette opération à chaque nouveau projet représente une perte temps car, bien qu’il existe des variantes pour chaque projet, il serait possible d’exploiter l’existant afin de diminuer le temps passé à l’établissement de nouvelles séquences d’activités et par la même occasion d’atténuer significativement les risques d’erreurs ou d’oublis lors de cette manœuvre.

Gestion de la hiérarchisation des connaissances dans le domaine de la planification

Le système X-PERT de Miresco (1994) est classé dans les SIAD intelligents en suivant la définition de Levine et Pomerol (1990) du fait de la navigation dans une arborescence de décision. De même que X-PERT, notre système se base aussi sur une représentation logique issue du PERT, et fonctionne également par arborescence par l’utilisation de la notion de nœud ayant un comportement d’inclusion. Ce principe d’inclusion défini par Miresco (1994) sera adapté à notre cas d’étude. Nous étudierons en particulier les défis de stockage d’un tel comportement des nœuds dans une base de données relationnelle.
Miresco (1994) explique que la connaissance de la planification s’organise sous forme hiérarchique, ce qui est confirmé par l’adoption de structure de découpage (WBS) des activités dans la plupart des projets. Ce type de décomposition traduit une hiérarchisation des activités au sein des projets. La hiérarchisation des tâches est donc notion habituelle en gestion de projet. La structuration hiérarchique d’un projet sous forme de tâches récapitulatives est une nécessité pour la gestion de projet de moyenne ou de grande envergure.

 

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE 1 REVUE BIBLIOGRAPHIQUE – ÉTAT DE L’ART
1.1 Communication visuelle sur la planification
1.2 Revue bibliographique portant sur les SIAD
1.3 État de l’art concernant les bases de connaissances
1.4 Revue bibliographique concernant les bases de données
1.5 Revue bibliographique portant sur le wiki web
1.6 Conclusion
CHAPITRE 2 PRINCIPE DU SIAD ET INGÉNIEURIE DES CONNAISSANCES POUR L’ORDONNANCEMENT DES ACTIVITÉS 
2.1 Introduction
2.2 Principe du SIAD
2.2.1 Délimitation du champ de l’étude
2.3 Ingénierie de la connaissance pour la planification
2.3.1 Architecture du SIAD dans un contexte non structuré
2.4 Validation des connaissances à l’échelle du Web
2.5 Principe de la base de connaissances pour la précédence
2.6 Valeur ajoutée du SIAD
2.7 Représentation des connaissances d’ordonnancement
2.7.1 Principales représentation existantes possiblement adaptables
2.7.2 Gestion de la hiérarchisation des connaissances dans le domaine de la planification
2.7.3 Modélisation de la préséance dans le cas d’une inclusion pour le stockage de la logique dans une base de données
2.8 Gestion des décisions au sein du SIAD
2.8.1 Processus de sélection vertical
2.8.2 Processus de sélection horizontal
2.8.3 Application par un exemple
CHAPITRE 3 INGENIERIE DES EXIGENCES DU SIAD BASÉ SUR LES CONNAISSANCES
3.1 Introduction et objectif
3.2 Méthodologie de construction d’un SIAD
3.3 Analyse des fonctions attendues pour le SIAD WIXPERT vis-à-vis des utilisateurs
3.3.1 Le marché des outils de planification
3.3.2 Résultats attendus vis-à-vis des outils existants
3.3.3 Le rôle des utilisateurs dans le système WIXPERT
3.4 Découpage du modèle de représentation de la connaissance pour l’adaptation à une base de données
3.5 Composition du SIAD WIXPERT
3.5.1 Éléments de conception du SIAD
3.5.2 Intégration du SIAD WIXPERT dans un environnement Web
3.6 Modélisation conceptuelle et fonctionnelle des données
3.6.1 Introduction et objectifs
3.6.2 Méthodologie
3.6.3 Résolution des axiomes
3.6.3.1 Résolution de l’axiome 1 et 2 portant sur la précédence
3.6.3.2 Résolution de l’axiome 3 portant sur les jalons de début et de fin de projet
3.6.3.3 Résolution de l’axiome 4 portant sur la parenté des nœuds pour l’inclusion
3.6.3.4 Résolution de l’axiome 5 portant sur les types de nœuds
3.6.3.5 Résolution de l’axiome 6 portant sur les nœuds de type inclusion
3.6.4 Résolution de l’axiome 7 pour la gestion de l’état des modèles de décisions
3.6.5 Relation ternaire pour la gestion des décisions basées sur les connaissances des décisions pour les axiomes 8 et 9
3.6.6 Adaptation de l’entité Nœud pour répondre aux exigences du marquage hiérarchique
3.7 Conclusion
CHAPITRE 4 CONCEPTION DU PROTOTYPE WIXPERT 
4.1 Introduction
4.2 Architecture du système
4.2.1 Langage Orienté-Objet
4.2.2 Système de gestion de bases de données (SGBD)
4.2.3 Configuration serveur retenue
4.3 Architecture des données
4.3.1 Application de la transformation du modèle conceptuel au modèle physique
4.4 Interface avec l’utilisateur
4.4.1 Développement d’une extension jQuery pour la représentation de la préséance dans un navigateur internet
4.4.2 Interactions avec l’utilisateur
4.5 Conclusion
CHAPITRE 5 APPLICATIONS ET ANALYSES 
5.1 Introduction
5.2 Présentation du cas d’étude
5.3 Adaptation des cas d’études à notre système
5.4 Interaction en l’utilisateur et le module de gestion des connaissances
5.4.1 Navigation dans le SIAD
5.4.2 Module de gestion des connaissances
5.4.2.1 Tableau de bord de l’utilisateur pour le module de gestion des connaissances
5.4.2.2 Action sur le modèle de connaissances
5.4.2.3 Création, édition et suppression d’un nœud
5.4.2.4 Expansion d’un nœud SOOM/XOR ou Inclusion
5.4.2.5 Construction et destruction des liens de précédence
5.4.2.6 Création et gestion de règles de décision transversales
5.4.2.7 Création et gestion des commentaires
5.4.3 Module de gestion décisionnel
5.4.3.1 Tableau de bord de l’utilisateur pour le module de gestion des décisions
5.4.4 Le module de prise de décisions
5.5 Exportation et résultats issus du SIAD
5.6 Module de gestion du SIAD
5.6.1 Gestion des utilisateurs
5.7 Aspect collaboratif
5.8 Conclusion
CONCLUSION

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