Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études
Généralités sur l’orthophotographie
Lorsque l’on prend un objet en photo, l’image obtenue n’a pas les caractéristiques géométriques d’un plan. La photographie donne une représentation déformée à cause de la perspective, du relief du terrain, et des distorsions de l’objectif. La rectification d’une photographie consiste à corriger ces déformations en remplaçant chaque élément de l’image par sa position géométrique exacte dans un plan de projection.
Définition
L’orthophotographie est alors un document photographique préparé à l’aide des photographies aériennes dans laquelle les déplacements de l’image causés par le relief et l’inclinaison de l’axe de la chambre de prise de vue ont été éliminés après une transformation géométrique suivie d’une interpolation des niveaux de gris des pixels transformés.
Précision de l’orthophotographie
La précision de l’orthophotographie dépend de plusieurs paramètres à savoir :
oL’échelle de la photographie brute du terrain .
oL’échelle de l’orthophotographie .
oLa précision du scannage .
oLa résolution de l’échantillonnage du MNT.
Condition technique de la prise de vue aérienne en vue d’élaboration d’un PDU
En principe, la précision du plan que nous voulons nous amène à définir l’échelle des photos utilisées dans la production de l’orthophotographie. Plus l’échelle est grande, plus les objets à représenter sur terrain sont identifiables sur les photos et la précision en dépend.
Le choix de l’échelle de Prise de Vue Aérienne (PVA) est la phase la plus importante, et il doit faire d’une manière à satisfaire les besoins topographiques à savoir :
o Les détails à représenter sur la carte ou le plan.
o La précision de l’orthophotographie.
Dans le cas de notre étude, nous voulons avoir une orthophotographie à l’échelle de 1 :5000 ; l’échelle de PVA doit être quatre ou cinq fois plus petite que l’échelle du produit voulu pour atteindre la précision exigée par ce dernier.
Ainsi, les photos à l’échelle de 1 :15000, 1 :20000 ou 1 :25000 peuvent être utilisées. Mais il faut tenir compte du coût des travaux car plus les détails sont visibles donc l’échelle est grande, le coût augmente. Il est préférable alors d’utiliser des photos à 1 :25000 plutôt qu’à 1 :20000 car c’est moins cher.
Cependant, pour un projet d’urbanisme, il est souhaitable d’utiliser les PVA à l’échelle entre 1 :5000 et 1 :15000 en vue d’améliorer la précision, et d’avoir des informations plus détaillées. Car, ce qui nous intéresse c’est surtout les tracés des principales voies de communication et les différentes zones d’activités (résidentielles, sportives, administratives …).
Production du plan
La production du plan ne doit pas être une contrainte pour la réalisation du projet. Il faut qu’elle soit au max 10% du délai d’exécution. La méthode à utiliser doit être sûr, précise, rapide et moins coûteuses.
On obtient le plan d’urbanisme à partir de la numérisation de l’orthophoto. C’est-à-dire la transformation de tous les éléments de la photo en des points, lignes et polygones.
En général, les routes sont représentées par des lignes, les sections par des polygones (rizières, zones forestières, zones d’habitation …) et les objets particuliers par des points (point d’eau, bureaux administratifs, pharmacies…).
Il existe toujours un élément de photos que vous n’arriviez à identifier. Pour cela, il faut faire une descente sur terrain (complètement des photos). Ensuite, on renumérise l’orthophoto et on aura le plan final.
Ensablement des embouchures :
C’est un phénomène naturel qui présente quand même un handicap dans l’exploitation de la plupart des plaines littorales. L’ensablement des embouchures, à cause de la remontée des eaux salines, est néfaste pour la riziculture.
Cyclones [4]
La Commune urbaine de Vatomandry, comme l’ensemble de la région de la côte Est, est exposée à des catastrophes naturelles chroniques telles que les cyclones tropicales et les inondations, qui causent souvent de très lourds dégâts. Ces cinq dernières années, elle a été dévastée par trois perturbations cycloniques qui sont Eline (2000), Manou (2003) et Elita (2004). En général, lors du passage des cyclones, l’intensité moyenne des pluies peut atteindre 270mm en 24heures et la vitesse moyenne des vents 120km/h. Ce qui provoque de pertes importantes du point de vue matériel et humain. Cette année 2006, un projet de construction de 1500 logements est envisagé dans la Commune. Mais cela ne changera pas grand-chose si pour ces nouvelles habitations, des mesures anti-cycloniques ne sont pas prises, car elles seront constituées de matériaux généralement locaux ; ce qui aggraverait la déforestation progressive.
Sols et Végétations [4]
On y trouve trois types de sols :
o Un terrain sablonneux à l’Est, le long du littoral, il est recouvert de ‘’tegnina’’ de ‘’vontaka’’, et des timides reboisements d’eucalyptus et de grévilias .
o Plus à l’intérieur, on rencontre un terrain dégradé formé de sable blanc granulé recouvert par des végétations rabougries : Anjavidy (Philippia), Famafa (Aristida) et de différentes sortes de fougères
oEnfin, en bordure du Canal des Pangalanes et sur la partie Ouest de la Commune, on trouve un terrain marécageux couvert de Fandrana (Pandanus), de Viha (Oreilles d’éléphant), de penja (joncacées), et de Niaoulis.
La coutume ancestrale du tavy fait pratiquement disparaître la forêt de formation primaire et même secondaire pour être remplacée par le « Savoka » (fouillis d’arbustes, de fougères, de plantes herbacées géantes, que domine l’éventail caractéristique du Ravinala ou la gerbe des bosquets de bambous) qui peut encore se dégrader petit à petit pour passer à une savane à graminées ou « bozaka ».
Vents dominants
Le vent du Sud-est appelé Alizé influence la structure du climat de la commune et provoque l’abondance des précipitations et la durée relativement courte de la saison sèche, caractéristique de la côte Est de Madagascar.
Nombre de la population et répartition par Fokontany :
La commune urbaine de Vatomandry abrite 10267 personnes en 2000. La densité globale de la population de la commune est de 157,95 habitants par km2 qui est supérieure à la moyenne nationale (22 habitants par km2). En effet, cette densité présente une disparité au niveau des Fokontany, certaines ont une superficie supérieure par rapport aux autres, donc elles sont fortement peuplées et d’autres par contre sont faibles. Voici un tableau montrant la répartition de la population par Fokontany.
|
Table des matières
INTRODUCTION
Première partie : GENERALITES
Chapitre I. GENERALITES SUR L’URBANISME
I .1. Définition
I .2. Objectif
I .3. Planification urbaine
I .3.1. Plan directeur d’urbanisme ou PDU :
I .3.2. Règlements
I .3.3. Utilité et contenu
Chapitre II. CHOIX DE LA METHODOLOGIE A ADOPTER
I I.1. Généralités sur l’orthophotographie
I I.1.1. Définition
I I.1.2. Précision de l’orthophotographie
I I.1.3. Condition technique de la prise de vue aérienne en vue d’élaboration d’un PDU . 1 2
I I.1.4. Production du plan
Deuxième partie : DIAGNOSTIC DE LA ZONE D’ETUDE
Chapitre I. DIAGNOSTIC PHYSIQUE
I .1. Localisation de la commune
I .2. Situation administrative
I .3. Partie littorale [4]
I .4. Relief [4]
I .5. Climat [4]
I .6. Hydrologie [4]
I .7. Ensablement des embouchures :
I .8. Cyclones [4]
I .9. Sols et Végétations [ 4]
I .10. Vents dominants
Chapitre II. DIAGNOSTIC SOCIO ECONOMIQUE
I I.1. Population et démographie
I I.1.1. Effectif et évolution
I I.2. Services sociaux
I I.2.1. Santé
I I.2.2. Habitat et condition de vie
I I.2.3. Activités pédagogiques
I I.3. Sports et loisirs
I I.4. Cultures
I I.4.1. Coutumes
I I.4.2. Religion [ 4]
I I.5. Service de sécurité
I I.5.1. Tribunal et administratif pénitentiaire
I I.6. Secteurs économiques
I I.6.1. Agriculture
I I.6.2. Pêche
I I.6.3. Commerce
I I.6.4. Elevage
I I.6.5. Industrie et artisanat
I I.6.6. Insécurité de l’emploi
I I.6.7. Tourisme
I I.6.8. Transports
I I.7. Autres activités
I I.7.1. Télécommunication
I I.7.2. Presse écrite, radiodiffusion et télévision
I I.7.3. Poste
Chapitre I. GENERALITE SUR LA COMMUNE
I .1. Définition
I .2. Responsabilités
I .3. Problèmes actuels dans la commune
I .4. Mesure d’accompagnement au développement de la commune
Chapitre II. EXTENSION PROPREMENT DITE
I I.1. Cause de l’extension
I I.2. Éléments à étudier
I I.3. Interprétation de ces éléments
I I.3.1. Superficie de la zone d’étude
I I.3.2. Type de logement envisagé
I I.3.3. Voirie
I I.3.4. Eau potable
I I.3.5. Evaluation du nombre de la population
I I.3.6. Evaluation des besoins en logement
I I.3.7. Evaluation des besoins en surface
I I.4. Activités à proposer
I I.5. Mise en place de ces activités
I I.5.1. Sapeur pompier
I I.5.2. Ecole
I I.5.3. Espace vert
I I.5.4. Banque
I I.5.5. CFAEP, ISP
I I.5.6. Pharmacie
I I.5.7. Chambre froide
I I.5.8. Gymnase et jardins publics
I I.5.9. Usine de transformation des ordures
I I.5.10. Centre de gestion des catastrophes naturelles
I I.5.11. Centre de documentation et d’information
I I.6. Quelques règles à suivre
I I.6.1. Voirie
I I.6.2. Données altimétriques
I I.6.3. Circulation
I I.6.4. Constructions
I I.6.5. Type de logement envisagé
I I.7. Conséquence de l’extension
I I.7.1. Effets d’un PDU
I I.7.2. Extension dans la plaine
I I.7.3. La situation foncière
Chapitre III. ASSAINISSEMENT DE LA VILLE
I II.1. Définition
I II.2. Données nécessaires à la conception d’un réseau d’assainissement
I II.2.1. Données météorologiques
I II.2.2. Autres données
I II.3. Situation actuelle
I II.4. Milieux aquatiques
I II.5. Principaux types de système de réseaux d’assainissement
I II.5.1. Le système unitaire
I II.5.2. Le système séparatif
I II.5.3. Le système pseudo séparatif
CONCLUSION
Télécharger le rapport complet