COMPENSATION ECOLOGIQUE
Contraction de l a végétation : atout écologique ou dégradation du système ?
Un faciès de b rousse contractée est une mosaïque constituée de zones couvertes de végétation et d’autres nues. Pour certains auteurs , ce mode d’organisation de la végétation serait intimement lié aux conditions d’aridité, de sécheresse et de désertification. Ces dernières an n ées l’u nan i m ité semble être faite pour adm ettre que cette forme d’organ isation végétale rés u lterait pl utôt d’un jeu d’éq u i l i b re entre le c l i m at , le sol, la végétation et l ‘ h o m m e . L a com plexité et l’ampleur d e s q uestions relatives à la contraction de la végétation obligent à ne pas se contenter d’expl ications trop rapides, dont on n ‘ a pas m es u ré l’étendue. Le p roblème d’aridité touchant p rès de la moitié des pays d u monde, l es systèmes arides et sem i-arides devraient être scientifiquem ent m ieux con n u s . Ceci permettrait de m ieux appréc ier l e degré de f ragi lité de ces systèmes et les répercussions négatives sur le potentiel de p rod uction.
L’analyse et la critique de quelq ues réfé rences m a rq uantes dégagent des m écanismes expl icatifs que Le H ouérou ( 1 992) rés ume bien : i l n’existe pas de c l i m at stable dans l’abso l u , seulement p a r référence à u n e échelle de temps b i e n déterminée. Les zones arides actuel les n ‘ont pas toujours été arides, notam ment au cours des dern i e rs m i l l ions d’an n ées o ù e l l es ont con n u de nombre uses altern ances de c l i m ats hyper-arides, arides , semi-arides et même sub-hum ides. Cet auteur indique par a i l l e u rs que jusq u’à présent aucune i n dication d’évolution climatique n’a été observée depuis 2 500 ans. Seu les q uelques périodes de séch e resse prolongée sont notées dont l a p l u s longue e t la m ie u x con n u e est celle d u Sahel de 1 970 à 1 985. Les variations d e la température ne semblent pas aussi systématiq ues et i rréversibles car l es fl uctuations accusées sont aléatoi res et ne traduisent pas u n e tendance i rréversible et m u ltiséc u laire.
S i la sécheresse ne semble pas être le facteur u n iq u e dans la genèse de la dég radation des écosystèmes arides et sem i-arides, i l convient de rechercher d’autres indicateurs q u i rense igneraient m ieux sur d’éventuelles tendances de l ‘évo l ution de ces systèmes. C’est pourq u o i , q uoique la contraction des formations végétal es dans les zones arides et semi-arides soit souvent assi m i lée à u n e dégradation du m i l i e u , notre investigation s’inspire de constats et conclusions de certains auteurs , pour contri buer à la réflexion en p roposant des élém ents de réponse : – Leprun ( 1 992), S aadou ( 1 997) et de nom breux auteurs, tant en Afrique, Mac Fadyen ( 1 950) , Boaler and Hodges ( 1 964 ) , W h ite ( 1 971 ) et Am bouta ( 1 984) , q u e s u r d’autres continents, Tongway et Ludwig ( 1 994) pour l’Austral ie, Corn et et al. ( 1 992) pour le Mexique, pensent q u e la contraction de la végétation constitue u n atout dont s’est dotée la nature pour son maintie n . En effet, la présence de deux zones traduit u n fonctionnement hydrologique perm ettant à la zone n ue de jouer u n rôle d’impluvium indispensable à la zone de végétation.
Cette d isposition permet à l a végétation de bénéfici e r de resso u rces en eau bien supérieures à cel les apportées par la p l u ie . En conséquence, certaines espèces abritées par ces m ilieux prospèrent dans des zones climatiq ues qui sem blent a priori i naccessibles ; – Noy-Meir ( 1 973) admet aussi que la contraction de la végétation en zone aride est non seulem ent u n e n écessité, mais peut également créer les conditions d’une p rod uction supérieure à celle d’une form ation végéta le un iformément répartie. Cette h ypothèse a été vérifiée par lchaou de 1 995 à 1 997 à l’éche l l e de stations des plateaux du Sahel n igérien (lchaou et d’Herbès, 1997)
Différentes hypothèses Il existe deux pri ncipales hypothèses concernant la formation de ces bro usses : – la transformation (ou la dégradation) d ‘ u n e brousse i n itiale d iffuse sous l’influence de facteurs c l i m atiq ues et anthropiques. Les formations contractées dérivera ient alors d’une savane arbustive non contractée, ceci sous l ‘effet d ‘ u n e aridification prog ressive des conditions c l i m atiques ; – l’hypothèse inverse voudrait que s u r u n e longue période leurs formations remo ntent à la dern ière phase désertiq u e d u quaternaire récent qui a affecté le Sahel actuel. La contraction de la zone désertique s’est alors étendue vers le Nord, lors d u passage du c l i m at saharien au c l i m at sahé lien . Face à ces deux hypothèses, si plusieurs tentatives d’expl ication de cette genèse ont été données, ins istons sur celle q u i a le p l us évolué pour tend re vers l’hypoth èse la p l us gén éralement adm ise. C
los-Arceduc ( 1 956), Boaler et H odges ( 1 962), Hemmings ( 1 965), W h ite ( 1 969), Boudet ( 1 971 ), Du lieu et al. ( 1 977) , Le Houé rou ( 1 976a et 1 98 1 ) , Flo ret et al. ( 1 977) rapportent que dans les zones arides et semi-arides , les sols présentent généralement une texture de l ‘ horizon d e s u rface q u i est m oyenne o u f i n e , d ‘ o ù leur g laçage s u perficiel conduisant à une pellicule d e battance. U n e fois que cette dern iè re est formée, les arg i les et l i mons fins libérés par le c h oc des gouttes de pluie, viennent obstruer les pores de l’horizon sous-j acent rendant le sol l isse, i m perméable et stéri l e . Les plantes, en partic u lier les arbres, arbustes et arbrisseaux y meurent massivement. C’est u n des principaux m écan ismes de la formation des brousses tig rées, des steppes tig rées et de la dén udation des vastes territoires dans toutes les zones arides d u monde. Ces brousses et steppes tigrées sont u n cas particulier de ce phénomène o ù se combin ent l e s effets de l’érosion rég ress ive en nappe s u r les g lacis d’érosion avec le dépôt local de sédim e nts en cou rbe de n iveau avec ou sans intervention éolienne. Les apports de Boulet ( 1 97 1 ) et de W h ite ( 1 986) indiquent que le faciès de brousse tigrée, tout e n étant issu de la désert if ication d u Sahel et d e certa ines zones du monde, est con ditionné par certains paramètres q u i conco u rent pour j ustifier son origine : s u rfaces limoneuses, peu perm éables et une faible pente ( < 1 % ) . La d iscontin u ité du couvert et la m ise en place des bandes boisées , une fois en place , permettent à ces dern i è res de se déplacer a lors lentement en remontant la pente générale g râce à u n phénomène de colonisation de la bande nue par u n f ront pionnier ( H e m m i n g , 1 96 5 , W h ite, 1 970, Am bouta, 1 984 , Montana, 1 992).
A l ‘ h e u re actuelle, l’hypothèse la plus admise est celle de Raunet ( 1 985) et de Thiery et a l. ( 1 995) q u i considèrent q u e l’écou lem ent u n i d i rectionnel serait le seul facteu r déterminant le fonctio n n ement de ces formations contractées et de là leur genèse. U n modèle m i s au point par Thiery et al. ( 1 9 97) pour s i m u le r l’orig i n e des bandes de végétati o n , m et en évidence après reconstitution toutes les p hases de cette genèse en les reliant à un mode de fonctionnement fondé u n i q uement sur l’écou lement u n i di rectionnel d e l’eau en s u rface. 4 – C o n n a i ssances fonctionnel les déj à acquises et post u l ats de base De nom breux auteu rs se sont penchés un peu partout sur l ‘étude d u fonction nement des écosystèmes contractés. Parmi ceux-ci citons e n A ustralie, Dunkerley et al. ( 1 995) ; au B u rkina, Serpantié et al. ( 1 992), Couteron et al. ( 1 996) et Ouédraogo ( 1 997) ; pour le Mexique, Cornet ( 1 992) , Cornet et a l. ( 1 992), M a uchamp ( 1 992) , Mauchamp et al. ( 1 993 et 1 994) ; au N iger, W h ite ( 1 971 ) , Von Bern ( 1 979) , R a un et ( 1 985), Cou rault et al. ( 1 99 1 ) , Th iéry et a l. ( 1 995) , G a l l e et al. ( 1 993 à 1 997), d’Herbès et al. ( 1 997) , E h rm an n ( 1 994 et 1 999), Ambouta ( 1 996) , lchaou ( 1 996) , Saadou ( 1 997) , Valentin , d ‘ H erbès et Poesen ( 1 999), Valentin et d ‘ H e rbès ( 1 999) et Malam Issa et a l . , ( 1 999) ; au Soudan , W orral ( 1 960) ; en Somalie, Boaler et H odge ( 1 964). Dans la p l u part de ces études, les h ypothèses ont principalem ent trait au fonctionnement hydrologique. De très rares hypothèses d’un fonction nement biologique et/o u pédolog ique ont été ém ises. A l’heure actuelle, il est admis que la pente et la pluviométrie à travers les modalités de ruissellement et d’infiltration de l’eau sont les principaux facteurs q u i déterminent le fonctionn ement et la genèse de ces systèmes.
Le bilan h ydriq u e d u mode d’organisation l i n éa i re de la végétation contractée a été bien étudié. Mauchamp ( 1 992 ) , Delhoume ( 1 995) Cornet et al. ( 1 992) , Cornet et al. ( 1 98 1 et 1 992) , Galle et al. ( 1 999) ont m is en évidence tant au N iger qu’au Mexique des variations de la dispo n i b i l ité en eau, selon q u e l’on se trouve en zone n u e ou couve rte de végétation ( Fig. 2 et 3). I ls constatent tous que dans la bande nue, l’infiltration de l’eau est fortement rédu ite par l’encroûtement de la s u rface d u sol. La faible pente produ it u n ruissellement e n nappe. Le bi lan h ydriq ue déficitaire e m pêche la végétation de s ‘ i nstaller. Dans la bande boisée, cette infi ltration est p l us i m portante, mais elle n ‘est cependant pas homogène. Elle augm ente p rogressivement de la l i m ite amont (zone pion n iè re ou front pionn ier) pour être maximale dans le centre (coe u r du fou rré ou sous-bois où la m icro-faune du sol favorise le développement d’une macro-poros ité) et deve n i r presque n u lle en aval (zone sén escente ) .
Ces travaux s’accordent avec ceux de nombreux auteurs qui pensent q u ‘en zon e aride et semi-aride, les variations de la dispon ibil ité e n eau d u sol sont une des principales causes de l’hétérogéné ité spatiale des com m u n autés végétales . I l en est de même dans le modèle de s i m u lation de la genèse des bandes de végétation contractée tigrée de Thié ry et al. ( 1 995), à travers lequel les caractéristiq ues d’alternance de bandes n ues et de bandes boisées de la brousse tigrée n igérien n e o n t été perçues com m e une série de processus h yd rologiques b i e n définis. Aussi , l’état des conn aissances actuelles permet d’une part de penser qu’il n ‘ existe pas d’évo l ution pédolog ique sensible, sauf par la végétation e l l e-même et q u e d’autre p a rt le ruissellement se voit attribuer u n rôle prépondérant dans l e fonction n ement de ces systèmes. Dès qu’il y a accum u lati on de sable ou une pente ne perm ettant pas un éco u l ement u n i directionnel , i l n ‘ y aurait plus de contraction. Malheureusement s i le fonctionnement de la brousse à structu re l i n éa i re est bien documenté au N iger, aucune étude d u fonctio n n ement en particu l ier h yd rologi q u e des organ isations moins ou non structurées n’a été à notre connaissance faite_ Les m odes d e contraction de la végétation s’échelonn ent en gén éral sur u n gradient latitudinal, moins marq u é par exemple dans le Gourma mal ien (Lepru n , 1 979) et le Yatenga bu rkinabé (Serpantié et al. , 1 992) ou le Kordofan soudanien. Dans la partie occidentale du N iger (Am bouta, 1 984) , ce g radient semble plus marqué. La contraction q u i com m e nce au sud du 1 3ème parallèle nord , où la couverture végéta le est u n e formation claire du type savane homogène (près de 750 m m de pluie), d isparaît au nord d u 1 5ème parallèle quand les précipitations in suffisantes (moins de 300 m m ) et aléatoires n e perm ettent p l us le développement de l igneux sur les plateaux.
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Table des matières
LI STE DES TABLEAUX
LISTE DES FI GURES
RESUME
I NTRODUCTION : POUR UN E MEILLEURE COMPREHENSION DES GROUPEMENTS VEGETAUX CONTRACTES DES ZONES ARIDES ET SEMI-ARI DES ..
1 – Pri n ci paux groupements végétaux contractés et leur distri bution dans le monde
2 – Contraction d e la végétation : atout écol ogique ou dégradation du système?
3- Différentes hypothèses
4- Con naissa n ces fonctionnelles déjà acqui ses et postulats de base
5- Conceptualisation de la problématique
CHAPITRE 1 : CON NAISSANCES GEN ERALES DU MILIEU
1 – Caractéristiques géogra phiques
1 . 1 . Contexte géog raphique de l’Ou est n igérien
1 .2. C o u p e représentative de la rég io n e t toposéquence
2- Principales don n ées cl i matiques
2 . 1 . Rég ime pl uviométrique
2 .2. H u m idité relative
2.3. Températu re de l’air
2.4. Vents et évaporat ion
2 . 5 . Synthèse b iocl i m atique relative au secteur d’étude
2.6. Evo lutions c l i m atiq ues ancien n es (dep u is 40 000 ans
2.7. Evo l utions c l i m atiq ues récentes ( 1 905 à 1 995)
3- Milieu éda p h i que
3.1.Substrat géolog ique
3.2. Evolution géomorphologique
3 . 3 . Couve rture pédolog ique
3.4. Typologie des un ités m o rphopédologiques
4- Environ nement biologi que
4 . 1 . Végétat ion c l i m atique zonale
4 . 2. Formations végétales spécial isées
5- Act ivités socio-économi ques
5.1 . Util isation des terres
5.2. Stratégie énergie domestique et économie forestière
CHAPITRIl: MATERI E L ET METHODES
1- Dispositifs em boîtés (échelles locales et régionales)
1 . 1 . Préalables déf inis . .
1 .2 . Dispositifs et plans d’expériences .
1 . 3. H iérarch isation des éch e l l es d’échant i l lon nage
1 .3 . 1 . Echanti l lons de n iveau 1 : éléments de station éco log ique
1 . 3.2. Echant i l lons de n iveau 2 : stati ons éco logiq ues
1.3.3. Echantil lons de n iveau 3 : é léments de secteur écologique
1 . 3 . 4 . Echant i l lon de n iveau 4 : secteur écolog ique .
1.4 2- Descri ption des sites caractérisant les pri nci paux modes d’organisation de la végétation contractée
2 . 1 . S ites lourds (études fines de deux stations)
2 .2. Sites de transfert d’échelles (variab i l ités écolog i q ues : latitudinale et p luviométrique)
2 . 3 . U n ités tém oins de sondage
2.4. Sites de validation de l’étude
2 . 4 . 1 . Coordon nées géog rap h i q u es des sites de validation
2 . 4 . 2 . Hypothèses sur les paramètres écologiques
3- Méthodes préli m i n a i res de traitement des don nées cartographiques et télédétectées relatives au secteu r étudié
3 . 1 . Typologies proposées par Am bouta, d ‘Herbès et al
3 . 2 . Traitem ents cartog raphique et inform atiq ue des don n ées spatiales
3 . 3 . Vérité terrain et m es u res complémentaires
3.4. Résu ltats p ré l i m inaires des traitem ents cartograph iq ues
3.4. 1 . Estimation des surfaces et calcul du recouvrement végétal global
3 . 4 . 2 . Calc u l d e s éten d ues de la variabi l ité des structures végétales .
3 . 5 . D iscussion d e s rés u l tats pré l i m i nai res
4- Méth odes de récolte des don nées de terra i n
4 . 1 . Mesures d u cadre physique et des structu res de la végétation
4 . 1 . 1 . Méthodes de récolte des do nnées m ésologiques
4.1 . 1 . 1 . Mesure des pentes longitudinales et latérales
4 . 1 . 1 . 2 . I nventaire des types de croûtes et cartograph i e d u m odelé .
4 . 1 . 2 . Mesure des structu res de la végétation au sol
4.2. Mesures et m éthodes d ‘ i n ventaire de la végétation l i g n euse
4.2. 1 . I nventaire forestier c lassique
4 . 2 . 2 . Cartog raphie d u m ode d’agrégation de la strate l i g n euse
4.2.3. Etude de la distribution des principaux l i g n e ux par dendrochronologie
4.3. Mesures et méthodes d’inventaire de la végétation herbacée
4 . 3. 1 . R elevé phytosociologique de la strate herbacée
4 . 3 . 2 . Etude de la distri bution des espèces herbacées dans les zones végétal isées
4 . 3 . 3 . Mes u re de la dynam ique saisonniè re de la strate herbacée
4 . 4 . Méthodes de q uantification de la production épigée l i g n e use
4.4. 1 . Cubage et quantif ication de la phytomasse épigée globale
4.4.2. Elaboration de tarifs de cubage des peuplements
4.4.3. Méthodes d’étude di recte de la productivité et des accroissements ligneux .
4 . 4 . 4 . Méthodes d’étude i n d i recte d e l a productivité e t des accroissem ents l igneux.
4.5. Méthodes expérimentales d’étude d u fonctionnement hydrolog i q u e et biologique
4 . 5. 1 . Méthode d’étude de l ‘efficacité d’util isation de l’eau de ruissellement. .
4 . 5 . 1 . 1 . Effet de l ‘arrêt m écan ique du ru issellement (Dispositif type « Seghieri »)
4 . 5 . 1 . 2 . Effet du pi égeage des eaux de ru issellement ( D ispositif type » lc haou »)
4 . 5 . 2 . Etude de la dynam ique des peuplements et des espèces l ig n euses .
4 . 5 . 2 . 1 . Méthode d’étude de l ‘ i m pact des prélèvements (coupes)
4 . 5 . 2 . 2 . Méth ode d’étude de l’intensité de l’activité biologique ap rès pai l lage
4 . 5 . 3 . Méthode d ‘étude des changements temporels par m ig ration des zones boisées
4 . 5 . 4 . Méthode d’étude de l ‘évo l ution des phénomènes de sén escence et de mortalité
4 . 5 . 5 . Méthode d’étude des formes de régénération par excavation
5 – Démarche conceptuelle d’analyse des facteu rs écologiques et des i nteractions
5 . 1 . Démarche hypothético-déductive adoptée
5 . 2 . D iscussions m éthodo logique et analytique
6- Conclusion
CHAPITRE I ll : COMPE N S ATION ECOLOGIQU E: LE ROLE D U C ADRE P H YSIQUE DANS LA REDI STRI B U TION D U FLUX HYDRIQU E DE S U RFAC E
1 – Struct u re s pati ale d u cadre phys i q u e
1 . 1 . Données phys i q ues
1 . 1 . 1 . Données topographiques
1 . 1 .2 . S u rfaces occu pées par les types de croûtes d’érosion
1 . 1 . 3 . Agencement des types de c roûtes selon la pente
1 .2 . D iscussion des résu ltats
2- Effi cacité du contrôle du f l u x hydri que de surface
2 . 1 . Etude d u mode d e captage d e l ‘eau d e r u issellement
2 . 1 . 1 . Efficacité théorique du système de récolte des eaux de ru isse l lement .
2 . 1 . 2 . P l uviom étrie théorique des sites étudiés
2 . 2 . Hétérogénéité des p rofils d e sols en fonction d e l’ efficacité du système de récolte des eaux de ru issellement
2.3. Discussion des rés ultats
3- Conclusion
CHAP ITRE IV : CONSEQU E N CES SUR LA DISTRI B UTION DES VEGETAU X DANS LES TROIS SYSTEMES ECOLOGIQUES
1 -Structure orga n i sationnelle des troi s modèles de distribution de la végétation des plateaux latéritiques
1 . 1 . Etude et analyse des trois « patterns » au sol et sur image aérienne
1 . 1 . 1 . Dénombrement, analyse des s u rfaces et d es formes de bosquets à travers une fenêtre d’images aériennes de chac u n des t rois faciès .
1 . 1 .2 . R econnaissance au sol des structures organ isationnel les à l’aide d’une m éthode s i m pl ifiée
1 . 2 . Résultats s u r l ‘organ isation des trois types d e structu res
1 .2 . 1 . Rapports caractéristiques défin issant les n iveaux de perception écologique et d ‘organ isation spatiale (aux éch e l l es des séquences et des u n ités fonctio nnelles)
1 .2 . 2 . I ndice de d ivers ité de S i m pson (variabi l ité zonale des patterns) .
1 .3. Discussion des rés u ltats
2 -Structu res démograp h i que et agrégative des peu pl ements l i gneux et herbacés
2 . 1 . Résultats relatifs à la démographie et aux modes d’agrégation des lign eux . .
2 . 1 . 1 . Dens ité l i g n e use par u n ités de su rface
2 . 1 . 2 . Recouvrement des espèces et des peuplements ligneux
2 . 1 .3. N iveaux d’ i ntég ration et m odes d’agrégation par la structure verticale des ligneux
2 . 1 . 4 . Structure h orizontale : définition dendrochronolog ique de trois zones h om ogènes de répartition des principaux l ig n eux
2 . 1 . 5 . Tendance des processus d i rectionnels décrits par l’âge d es lign eux .
2.2. Résu ltats relatifs à la démograph i e et aux m odes de d istri bution des espèces h erbacées
2.2 . 1 . M ise en évidence de trois zones h om ogènes déf i n ies par les herbacées .
2 . 2 . 2 . G roupes fonctionnels herbacés des zones homogènes
2 . 3. Résultats de l’étude de la com position taxonomique de la flo re
2 . 3. 1 . I m portance des taxons en présence
2 . 3 . 2 . Diversité floris tique com parée entre les faci ès
2 . 3 . 3 . S pectres biologiq ues des phytocénoses
2 . 3 . 4 . Origine des flores et m ode de répartition des grou pes taxonomiques .
2.4. Discussion des résultats
3- Conclusion
CHAPITRE V: CONSEQU E NCES SUR LE FONCTIONN EMENT, LA DYNAMIQUE ET LA PRODUCTI VITE DES TROIS SYSTEMES ECOLOGIQUES
1 -Répercussions dynamiq ues d i rectes d u fonction nement h yd rologique de s u rface
1 . 1 . Résu ltats sur les effets de la dynam ique du contrôle du flux hydrique de s u rface
1 . 1 . 1 . I ndice d’eff icacité pl uviale (1 EP) relatif aux trois systèmes
1 . 1 .2 . Croissance com parée des lign eux
1 . 1 . 3 . S u rface colonisée par les herbacées en amont des dispositifs .
1 . 1 .4. Observations phéno logiques comparées entre l es trois dispositifs
1 .2. Discussion des résu ltats
2 – Ca pacité de régulation et de régénération des systèmes en rap port avec le fonct i on nement hydrol ogi que et la biologie des espèces .
2 . 1 . Résu ltats relatifs à la dynam ique des pe upleme nts et des espèces ligneuses
2 . 1 . 1 . Réponses des systèmes en rapport avec l e u r fonctionnement biologique
2 . 1 . 1 . 1 . Régénérat ion l i g n euse après coupe rase et explo itation par fu retage
2 . 1 . 1 . 1 . 1 . Croissance des souches après exploitation
2 . 1 . 1 . 1 . 2 . Relation entre la hauteu r de coupe et la c roissance des rejets de souches
2 . 1 . 1 . 2 . Vitalité l ign euse sans explo itation
2 . 1 . 1 .3. Résu ltats relatifs à la vitesse de cicatrisation (5 ans ap rès la coupe rase)
2 . 1 .2. Résu ltats relatifs à la réactivat ion d u processus biologique par pail lage
2 . 2 . Résu ltats s u r la dynam ique saison n i è re de la strate herbacée
2.2 . 1 . Evol ution démograph ique des i n dividus
2 . 2 . 2 . Reconstitution théorique de l’util isation du m i l i e u par la strate herbacée .
2 . 3 . Discussion des rés ultats
3 – Prod uction biologiq u e des trois systèmes écologiq ues
3.1 . Production l i gneuse
3 . 1 . 1 . Résu ltats relatifs à la prod uctio n épigée des l igneux décou lant de l’efficacité hydrique et tro p h i q u e des trois structu res
3 . 1 . 1 . 1 . Phytomasse épigée g lobale
3 . 1 . 1 . 2 . Com paraison e ntre les v o l u m es
3 . 1 . 1 .3. Valid ité et l i m ites de déterm i nation de v o l u m e
3 . 1 . 1 . 3 . 1 . Com paraison entre les volumes par h ectare végétal isé.
3 . 1 . 1.3.2. I m p erfections et l i m ites des tarifs proposés .
3 . 1 . 2 . P rocessus et m écan ismes de c roissance et de développement des l igneux
3 . 1 .2 . 1 . Productivité l i g n e use brute estimée (en terme de bois-énergie)
3 . 1 . 2 . 2 . P rod uctivité l i g n e use rés u ltant du su ivi des paramètres dendrométriques les moins influencés
3 . 1 . 2 . 2 . 1 . Accroissements courants du peuplement l igneux dans les parce lles témoins non exploitées
3 . 1 .2.2.2. Accroissements m oyens d u peuplement ligneux après coupe rase
3 . 1 . 2 . 2 . 3 . Accroissements m oyens d u peuplement ligneux après exploitation par fu retage (coupe sélective) .
3 . 1 .2.3. Prod uctivité rée l l e en bois-énergie
3.2. Production h erbacée
3.2 . 1 Résu ltats relatifs à la production des herbacées
3.2 . 1 . 1 . Prod uctions gl obale et spécifique par zones h om ogènes .
3.2 . 1 . 2 . Répartition taxinomique de la production par zones homogènes
3 . 2 . 1 . 3 . Fract ion consom mable de la p roduction herbacée par système .
3.3. D iscussion des résultats
3.4 – Dynamique des systèmes écologiq ues
4.1 . Etude des m écanismes de s uccession vég étale spatio-temporelle
4 . 1 . 1 . M i g ration de la végétation et rôle dynam ique de certaines espèces l ig n euses
4 . 1 . 1 . 1 . Rés ultats des m esures de la m i g ration des zones boisées
4 . 1 . 1 .2 Résu ltats des mesures de la m i g ration des espèces lig neuses .
4 . 1 .2. M écanismes d’adaptation et de rég ulation de la popu lation l ign euse .
4 . 1 . 2 . 1 . Résu ltats s u r le rythme de la régénération , de la m o rtalité et de la sénescence
4.1 .2.2. Liaison « mortalité – diamètre des tiges »
4 . 1 .2.3. Liaison « mortalité – es pèces »
4 . 1 .2.4. Com ptage des semis, des d rageons, des marcottes et des rejets de souches après excavation
4.2. Discussion des résultats
5- Changements tem porels dus à l’im pact des activités humai nes i n fl uença nt les systèmes écologi ques
5 . 1 . Tendances de variation des coefficients de s u rvie des ligneux dans les 3 systèmes . .
5 . 2 . Prélèvements h umains déterminés par l’enq uête » fil ière » .
5.3. Discussion des rés u l tats .
6- Conclusion
CHAPITRE VI : SYNT H E S E D E S RESU LTATS ET D I S C U SSION GEN ERALE
1 – I ntégration des para mètres de synthèse détermina nt l es modèles de structures du n iveau de la station à celui de la région
1 . 1 . Trois systèmes écologiques prédéte rminent trois logiques de fonction nement .
1 .2 . Val idation des paramètres écologiq ues v itaux et m ise en évidence des relations entre structure, fonctio nnement et dynam ique à travers leurs réponses à d ifférentes éch e l l es
1 .2 . 1 . Réponse des attributs vitaux à l’échelle d’une station et d’un sous-secteur écolog iques
1 .2 . 2 . Réponse des attributs vitaux à l’échelle du secteur éco log ique latitudinal et pluviométrique
1 .2 . 3 . Com pensation des facteurs écologiqu es
2 – Confirmation d’hypothèses, répon ses à certai nes questions et perspectives d’ap pli cations uti les à l’a mén agement forestier
2 . 1 . Hypothèses constru ites et/ou validées
2 . 1 . 1 . H ypothèse s u r le fonctionnement biologique et hydrolog i q ue
2 . 1 . 2 . Vérification de l’hypothèse de Noy-Meir ( 1 973) relative à la productivité des systèmes contractés
2 . 1 . 3 . H ypothèse de la m i g ration des zones boisées
2 . 1 . 4 . Hypothèse d’une conservation de la d iversité
2 . 1 . 5 . H ypothèse d’une rés i l ience acceptable des systèmes face aux caractères c l imatiques hosti les
2.2. Applications dédu ites utiles à la gestion sylvo-pastorale
2 . 2 . 1 . Régime forestier sans changement de la com position i n itiale des peuplements
2 . 2 . 2 . R é g i m e forestier avec adoption d’une nouvelle composition des pe uplem ents
2 . 2 . 3 . Durée de rotation et q u ota d’exploitation forestière
2 . 2 . 4 . Util isation des paramètres v itaux et s i m p l ification des inve ntai res forestiers classiques
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES SCIENTIFIQUES
REFERE N C E S B I B L I OGRA P H I QUES
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
Annexe 1 . Démarches conceptuelle et méthodo logique uti l isées dans les analyses, la m ise en relation et la comparaison des résultats obtenus
Annexe 2 . Liste des trente neuf espèces herbacées dominantes dans les quadrats .
Annexe 3. F lore herbacée inventoriée dans les trois fac iès
Annexe 4. F lore l igneuse i nventoriée dans les trois faciès
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