PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DU CHEPTEL CAPRIN AU RWANDA

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Caractรฉristiques pluviomรฉtriques et hydrographie

Le pays jouit dโ€™un rรฉgime pluviomรฉtrique รฉquilibrรฉ. Les prรฉcipitations varient de moins de 800 mm au N-E ร  plus de 2000 mm au S-E. La distribution des pluies est trรจs semblable sur lโ€™ensemble du territoire. On observe partout un maximum pluviomรฉtrique en mars, avril et mai, suivi dโ€™une saison sรจche trรจs marquรฉe en juin, juillet et aoรปt. Les collines du plateau central reรงoivent de 1000 mm ร  1250 mm de prรฉcipitations par an. Sur la crรชte Congo Nil et sur les volcans ร  lโ€™Ouest, la pluviomรฉtrie est toujours supรฉrieure ร  1200 mm.
Le pays connaรฎt 4 saisons; deux saisons pluvieuses et deux saisons sรจches. La grande saison des pluies ou lโ€™Hiver (Itumba en langue nationale), va de fรฉvrier ร  mai, avec 41 ร  61 p 100 de prรฉcipitations annuelles et 375 ร  983 mm dโ€™eau, selon les stations mรฉtรฉorologiques. La grande saison sรจche ou lโ€™Etรฉ (Icyi), va de juin ร  aoรปt, et dรฉbute avec parfois de fines aspersions favorables au butinage des abeilles et des averses inattendues. Dans tout le pays, sauf sur les plus hautes terres, juillet et aoรปt reรงoivent toujours moins de 50 mm dโ€™eau et souvent aucune prรฉcipitation. Enfin deux petites saisons, celle des pluies ou le Printemps (Umuhindo) de septembre ร  novembre et celle de sรฉcheresse ou lโ€™Automne (Urugaryi) qui va de dรฉcembre ร  janvier
Par ailleurs, on dรฉnombre au Rwanda 28 lacs dont le plus vaste est le lac Kivu ร  lโ€™Ouest avec une superficie de 2700 km2 aux confins de la RDC et du Rwanda (Figure 1).
Le territoire est aussi parcouru par un certain nombre de ruisseaux, cours dโ€™eau et riviรจres, le long desquels se dรฉgagent dโ€™importants marais et marรฉcages ร  vocation culturale. Les principales riviรจres sont : lโ€™Akagera, le Nyabugogo, le Mukungwa, le Rusizi, le Mwogo, et lโ€™Akanyaru. La source du fleuve Nil se trouve au Rwanda dans la province de Gikongoro [40], [45].

Milieu biotique

Flore

Grรขce ร  son altitude et ร  ses pentes fortement arrosรฉes au cours de lโ€™annรฉe, le Rwanda est naturellement un pays forestier par excellence. Ceci offre lโ€™avantage dโ€™une variabilitรฉ des รฉcosystรจmes des savanes du Rwanda.
Du fait de lโ€™occupation des terres exploitables, la vรฉgรฉtation naturelle nโ€™existe plus que dans les zones bien protรฉgรฉes pour des raisons รฉcologiques et/ou touristiques. Cette flore existe sous forme dโ€™รฎlots dispersรฉs, peu รฉtendus et cernรฉs par la vรฉgรฉtation anthropique, c’est-ร -dire celle exploitรฉe par lโ€™homme. Les principales vรฉgรฉtations du Rwanda sont principalement constituรฉes des savanes herbeuses anthropiques, des savanes arbustives, des savanes arbustives avec recrus de forรชts ombrophiles et des forรชts ombrophiles de montagnes.
La zone orientale du pays est couverte par les savanes arbustives associant des graminรฉes de type Hyparrhenia et les รฉpineux de la sous famille de Mimosacรฉes. Au niveau du plateau central, on trouve des prairies ร  Pennisetum Clantinum, des cultures pionniรจres et des champs de fougรจres. La crรชte Zaรฏre Nil (C.Z.N) ร  lโ€™Ouest est couverte par les forรชts naturelles de montagnes dont les plus importantes sont Gishwati, Mukura, et Nyungwe. Ailleurs, dโ€™autres plantes utiles sont prรฉsentes, telles que les plantes mรฉdicinales et mellifรจres [40].
Cependant, au fur et ร  mesure que la population augmente (forte pression dรฉmographique), le domaine forestier se rรฉduit. Les forรชts et savanes arborรฉes cรจdent progressivement leur place ร  lโ€™agriculture et lโ€™รฉlevage. En plus, ce domaine est surexploitรฉ pour la production du bois de construction, chauffage et charbon de bois. Notons รฉgalement la dรฉgradation de la vรฉgรฉtation par les feux de brousse, comme mรฉthode de fertilisation et le surpรขturage provoquant la disparition progressive de la strate herbacรฉe.
La diminution de lโ€™รฉtendue des forรชts de montagne et de savane est manifeste. On a constatรฉ quโ€™en un peu plus de 25 ans, plus de 23 p 100 de forรชts naturelles de montagne ont รฉtรฉ dรฉfrichรฉes, ce qui correspond ร  un taux annuel de rรฉgression des forรชts de lโ€™ordre de 1 p 100 [45]. La dรฉforestation demeure donc aujourdโ€™hui un problรจme important au Rwanda.

Faune sauvage

A cรดtรฉ des animaux domestiques, les rรฉserves naturelles existantes conservent un nombre important dโ€™autres espรจces animales. Les deux parcs du pays, ร  savoir le Parc National de lโ€™ Akagera (PNA) au Nord-Est et le Parc National des Volcans au Nord-Ouest, hรฉbergent de nombreuses espรจces animales ayant disparu ailleurs au Rwanda sous lโ€™effet de la poussรฉe dรฉmographique.
Au Parc National des Volcans, on rencontre les primates, connus sous le nom de gorilles de montagnes, espรจce actuellement rare dans le monde, car en voie de disparition. Le rapport national sur la convention de la diversitรฉ biologique รฉtabli par le MINAGR [62] suggรจre que les savanes du PNA comprennent 47 espรจces de grands mammifรจres, 9 espรจces dโ€™amphibiens, 23 espรจces de reptiles et environ 530 espรจces dโ€™oiseaux. Les lacs du PNA abritent 9 espรจces de poissons.

SITUATION DEMOGRAPHIQUE

Le Rwanda se heurte ร  un problรจme de pression dรฉmographique. Le taux de croissance de base varie de 2,5 ร  2,9 p 100 par an [61], [67]. En aoรปt 2002, la population totale sโ€™รฉlevait ร  8 128 553 habitants, pour une densitรฉ de 378 habitants/km2 [61]. Selon les estimations de la mรชme source, cette population passerait ร  15 millions en 2020 et ร  20 millions en 2030.

SITUATION DE Lโ€™ELEVAGE

Le Rwanda est un pays de vieille tradition dโ€™รฉlevage, oรน le bovin en particulier a toujours revรชtu une importance รฉconomique et sociale dans la vie quotidienne. Nous retiendrons les bovins comme un symbole de richesse et รฉlรฉment dโ€™union (dot, pacte de sang). Pendant la pรฉriode prรฉcoloniale et la pรฉriode coloniale, de vastes pรขturages leur รฉtaient exclusivement rรฉservรฉs. A lโ€™heure actuelle, suite ร  une explosion dรฉmographique fulgurante, lโ€™รฉlevage bovin est en dรฉclin dans certaines rรฉgions. La taille moyenne de lโ€™exploitation agricole au niveau national est de 0.70 ha en 2000. La variabilitรฉ rรฉgionale par rapport ร  la moyenne est assez forte. Les provinces dโ€™Umutara (0,99 ha), Kibungo (1 ha), Kigali Rural (0,90 ha), et Gitarama (0,86 ha) ont des superficies supรฉrieures ร  la moyenne nationale. Par contre, les superficies des exploitations agricoles dans les Provinces de Butare (0,30 ha), Gikongoro (0,50 ha), Kibuye (0,64 ha), et Cyangugu (0,72 ha) sont en dessous de la moyenne nationale [66].
On constate donc, une marginalisation des bovins dans certains mรฉnages oรน les espรจces de petite taille (petits ruminants, lapins et volailles) se substituent au gros bรฉtail.

Cheptel, effectif et production

Le cheptel national est actuellement estimรฉ ร  991 697 bovins, 1 270 903 caprins, 371 766 ovins, 211 918 porcins, 498 401 lapins et 2 482 124 volailles [67], [65].
Les estimations des productions totales annuelles de lait et de viande se chiffrent respectivement ร  112.463 tonnes et 43.589 tonnes reprรฉsentant 44 p 100 et 70,4 p 100 des besoins nationaux totaux, respectivement, en lait et en viande. En plus, 2482 tonnes dโ€™ล“ufs, 8144 tonnes de poissons,1884,3 tonnes de peaux et 908 tonnes de miel complรจtent les productions annuelles de lโ€™annรฉe 2003 [65].
Les productions sont encore faibles et ne parviennent pas ร  couvrir les besoins de la population. La FAO donne une consommation moyenne de 12 litres de lait et de 4,8 kg de viande par personne par an, alors que les normes recommandรฉes par cette institution sont, respectivement, de 220 litres et de 50 kg par personne par an [63]. Dans lโ€™รฉconomie nationale, lโ€™รฉlevage occupait 6 ร  7 p 100 du PIB en 2002 [64].

Gestion de lโ€™รฉlevage et รฉtat sanitaire

Au Rwanda, le systรจme dโ€™รฉlevage est de type extensif pour les diffรฉrentes espรจces dโ€™animales en exploitation. Toutefois, on remarque durant ces derniรจres annรฉes la mise en place des fermes laitiรจres modernes, concentrรฉes surtout dans les zones pรฉriphรฉriques de la capitale sous lโ€™assistance et lโ€™encadrement du Projet dโ€™Amรฉlioration et le Dรฉveloppement de lโ€™Elevage des Bovins Laitiers (PADEBL).
Concernant les aspects sanitaires, la vaccination des bovins contre le Charbon, la Fiรจvre Aphteuse et la Dermatose nodulaire se pratique dans les รฉlevage amรฉliorรฉs (stations et รฉlevages encadrรฉs). Une recrudescence trรจs marquรฉe de Fiรจvre Aphteuse est remarquรฉe depuis les cinq derniรจres annรฉes dans les รฉlevages paysans. Cette situation est trรจs prรฉoccupante, surtout dans la province dโ€™Umutara qui comprend un effectif important du cheptel bovin national et dans la province de Butare sur un cordon de la frontiรจre avec le Burundi.
De plus, plusieurs autres maladies sont toujours ร  lโ€™รฉtat enzootique. Il sโ€™agit notamment des maladies bactรฉriennes comme la tuberculose, la Pรฉripneumonie contagieuse bovine et la brucellose; et des maladies parasitaires telles que la Trypanosomose, la Thรฉileriose et lโ€™Anaplasmose. Concernant les Helminthoses, un polyparasitisme est de rรจgle chez les bovins. Les examens coprologiques rรฉalisรฉs rรฉguliรจrement au laboratoire vรฉtรฉrinaire national montrent un taux dโ€™infestation de lโ€™ordre de 80 p 100 [30].
Enfin, signalons quโ€™en gรฉnรฉral le contrรดle des รฉlevages des zones frontaliรจres est inefficace ou inexistant, du fait du manque de mesures sanitaires communes et collectives ร  la sous rรฉgion.

Types gรฉnรฉtiques exploitรฉs

La majoritรฉ du cheptel national est constituรฉe de races locales dont le niveau de productivitรฉ en lait et en viandes est trรจs bas. Lโ€™รฉlevage bovin qui, depuis 1987 connaรฎt la pratique de lโ€™insรฉmination artificielle et en 1997 lโ€™importation des bovins laitiers exotiques est constituรฉ ร  85,7 p 100 de race locale (Ankole), 13,3 p 100 dโ€™animaux croisรฉs et 1 p 100 de pur sang (Frisonne, Jersey, Brune suisse et Sahiwal) [58].
Ainsi dans la suite de cette partie, nous allons dรฉcrire la situation de lโ€™รฉlevage des caprins qui, particuliรจrement concerne notre รฉtude.

Importance socioรฉconomique de lโ€™รฉlevage caprin

Cette importance sโ€™illustre par la considรฉration gรฉnรฉrale accordรฉe ร  la chรจvre, ร  travers ses aspects mythiques et ses productions qui sont, principalement sa viande et sa peau, et secondairement son lait au Rwanda.
Les caprins sont des bรชtes de sacrifice dโ€™importance majeure au Rwanda (Guterekera en langue locale) que lโ€™on immole et mange aprรจs le dรฉcรจs dโ€™un membre de la famille. Ils servent aussi de dot chez les Twa du nord-ouest du Rwanda, lโ€™homme qui se marie offrant un bouc et une chรจvre aux membres de sa future belle-famille [81].

Production et consommation de la viande et du lait de la chรจvre

Les rapports dโ€™abattage rassemblรฉs par le Laboratoire Vรฉtรฉrinaire Nationale de Rubilizi (LVNR) et les statistique de la FAO rรฉvรจlent que le nombre de caprins abattus est de loin supรฉrieur ร  celui des autres espรจces sacrifiรฉes pour la production de la viande [59], [60], [24]. Le tableau II rapporte les rรฉsultats dโ€™abattages de lโ€™annรฉe 2004 et ceux du premier trimestre 2005.
Ces donnรฉes concernent uniquement les abattages des deux principaux abattoirs de la capitale (Kigali) ร  savoir, lโ€™abattoir de Nyabugogo et celui de Kicukiro. Elles nโ€™incluent donc pas les abattages de diffรฉrentes tueries dispersรฉes dans les autres provinces et les abattages clandestins. Le nombre รฉlevรฉ de chรจvres et boucs abattus sโ€™explique par plusieurs raisons. Les principaux consommateurs sont les producteurs eux-mรชmes, ainsi que les nombreuses personnes qui frรฉquentent souvent les restaurants et bars. Les producteurs nโ€™ont pas de souci ร  vendre leurs chรจvres pour la boucherie ou le sacrifier en famille. Etant des animaux ร  cycle de reproduction court, ils savent bien que les sujets abattus seront remplacรฉs dans un laps de temps. La viande caprine est donc une bonne source de protรฉines grรขce ร  sa grande consommation dans les diffรฉrents milieux sociaux.
Il est important ici de rappeler le rรดle de la viande dans lโ€™alimentation, qui est dโ€™assurer un apport en protรฉines sous forme dโ€™acides aminรฉes dont lโ€™organisme a rรฉguliรจrement besoin, surtout pour la croissance chez les jeunes et le renouvellement des cellules chez les adultes , et de rรฉaliser dโ€™autres fonctions vitales (phรฉnomรจnes hormonaux, rรฉactions enzymatiques, etc.).
Au Rwanda, la viande caprine est couramment autoconsommรฉe ร  lโ€™occasion des grandes fรชtes comme la Noรซl, le Nouvel an, la Pรขques, les mariages et les fรชtes sacrement des enfants. Les mรขles sont les plus sacrifiรฉs du fait de leurs Poids Vifs (PV) รฉlevรฉ.
Ces circonstances dโ€™abattage des caprins au niveau des mรฉnages ont รฉtรฉ รฉgalement observรฉes ailleurs; notamment en Afrique de lโ€™Ouest oรน MISSOHOU et al. [41] ajoutent mรชme quโ€™un caprin est abattu ร  lโ€™occasion de la visite dโ€™un รฉtranger. La mรชme source prรฉcise que les destockages affectent surtout les mรขles; ce qui est รฉgalement le cas au Rwanda.
Nous retiendrons que la chรจvre est un animal de petit format, simple et plus facile ร  sacrifier quโ€™un bovin dans la famille.
Dans les milieux de dรฉtente et de restauration (buvette, cantine, hรดtel,etc.), la prรฉparation culinaire de la viande caprine sous forme de grillade, connue communรฉment sous le nom de brochette, est la plus apprรฉciรฉe. Le niveau de consommation de la viande de chรจvre au Rwanda est comparable ร  celui de la viande du mouton dans les dibiteries au Sรฉnรฉgal. Les clients prรฉfรจrent cette viande ร  celles de bovins ร  cause de sa tendretรฉ, de sa succulence, et de sa saveur agrรฉable [29], [52].
La viande du mouton, qui pourtant est comparable ร  celle de la chรจvre (Annexe II) nโ€™est pas apprรฉciรฉe ร  cause des habitudes traditionnelles et des tabous alimentaires. Dans le temps, au Rwanda, le mouton รฉtait considรฉrรฉ comme un animal du bas peuple, et รฉtait rรฉservรฉ aux indigรจnes. Cependant, avec la modernisation ces vieilles considรฉrations sont actuellement abandonnรฉes. Concernant la production du lait de chรจvre, cette spรฉculation nโ€™est vraiment pas une prรฉoccupation des รฉleveurs. Lโ€™aptitude laitiรจre mรฉdiocre de la chรจvre locale en serait probablement la cause. Nรฉanmoins, le paysan rwandais accorde au lait de chรจvre des vertus thรฉrapeutiques; ce qui fait que ce lait est consommรฉ, non comme une boisson, contrairement ร  celui de vache, mais plutรดt comme un mรฉdicament. Il est donnรฉ aux enfants et personnes adultes atteints de kwashiorkor. Dโ€™aprรจs FRENCH [23], les vertus du lait de chรจvre et mรชme une certaine supรฉrioritรฉ nutritive pour la consommation humaine par rapport au lait de vache ont รฉtรฉ souvent รฉvoquรฉes.
Les avis sont unanimes sur le fait que le lait de chรจvres est exempt de germes tuberculeux. Par exemple, AIT citรฉ par RADE [52] qualifie de lait mรฉdical, celui de la chรจvre rousse de Maradi car exempt du bacille de Koch. Ce dernier auteur rapporte รฉgalement que la chรจvre de Sokoto est reconnue pour sa forte rรฉsistance ร  la tuberculose.
Il est particuliรจrement recommandรฉ aux enfants, aux convalescents et aux vieillards et peut soulager ceux qui souffrent de lโ€™ulcรจre, de lโ€™asthme, de la dรฉpression nerveuse ou dโ€™une dรฉbilitรฉ gรฉnรฉrale [23]. Le lait de chรจvre est รฉgalement indiquรฉ dans diverses maladies telles que la gastro-entรฉrite infantile et chloro-anรฉmie des jeunes filles pubรจres, la syphilis et la gourme des enfants, lโ€™allergie ou la xรฉrophtalmie [8].
Dโ€™aprรจs les analyses de SAINT-GELAIS et al. [71], comparativement au lait de vache, le lait de chรจvre est moins riche en lactose, en matiรจres grasses et en protรฉines. Par contre, les teneurs en minรฉraux sont semblables.
Dโ€™aprรจs ISIDORE citรฉ par KAYIHURA [29], le lait de chรจvre se rapproche beaucoup plus du lait de vache que celui de la brebis quant ร  la composition. La diffรฉrence rรฉside dans leur digestibilitรฉ: le lait de chรจvre est plus digeste que le lait de vache. Cette grande digestibilitรฉ lui est confรฉrรฉe, par le faible diamรจtre de ses globules; la casรฉine forme dans lโ€™estomac un coagulum spongieux et friable, facilement accessible ร  la digestion. Il est donc recommandรฉ aux allergiques au lait de vache ainsi quโ€™aux nourrissons lorsquโ€™ils ne supportent pas ce dernier. Aucune intolรฉrance due au lactose ne se fait sentir, en raison de sa digestibilitรฉ rapide et du calcium assimilable pour beaucoup ร  cause de sa biodisponibilitรฉ [39].
En dรฉfinitive, nous retiendrons que le lait de la vache et celui de la chรจvre sont complรฉmentaires, la production de lโ€™un nโ€™exclut pas lโ€™autre. Lโ€™un peut remplacer lโ€™autre selon les circonstances notamment la disponibilitรฉ, le choix des consommateurs influencรฉ par leurs goรปts ou habitudes alimentaires, lโ€™allergie alimentaire, etc..

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Table des matiรจres

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE 1 : APERCU SUR LE RWANDA
1.1 ASPECTS PHYSIQUES
1.1.1 Situation gรฉographique
1.1.2 Milieu abiotique
1.1.2.1 Relief
1.1.2.2 Climat
1.1.2.3 Caractรฉristiques pluviomรฉtriques et hydrographie
1.1.3 Milieu biotique
1.1.3.1 Flore
1.1.3.2 Faune sauvage
1.2 SITUATION DEMOGRAPHIQUE
1.3 SITUATION DE Lโ€™ELEVAGE
1.3.1 Cheptel, effectif et production
1.3.2 Gestion de lโ€™รฉlevage et รฉtat sanitaire
1.3.3 Types gรฉnรฉtiques exploitรฉs
CHAPITRE 2 : PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DU CHEPTEL CAPRIN AU RWANDA
2.1 IMPORTANCE DE Lโ€™ELEVAGE CAPRIN AU NIVEAU NATIONAL
2.1.1 Importance numรฉrique du cheptel caprin
2.1.2 Importance socioรฉconomique de lโ€™รฉlevage caprin
2.1.2.1 Production et consommation de la viande et du lait de la chรจvre
2.1.2.2 Exploitation des peaux caprines
2.2 LES RACES CAPRINES RENCONTREES
2.3 TYPES Dโ€™ELEVAGE
2.3.1 Elevage caprin en milieu traditionnel
2.3.2 Elevage en milieu contrรดlรฉ
2.4 CONTRAINTES DU SOUS SECTEUR CAPRIN
2.4.1 Contraintes techniques et environnementales
2.4.1.1 Contraintes liรฉes ร  la formation des รฉleveurs et ร  la performance des animaux
2.4.1.2 Contraintes liรฉes ร  lโ€™alimentation et ร  lโ€™abreuvement des animaux
2.4.1.3 Contraintes liรฉes ร  la santรฉ animale
2.4.1.4 Contraintes liรฉes ร  lโ€™intervention technique et au cadre structurel
2.4.2 Contraintes socioprofessionnelles
2.4.3 Contraintes รฉconomiques
2.5 ACTIONS DE DEVELOPPEMENT ENVISAGEES DANS LE SOUS SECTEUR CAPRIN
CHAPITRE 3 : LA CHEVRE BOER
3.1 ORIGINE ET EVOLUTION DANS LE MONDE
3.2 AIRE DE DISTRIBUTION ET EFFECTIF
3.3 CARACTERISTIQUES ETHNIQUES
3.3.1 Synonymie
3.3.2 Description morphologique
3.3.3 Zones รฉcologiques et systรจmes de gestion
3.4 PARAMETRES DE REPRODUCTION
3.4.1 Aspects saisonniers
3.4.2 Pubertรฉ et รขge au premier chevrettage
3.4.3 Intervalle entre chevrettages
3.4.4 Taille de la portรฉe et productivitรฉ numรฉrique sevrage
3.5 PARAMETRES DE CROISSANCE
3.5.1 Poids des animaux
3.5.1.1 Poids des chevreaux ร  la naissance
3.5.1.2 Poids des chevreaux de la naissance au sevrage
3.5.1.3 Poids des jeunes chevreaux aprรจs le sevrage
3.5.2 Vitesse de croissance
3.6 APTITUDES DE PRODUCTION
3.6.1 Poids et รขge ร  lโ€™abattage
3.6.2 Rendement en carcasse
3.7 CROISEMENT AVEC Dโ€™AUTRES RACES
DEUXIEME PARTIE : EVALUATION DE LA PRODUCTIVITE EN MILIEU REEL ET EN STATION DE LA CHEVRE BOER AU RWANDA
CHAPITRE 1 : MATERIEL ET METHODES
1.1 MATERIEL
1.1.1 Milieu
1.1.2 Troupeau de caprins Boers รฉlevรฉs ร  la station de Songa
1.1.2.1 Prรฉsentation de la station de Songa
1.1.2.2 Conduite de lโ€™รฉlevage caprin Boer
1.1.2.2.1 Conditions de logement
1.1.2.2.2 Ressources alimentaires et abreuvement
1.1.2.2.3 Soins vรฉtรฉrinaires
1.1.2.2.4 Planification et contrรดle de la reproduction
1.1.3 Elevage Boer en milieu rรฉel
1.1.3.1 Unitรฉ dโ€™รฉlevage de chรจvres Boer de Kaniga
1.1.3.2 Elevages en milieu paysan
1.2 METHODES
1.2.1 Recherche documentaire
1.2.2 Suivi des animaux en station
1.2.2.1 Gestion de lโ€™รฉlevage
1.2.2.2 Suivi de lโ€™alimentation et de la santรฉ animale
1.2.2.3 Contrรดle de la reproduction
1.2.2.4 Suivi et entretien des nouveau-nรฉs
1.2.2.5 Pesรฉes des animaux
1.2.3 Enquรชte en milieu rรฉel
1.2.3.1 Phase prรฉparatoire
1.2.3.2 Elaboration dโ€™une fiche – questionnaire dโ€™enquรชte
1.2.3.3 Collecte des donnรฉes sur terrain
1.2.3.4 Dรฉpouillement
1.2.4 Calcul des indices dโ€™รฉlevage
1.2.5 Rรฉcolte des prรฉlรจvements et analyse de fรจces au Laboratoire Vรฉtรฉrinaire Nationale
1.2.6 Analyse statistique
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DES RESULTATS
2.1 CONSIDERATIONS PRELIMINAIRES
2.2 PERFORMANCES DE CROISSANCE DE LA CHEVRE BOER AU RWANDA 57
2.2.1.1 Poids des chevreaux ร  la naissance
2.2.1.2 Poids des chevreaux ร  30 jours
2.2.1.3 Poids des chevreaux ร  60 jours
2.2.1.4 Poids des chevreaux ร  90 jours
2.2.1.5 Poids des chevreaux ร  120 jours
2.2.1.6 Vitesse de croissance des chevreaux avant sevrage
2.2.1.7 Poids des animaux adultes
2.2.2 Performance en milieu rรฉel
2.2.2.1 Poids des chevreaux ร  la naissance
2.2.2.2 Poids des chevreaux ร  30 jours
2.2.2.3 Poids des chevreaux ร  60 jours
2.2.2.4 Poids des chevreaux ร  90 jours
2.2.2.5 Poids des chevreaux ร  120 jours
2.2.2.6 Vitesse de croissance des chevreaux avant sevrage
2.2.2.7 Poids des animaux jeunes
2.2.2.8 Poids des animaux adultes
2.2.3 Comparaison entre les performances pondรฉrales des chevreaux en station et en milieu rรฉel avant le sevrage
2.2.4 Comparaison entre les performances pondรฉrales des caprins adultes en station et en milieu rรฉel
2.3 PERFORMANCES DE REPRODUCTION DE LA CHEVRE BOER AU RWANDA
2.3.1 Age ร  la premiรจre mise ร  la reproduction
2.3.2 Age ร  la premiรจre mise bas
2.3.3 Durรฉe de gestation
2.3.4 Evolution des mises bas dans lโ€™annรฉe
2.3.5 Intervalle entre chevrettages
2.3.6 Fertilitรฉ
2.3.7 Fรฉconditรฉ et prolificitรฉ
2.3.9 Rรฉpartition des naissances et sex-ratio
2.3.10 Taille de la portรฉe et taux de reproduction annuel
2.3.11 Productivitรฉ numรฉrique au sevrage
2.3.12 Taux dโ€™exploitation
2.4. MORTALITE CHEZ LA CHEVRE BOER AU RWANDA
2.4.1 Mortalitรฉ avant sevrage
2.4.2 Mortalitรฉ chez les caprins adultes
2.5 NIVEAU Dโ€™INFESTATION PARASITAIRE CHEZ LA CHEVRE BOER AU RWANDA.
CHAPITRE 3 : DISCUSSION DES RESULTATS
3.1 PARAMETRES DE CROISSANCE CHEZ LA CHEVRE BOER EN STATION ET EN MILIEU REEL
3.1.1 Croissance prรฉsevrage
3.1.1.1 Poids vifs des chevreaux
3.1.1.1.1 Effet du milieu dโ€™รฉlevage
3.1.1.1.2 Effet du sexe
3.1.1.1.3 Effet du type de naissance
3.1.1.2 Vitesse de croissance chez les chevreaux
3.1.2 Croissance post sevrage
3.1.2.1 Effet du milieu dโ€™รฉlevage
3.1.2.2 Effet du sexe
3.2 PARAMETRES DE REPRODUCTION CHEZ LA CHEVRE BOER EN MILIEU REEL
3.2.1 Age ร  la premiรจre mise ร  la reproduction, Intervalle entre chevrettages et Durรฉe de gestation
3.2.5 Indices de reproduction
3.3 MORTALITE DES ANIMAUX
3.4 INFESTATION PARASITAIRE CHEZ LA CHEVRE BOER
CHAPITRE 4 : PROPOSITION Dโ€™AMELIORATION
4.1 AU NIVEAU DE Lโ€™ELEVAGE EN MILIEU TRADITIONNEL
4.1.1 Sur le plan professionnel et รฉconomique
4.1.2 Sur le plan zootechnique
4.2 AU NIVEAU DES ELEVAGES AMELIORES EN MILIEU RURAL
4.2.1 Sur le plan alimentaire
4.2.2 Sur le plan sanitaire
4.2.3 Sur le plan de la reproduction et du suivi des chevreaux
4.3 EN STATION
4.3.1 A la station de Songa
4.4.2 A la station de Karama
4.4 Au niveau de lโ€™Etat
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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