Prévention du développement d’une résistance aux anthelminthiques

Elevage sédentaire

Pratiqué dans le Bassin arachidier, laVallée du fleuveSénégal et la Casamance, il est associé à l’agriculture à laquelle le bétail offre son fumier.
Dans cet élevage les animaux pâturent librement pendant la saison sèche sur l’ensemble du territoire villageois et sont conduit pendant la saison des pluies par les bergers soit dans les forêts, soit dans les zones, en jachères. Le soir, les troupeaux regagnent les enclos établis à la périphérie des villages (DIALLO, 1989).

Elevage sédentaire moderne

Le modèle le plus achevé est pratiquépar la Société deDéveloppement de l’Elevage dans la zone sylvo-pastorale (SODESP). Ce modèle est basé sur la stratification de la production de la viande avec des zones de naissage (Zone sylvo-pastorale) de réelevage (Doli) etd’embouche (Keur Massar). Notons aussi la présence des emboucheurs privés dans la zone agro-pastorale qui revalorisent les sous produits agricoles en reprenant les animaux maigres de la zone sylvopastorale.

PRODUCTION DE VIANDE BOVINE AU SENEGAL

Le cheptel bovine du Sénégal est très important mais très peu productif et surtout peu exploité, ce qui aboutit à defaibles productionsnationales. Cette production de viande bovine provient surtout des races locales représentées par le zébu Gobra, le taurin Ndama et leurproduit de croisement : le Djakoré.

Potentialité génétiques des races locales

Nous rappelons les caractéristiques génétiques de ces races en vue d’estimer les capacités de production de l’élevage sénégalais.

Le taurin Ndama

Cette race donne de bons animaux deboucherie. Les animaux abattus pendant la saison des pluies donnent un rendement moyen de 45 à 50 % qui peut atteindre 54 à 55 % chez les sujets bien conformés.

Production de viande

La qualification de la production de viande en Afrique est un exercice presque impossible. En effet, bien queles grands animaux font l’objet de transactions commerciales répertoriées, celles-ci ne sont pas toutes officiellement enregistrées. Ainsi, il nous a semblé préférable d’estimer la production de viande bovine à partir des effectifs du taux d’exploitation et du poids carcasse.
Dans le calcul du volume de production de viande bovine pour l’année 1994, le taux d’exploitation retenu pour l’ensemble du Sénégal est de 11,13 % avec un effectif de 2.760.000 têtes, ce quidonne un total de bovins de boucherie de 307.188. Le poids carcasse standard (kg) étant de 110,97, nus avons une production équivalente de 34.089 tonnes de viande bovine. MBAYE (1998) estime la production de viande bovine au Sénégal à l’an 2000 à 59.000 tonnes.
Les taux de contribution des différentes composantes du cheptel à la formation de l’offre ont été relativement stables dans le temps et s’établissementcomme suit :
– bovins 60 %
– petits ruminants 18 %
– volaille 11 %
Si on considère que le taux de contribution de 60 % de la viande bovine dans la formation de l’offrede viande est valable enl’an 2000 et qu’on tient compte de la production estimée par MBAYE (1988), la production totale de viande sera de 98.333 tonnes. LY (1986) estime la production de bovinset de petits ruminants, pour l’an 2000 à 72.000 tonnes de viande bovine et24.000 tonnes de viandes de petits ruminants, soit donc un total de 96.000 tonnes ; ce qui est compatible avec lesestimations de MBAYE (1988).

Consommation de viande bovine au Sénégal

Au Sénégal, la consommation de viande de boucherie est concentrée dans les villes, notamment celle deDakar. La viande bovine est la seule viande qui fait l’objet d’un contrôle rigoureux, le bovin étant rarement abattu en dehors des abattoirs.
La viande bovine contribue donc pour la grande partie à la couverture des besoins en protéines animales des grandes agglomérations, les prix étant engénéral à la portée des revenus moyens.

CONTRAINTESDE LA PRODUCTION DEVIANDE BOVINE AU SENEGAL

Les contraintes écologiques constituent, avec les maladies dont elles modulent l’expression sur un site donné, les principaux facteurs limitants de production de viande bovine. Ces deux contraintes majeures sont rendues plus aiguës par le problème organisationnel etpolitique qui va de pair avec les conflits d’ordre socio-économique existant entre agriculteurs et éleveurs (GALLAIS, 1978 ; DIOUF, 1995).

Contraintes socio-économiques

L’élevage des ruminants domestiques, en particulier des bovins, reste encore pour les pasteurs peuls un mode de vie plus qu’une activité économique. Pour le reste de la population, il constitue un placement pour les économies. De ce fait, la gestion du troupeau est dirigée vers l’augmentation de l’effectif et non de la productivité, avec des conséquences néfastes sur l’environnement (Sénégal / Dir. SA. PA., 1982).
Grignoté de tous côtés et attaqué même dans ses parties essentielles, l’espace pastorale se rétrécit et risque d’être phagocyté par les cultures modernes et les projets de grande échelle initiés ou incités de l’extérieur.
En effet, la mise envaleur de la Vallée du fleuve Sénégal semble inaugurer une nouvelle vocation (riziculture, canne à sucre….) des cultures modernes incompatibles, semble-t-il, avec l’élevage extensif. Le processus derefoulement est, on ne peut plus, classique.
De même, les forages nemanquent pas d’être critiqués : la fixation des hommes, l’expansion de l’agriculture, l’accroissement des besoins en bois de construction et de chauffe, le piétinement et le broutage court par les animaux ont dégradé sur un rayon de 2 à 3 km le pourtour des forages. L’attrait que le forage exerce sur le paysan du Bassin arachidier est donc un facteur de recul de l’espace pastoral.
Si les traditions attestent le partage tranché entre le domaine des cultivateurs wolof et/ou sérère et celui des éleveurs peuls, la limite est aujourd’hui devenue « un continium difficileà caractériser ». Ainsi, un certain nombre de villages ont-il accusé un croissance démographiquerapide, mais encore, ceux des forages profonds qui sont établis à l’avant du front pionnier ont constitué autant de centres d’attraction pour les agriculteurs : c’est autour des forages que se groupent ces avant-postes les plus profondément avancés vers le cœur du Ferlo.
L’alimentation réduit les pistes de parcours et engage les pasteurs peuls dans le processus de sédentarisation : leurs campements se sont groupés en grosses agglomérations autour des points d’eau du Ferlo, le long des voies de communication (voie ferrée Louga-Linguère, route de Dieri Saint-Louis – Bakel, route des Niayes, route de Kayer, route Louga-Guith, etc.), et dans les réions de colonisation récente (CTA/IEMVT/ISRA, 1989).

Contraintes organisationnelles et politiques

Le mode d’élevage, l’organisation des éleveurs et l’absence de vulgarisation sont autant des contraintes au développement de l’élevage bovin au Sénégal.

Mode d’élevage et organisation des éleveurs

Les exploitations sont très peu spécialisées (LNERV, 1983). On note aussi une absence d’organisation des éleveurs dynamiques pouvant servir d’interlocuteurs des pouvoirs publics et participer efficacement dans la formulation des politiques en matière d’élevage. Les réalités sociales sont souvent négligées par les décideurs. Ainsi, elles posent beaucoup de problèmes au développement de l’élevage ( TACHER, 1992).
Le niveau d’instruction des éleveurs est peu élevé et ceci influence négativement leur capacité de mutation au niveau du mode d’élevage, en grande partie extensif, de la gestion et leur besoin de s’organiser en vue de défendre leurs intérêts communs. Ainsi, ils ne veulent souvent rien changer à leurs habitudes.

Absence de vulgarisation

Malgré la mise en évidence par la recherche des fortes potentialités génétiques des races locales en matièrede production de la viande, il y a une absence complète d’amélioration génétique sur le terrain.
Les projets de développement qui ont pour objectif la vulgarisation sur le terrain sont en train de dépérir et nous notons une inexistence de relais pour maintenir les acquis.

Contraintes écologiques

Le contrainte dans lequel s’inscrit le domaine sénégalais est marqué par une insuffisance progressive des quantités d’eau pluviales disponibles, dont les effet se manifestent par lerecul des formations végétales qui montrent partout une réduction de leur productivité, et parfois aussi de leur diversité (CTA/IEMVT/ISRA, 1989).

LUTTE CONTRE LES NEMATODOSES GASTRO-INTESTINALES

Principes de la lutte contre les nématodoses La lutte contre les helminthoses digestives du bétail est l’une des premières priorités pour tous les types d’élevage ; elle mobilise des moyens financiers considérable tant à l’échelle individuelle de l’éleveur qu’à l’échelle collective dans tous les pays. Actuellement, la lutte est fondée en partie sur les mesures sanitaires et zootechniques visant à diminuer le risque d’infestation par les éléments parasitaires exogènes (pierre-charles Lefèvre et al, 2003). Ainsi elle met en jeu plusieurs types de mesures :
a) Contrôle de la densité de population du bétail. La surpopulation force les animaux à paître plus près des matières fécales et du sol, ce qui peut conduire à une consommation accrue des larves infestantes.
b) Suivi de la conduite du pâturage permettant de minimiser l’infestation des prairies par les larves et l’utilisation des pâturages sains.
c) Traitement anthelminthique tactique : vermifugation périodique.
d) Traitement anthelminthique stratégique, au moment où les conditions extérieures sont les plus favorables au développement des larves sur les pâturages.
En effet, la surcharge des pâturages non seulement contribue à la dégradation des pâturages mais force également l’animal à se nourrir à proximité des matières fécales, ce qui augmente aussi inévitablement le nombre de larves infestantes ingérées. Le contrôle des densités de population devrait ainsi permettre de réduire de façon significative la charge parasitaire des troupeaux au pâturage.
La notion de pâturage sain comprend les pâturages n’ayant pas servi (non pâturés), ceux qui sont utilisées pour la production de foin/ensilage ou ceux ayant servi auparavant à d’autres espèces animaux. Dans certains pays, on crée ainsi des pâturages sains en laissant les bovins pâturer d’abord, suivis des ovins et caprins. Si ces pâturages sains sont disponibles, il convient de traiter le jeune bétail avec un anthelminthique dès les premières pluies et de le faire paître sur le pâturage sain.
Le traitement anthelminthique stratégique doit être administré et intégré dans les programmes de lutte, selon un calendrier établi en fonction desvariations saisonnières du développement et de lasurvie des Larves L3dans les pâturages (BRUNSDON, 1980).

Principaux anthelminthiques utilisés

De nos jours, la lutte demeure très largement tributaire de l’utilisation des produits anthelmintiques (tableau…)pour la chimiothérapie et la chimioprévention. Ces produits appartiennent à plusieurs familles chimiques ; trois groupes defamille sont dominants car ils sont les plusfréquemment utilisés dans les élevages :
– les benzimidazoles,
– les imidazothiazoles
– les tétrahydropyrimidines et les macroldes antiparasitaires ou lactones macrocycliques.
Les deux premiers groupes renferment les produits surtout efficaces contre les nématodes digestifs et respiratoires, mais plusieurs d’entre eux ont un spectre plus large et agissent aussi contre les cestodes et/ou les trématodes. Par ailleurs, les lactones macrocycliques, essentiellement nématodicides sont également efficaces contre les ectoparasites arthropode et sont souvent désignés par le terme : « macrolide endectocides ». Cinq principaux macrolides endectocides sont actuellement très utilisés en médecine vétérinaire : L’ivermectine, l’abamectine, la doramectine, l’éprinomectine et la moxidectine (tableau VIII)

Problème de d’efficacité

En règle générale, un seul hôte héberge plusieurs espèces de parasites : toutes n’ont pas la même sensibilitéaux anthelminthiques, quelque soit l’enthousiasme des dépliants publicitaires.
D’autre part, les stades immatures, les larves ou adultes immatures, sont, de manière très générale, moins sensibles à l’action des anthelminthiques que les stade adultes. En Afrique ce peut être une problème sérieux : on ne traite qu’une seule fois car les traitement répétés sont onéreux ou matériellement impossible ; on élimine alors les vers adultes qui sont très rapidement remplacés par les formes immatures en croissance. En plusaucun anthelminthique n’est efficace à 100% contre le parasite visé.

Problème de toxicité et résidus

Les anthelminthiques sont de produitsdangereux. Leur emploi impose des précautions surtout en Afrique où on intervient sur des animaux faibles d’état, déficient à certaines périodes critiques, comme à la fin de la saison sèche.
Par ailleurs, toutes les espèces animales n’ont pas la même sensibilité aux anthelminthiques : certains peuvent, par exemple, être anodin chez les mouton et dangereux pour les bovins ; aussi faut-il être prudent lorsque l’on doit intervenir sur plusieurs espèces différentes (P. M. Troncy, J. Itard, P. C. morel., 1981).
Enfin, le problème de résidu dansles denrée alimentaires d’origine animale, surtout la viande et le lait des animaux traités, est aggravé par l’extension de l’usage des nouveaux produitsmacrolides à large spectre et dont la rémanence dans l’organisme est très longue (pierre-charles Lefèvre et al, 2003).

Problème de résistance

La chimiorésistance s’étend progressivement à tous les continents et concerne toutes les familles des anthelminthiques. L’amoindrissement de l’efficacité de la plus part des anthelminthiques contre certains helminthes est un phénomène qui menace gravement certains pays de pertes catastrophiques dans les élevages.
La détection d’helminthes résistantsaux anthelminthiques, constitue alors une question préoccupante.
Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de ce phénomène. Ce sont notamment:
– Sous-dosage : il arrive que les éleveursse servent du poids moyen pour établir la dose à administrer,ce qui conduit irrémédiablement à un sous-dosage, le médicament est présent dans l’organisme, mais pas assez pour neutraliser les parasites alors ces derniers d’adaptent très rapidement à la présence de la molécule.
– les traitements répétésconsistant à administrer le même anthelminthique à faibles doses pendant une longue période prédisposeà l’acquisition d’une résistance.

Prévention du développement d’unerésistance aux anthelminthiques

Il est urgent d’adopter des stratégies permettant d’éviter la propagation du phénomène de résistance aux anthelminthiques en particulier en ce qui concerne les nématodes. Dans la pratique, il convient de prendre les mesures ci-après :
– utiliser la dose correcte ;
– entretenir le matériel de distribution des doses ;
– diminuer la fréquence des traitements ;
– instaurer un traitement et une quarantaine pour tous les animaux introduit dans l’élevage ;
– alterner les anthelminthiques.

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Table des matières
INTRODUCTION 
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’ELEVAGE BOVIN AU SENEGAL
1. Elevage bovin au Sénégal
1.1. Cheptel Bovin
1.2 Races Exploitées
1.2.1. Les races locales
1.2.1. 1 Le métis Djakoré
1.2.1.2. La race taurine Ndama
1.2.1.3. La race Gobra ou zébu Peul Sénégalais
2. Différents types d’élevage
2-1 l’élevage transhumant
2-2- Elevage sédentaire
2.3 Elevage sédentaire moderne
3. Production de viande bovine au Sénégal
3-1 Potentialité génétiques des races locales
3.1.1 Le taurinNdama
3.1.2 Métis Djakoré
3-1-3 Zébu Gobra
3.2 Production deviande
3.3. Consommation de viande bovine au Sénégal
3.3.1 Estimation de la consommation individuelle
3.3-2 Bilan de la consommation et besoins à l’an 2000
CHAPITRE 2 : CONTRAINTESDE LA PRODUCTION DEVIANDE BOVINE AU SENEGAL 
1. Contraintes socio-économiques
2. Contraintes organisationnelles et politiques
2.1 Mode d’élevage et organisation des éleveurs
2.2 Absence de vulgarisation
3. Contraintes écologiques
4. Contraintes pathologiques
4.1 Maladiesvirales
4.2 Maladies bactériennes
4-3 Maladies parasitaires
4.3.1. Les Protozooses
La trypanosomose bovine
La babésiose
La Theilériose
Anaplasmose
La Coccidiose :
4.3.2. Les Trématodoses
4.3.3 Les Cestodoses
4.3.4. Les Nématodoses
a) Les ascaridoses
b) Les Strongyloses
CHAPITRE 3 : LUTTE CONTRE LES NEMATODOSES GASTRO-INTESTINALES 
1. Principes de la lutte contre les nématodoses
2. Principaux anthelmintiques utilisés
3. Problèmes liés à l’utilisation des anthelminthiques
3.1 Problème de d’efficacité
3.2. Problème de toxicité et résidus
3.3. Problème de résistance
3.4 Prévention du développement d’une résistance aux anthelminthiques
DEUXIEME PARTIE: ETUDE EXPERIMENTALE
1. Objectif général
2. Objectifs spécifiques
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODOLOGIE 
1. Présentation de la zone d’étude
1.1. Situation géographique
1.2. Le climat
1.3. Les ressourceshydriques
1.4. Ressources végétales
1.5. Ressources animales
1.6. La pédologie
1.7. L’activité socio-économique
2. La période de l’étude
3. Le matériel
3.1. Les animaux
3.2. Les produitsutilisés
3.2.1. Propriétés générales des macrolides endectocides
Les Avermectines
Les milbémycines
3.2.2. Formulation et conditionnement
3.2.3 Voie d’administration et posologie
3.3 Matériel de laboratoire
4. Protocole expérimental
4.1. Identification des animaux
4.2 Formation des lots
4.3. Traitement des animaux
4.3. Contrôle parasitologique
4.3.1. Identification des œufs des parasites présents dansles fèces
Méthode de sédimentation
Technique de Mac MASTER
Technique de BAERMANN
CHAPITRE 2 : RESULTATS 
1. Identification des parasites
2. Taux d’infestation des animaux
3. Evolution des OPG des Strongles
4- Evolution des OPG des autres helminthes
CHAPITRE 3 : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATION
1. Discussion sur laméthodologie
1.1 Choix du lieu et e lapériode d’étude
1.2 Les animaux
1.3 Les manipulations
Technique de flottation
Technique de sédimentation
La technique de Baerman
La technique de Mac-Master
2. Discussion des les résultats
2.1 Inventaire des parasites et leur taux d’infestation
2.2 Efficacité sur les strongles
2.3 Efficacité sur les autres parasites
CONCLUSION GENERALE 
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE

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