PREVALENCE GLOBALE DE L’HYPERTENSION ARTERIELLE

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MESURE CLINIQUE DE LA PRESSION ARTERIELLE

La mesure occasionnelle de la PA constitue l’un des gestes les plus pratiqués en clinique quotidienne. Sa réalisation permet une appréciation globale de l’hémodynamique cardio‐vasculaire et constitue l’élément de référence pour le dépistage et la gestion de l’ HTA.

Méthodologie et matériel

L’OMS recommande de disposer, après quelques minutes de repos, d’au moins 2 mesures successives de pression (à 2 consultations différentes) avant de retenir un diagnostic [113].
La pression artérielle doit être mesurée par une méthode indirecte utilisant de préférence un sphygmomanomètre à mercure relié à un brassard adapté à la circonférence du bras. La méthode auscultatoire est utilisée pour détecter lesbruits de Korotkoff, nécessitant l’emploi d’un stéthoscope, d’un système de gonflage et un système de dégonflage, d’un manomètre et d’un brassard pneumatique [151] (Tableau VI).

Stéthoscope

Il doit être de bonne qualité et possède un pavillon et une cloche (les Anglo-Saxon préfèrent l’emploi de cette dernière qui permet de détecter les bruits a basse fréquence, mais aussi en Europe, l’emploi de pavillon est plus fréquente.

Système de gonflage et de dégonflage

Le gonflage s’opère à l’aide d’une poire et le dégonflage à l’aide d’une valve qui doit assurer une vitesse de dégonflage d’environ 2-3 mmHg/seconde.

Manomètre

Deux types de manomètres peuvent être utilisés, à mercure ou anéroïde; le premier reste le plus précis mais le moins employé.

Brassard

Le principe de l’application d’une contre-pression à l’aide d’un brassard pneumatique nécessite absolument l’adaptation de la taille de la poche gonflable à la circonférence du bras pour que la pression qui règne dans cette poche soit bien celle qui s’exerce sur l’artère. En pratique courante, il faut disposer d’au moins de trois brassards de taille différente. L’emploi d’un brassard de petite taille chez les sujets obèses sur estime considérablement les chiffres tentionnels avec une variabilité individuelle très importante allant jusqu’à 80 mmHg pour la PAS. Il faut utiliser un appareil validé avec un brassard placé au niveau du coeur et qui doit être impérativement adapté à la taille du bras.
Ainsi, la BHS [191] recommande : – Brassard standard : 12 x 26 cm
– Brassard large : 12 x 40 cm pour les patients obèses
– Brassard pédiatrique : 12 x 18 cm pour les enfants et les adultes maigres.
L’American Heart Association [153] recommande quant à elle :
– Petit brassard d’adulte : 10 x 24 cm pour une circonférence de bras de 22-26 cm
– Brassard d’adulte : 13 x 30 cm pour une circonférence de bras de 27-34 cm
– Brassard d’adulte large : 16 x 36 cm pour une circonférence de bras de 35-44 cm
– Brassard d’adulte très large : 20 x 42 cm pour une circonférence de bras de 45-52 cm.
Certains appareils de mesure sont équipés d’un brassard ajustable, mais cette méthode n’a pas été suffisamment évaluée [144].

Conditions de mesure

Bien qu’elle soit la méthode de référence internationale et de caractère simple et pratique, la mesure clinique de la pression artérielle reste entachée de quelques causes d’erreurs dues à l’observateur, au matériel lui-même, à une technique de mesure non rigoureuse ou encore à une situation physiopathologique particulière.

L’observateur

Plusieurs études ont montré l’existence d’un biais de lecture des chiffres tensionnels lié à l’observateur, aussi consciencieux soit-il.

Le patient

La précision de la mesure est aussi fonction de la position du sujet (assis ou couché, au repos depuis plusieurs minutes, bras fléchi, avant-bras soutenu et fossette cubital au niveau du coeur) [100]. Un contrôle de la pression artérielle au niveau de deux bras est recommandé lors de la première et le côté présentant les chiffres les plus élèves sera utilisé pour la surveillance. Une vérification de la PA debout est effectuée immédiatement et après deux minutes d’orthostatisme.

Le matériel

Diverses causes d’erreurs sont liées au sphygmomanomètre : niveau de mercure insuffisant, non-verticalité de la colonne, valve incontinente ou ne permettant pas un dégonflage correct, inadaptation de la taille du brassard à la circonférence du bras, manomètre de type anéroïde non étalonné [16].

Précautions et pièges

Parallèlement à ces causes d’erreurs liées au matériel, à l’observateur ou encore au patient, et qu’il est possible de corriger, il existe d’autres, intrinsèques à la méthode :

Enfant

Utiliser un petit brassard, adapté à la circonférence du bras, les bruit de Korotkoff étant souvent perçus jusqu’au zéro, la PA est déterminée par la phase 4 de ces bruits [44].

Arythmie complète par fibrillation auriculaire

C’est une mesure difficile, variant d’un cycle cardiaque à l’autre. Il faut prendre la moyenne de plusieurs mesures [16].

Trou auscultatoire

Les bruits de Korotkoff peuvent disparaître entre la phase 1 et la phase 2. Ce trou auscultatoire peut couvrir des dizaines de mmHg et fait ainsi sous estimer la PAS et surestime la PAD. La palpation du pouls radial lors du gonflage et un dégonflage adéquat permettent souvent d’éliminer cette cause d’erreur.

Etat hémodynamique hyperkinétique

Certains sujets présentent un état hémodynamique hyperkinétique (hyperthyroïdie, anémie, insuffisance aortique, maladie de Paget, etc.) avec une phase 5 de Korotkoff à zéro. Dans ce cas, c’est la phase 4 qui détermine la PAD.

Pseudohypertension

Ce terme traduit une surestimation des chiffres tentionnels au brassard par rapport à la pression réelle intra-artérielle. Cette cause d’erreur non spécifique, peut toucher le diabétique, l’insuffisant rénal mais surtout les sujets âgées. L’explication en est une sclérose de la paroi artérielle devenue incompressible (médiacalcose ou maladie de Mónckeberg). Actuellement seule la méthode invasive permet de rectifier le diagnostic [197].

AUTOMESURE DE LA PRESSION ARTEIELLE

L’automesure est « la mesure de la PA par le sujet lui-même, conscient et volontaire » selon SFHTA (Société Française d’Hypertension Artérielle) [156]. Cette méthode se distingue ainsi nettement de la mesure occasionnelle, effectuée par le corps médical, et de la mesure ambulatoire automatique qui ne demande pas une participation du patient.

Appareil de mesure

L’arrivée sur le marché d’appareillage électronique remplaçant le stéthoscope par un microphone incorporé au brassard (méthode microphonique) ou utilisant la méthode oscillométrique a beaucoup contribué à la diffusion de cette méthode [16]. Certains modèles électroniques utilisent un signale sonore ou lumineux, d’autres sont à affichage digital, plus facile à lire et surtout moins subjectif, certains possèdent une imprimante permettant le stockage et l’édition des dernières mesures effectuées. Une verification de la qualité de ces appareils est indispensable avant de proposer une interprétation des mesures obtenues et conseiller leur éventuelle utilisation. En effet, la validation, non seulement technique mais surtout en clinique, des appareils d’automesure de la PA, constitue le seul critère de garantie de mesures fiables et précises. A l’heure actuelle, il est recommandé de limiter son choix aux appareils classés A ou B selon les critères du protocole de validation BHS (British Hypertension Society) et de l’AAMI (Association for the Advancement of Medical Instrumentation) (Tableau VII) [142].

Conditions de mesure, règles à respecter

Bien que les appareils qui ne nécessitent qu’une participation minime du patient lui-même soient largement répandus, il est primordial de respecter un certain nombre de règles d’utilisation et de recommandations. Ce n’est que si ces quelques règles sont respectées qu’il sera possible au médecin de procéder à une interprétation des chiffres tensionnels du patient et de les comparer éventuellement à ceux obtenues par les grandes études[78].

Reproductibilité

Si ces recommandations sont appliquées, l’automesure de la PA présente une meilleure reproductibilité que celle de la mesure occasionnelle, qui a tendance à baisser dans le temps, et une reproductibilité égale à celle de la mesure ambulatoire, aussi bien chez les sujets normaux que chez les sujets hypertendus.

Applications pratiques

L’automesure ne doit pas être systématique et généralisée. Son emploi et son apprentissage doivent être considérés comme des actes médicaux et l’interprétation des résultats doit être effectuée avec l’aide d’un médecin. Son emploi est à proscrire chez certains patients anxieux qui multiplient exagérément et d’une façon quasi obsessionnelle les mesures.

Intérêt diagnostique

L’automesure pourrait apporter une certaine aide au diagnostique et à l’évaluation du risque tensionnel chez les sujets porteurs d’une HTA. Dans cet objectif, il est nécessaire de comparer les valeurs obtenues à celles de référence. L’automesure de la PA fournit des valeurs plus basses que celles qui sont observées en clinique, d’environ 10 mmHg pour la systolique et 5 mmHg pour la diastolique, avec une variabilité interindividuelle importante. Les valeurs seuils de normalité les plus fréquemment retrouvées sont d’environ 130-135 mmHg pour la PAS et d’environ 80-85 mmHg pour la PAD [16]. Le septième rapport de JNC (Joint National Committee) recommande l’usage de valeurs seuils de 135/85 mmHg[80].

Lecture des résultats – Valeurs normales

La lecture d’un enregistrement MAPA doit comporter l’analyse de la qualité technique de l’enregistrement, l’analyse des mesures individuelles, l’étude des valeurs moyennes des paramètres mesurés sur les 3 périodes (24 heures, jour et nuit) et l’évaluation de la variabilité tensionnelle, notamment la variabilité circadienne. Le JNC 7[80] suggère raisonnablement comme valeurs limites supérieures: 135/85 mmHg pour la période de jour et 120/75 mmHg pour la période de nuit.

Applications cliniques

Intérêt physiologique

La PA varie physiologiquement au cours d’une journée standard chez la personne en bonne santé, avec en général un zénith en fin d’après-midi et un nadir en deuxième partie de nuit. On observe aussi l’augmentation la plus abrupte de la PA en fin de nuit au moment du réveil (connue sous la dénomination anglophone de morning surge). Ce rythme circadien de la PA peut être perturbé de manière significative, voire aboli dans certaines conditions médicales particulières. On observe normalement une baisse physiologique de 10 à 20% de la PA durant le sommeil. Cependant, un certain nombre de patients ne présentent pas de diminution de leur PA de cette amplitude durant leur sommeil, et on observe même chez certains patients une augmentation de cette PA nocturne; on distingue alors les patients en 4 catégories en fonction de l’évolution de leur PA durant leur phase de sommeil (tableauX) [84].

Intérêt diagnostique

L’OMS [113] préconise de compléter la mesure clinique de la PA par l’automesure et/ou la MAPA dans certaines situations telles que l’existence d’une différence importante entre les valeurs de la PA clinique et les valeurs obtenues loin du milieu médical, la contradiction entre élévation tensionnelle et absence d’atteinte organique, la différence entre les valeurs de la PA mesurée à différentes reprises et la résistance au traitement. Le septième rapport du JNC[74] précise que la MAPA constitue une aide clinique en cas de suspicion d’HTA « blouse blanche »[139], de résistance au traitement, de symptôme d’hypotension chez un sujet traité, d’hypertension épisodique et de dysfonction neurovégétative.

HTA limite

La MAPA constitue une aide appréciable pour le diagnostic difficile d’une HTA limite. Elle est préconisée après une période de surveillance pour confirmer ou non le diagnostic d’une HTA « blouse blanche »; elle permet parfois de raccourcir la période de surveillance et facilite l’attitude décisionnelle thérapeutique [182].

HTA modérée

Dans l’HTA essentielle modérée avec un retentissement organique, l’intérêt de la MAPA reste minime; en l’absence d’atteinte organique, la MAPA présenterait un intérêt pour confirmer ou non le caractère permanent de cette HTA qui serait secondaire à une réaction d’alarme[137].

HTA paroxystique

La MAPA peut mettre en évidence une augmentation paroxystique de la PA chez un patient chez qui des poussées sont suspectées. La lecture d’un tel enregistrement doit être réalisée avec minutie, en se référant au journal d’activité du patient [137].

HTA secondaire

Certaines HTA secondaires présenteraient un faible abaissement tensionnel nocturne, voire parfois une inversion du cycle avec un niveau nocturne plus élevé[182].

HTA gravidique

La MAPA peut aider au diagnostic d’une HTA gravidique, elle pourrait mettre en évidence une inversion du cycle nycthéméral qui annoncerait une éclampsie.

Intérêt pronostique

La valeur pronostique de la MAPA peut être abordée selon différentes approches, directes ou indirectes.
Morbidité et mortalité cardiovasculaires : des études longitudinales ont montré que la MAPA constitue un meilleur indice que la mesure occasionnelle pour la prédiction de survenue d’un accident cardiovasculaire, et de nombreux travaux ont observé une relation entre l’absence de baisse tensionnelle nocturne et la sévérité du retentissement de l’HTA. Atteinte des organes cibles: plusieurs études ont montré la supériorité de la MAPA sur la mesure occasionnelle pour refléter les atteintes organiques de l’HTA, en particulier la moyenne des 24 heures ou de la période de jour: la sévérité des atteintes oculaire et cardiaque s’accompagne d’une élévation parallèle des chiffres tensionnels qui est plus souvent significative avec la MAPA qu’avec la mesure occasionnelle. L’atteinte rénale, aussi bien glomérulaire que tubulaire, le degré d’hypertrophie ventriculaire gauche mesuré par échocardiographie, ainsi que l’atteinte des gros troncs artériels, appréciée par la mesure de la vitesse de propagation de ronde de pouls (indice de distensibilité artérielle), sont mieux corrélés aux chiffres tensionnels de la MAPA qu’à ceux de la mesure occasionnelle. [47].

Intérêts thérapeutiques

La MAPA présente un intérêt dans certaines situations thérapeutiques.
HTA traitée symptomatique: une chute ou une montée tensionnelle transitoire et excessive est difficile à mettre en évidence par la mesure occasionnelle. La MAPA permet de détecter ces épisodes et d’analyser leur survenue en fonction des symptômes signalés par le patient [182].
HTA surtraitée: certains patients présentent une réaction d’alarme au niveau de la PA lors d’une mesure occasionnelle. L’instauration d’un traitement chez ces patients normaliserait la PA au cabinet, mais provoquerait des chutes excessives hors du milieu médical. La MAPA permet de détecter ces chutes et d’enregistrer l’effet d’un surtraitement inapproprié [182].
HTA traitée et pathologie associée: en présence de pathologies associées à l’HTA, la MAPA peut apporter de précieux renseignements, permet de s’assurer du bon équilibre tensionnel et d’éliminer un effet thérapeutique insuffisant ou excessif [182].
HTA résistante : la résistance au traitement est généralement constatée lors de mesures tensionnelles effectuées en consultation. Cette apparente résistance peut être liée, entre autre, à l’incapacité de la mesure occasionnelle d’apprécier les variations circadiennes de la PA ou à une importante réaction d’alarme au cabinet médical. La MAPA peut démasquer ces phénomènes et confirmer ou non une HTA réfractaire [182].
Les avantages et les inconvénients de cette méthode sont résumés dans le (tableau XI).

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE :REVUE DE LA LITTERATURE
CHAPITRE I : DEFINITION DE L’HYPERTENSION ARTERIELLE CLASSIFICATION DES CHIFFRES TENSIONNELS
1-DEFINITION
2-CLASSIFICATION DES CHIFFRES TENSIONNELS
2-1 CHIFFRES TENSIONNELS
2-2 LESION ORGANIQUE
CHAPITRE II : PHYSIOPATHOLOGIE
1. LES BASES DE LA PHYSIOPATHOLOGIE
1.1 Hémodynamique cardio‐vasculaire
1.2 Données rénales
2. PATHOGENIE
2.1 Activation initiale des phénomènes de la PA
2.2 Origine volodépendante
2.3 L’artère cible convergente des hypothèses physiologiques
3. REGULATION DE LA PRESSION ARTERIELLE
3.1 Mécanisme de la régulation
3.1.1 Mécanisme de régulation immédiate par la voie réflexe
: 3.1.1.1 Les récepteurs
3.1.1.2 Les voies et les centres nerveux
3.1.2 Mécanisme de régulation à long terme
3.1.2.1 Le système vasoconstricteur
3.1.2.1.1. Le système rénine-angiotensine
3.1.2.1.2. L’endothéline
3.1.2.1.3. La vasopressine ou l’hormone antidiurétique (ADH)
3.1.2.1.4. Les thromboxanes et les leucotriènes
3.1.2.1.5. La sérotonine
3.1.2.1.6. Le neuropeptide Y
3.1.2.1.7. L’aldostérone
3.1.2.2 Le système vasodilatateur
3.1.2.2.1. Les facteurs natriurétiques atriales ou auriculaires (ANF)
3.1.2.2.2. Les prostaglandines E2 et I2
3.1.2.2.3. Le facteur de relaxation
3.1.2.2.4. Kallicréine par kinine
3.1.2.2.5. Les bradykinines
3.1.2.2.6. La dopamine
3.1.2.2.7. L’action sur les récepteurs DA1
3.1.2.2.8. L’action sur les récepteurs DA2
CHAPITRE III : MESURES DE LA PRESSION ARTÉRIELLE
1. METHODES DE MESURE
1.1 Méthode directe invasive
1.2 Méthodes indirectes non invasives
2. MESURE CLINIQUE DE LA PRESSION ARTERIELLE
2.1 Méthodologie et matériel
2.1.1 Stéthoscope
2.1.2 Système de gonflage et de dégonflage
2.1.3 Manomètre
2.1.4 Brassard
2.2 Conditions de mesure
2.2.1 L’observateur
2.2.2 Le patient
2.2.3 Le matériel
2.3 Précautions et pièges
2.3.1 Enfant
2.3.2 Arythmie complète par fibrillation auriculaire
2.3.3. Trou auscultatoire
2.3.4 Etat hémodynamique hyperkinétique
2.3.5 Pseudohypertension
3. AUTOMESURE DE LA PRESSION ARTEIELLE
3.1 Appareil de mesure
3.2 Conditions de mesure, règles à respecter
3.3 Reproductibilité
3.4 Applications pratiques
3.4.1 Intérêt diagnostique
3.4.2 Intérêt pronostique
3.4.3 Intérêt thérapeutique et pharmacologique
4. MESURE AMBULATOIRE DE LA PRESSION ARTERIELLE (MAPA)
4.1 Appareils
4.2 Données techniques
4.3 Lecture des résultats – Valeurs normales
4.4 Applications cliniques
4.4.1 Intérêt physiologique
4.4.2 Intérêt diagnostique
4.4.2.1 HTA limite
4.4.2.2 HTA modérée
4.4.2.3 HTA paroxystique
4.4.2.4 HTA secondaire
4.4.2.5 HTA gravidique
4.4.3 Intérêt pronostique
4.4.4 Intérêts thérapeutiques
5. PROFIL TENSIONNEL D’EFFORT
CHAPITRE IV : EPIDEMIOLOGIE DE L’ELEVATION TENSIONNELLE 
1. L’ELEVATION TENSIONNELLE CONSIDEDERE COMME FACTEUR DE RISQUE CARDIO-VASCULAIRE
2. DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES
2.1 Prévalence de l’hypertension dans le monde
2.2 Prévalence de l’hypertension au Sénégal
CHAPITRE V : FACTEUR DE RISQUE CARDIO-VASCULAIRE
1 LES FACTEURS DE RISQUE NON MODIFIIABLES
1.1 L’âge
1.2 Le sexe
1.3 La ménopause
2. LES FACTEURS DE RISQUE MODIFIIABLES
2.1 Les dyslipidémies
2.1.1 Cholestérol et risque cardio‐vasculaire
2.1.2 Le HDL cholestérol
2.1.3 Le LDL cholestérol
2.1.4 Les triglycérides
2.2 Le tabagisme
2.3 Le diabète
2.4 L’excès de poids
2.5 La sédentarité
2.6 Le stress
2.7 Le syndrome métabolique
3. LES AUTRES FACTEURS DE RISQUE CARDIO-VASCULAIRE
3.1 La C réactive protéine ultrasensible (CRP –us)
3.2 L’hyperhomocystéinémie
3.3 La lipoprotéine (a) ou Lp (a)
3.4 L’hypertrophie ventriculaire gauche
3.5 L’indice de pression systolique (IPS)
3.6 L’épaisseur intima média carotidienne
CHAPITRE VI : DIAGNOSTIC
1. ETUDE CLINIQUE
1.1 Circonstances de découverte
1.2 Symptômes et Signes
1.3 Histoire de la maladie
1.4 Examen physique
2. EXAMEN DE LABORATOIRE
2.1 Examen systématique [90]
2.2 Examens recommandés
3. RECHERCHE D’UNE ATTEINTE DES ORGANES CIBLES
3.1 Le coeur : Hypertrophie ventriculaire gauche
3.2 Les Vaisseaux
3.3 Le rein
3.3.1 Insuffisance rénale
3.3.2 Protéinurie
3.3.3 Microalbuminurie
3.4 Les yeux
3.5 Le cerveau
CHAPITREVII : EVALUATION DU RISQUE CARDIO-VASCULAIRE
1. DEFINITION ET INTERET
2. METHODES
2.1 La sommation des facteurs de risque
2.2 La modélisation mathématique
2.2.1 Le modèle de Framingham
2.2.2 Le modèle de l’European Society of Hypertension
2.2.3 Le modèle SCORE
3. LIMITE DES EQUATIONS
3.1 Limites méthodologiques
3.2 Limites conceptuelles
4. AVANTAGES
CHAPITRE VIII : ETIOLOGIES
1. L’HYPERTENSION ARTERIELLE ESSENTIELLE
2. L’HYPERTENSION ARTERIELLE SECONDAIRE
2.1 Hypertension artérielle d’origine rénale
2.1.1 Hypertensions Rénales non chirurgicales
2.1.1.1 Les glomérulonéphrites aiguës
2.1.1.2 La glomérulopathie diabétique
2.1.1.3 Les néphrites interstitielles métaboliques
2.1.1.4 La maladie poly kystique des reins
2.1.2 Hypertensions Rénales éventuellement chirurgicales
2.1.2.1 Les pyélonéphrites chroniques ou néphrites interstitielles d’origine urologique
2.1.2.2 Les maladies de l’artère rénale
2.1.2.3 La tuberculose rénale
2.1.3 Hypertension artérielle d’origine surrénalienne
2.1.3.1 Le syndrome cushing
2.1.3.2 Le phéochromocytome
2.1.3.3 Le syndrome de Conn (Hyperaldosteronisme Primaire)
2.1.4 Hypertension artérielle d’origine toxique ou médicamenteuse
CHAPITRE IX : TRAITEMENT
1. OBJECTIF
2. MOYENS
2.1 Règles hygiéno-diététiques
2.1.1 Augmentation de l’activité physique
2.1.2 Diminution de la consommation des apports sodés
2.1.3 Réduction pondérale et conseils diététiques
2.1.4 Favoriser le sevrage tabagique
2.1.5 Limitation de la consommation d’alcool
2.1.6 Lutte contre le stress
2.2 Les antihypertenseurs
2.2.1 Les diurétiques
2.2.2 Les bêtabloquants
2.2.3 Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC)
2.2.4 Les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARAII)
2.2.6 Les alpha-bloquants
2.2.7 Les antihypertenseurs centraux (AHC)
2.2.8 Les vasodilatateurs artériolaires
2.2.9 Les associations
3. STRATEGIE THERAPEUTIQUE
3.1 Principes généraux du traitement antihypertenseur
3.1.1 Appliquer les règles hygiéno-diététiques précédemment énoncées.
3.1.2 Prescription d’un antihypertenseur
3.1.3 Stratégie d’adaptation du traitement médicamenteux
4. INDICATION
4.1 Hypertension artérielle essentielle
4.1.1 Décision d’initiation du traitement
4.1.2 En fonction de la gravité
4.1.2.1 Poussée hypertensive
4.1.2.2 L’urgence hypertensive vraie
4.1.2.3 Cas de l’hypertension artérielle maligne
4.1.2.4 Dissection aortique
4.1.2.5 Œdème aigu du poumon
4.1.2.6 Pré éclampsie
4.1.2.7 Accident vasculaire cérébral
4.1.3 Selon le terrain
4.1.3.1 Sujets âgés
4.1.3.2 AVC ancien
4.1.3.3 Cardiopathies
4.1.3.4 Diabète
4.1.3.5 Néphropathie
4.1.4 Cas particulier
4.1.4.1 HTA résistante
5. SURVEILLANCE
5.1 Objectif
5.2 Eléments de surveillance
5.2.1 Clinique
5.2.2 Para-cliniques
DEUXIEME PARTIE: NOTRE ETUDE
CHAPITRE I : METHODOLOGIE
1. Cadre d’étude
I.1. Découpage administratif
I.2. Découpage sanitaire
I.3. Aspects socio-économiques
I.4. Le site de l’étude
2. TYPE D’ETUDE
2.1 Population cible
2.2 Critères d’inclusion
2.3 Critères de non inclusion
2.4 Critères d’exclusion
3. RECUEIL DES DONNEES
4. PARAMETRES ETUDIES
4.1 Les données socio-démographiques
4.2 Les antécédents personnels
4.3 Les antécédents familiaux
4.4 Les données cliniques
4.5 Les données paracliniques
4. DEFINITION OPERATIONNELLE DES VARIABLES
6. MOYENS D’ETUDE
6.1 Ressources humaines
6.2 Matériel et techniques
6.3 Analyse statistique
CHAPITRE II : RESULTATS
1. DESCRIPTION DE L’ECHANTILLON
1.1 Données sociodémographiques
1.1.1 La répartition des sujets selon le sexe
1.1.2 La répartition des sujets selon l’âge
1.1.3 La répartition selon le degré de scolarisation
1.1.4 La répartition selon le niveau d’instruction
1.1.5 La répartition selon l’activité socioprofessionnelle
1.1.6 Les antécédents familiaux
1.2 Les facteurs de risque cardio-vasculaire
1.2.1 Le diabète
1.2.2 L’obésité
1.3 Mode de vie
1.3.1 Tabagisme
1.3.2 Sédentarité
1.3.3 Consommation d’alcool
1.3.4 Consommation de fruits et de légumes
1.3.4.1 Consommation de fruits
1.3.4.2 Consommation de légumes cuits
1.3.4.3 Consommation de légumes crus
1.4 Données de l’examen clinique
1.4.1 Les signes généraux
1.4.2 Données de l’examen cardio-vasculaire
2. PREVALENCE GLOBALE DE L’HYPERTENSION ARTERIELLE
2.1 Prévalence globale de l’hypertension artérielle
2.1.1 Pression artérielle : moyennes des pressions dans la population globale
2.1.2 Moyenne de la pression artérielle dans la population hypertendue
2.1.2.1 Pression artérielle systolique et diastolique moyenne des hypertendus
2.1. 3 Hypertension artérielle selon la classification de l’OMS
2.1.4 Connaissance du statut personnel de l’HTA
2.1.5 Durée d’évolution de l’hypertension artérielle
3. PREVALENCE SPECIFIQUE DE L’HYPERTENSION ARTERIELLE
3.1 Selon les caractéristiques socio – démographiques
3.1.1 Le sexe
3.1.2 L’âge
3.1.3 Grade de l’HTA en fonction des tranches d’âge selon l’OMS
3.1.4 Scolarisation et niveau d’instruction
3.1.5 L’activité socio-professionnelle
3.2 Antécédent familial d’hypertension artérielle
3.3 Selon les facteurs de risque cardio-vasculaire
3.3.1 Diabète
3.3.2 Obésité
3.4 Selon le mode de vie
3.4.1 Consommation de tabac
3.4.2 Sédentarité
3.4.3 Consommation d’alcool
3.4.4 Consommation de fruits et de légumes
3.5 Suivi thérapeutique
3.5.1 Types de traitement
3.5.2 Différents types d’antihypertenseurs
3.5.3 Le contrôle tensionnel
CHAPITRE III : DISCUSSION ET COMMENTAIRES
1. LA METHODOLOGIE
2. LES RESULTATS
2.1 Description de l’échantillon
2.1.1 Données sociodémographique
2.1.1.1 L’âge et le sexe
2.1.1.2 Le degré de scolarisation et le niveau d’instruction
2.1.1.3 L’activité professionnelle
2.1.1.4 Les antécédents familiaux
2.1.2 Les facteurs de risque cardio-vasculaire
2.1.2.1 Diabète
2.1.2.2 Obésité
2.1.3 Mode de vie
2.1.3.1 Tabagisme
2.1.3.2 Sédentarité
2.1.3.3 Consommation d’alcool
2.2 Prévalence globale de l’hypertension artérielle
2.2.1 Prévalence et dépistage
2.3 Prévalence spécifique de l’hypertension artérielle
2.3.1 Données socio-démographiques
2.3.1.1 Sexe
2.3.1.2 Age
2.3.1.4 Niveau d’instruction
2.3.1.5 Activité socio-professionnelle
2.3.2 Mode de vie
2.3.2.1 Sédentarité
2.3.2.2 Consommation du tabac
2.3.2.3 Consommation d’alcool
2.3.3 Les autres facteurs de risque cardio-vasculaire
2.3.3.1 Diabète
2.3.3.2 Obésité
2.3.4 Le niveau de prise en charge de l’hypertension artérielle
CHAPITRE IV : CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
1. CONCLUSION
2. RECOMMANDATIONS
2.1 A l’endroit des populations de Bakel
2.2 A l’endroit des médecins et autres professionnels de santé
2.3 A l’endroit des autorités et des décideurs
REFERENCES
ANNEXES

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