PREVALENCE ESTIMEE DE LA DEPRESSION SAISONNIERE

HISTORIQUE

ย  ย  ย  ย Hippocrate, en 400 avant notre รจre, รฉtablissait dรฉjร  un lien entre les humeurs et les saisons (7). Aprรจs lui, Arรฉtรฉe de Cappadoce, au 2รจme siรจcle avant JC, recommandait aux ยซ lรฉthargiques ยป de se mettre le plus souvent possible au soleil : ยซ les lรฉthargiques doivent รชtre exposรฉs aux rayons du soleil, car leur maladie est due aux tรฉnรจbres ยป (8). En 1825, Esquirol dรฉcrit le cas dโ€™un marchand belge, prรฉsentant des fluctuations significatives de lโ€™humeur liรฉes aux saisons : euphorique en รฉtรฉ, dรฉprimรฉ dรจs lโ€™automne, et une rรฉmission obtenue aprรจs trois hivers passรฉs plus au Sud et au soleil (7). En 1898, un navigateur, Frรฉderic Cook, fit traiter son รฉquipage en faisant allumer un feu ร  ciel ouvert aprรจs avoir remarquรฉ chez eux fatigue et dรฉprime lors de tout un hiver passรฉ en Antarctique (7). En 1920, Kraepelin observe quโ€™environ 5 % des patients maniaco-dรฉpressifs prรฉsentent une recrudescence dโ€™รฉpisodes dรฉpressifs au cours de lโ€™hiver, et dโ€™รฉpisodes maniaques au cours de lโ€™รฉtรฉ. En 1984, Rosenthal et son รฉquipe du NIHM (National Institute of Mental Health) (4) posรจrent les bases de la dรฉpression saisonniรจre telle quโ€™on la conรงoit actuellement et montrรจrent lโ€™efficacitรฉ de la luminothรฉrapie. Vingt-neuf patients dรฉpressifs saisonniers, recrutรฉs dans la presse, furent exposรฉs ร  une lumiรจre vive blanche qui permit une amรฉlioration de leurs symptรดmes aprรจs 3 ร  7 jours.

Prรฉvalence de la dรฉpression en France

ย  ย  ย  ย  ย  La dรฉpression est une pathologie trรจs frรฉquente et un important problรจme de santรฉ publique. Elle toucherait aujourdโ€™hui plus de 3 millions de personnes de 15 ร  75 ans en France chaque annรฉe, dont prรจs de 1,5 millions de personnes prรฉsenteraient des รฉpisodes dโ€™intensitรฉ sรฉvรจre. Prรจs de 8 millions de Franรงais ont vรฉcu ou vivront une dรฉpression au cours de leur vie (1). La prรฉvalence de la dรฉpression est estimรฉe entre 5 % et 12 % selon les sources et les outils de mesure utilisรฉs (18). Lโ€™enquรชte Anadep (1), lancรฉe par lโ€™INPES en 2005, conรงue dans le cadre du Plan Psychiatrie et Santรฉ mentale 2005-2008, avait pour but dโ€™รฉtablir une estimation du nombre de personnes affectรฉes par cette maladie, de repรฉrer des facteurs associรฉs, et dโ€™identifier la perception du grand public face ร  la dรฉpression, permettant de proposer des actions de prรฉvention adaptรฉes. Dans cette enquรชte, 18 % des personnes interrogรฉes ont dรฉclarรฉ avoir prรฉsentรฉ un รฉpisode dรฉpressif caractรฉrisรฉ (EDC) au cours de leur vie. Pour la moitiรฉ dโ€™entre elles il sโ€™agissait dโ€™รฉpisodes sรฉvรจres ; 59 % ne souffraient que dโ€™un seul รฉpisode au cours de leur vie (1). Dans le baromรจtre Santรฉ 2005 concernant la dรฉpression, 7,8 % des personnes ont prรฉsentรฉ un EDC durant lโ€™annรฉe prรฉcรฉdant lโ€™entretien (19). Les troubles dรฉpressifs ont tendance ร  รชtre rรฉcurrents : prรจs dโ€™une personne sur deux qui prรฉsente un รฉpisode dรฉpressif en a dรฉjร  prรฉsentรฉ au moins un auparavant, tandis quโ€™environ une sur trois seulement en souffre pour la premiรจre fois. Prรจs de deux รฉpisodes sur trois sontrรฉcurrents ou chroniques (19). En 2010, 2,8 % des personnes รขgรฉes de 15 ร  75 ans ont subi dans les douze derniers mois un EDC sรฉvรจre, 4,3 % un EDC dโ€™intensitรฉ moyenne et 0,7 % un EDC lรฉger (2). La proportion de personnes souffrant de symptรดmes dรฉpressifs (sans EDC) sur une annรฉe sโ€™รฉlรจve ร  18,8 % (19). Lโ€™รฉtude Ecogen, premiรจre รฉtude de grande ampleur rรฉalisรฉe en France, a dรฉcrit lโ€™ensemble de la pratique du mรฉdecin gรฉnรฉraliste franรงais, analysant les motifs de consultation, les procรฉdures engagรฉes et les rรฉsultats de consultation. Les consultations liรฉes ร  la dรฉpression ont รฉtรฉ incluses et analysรฉes au cours dโ€™un travail de thรจse. Sur 20 781 consultations, 1 271 concernaient la dรฉpression, soit une prรฉvalence sur les 5 mois de l’รฉtude รฉvaluรฉe ร  6,17 %. Le taux dโ€™incidence sur 5 mois รฉtait de 8.5 cas sur 1 000 personnes. Lโ€™incidence ramenรฉe sur 12 mois รฉtait donc de 20.5 cas pour 1 000 personnes-annรฉes (20).

Consommations de soins et traitements

ย  ย  ย  ย  Lโ€™รฉpisode dรฉpressif majeur est associรฉ ร  la consommation de mรฉdicaments psychotropes, au soutien psychologique et ร  la psychothรฉrapie. Selon les recommandations, cette derniรจre devrait reprรฉsenter le traitement de base, particuliรจrement pour les dรฉpressions peu sรฉvรจres. Elle semble moins frรฉquemment proposรฉe que les mรฉdicaments psychotropes par les mรฉdecins gรฉnรฉralistes (1). En 2011 lโ€™Assurance maladie a actualisรฉ lโ€™analyse menรฉe en 2007, comparant la consommation et les dรฉpenses de mรฉdicaments en Europe dans 7 pays europรฉens (France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Suisse, Royaume-Uni), sur la pรฉriode 2006-2009. Si la France continuait dโ€™occuper, ex-รฆquo avec lโ€™Espagne, le second rang europรฉen en termes de volumes consommรฉs, lโ€™รฉcart avec les autres pays europรฉens se rรฉduisait de maniรจre significative. La France se caractรฉrisait par la plus faible รฉvolution en volume des 7 pays europรฉens observรฉs, avec une croissance annuelle moyenne de + 0,5 % seulement entre 2006 et 2009. Pour les antidรฉpresseurs, la France รฉtait le seul pays europรฉen รฉtudiรฉ ร  connaรฎtre une rรฉgression des volumes consommรฉs : – 1 % par an en moyenne entre 2006 et 2009. Les 6 autres pays enregistraient, quant ร  eux, une croissance sensiblement plus รฉlevรฉe : + 6,3 % en Espagne, + 5,2 % en Allemagne, + 3,4 % aux Pays Bas et + 2,2 % en Suisse. Pour cette classe, la France passait du 1er au 3e rang des pays รฉtudiรฉs pour les volumes consommรฉs par habitant (18).

Echelle de DEPISTAGE de Dรฉpression Saisonniรจre : le Seasonal Pattern ย Assessment Questionnaire ou SPAQ

ย  ย  ย  ย  Le Seasonal Pattern Assessment Questionnaire ou SPAQ est un questionnaire de saisonnalitรฉ dรฉveloppรฉ par Rosenthal et son รฉquipe du NIHM en 1987 (36). Le SPAQ est une รฉchelle dโ€™auto-รฉvaluation rรฉtrospective ayant pour objectif premier de mesurer les variations saisonniรจres du comportement des individus, notamment la durรฉe du sommeil, lโ€™activitรฉ sociale, lโ€™humeur (sensation de bien-รชtre), le poids, lโ€™appรฉtit, et le niveau dโ€™รฉnergie. Bien que non dรฉveloppรฉ initialement dans ce but, le SPAQ a depuis longtemps รฉtรฉ utilisรฉ comme outil de dรฉpistage dans de nombreuses รฉtudes รฉpidรฉmiologiques (9). Il a pour avantage dโ€™avoir une durรฉe dโ€™administration brรจve. Il prรฉsente plusieurs รฉchelles. Lโ€™une dโ€™entre elles est constituรฉe par les 6 items : sommeil, activitรฉ sociale, humeur, poids, appรฉtit, niveau dโ€™รฉnergie, et correspond ร  lโ€™index de saisonnalitรฉ. Ces items sont รฉvaluรฉs de 0 ร  4 en fonction de lโ€™intensitรฉ des changements (0 : pas de changement, 1 : changement faible, 2 : changement modรฉrรฉ, 3 : changement marquรฉ, 4 : changement extrรชmement marquรฉ) et donnent un score de saisonnalitรฉ global (SSG) allant de 0 ร  24 (37). Les autres รฉchelles du questionnaire รฉvaluent :
– dans quels mois de lโ€™annรฉe les individus se sentent le mieux ou le moins bien,
– la fluctuation du poids au cours de lโ€™annรฉe,
– la durรฉe du sommeil en fonction des saisons,
– la prรฉsence de modifications des prรฉfรฉrences alimentaires selon les saisons,
– le ressenti du changement en fonction des saisons, sโ€™il existe, comme un problรจme (souffrance ressentie allant de 0 : aucune, 1 : faible, 2 : modรฉrรฉe, 3 : marquรฉe, 4 : sรฉvรจre, ร  5 : handicapante).
Le trouble affectif saisonnier est dรฉfini par un score de saisonnalitรฉ global supรฉrieur ou รฉgal ร  11, traduisant des changements saisonniers ร  lโ€™origine dโ€™un รฉpisode dont lโ€™intensitรฉ est au moins modรฉrรฉe (souffrance ressentie supรฉrieure ou รฉgale ร  2). Ces seuils sont ceux proposรฉs par Kasper et al. en 1989 (12). Si un SSG supรฉrieur ou รฉgal ร  11 est obtenu en hiver avec une souffrance ressentie supรฉrieure ou รฉgale ร  2, et si les patients remplissent les critรจres diagnostiques dโ€™un รฉpisode dรฉpressif caractรฉrisรฉ tels que dรฉfinis par le DSM 5, alors il sโ€™agit dโ€™un trouble affectif saisonnier. Le sub-syndrome saisonnier est dรฉfini diffรฉremment en fonction des auteurs. Il peut sโ€™agir de sujets qui prรฉsentent un SSG de 11 ou plus, associรฉ ร  une souffrance ressentie de 0 ou 1 (aucune ou faible). Les sujets ayant un SSG de 9 ou 10 et une souffrance ressentie dโ€™au moins 1 (faible) sont aussi considรฉrรฉs comme souffrant de sub-syndrome dรฉpressif saisonnier (12). Cependant ces sujets ne rรฉpondent pas aux critรจres dโ€™รฉpisode dรฉpressif caractรฉrisรฉ (38). Ce questionnaire est un outil de dรฉpistage des troubles affectifs saisonniers. Il ne permet pas ร  lui seul de poser un diagnostic de dรฉpression saisonniรจre (9). Cette รฉchelle a fait lโ€™objet de plusieurs รฉtudes dโ€™รฉvaluation des propriรฉtรฉs psychomรฉtriques, pour juger de sa fiabilitรฉ et validitรฉ. Le SSG semble รชtre la donnรฉe la plus pertinente du SPAQ. Les items du score total ont globalement une bonne consistance interne et la corrรฉlation testretest est gรฉnรฉralement acceptable (37). La corrรฉlation, stabilitรฉ ou fidรฉlitรฉ test-retest consiste ร  administrer de nouveau le mรชme test aux mรชmes sujets aprรจs un certain intervalle de temps. Si lโ€™on obtient les mรชmes rรฉponses (mesurรฉes par de fortes corrรฉlations) on conclura ร  la stabilitรฉ du test. La stabilitรฉ d’un test indique donc ร  quel point on peut gรฉnรฉraliser les rรฉsultats au test ร  diverses occasions. Cette mรฉthode risque cependant de faire naรฎtre plusieurs biais liรฉs aux enquรชtes en deux temps (effet dโ€™interaction, dโ€™histoire, de maturation, de mortalitรฉ โ€ฆ). Les diffรฉrents auteurs retrouvaient :
– Une corrรฉlation test-retest pour le SSG de 0.51, et pour le score de souffrance ressentie de 0.79 (Thompson et al., 1988) (39)
– La corrรฉlation test-retest รฉtait retrouvรฉe faible par Raheja et al. en 1996 (40)
– A 2 mois, la corrรฉlation test-retest รฉtait bonne, รฉgale ร  0.76 (Young et al., 2003) (41)
Concernant le SPAQ, le coefficient de cohรฉrence interne alpha de Cronbach du SSG รฉtait de :
– 0.82 (Magnusson et al., 1997). Cela montrait une bonne validitรฉ interne du SPAQ. Cela indique que le score de saisonnalitรฉ global est bien construit, et que les 6 items sont cohรฉrents et agissent en synergie pour dรฉpister la dรฉpression saisonniรจre. La cohรฉrence interne รฉlevรฉe du score de saisonnalitรฉ global dans un รฉchantillon de population gรฉnรฉrale suggรจre que des variations saisonniรจres de lโ€™humeur et du comportement ont tendance ร  exister en population gรฉnรฉrale, et que la dรฉpression saisonniรจre est la forme la plus extrรชme de ces variations (42)
– 0.81, donc plutรดt bon (Young et al., 2003) (41)
– 0.85 (Mersch et al., 2004) (9)
Le test non paramรฉtrique Kappa de Cohen permet dโ€™estimer, en prenant en compte le hasard, le taux dโ€™accord ou de ยซ concordance ยป entre deux ou plusieurs observateurs ou techniques (conformitรฉ de deux ou plusieurs informations qui se rapportent au mรชme objet) lorsque les jugements sont qualitatifs. Ce coefficient permet dโ€™รฉvaluer la fiabilitรฉ dโ€™un instrument de mesure, lโ€™accord inter-observateurs, et lโ€™accord intra-observateur. Le coefficient Kappa รฉvaluant les diagnostics de dรฉpression saisonniรจre et de sub-syndrome รฉtablis par le SPAQ en comparaison dโ€™une รฉvaluation par un psychiatre รฉtait de 0.44 (accord modรฉrรฉ) (Magnusson, 1996) (38). Pour la sensibilitรฉ et la spรฉcificitรฉ, les auteurs retrouvaient des rรฉsultats diffรฉrents :
– Magnusson retrouvait en associant dans un mรชme groupe les dรฉpressifs saisonniers et sub-syndromes saisonniers, une sensibilitรฉ de 94 % et une spรฉcifitรฉ de 73 % (prรฉvalence de dรฉpression saisonniรจre ร  19 %). Le SPAQ avait un faible pouvoir discriminant entre les dรฉpressifs saisonniers et les sub-syndromes saisonniers ; les valeurs de sensibilitรฉ et de spรฉcificitรฉ prises sรฉparรฉment pour chacun de ces deux groupes nโ€™รฉtaient pas satisfaisantes. Les รฉvaluations cliniques retrouvaient cependant la mรชme prรฉvalence de dรฉpression saisonniรจre que celle trouvรฉe avec le SPAQ (38).
– Dans une รฉtude prospective avec un suivi de 5 ร  8 ans, Raheja et al. (1996) retrouvaient une sensibilitรฉ de 94 % initialement, et de 74 % au moment de la rรฉรฉvaluation 5 ร  8 ans plus tard. La spรฉcificitรฉ รฉtait de 46 % lors de la rรฉรฉvaluation (pas de donnรฉe de spรฉcificitรฉ initiale puisque le SPAQ a รฉtรฉ testรฉ sur une population de patients dรฉpressifs saisonniers รฉvaluรฉs par des cliniciens). Ils trouvaient une efficacitรฉ de 57 % ร  identifier les patients dรฉpressifs saisonniers, confirmรฉs par un suivi de 5 ร  8 ans (40).
– Mersch et al. (2004) retrouvaient une bonne spรฉcificitรฉ du SPAQ (94 %) mais une faible sensibilitรฉ (44 %). La capacitรฉ du SPAQ ร  correctement classifier les sujets รฉtait bonne (81 % de sujets correctement รฉvaluรฉs) (9).
– Thompson et al. (2004) avaient une sensibilitรฉ de 38.1 % et une spรฉcificitรฉ de 78.8 % (43).
– Steinhausen et al. en 2009 montraient une sensibilitรฉ ร  38.5 % et une spรฉcificitรฉ de 89.6 % (6).
– Thompson et al. en 1988 ont รฉvaluรฉ la capacitรฉ du SPAQ ร  distinguer les dรฉpressifs saisonniers des sujets sains dans une รฉtude rรฉtrospective. Ils retrouvaient des diffรฉrences certaines entre les deux groupes. Les sujets bipolaires, constituant un troisiรจme groupe, avaient des rรฉponses intermรฉdiaires. Tous les groupes prรฉsentaient des variations saisonniรจres en hiver dans leur humeur et comportement, suggรฉrant ainsi que les patients dรฉpressifs saisonniers pourraient souffrir dโ€™une forme exagรฉrรฉe de variations saisonniรจres normales (39).
Au total, le SPAQ arriverait ร  bien distinguer les dรฉpressifs saisonniers en population normale (11). Il aurait tendance ร  surestimer la prรฉvalence de la dรฉpression saisonniรจre mais il reste ร  lโ€™heure actuelle le questionnaire le plus utilisรฉ dans les รฉtudes de prรฉvalence de dรฉpression saisonniรจre, grรขce ร  sa rapiditรฉ et facilitรฉ dโ€™administration, et parce que cโ€™est celui qui a รฉtรฉ le plus รฉtudiรฉ. Cโ€™est un outil de dรฉpistage et non de diagnostic : il ne peut se substituer ร  lui seul ร  une รฉvaluation clinique. Il correspondrait plus au concept dimensionnel de dรฉpression saisonniรจre, plutรดt quโ€™au diagnostic. Sa limite tient au fait quโ€™il est fondรฉ non pas sur les dรฉfinitions catรฉgorielles de trouble dรฉpressif caractรฉrisรฉ, mais sur le concept de saisonnalitรฉ, qui est une variable continue (44).

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Table des matiรจres

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE โ€“ LE CONTEXTE
I Historique
II Dรฉfinition โ€“ critรจres diagnostiques de la dรฉpression saisonniรจre
III Prรฉ-requis sur les classifications DSM 5 et CIM 10
A โ€“ Selon le DSM 5
1 โ€“ Trouble dรฉpressif caractรฉrisรฉ
2 โ€“ Avec caractรจre saisonnier
B โ€“ Selon la CIM 10
1 โ€“ F 33 Trouble dรฉpressif rรฉcurrent
2 โ€“ F 32 Episode dรฉpressif
3 โ€“ Inclure sous F 33.0 et F 33.1 : Trouble dรฉpressif saisonnier
IV La dรฉpression en France en termes de prรฉvalence, รฉpidรฉmiologie, recours aux soins et coรปt pour le systรจme de soins
A โ€“ Prรฉvalence de la dรฉpression en France
B โ€“ Epidรฉmiologie et facteurs de risque
C โ€“ Consรฉquences pour les patients au quotidien
D โ€“ Comorbiditรฉs associรฉes
E โ€“ Connaissances de la population concernant la dรฉpression
F โ€“ Recours aux soins et aux professionnels de santรฉ
G โ€“ Consommations de soins et traitements
H โ€“ Coรปt/dรฉpenses de santรฉ
V Echelles dโ€™รฉvaluation psychomรฉtrique de dรฉpression et de dรฉpression saisonniรจre
A โ€“ Echelle de DEPISTAGE de Dรฉpression de Beck : Beck Depression Inventory ou BDI
B โ€“ Echelle de DEPISTAGE de Dรฉpression Saisonniรจre : le Seasonal Pattern Assessment Questionnaire ou SPAQ
C โ€“ Echelle de DEPISTAGE de la dรฉpression saisonniรจre : le Seasonal Health Questionnaire ou SHQ
D โ€“ Echelle de DEPISTAGE de la dรฉpression saisonniรจre : lโ€™Inventory Seasonal Variation ou ISV
E โ€“ Echelle dโ€™EVALUATION de la dรฉpression saisonniรจre selon Hamilton : la Structured Interview Guide for the Hamilton depression rating scale, Seasonal Affective Disorders version ou SIGHSAD
VI Epidรฉmiologie connue ร  lโ€™รฉchelle mondiale
A โ€“ Prรฉvalence
B โ€“ Prรฉvalence de la dรฉpression saisonniรจre parmi les dรฉpressifs
C โ€“ Facteurs de risque de dรฉpression saisonniรจre
1 โ€“ Etre une femme โ€“ sexe ratio
2 โ€“ Lโ€™รขge
3 โ€“ Effet de la latitude
4 โ€“ Rรดle des facteurs gรฉnรฉtiques
5 โ€“ Comorbiditรฉs psychiatriques
6 โ€“ Niveau dโ€™รฉducation
7 โ€“ Statut marital
8 โ€“ Mois de naissance
VII Prรฉvalence connue en France
VIII Etiologie et mรฉcanismes physiopathologiques
A โ€“ Le rรดle de la mรฉlanopsine : diminution de la sensibilitรฉ rรฉtinienne ร  la lumiรจre
B โ€“ Le rรดle de la mรฉlatonine
C โ€“ Le rรดle des rythmes circadiens โ€“ hypothรจse du retard de phase
D โ€“ Le rรดle des neurotransmetteurs : la sรฉrotonine, la dopamine, la noradrรฉnaline
E โ€“ Le rรดle des facteurs gรฉnรฉtiques
IX Traitement curatif
A โ€“ Luminothรฉrapie
1 โ€“ Efficacitรฉ
2 โ€“ Modalitรฉs pratiques
3 โ€“ Autres indications que la dรฉpression saisonniรจre
B โ€“ Antidรฉpresseurs de deuxiรจme gรฉnรฉration (IRS)
C โ€“ Simulateur dโ€™aube
D โ€“ Psychothรฉrapies : les thรฉrapies cognitivo-comportementales
E โ€“ Autres traitements รฉtudiรฉs
X Traitement prรฉventif
A โ€“ La luminothรฉrapie
B โ€“ Bupropion LP
C โ€“ Autres traitements prรฉventifs
XI Consรฉquences au quotidien pour les patients et รฉvolution
DEUXIEME PARTIE โ€“ Lโ€™ETUDE
I Matรฉriel et Mรฉthodes
A โ€“ Matรฉriel
1 โ€“ Type dโ€™รฉtude
2 โ€“ Critรจres dโ€™inclusion
B โ€“ Mรฉthodes
1 โ€“ Mรฉthodologie du recueil
2 โ€“ Questionnaire
3 โ€“ Critรจre de jugement principal
4 โ€“ Critรจres de jugement secondaires
5 โ€“ Donnรฉes recueillies
6 โ€“ Analyses statistiques
II Rรฉsultats
A โ€“ Donnรฉes gรฉnรฉrales
1 โ€“ Nombre de patients inclus โ€“ Flow Chart
2 โ€“ Pรฉriode dโ€™inclusion
B โ€“ Gestion des donnรฉes manquantes : imputation des items manquants ร  la moyenne des autres items
1 โ€“ Pour le SSG
2 โ€“ Pour le BDI-13
3 โ€“ Pour la souffrance ressentie
C โ€“ Caractรฉristiques de la population dโ€™รฉtude
1 โ€“ Le sexe
2 โ€“ Lโ€™รขge
3 โ€“ La catรฉgorie socioprofessionnelle (selon la classification de lโ€™INSEE)
4 โ€“ Le statut marital
5 โ€“ Le nombre dโ€™enfants
6 โ€“ La commune dโ€™habitation
7 โ€“ Les antรฉcรฉdents psychologiques/psychiatriques, de dรฉpression, et dโ€™hospitalisations en psychiatrie
8 โ€“ La prise de traitements psychotropes
9 โ€“ Lโ€™รฉvaluation du motif de consultation
D โ€“ Rรฉsultats selon le SSG issu du SPAQ
E โ€“ Rรฉsultats selon le BDI-13
F โ€“ Observations complรฉmentaires
G โ€“ Tableau de contingence, odds ratio et risque relatif
H โ€“ Corrรฉlation entre le score de saisonnalitรฉ global et le BDI-13
I โ€“ Recherche dโ€™un effet centre
J โ€“ Corrรฉlation des facteurs sociodรฉmographiques et du SSG
III Discussion
A โ€“ Critiques gรฉnรฉrales
1 โ€“ Matรฉriel de lโ€™รฉtude
2 โ€“ Mรฉthode de lโ€™รฉtude
3 โ€“ Biais de lโ€™รฉtude
B โ€“ Critiques des rรฉsultats
1 โ€“ Donnรฉes manquantes
2 โ€“ Caractรฉristiques de lโ€™รฉchantillon
3 โ€“ Estimation de la prรฉvalence de dรฉpression saisonniรจre par le SPAQ
4 โ€“ Estimation de la prรฉvalence de dรฉpression par le BDI-13
5 โ€“ Corrรฉlation des facteurs sociodรฉmographiques au SSG
C โ€“ Critique du concept de dรฉpression saisonniรจre
D โ€“ Forces et limites de ce travail
E โ€“ Utilisation en pratique courante de mรฉdecine gรฉnรฉrale
CONCLUSION
RESUME
ANNEXES

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