Soutenance mémoire
L’informatique
Parler d’informatique c’est se référer à tout ce qui est information et numérisation, mais aussi automatisation. Selon l’Académie française, c’est la science du traitement rationnel, notamment par machines automatiques de l’information considérée comme le support des connaissances et des communications, dans des domaines techniques, économiques et sociaux. On évoque surtout le mot traitement rationnel pour ce qui est de l’utilisation de méthodes précises, fondées, repliables, mais aussi à des machines automatiques qui seront capables de mettre en œuvre des méthodes dans un langage qu’elles peuvent comprendre ; sans oublier le plus essentiel qui est l’information. Cette dernière regroupe des textes et images qui sont représentés sous forme manipulable par la machine. Dans son sens général, le mot informatique désigne le traitement automatique et numérique de l’information. C’est le traitement de données lié à l’emploi d’outils informatiques à l’exemple des ordinateurs et du système numérique. Par ailleurs, il désigne aussi les activités liées à la conception et à la mise en œuvre de ces mêmes machines. En somme, l’informatique est une science qui relate et permet la création de nouvelles technologies et de son développement.
La Culture
Le concept de culture est très, voire trop englobant associée à des débats historiques fondamentaux dans l’analyse sociologique. C’est un concept extrêmement complexe et dynamique. Toutefois, nous pouvons avancer certains essais de définition. En général, C’est un mode de penser, de sentir et d’agir qui est appris depuis l’enfance. La culture est plutôt un processus qu’une situation et elle n’est jamais fixe ni inchangeable. Le rythme de changement culturel diffère d’une société à une autre. Avec le temps, une multitude de définitions de la culture ont été formulées. Pour Edward Tylor dans son livre « la civilisation primitive » en 1878 il définit la culture comme étant le tout complexe qui inclut le savoir, la croyance, l’art, la morale, les lois, les coutumes et toutes autres capacités et habitudes acquises par l’Homme en tant que membre d’une société. Pour Ralph LINTON dans « le fondement culturel de la personnalité », il propose la définition suivante : « la culture est la configuration des comportements appris et de leurs résultats, dont les éléments composants sont partagés et transmis par les membres d’une société donnée. Il implique un ensemble de modèles, de comportements collectifs ainsi que de besoins ». En terme général, nous pouvons considérer la culture comme un mode de vie d’un groupe social, comme un processus du développement spirituel d’une société entière et comme un art. La culture crée aussi les autres processus sociaux. La culture est quelque chose que nous pouvons transmettre, apprendre et même partager avec les autres. Elle constitue un ensemble de significations et de sens historiquement transmis qui s’intègre dans les symboles, expériences et actions. Certes, avec la mondialisation et la place prise par les TIC qui encouragent la diffusion en permanence de la culture, nous assistons depuis quelques années à la notion d’interculturalité, d’acculturation et de déculturation.
Interculturalité et modernité
Comme nous avons parlé de mondialisation et de diffusion de culture véhiculée par les nouvelles technologies de l’information et de la communication, force nous est de prendre quelques repères sur la notion d’interculturalité et de modernité. En termes sociologiques, la modernité est, selon Michel Freitag, un style de reproduction de la société fondée sur une dimension politique et institutionnelle. De ses mécanismes de régulation, par opposition à la tradition, dans laquelle la reproduction d’ensemble et le sens des actions exécutées sont régulés par des dimensions culturelles et symboliques particulières. La modernité est un changement ontologique du mode de régulation de la reproduction sociale, un changement qui lui-même suppose une modification du sens temporel de la légitimité. L’avenir dans la modernité remplace le passé et rationalise le jugement de l’action associée aux hommes. La modernité est la possibilité politique réflexive de changer les règles du jeu de la vie sociale. Elle est aussi l’ensemble des conditions historiques matérielles qui permettent de penser l’émancipation à l’égard des traditions, des doctrines ou des idéologies. L’aspect qui nous intéresse le plus est celui qui se fonde sur le développement matériel de la société orienté vers les nouvelles technologies qui changent radicalement les traits et pratiques d’une société. En ce qui concerne l’interculturalité, nous pouvons la définir au sens général comme l’ensemble des relations et interactions entre des cultures différentes. L’interculturalité est une notion conçue durant les années 1970 et implique les notions d’interaction, d’échange, d’élimination des barrières, de réciprocité et de véritable solidarité culturelle. Ainsi, elle implique une reconnaissance des valeurs, du mode de vie et des représentations symboliques auxquels les êtres humains, tant les individus que les sociétés, se réfèrent dans les relations avec les autres et dans la conception du monde d’après le conseil de l’Europe. Au final, nous n’allons pas dire que forcement les mélanges de cultures seraient toujours considérés comme un facteur de dépérissement culturel, mais de voir cette interaction comme une opportunité d’aboutir à une culture dynamique qui serait capable de s’adapter surtout avec la mondialisation.
Qu’est-ce que la Tradition ?
Le mot tradition, du latin « traditio », désigne l’acte de transmettre, action de livrer quelque chose a quelqu’un, transmission des faits historiques, doctrines, légendes d’âge en âge par voie orale et sans preuve authentique ni écrite. En outre, c’est tout ce que nous savons par l’intermédiaire des ascendants qu’il soit un ensemble de faits, de légendes, de doctrines, d’opinions, de coutumes, d’usage etc., transmis de génération en génération.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I. Cadrage de la recherche
Chapitre I. Définitions des mots clés et notions de référence sur le thème
Section 1. Concepts techniques
1- Définition des mots clés liés au terme NTIC
a- L’informatique
b- La technologie
c- Les TIC
d- Internet et réseaux sociaux
2- Notion de références et concepts liés aux NTIC
a- La culture
b- Interculturalité et modernité
c- La mondialisation
d- Qu’est-ce que la tradition
e- Définition et caractéristique de la jeunesse
f- Rôle et fonction des TIC
Section 2. Historique et évolution des NTIC à Madagascar
1- Contexte général et approche diachronique sur les NTIC
2- Vision synoptique du développement des NTIC à Madagascar et approche synchronique
3- Contexte générale et approche diachronique sur les NTIC
Chapitre II. Le terrain d’étude
Section 1. Présentation de l’université d’Ambohitsaina
1- Aperçu historique de l’université d’Ambohitsaina
2- Présentation de la faculté DEGS
Section 2. Présentation du département de Sociologie
1- Bref aperçu historique et monographie du département sociologie
2- Présentation générale de l’enseignement en sociologie
Chapitre III. Méthodologies
Conclusion partielle
PARTIE II. Résultats d’enquêtes et analyses
Chapitre VI. Les réalités véhiculées par l’usage des NTIC
Section 1. Influences des NTIC sur les étudiants en sociologie
1- Influence culturelle
2- Influence sur les relations sociales
3- Influence sur le plan économique pour les étudiants
4- Influence sur l’éducation et le cursus universitaire
a- Mutation vers une éducation caractérisée par la numérisation
b- Niveau d’adaptation des étudiants à la numérisation des matières
Section 2. Perception des TIC
1- Divergence d’opinion entre étudiants et parent sur l’usage des TIC
2- Pluralités d’appréhension et de compréhensions des NTIC
a- Comment les jeunes d’aujourd’hui voient les NTIC
b- Comment les parents/responsables voient les NTIC
Chapitre V. Les risques et enjeux liés à l’usage des nouvelles technologies
Section 1. Les facteurs de la vulnérabilité des étudiants
1- Incapacité de maitrise
a- Dépendance
b- Recul sur le réel et différenciation de comportement
c- Recul sur les valeurs traditionnelles orienté vers la modernité
2- Contradiction de culture
3- Acculturation et déculturation individuel
4- Déperissement des rapports sociaux
5- Impacts sanitaire sur les étudiants
Section 2. Adaptation à une nouvelle forme d’organisation
1- Création d’une sous culture
2- Création d’une nouvelle tendance communicationnelle
3- Création d’un nouveau mode de relation sociale et d’une identité virtuelle
a- Socialisation nouvelle axée sur internet
b- Compréhension mutuelle entre individu et source de socialisation
4- Créativité et auto apprentissage
Conclusion partielle
PARTIE III. Discussions et recommandations
Chapitre V. discussion sur l’utilisation des TIC
Section 1. Analyse des forces et faiblesses des TIC
1- Les points forts
2- Les points faibles
3- Prospectives d’avenir
Section 2. Vérification des hypothèses
1- Est-ce que les NTIC tissent des liens sociaux entre les individus
2- Est-ce que ces nouvelles technologies aident les étudiants dans leur cursus universitaire
3- Est-ce que les NTIC sont une source de distraction
4- Schémas récapitulatif de l’interaction entre les NTIC et les étudiants
Chapitre VI. Solutions et recommandations
Section 1. Distributions des responsabilités
1- Pour les jeunes
2- Pour les parents
3- Pour l’Etat
Section 2. Contribution personnelle
1- Initiation des jeunes sur l’apprentissage et le contrôle
2- Comment entreprendre une bonne relation avec sa famille et entourage tout en maintenant l’usage des TIC
3- Comment entreprendre une bonne relation sociale dans cet usage des TIC
Conclusion partielle
CONCLUSION GENERALE
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