Qu’est ce que le paysage ?
Le paysage est une notion polysémique, complexe et donc difficile à définir de façon unique et universelle. Selon le dictionnaire Larousse, le paysage est une « vue d’ensemble que l’on a d’un point donné » ou plus précisément c’est une « étendue spatiale, naturelle ou transformée par l’homme, qui présente une certaine identité visuelle ou fonctionnelle : paysage forestier, urbain, industriel » (2011). Cette définition correspond majoritairement à la vision de l’opinion publique. Chaque individu apprécie le paysage à sa manière selon son caractère, son histoire, sa culture, et pour les scientifiques selon leurs besoins et leurs recherches. Ainsi, on ne peut pas se contenter de donner un seul point de vue du paysage au risque de blesser des populations locales. En effet, il y a une appropriation forte des populations à leur paysage, qu’ils assimilent à leur identité. Le paysage est un patrimoine et la mémoire resurgit avec certains éléments visibles. Globalement, il peut être mis en évidence deux approches de la perception du paysage : une approche sensible et une approche physique. Par exemple, selon le paysagiste A. CHEMETOFF le paysage est un « spectacle qui s’offre au regard » et le géographe A. BERQUE, quant à lui, évoque « un rapport sensible de l’homme au milieu ». Cependant, d’après le dictionnaire de la Géographie et de l’Espace des Sociétés, un paysage est « la représentation territorialisée de l’environnement, qui est située géographiquement et caractérisée par des composantes matérielles qui ont aussi une valeur culturelle » (2003). Ce qui est sûr, c’est que le paysage est constamment en évolution à la fois à l’échelle du temps et de l’espace. Selon le paysagiste A. CHEMETOFF « c’est un lieu qui rassemble les traces du passé, du présent et du futur ». C’est un ensemble d’entités, de phénomènes, d’éléments physiques et anthropiques qui forment un tout. Il dépendrait du relief, du climat, du type du sol, de l’hydrologie etc. Le paysage proviendrait ainsi d’un ensemble de transformations naturelles et humaines et traduirait le résultat des activités quotidiennes de plusieurs acteurs (nature, propriétaires, exploitants, société, Etat etc.). De ce fait, la Convention Européenne des Paysages a élaboré une définition très largement partagée : « le paysage définit une partie du territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et leurs interrelations » (2000). Ainsi, cette étude va tenter non pas d’aborder le sujet du paysage en général mais celui des paysages dans leur diversité et leur capacité à se transformer. De cette façon, une étude de paysage peut se réaliser à différentes échelles. Tout d’abord, à l’échelle du temps, des siècles, des saisons, des journées. Et également, à l’échelle spatiale, de la région, de la ville, du village, de l’exploitation. A partir de cette définition, nous pouvons nous poser plusieurs questions : nos paysages sont-ils naturels ou est-ce l’Homme qui a façonné les paysages ? Comment attribuer de la valeur au paysage ? Qu’est-ce que l’authenticité ? L’étude du paysage nous permet-elle de faire de l’Histoire ou de comprendre les évolutions futures ? A quoi sert le paysage ? Est-il utile et a-t-il une dimension économique ? Dans quel cadre doit s’inscrire la préservation des paysages ? Qu’est-ce-que cela doit permettre sur le territoire et quelles en sont les conséquences ? De plus, nous devons chercher à savoir quels intérêts ont les décideurs à mener des politiques paysagères et pourquoi la population semble si sensible à un tel sujet.
Définition de la notion d’authenticité
Pour faire ressortir le terme de préservation du paysage, il est nécessaire de se baser sur la notion d’authenticité. Préserver l’authenticité d’un paysage semble assez compliqué puisqu’il faut définir dans un premier temps une époque. Pour chaque période de l’histoire est associé un paysage. Comment peut-on assurer qu’une date, pour laquelle un paysage a une apparence bien déterminée, est plus légitime qu’une autre ? Tout d’abord, dans la notion d’authenticité, il est fait référence à des codes architecturaux ou des méthodes d’urbanisation qui remontent à la création de la ville ou du bourg. L’authenticité serait donc le point d’origine de l’urbanisation, liée à l’histoire et aux coutumes du territoire. Seulement, un fait important de la société est qu’elle est en perpétuel mouvement. Doit-on se cantonner à rester indéfiniment dans les mêmes types de constructions sous prétexte de conserver l’authenticité du lieu et de l’histoire ? Ou peut-on se permettre de faire évoluer les choses ? Comment marquer notre époque pour garder l’authenticité du XXIème siècle, sans pour autant altérer les vestiges du passé ? Il est important de garder à l’esprit que les constructions, par leur architecture, sont chargées d’une histoire locale et sont construites de façon individualisée et personnalisée. Actuellement, les nouveaux lotissements sont réalisés à la chaîne avec les mêmes matériaux, d’une manière quasi-identique à celle de choisir une voiture dans un catalogue. Les maisons n’ont plus de caractère singulier, et mis à part la pente et la structure du toit définies par le Plan Local d’Urbanisme (PLU), on ne discerne aucunes différences entre certains lotissements du Sud de la France et ceux du Nord. D’autres constructions, malgré un design correct et moderne, défient complètement les codes architecturaux traditionnels. Ces constructions marquent l’authenticité de notre époque, liée à l’évolution des mentalités en matière d’environnement et de développement durable. On voit alors ressortir de la notion d’authenticité, une volonté de présenter l’évolution temporelle et spatiale d’une identité qui se base par rapport à une époque marquante (liée à une avancée technologique par exemple) ou un lieu (matériaux présents sur place) et ne peut évidemment pas s’appliquer à des structures généralisées et banalisées à l’échelle d’un pays. Il est donc nécessaire de garder des traces des avancées significatives qui ont été faites dans le passé et d’y intégrer les nouvelles pour montrer la progression du temps sans dénaturer l’ancien. La mise aux normes des vieilles bâtisses n’implique pas forcément leur destruction mais il n’est pas possible non plus de tout préserver puisque la logique veut la reconstruction de la ville sur elle-même. Il faut donc construire et reconstruire avec parcimonie selon une réflexion durable et maîtrisée. Pour résumer, un paysage authentique permet de transmettre à travers le temps les éléments qui ont marqué une époque. De plus, il donne à voir les éléments témoins de la singularité d’un espace géographique par rapport à un autre.
Le paysage ligérien
Le Bassin de la Loire occupe une vaste zone du Centre et de l’Ouest de la France, du Sud du Massif Central à l’estuaire du fleuve, sur la Côte Atlantique. Le Val de Loire UNESCO est aujourd’hui divisé entre deux régions, Centre et Pays de la Loire, et quatre départements. Il est symbolisé par de nombreux éléments emblématiques, spécifiques et facilement repérables qui représentent les valeurs identitaires du paysage ligérien. Le paysage ligérien est composé de nombreux bras secondaires, de bancs de sables ou encore d’îles, de refuges de la faune sauvage et de zones humides. Les plaines alluviales montrent un paysage ouvert par les prairies, les zones inondables et surtout par une agriculture variée (vignes, vergers et maraîchage). La Loire est majoritairement bordée par des coteaux abrupts et des façades monumentales abritant des cavités et des habitats troglodytiques. Ces coteaux représentent une limite physique du lit majeur et permettent ainsi de nombreux points de vue remarquables sur le Val de Loire. Par ailleurs, à de multiples endroits, une forte végétation constituée par la forêt alluviale et la ripisylve semble dominer le paysage. La Loire est un fleuve complexe qui possède un héritage historique important. L’influence romaine reste aujourd’hui forte puisqu’en dépendent encore la localisation et la forme urbaine des établissements humains et des voies de communication. La trame urbaine spécifique de la Loire est caractérisée par des ouvrages patrimoniaux d’une grande qualité technique et architecturale. On distingue les ponts, les ouvrages liés à la protection contre les inondations comme les digues et les levées et également ceux liés à la navigation du fleuve comme les ports, les quais ou encore les cales. Le fleuve est l’élément structurant qui marque la spécificité du bâti des paysages ligériens. Les rives de la Loire sont jalonnées par une série de villages et de villes situées à faible distance les uns des autres. La plupart des villes ont eu la vocation de port, avec des quais longés par une esplanade et un front bâti tourné vers la Loire. Les villages se distinguent sous deux types : le premier se situant dans le lit majeur au pied du coteau et le second en bordure de coteau le long des voies de communication. Les villes et les villages possèdent des traits identitaires comme la pierre de tuffeau et l’ardoise pour la construction des habitations. Enfin, le Val de Loire présente un héritage historique de châteaux et de monuments culturels remarquables (manoirs, abbayes, villes historiques, parcs et jardins), qui marquent la signature de la « Loire, Vallée des Rois ». Ainsi, le Val de Loire est un paysage culturel, comprenant le front bâti (les villes et villages historiques), un Patrimoine Monumental et des terres cultivées, le tout façonné par des siècles d’interactions entre les populations et leur environnement physique, dont la Loire elle-même.
Au niveau National et Européen
Depuis la Loi sur les Monuments Historiques en 1913, l’Etat français se dote de nombreux textes législatifs pour protéger « les immeubles dont la conservation présente, au point de vue de l’histoire ou de l’art, un intérêt public ». En 1960, la conservation du bâti s’étend à la protection de l’environnement et de la biodiversité par la création de Parcs Nationaux. Le terme de patrimoine esthétique apparaît dans la Loi Malraux de 1962. Cependant, ces outils cherchent à mettre sous cloche une partie des éléments remarquables afin de les conserver en l’état sans accompagner une éventuelle évolution. Avec la question du développement durable, la notion de paysage commence réellement à prendre de l’ampleur dans les années 90 avec les projets d’aménagement et d’urbanisme ayant pour pilier la Loi Paysage du 8 janvier 1993. Cette réglementation concerne la protection, la mise en valeur et la gestion des paysages « qu’ils soient naturels, urbains, ruraux, banals ou exceptionnels ». Elle a pour objectif d’aider à mieux intégrer les aménagements dans les paysages et donne une légitimité à la notion de paysage. En 1995, la Loi d’Orientation pour l’Aménagement et le Développement du Territoire (ou « Loi PASQUA »), modifiée en 1999 par la Loi d’Orientation pour l’Aménagement et le Développement Durable du Territoire (ou « Loi VOYNET »), permet à la structure de « Pays » de faire de « l’aménagement du territoire ». Le paysage est alors pris en compte grâce aux lois par le biais de différentes autres problématiques (développement durable, protection de l’environnement etc.) et non pas comme un facteur d’étude singulier. En 2000, à Florence, 47 pays ont signé, la Convention Européenne du Paysage, premier traité international sur les paysages. Pour la première fois, le paysage s’implante dans les politiques à travers la notion de qualité du cadre de vie. L’argument paysager devient un élément patrimonial à travailler au même titre que les monuments historiques ou les sites naturels protégés.
La menace sur notre territoire
Les différentes formes non-maîtrisées du développement urbain, que ce soit l’étalement linéaire, les lotissements avec les maisons en milieu de parcelle ou le mitage urbain, ont un impact très fort sur le paysage du territoire. A l’Ouest, la Forêt Domaniale de Blois forme toutefois une barrière franche et permet de préserver certaines communes du développement urbain de Blois. Depuis une cinquantaine d’années, la forme d’urbanisation dominante est celle de la construction de pavillons, très consommateurs d’espace. Cette uniformisation accentue également la perte des codes architecturaux locaux et des pratiques traditionnelles (cf. Enjeu 6). De plus, dans ces lotissements, le seul espace public correspond à la voirie, et les espaces de vie et de rencontres sont absents. Les services, les commerces et les écoles sont éloignés de ces quartiers dortoirs. Par conséquent, les populations sont soumises à un grand nombre de déplacements motorisés, que ce soit pour de longs ou de petits trajets. Cela ouvre également le débat sur « la perte de fonction des espaces publics comme lieu de vie » (cf. Enjeu 5). Le problème paraît d’autant plus important vu du ciel. Les photographies aériennes suivantes témoignent de l’impact du développement des lotissements sur la consommation foncière, et sur la perte de fonction des espaces publics dans les quartiers résidentiels. Les conséquences des formes non-maîtrisées de l’urbanisation risquent d’être irréversibles. Aujourd’hui, la réflexion doit porter sur l’avenir de ces zones pavillonnaires. Vers quoi voulons-nous aller, demain ?
Exemple de la ZAP de Montlouis-sur-Loire, commune périurbaine de la ville de Tours
La ZAP de Montlouis-sur-Loire a permis d’entretenir un aspect paysager typique et également de remettre en place une situation économique viticole qui se dégradait dans le temps. Les terres agricoles de Montlouis-sur-Loire, très bien adaptées à la viticulture, étaient soumises à une forte pression urbaine de Tours. A l’aide de la ZAP, la commune a pu retirer ses terres viticoles les plus productives de cette pression foncière. Sur ces terres classées en ZAP, toute urbanisation est gelée pour une période de trente ans, permettant ainsi aux agriculteurs d’avoir un projet sur le long terme. Cela peut également permettre de récupérer des zones à l’abandon aux franges de l’urbanisation. A Montlouissur-Loire ce sont 11% du territoire communal qui se trouvent en ZAP et ne sont pas toutes sur des terres AOC. Cependant, le problème du gel des terres est pour les propriétaires car il y a une forte perte de valeur des terrains allant de 150% à 200%.
|
Table des matières
Introduction
PARTIE 1 : PRESENTATION du TERRITOIRE
I. Quelques définitions
1. Qu’est ce que le paysage ?
2. Définition de la notion d’authenticité
3. Le paysage ligérien
II. La prise en compte du paysage au niveau législatif
1. Au niveau National et Européen
2. Le Bassin de la Loire
III. Présentation du territoire
1. Présentation du Pays Beauce Val de Loire et du Pays des Châteaux
2. Présentation des acteurs
PARTIE 2 : DIAGNOSTIC PAYSAGER à l’échelle des ENTITES PAYSAGERES
Les neuf entités
Le Sud de la Gâtine Tourangelle
La Vallée de la Cisse Blésoise
La Vallée linéaire de la Loire et de la Cisse
La Loire à Chouzy-sur-Cisse
La Forêt Domaniale de Blois
La Petite Beauce
La Loire Urbaine et Patrimoniale
Les Portes de la Grande Sologne
La Sologne Viticole
PARTIE 3 : MENACES et ENJEUX
PARTIE 4 : PRECONISATIONS D’ACTIONS
Préconisation 1 : Le périmètre doit intégrer la Communauté de Communes Beauce Ligérienne
Préconisation 2 : Articuler le projet du territoire autour de la thématique du paysage
Préconisation 3 : Mener une concertation à l’échelle des entités paysagères
Le SCoT du Blésois : un moyen d’action global
Préconisation 4 : Intégrer les enjeux de cette étude dans les Chartes de Développement des deux Pays
Préconisation 5 : Mettre plus de documents graphiques et d’objectifs chiffrés dans le DOO du SCOT
Enjeu 1 : Limiter l’étalement urbain et la banalisation de la construction
Action 1 : Densifier en exploitant les poches et les dents creuses et en réhabilitant le bâti existant
Préconisation 1 : Recenser les dents creuses et les poches avant de s’étendre en périphérie
Préconisation 2 : Utiliser le Droit de Préemption Urbain (DPU)
Préconisation 3 : Investir les espaces de planification et utiliser les outils existants à une échelle supra-communale
Préconisation 4 : Faire attention aux points de vigilance dans l’élaboration des documents d’urbanisme
Préconisation 5 : Adapter la fiscalité locale
Préconisation 6 : Comment mettre en place un partenariat avec un Architecte-Territorial missionné par le Pays
Action 2 : Lutter contre l’étalement urbain
Préconisation 1 : Déterminer la localisation de la nouvelle zone à urbaniser en préservant les milieux
Préconisation 2 : Travailler sur le parcellaire dans le respect de la trame urbaine
Préconisation 3 : Consulter la municipalité au démarrage des travaux par le biais d’un prépermis de construire
Préconisation 4 : Accompagner le permis de construire d’un volet paysager
Action 1 : Densifier en exploitant les poches et les dents creuses et en réhabilitant le bâti existant
Action 2 : Lutter contre l’étalement urbain
Enjeu 2 : Lutter contre l’uniformisation des paysages en dehors des centre-bourgs
Action 1 : Conserver une diversité des paysages
Préconisation 1 : Limiter l’apparition de friches
Préconisation 2 : Gérer la pression urbaine et l’artificialisation des sols
Préconisation 3 : Utiliser rationnellement les outils mis à disposition
Préconisation 4 : Créer de réelle politique agricole à l’échelle communale
Action 2 : Créer des repères
Préconisation 1 : Travailler sur les repères existants
Les arbres remarquables
Les haies champêtres
Les châteaux d’eau
Intégrer la présence de la centrale nucléaire
Préconisation 2 : Travailler sur de nouveaux repères
Enjeu 3 : Lutter contre les dégradations des entrées de ville et du territoire
Action 1 : Créer une zone tampon entre la zone urbaine et les champs
Action 2 : Lutter contre la publicité
Les Zones de Publicité Restreinte (ZPR)
La Réglementation Locale de Publicité (RLP)
La Taxe Locale sur la Publicité Extérieure (TLPE)
Action 3 : Intégration des zones d’activités en entrée de ville
Démarche PALME (Parc d’Activité Labellisé pour la Maîtrise de l’Environnement)
Projet des Cent Planches
Proposition de loi relative à l’amélioration des qualités urbaines, architecturales et paysagères des entrées de villes
Le Concours National des entrées de ville
Action 1 : Créer une zone tampon entre la zone urbaine et les champs
Résumé – Enjeu 3 : Lutter contre les dégradations des entrées de ville et du territoire
Action 2 : Lutter contre la publicité
Action 3 : Intégration des zones d’activités en entrée de ville
Enjeu 4 : Organiser les abords des sites majeurs
Action 1 : Recréer des covisibilités et rendre les berges plus accessibles
Préconisation 1 : Organiser les covisibilités sur la Loire
La superposition de gestion des communes avec l’Etat sur les berges de la Loire
Le Plan Loire Grandeur Nature (PLGN)
Les Mesures AgroEnvironnementales (MAE)
Le Plan de Gestion UNESCO
Préconisation 2 : Organiser les covisibilités sur d’autres rivières hors centre-bourgs
Action 2 : Créer un espace de vision cohérent à l’échelle intercommunale
Préconisation 1 : Enfouir les réseaux aériens aux abords des sites majeurs
Préconisation 2 : Anticiper l’implantation d’éoliennes
Préconisation 3 : Développer une politique cohérente à l’échelle des deux Pays
1. Une politique cohérente de réhabilitation des carrières et de gestion des plans d’eau
2. Harmoniser la signalisation, les clôtures et intégrer le mobilier urbain aux abords des sites majeurs
Préconisation 4 : Intégrer les stations d’épuration, les déchetteries et les points de tri sélectif
1. L’intégration des tris sélectifs
2. L’intégration des stations d’épuration
3. L’intégration des déchetteries
Enjeu 5 : Lutter contre la perte de la fonction des espaces publics comme lieu de vie
Action 1 : Réappropriation des espaces publics par les habitants
Préconisation 1 : Relocaliser les places de stationnement
Préconisation 2 : Réaménager l’espace public à destination des piétons
Action 2 : Désencombrement visuel des espaces publics
Préconisation 1 : L’enfouissement des réseaux aériens
Préconisation 3 : Mettre en place une prestation de conseil avec l’Architecte-Territorial
Préconisation 4 : Réaliser une Charte de Qualité Paysagère des Espaces Publics
Action 3 : Création de cheminements doux proches du centre-bourg
Préconisation n°01 : Créer des cheminements doux proches du centre-bourg
Préconisation n°02 : Maîtriser le réaménagement des cours d’eau
Enjeu 6 : Lutter contre la perte des codes architecturaux locaux
Action 1 : Préserver les codes architecturaux locaux
Préconisation 1 : Accompagner les particuliers et les communes dans les projets de réhabilitation et de rénovation
Préconisation 2 : Informer la population sur la nature des codes architecturaux locaux
1. Réaliser une Charte des Codes Architecturaux Locaux et Traditionnels
2. Quelques règles locales à respecter
3. Quelques conseils pour réhabiliter qui pourraient se trouver dans la Charte
Préconisation 3 : Réussir l’intégration paysagère des bâtis agricoles
1. Implantation de haies paysagères
2. Mise en place d’une palette de couleurs
Préconisation 4 : Arriver à articuler le moderne et l’ancien
Conclusion : Comment réussir des projets pertinents ?
Télécharger le rapport complet