PRESERVATION DE L’ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT RURAL

Le modèle d’unité socio – économique marchande

                Il est fondamentalement lié au système du marché. La cellule élémentaire de la production agricole, c’est-à-dire l’exploitation agricole est placée à côté de la famille qui est la cellule sociale de base. Dans les pays développés, on assiste à un grand écart entre cellule économique et social et à l’émergence de la famille nucléaire, qui est composée par un couple et ses enfants. L’agriculteur est défini par son esprit d’entreprise qui peut même être le seul facteur de production qu’il apporte. L’agriculteur endosse des risques et l’espace de liberté de ses décisions est grand. Il met en oeuvre de façon rationnelle des facteurs de production parfois empruntés. Il a des rapports économiques avec un banquier pour obtenir du capital, avec un personnel salarié pour la main d’oeuvre, avec le marché pour l’achat de matériels de production dont il a besoin et la vente de ses productions, avec un propriétaire foncier s’il n’est pas propriétaire, tous ses rapports sont marchands et relèvent de l’économie de marché.

Les unités proches du modèle marchand

                    Dans quelque régions, il peut y avoir des modèles hybrides, des modèles semi marchands, qui sont liés à des régimes politiques ou stratégies de développement des dirigeants antérieurs. Il existe 3 types d’unité :
a- Les exploitations agricoles qui sont créées par l’Etat. Le modèle marchand est la norme lors de la création de ces exploitations agricoles par l’administration ou les organisme commandités par l’Etat.
b- L’unité d’immigration : dans les régions d’immigration les ménages s’installent définitivement et s’organisent en unité marchande.
c- Les unités de l’environnement des villes : autour des villes sont crées des exploitations agricoles, il s’agit des citadins désirant s’assurer une activité de retraite et de revenu pour l’avenir. Ces exploitations agricoles marginales sont financées par des capitaux extérieurs du milieu rural.

La rareté du capital

                   Le capital engagé dans l’exploitation se situe à un niveau extrêmement bas. Ceci résulte de l’état de pauvreté entretenue depuis des années. L’achat d’outils pose aux paysans des problèmes difficiles, en l’absence de possibilité de crédit. Le seul capital rentable est le travail. La traduction la plus concrète de la limitation de capital est la rareté de l’outil. L ’ « agandy » est le plus couramment utilisé par les paysans. Il utilise au mieux les possibilités de cet outil. Par ailleurs, les moyens de transport sont rares. La pirogue joue souvent un rôle de transport important pour les paysans. Le portage à dos d’homme est très fréquent. Les outils à traction animale sont aussi très pratiqués. Le non utilisation d’un matériel animal ou végétal résulte de la mauvaise adéquation à la condition technique de la production et de l’absence presque totale de capital. Ce manque de capital, qui circule, a des répercussions la disponibilité des moyens des productions. Sans capitaux, le paysan ne peut disposer ni du matériel minimal nécessaire à la production, ni de semence amélioré, ni d’animaux de bonne race, comme les vaches laitières, pour les éleveurs. Les produits industriels sont hors de sa portée de quelque couche sociale, notamment les engrais et les insecticides.

Faible dynamisme de la vulgarisation

                 L’inefficacité dans la vulgarisation est l’une des principales raisons pour lesquels les rendements des productions agricoles dans les pays sous-développés stagnent surtout en milieu rural. L’agriculture demeure traditionnelle au niveau des outils et des techniques rurales comme il a été dit ci-dessus. Cette situation est liée à l’absence d’un système performant de vulgarisation pouvant jouer un rôle dans la diffusion des technologies modernes. Elle provient également de la faiblesse du revenu réel du producteur. La mise en oeuvre du Programme National de Vulgarisation Agricole (PNVA) en 1995 constituait un nouveau départ pour l’établissement d’un système de vulgarisation agricole. Mais, l’impact de cette restructuration ne devait se faire sentir qu’à long terme. En effet, le taux d’absorption de formation et d’instruction demeure faible15. Cependant, à la fin de ce Programme, en 2001, la situation du monde rural malagasy ne s’est pas beaucoup améliorée. L’inefficacité du système de vulgarisation a une liaison avec le problème de distribution d’intrants car les méthodes de culture moderne demande une utilisation d’intrants et des appareil de production modernes. Donc toute stratégie de développement doit s’accompagner d’un approvisionnement d’intrants.

Déforestation et modification microclimatique

a) Les impacts : La déforestation surtout lorsqu’elle porte sur des superficies importantes, a des impacts multiples qui interfèrent les uns sur les autres et modifient l’ensemble du paysage et maints aspects des biotopes. Du points de vue climatique et spécialement microclimatique, la déforestation a beaucoup d’effets comme la suppression du rôle de réservoir d’eau de la forêt, l’augmentation de la vitesse de vent, le diminution de hygrométrie et l’accroissement des écarts thermiques au niveau du sol.
b) Technique de prévention : Les techniques préventives susceptibles d’éviter les impacts végétatifs de la déforestation sur les paramètres du microclimat sont toutes les actions de préservation de l’environnement végétal.

Méthode de connaissance et de suivi

                  Une simple analyse de la végétation et de la faune ne suffirait pas pour décrire les caractéristiques d’un territoire donné. Mais il faut aussi une analyse de la dynamique de toutes les formes vivantes et de leurs interactions avec le milieu. La connaissance et le suivi d’un milieu se réaliseront en particulier par la comparaison de photos aériennes ou d’image satellite à différentes époques de l’année ou plusieurs année d’intervalle. A cela devront s’ajouter des relevés de terrain, des études sociologiques et des études de filières économiques. L’analyse de l’état initial et de l’évolution possible d’un milieu sera donc basée sur une étude à deux dimensions :
– dimension écologique : la dynamique des sols, de la végétation se l’eau et de l’érosion, de la faune, …
– dimension socioculturelle : réception de l’environnement par les populations, droit d’usage, mode d’exploitation et de gestion traditionnelle des ressources, système foncier, système de production locaux …

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Table des matières

REMERCIEMENTS
INTRODUCTION
Partie I : Concepts et approches théoriques
Chapitre I : Concepts de développement rural
Section I : Développement rural
1- Notion de développement
2- Les enjeux du développement rural
Section II : Etat de lieu du milieu rural
1- Structure et mode de production
2- Economie de subsistance
3- Médiocrité des moyens de productions
4- Manifestation de la pauvreté rurale à Madagascar
Chapitre II : Analyse des ressources naturelles et des composantes de l’environnement
Section I : Bioclimat
Section II : Ressource en sol
Section III : Ressource en eau
Section IV : Végétation forestière et arborée
Section V : Végétation pastorale
Section VI : Faune, Flore et biodiversité
PARTIE II- ANALYSE PRATIQUE
Chapitre I : Le secteur Forêt et la foresterie comme source de croissance Rurale
Section I : Importance économique du secteur et sa contribution à l’économie rurale
Section II : Accès aux ressources de la forêt
Section III : Approches et initiative testées ou considérées pour améliorer le rôle des forêts
Chapitre II- La pratique et les impacts d’une GCF Cas de L’UNION FORESTIERE D’AMBATOLAMPY
Section I : Présentation de l’UFA
Section II : L’enjeu économique
CONCLUSION
ANNEXE
ACRONYME
BIBLIOGRAPHIE

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