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Contribution à l’architecture du cerveau
L’appareil réceptif de langage dans le cerveau des analphabètes est faible. Certes ils peuvent entendre normalement ce qu’on leur dit. Mais quand il s’agit des mots artificiels ou pseudo mots, ils ont la difficulté de les assimiler et de les comprendre. Le travail scolaire, notamment la lecture a un impact sur la vision et le langage. Les analphabètes ne savent pas comment des sons forment des mots.
(11) « Chez les analphabètes l’hémisphère gauche omined moins au niveau du langage que chez les personnes éduquées et ils sont moins usceptibles d être frappées d attaques affectant le siège du langage ». Les non instruits ne sont pas ainsi pénétrables par les instructions radiophoniques leur concernant ou parlant du développement, même si le langage est le leur ; en cas de complexité ou chose abstraite ils ne vont pas comprendre. Pourtant la radio diffuse la matière concernant la santé, l’éducation, guide pour la famille.
Des villageois peuvent très bien assister à une réunion et écouter la présentation des options de développement possible grâce à la propr eté de l’habitation, de l’alimentation, du corps, de l’entourage ; toutefois, ils n’assimilent pas tout ou bien ils ne seront pas en mesure de suivre une présentation très longue et seront éventuellement moins aptes à écouter des discours avec une attention soutenue.
Amélioration du bien être de la personne
Elle permet de savoir écrire, lire, compter ou calculer.(12) « Ne pas être capable de lire, d’écrire, de compter ou de communiquer est en soi le signe d’un dénuement considérable »
Une personne analphabète doit toujours demander la faveur de quelqu’un à lui représenter sur tous les actes en écriture, en lecture, et en calcul ; elle est en dépendance, mais l’alphabétisation prodigue donc une nouvelle opportunité à l’être humain.1 « Un enfant auquel on n’offre pas la possibilité d’être scolarisé dansle primaire n’est pas seulement défavorisé en tant que jeune, mais il sera également handicapé durant toute sa vie, car il s’agira d’une personne incapable d’effectuer certaines choses élémentaires à base de lecture, d’écriture, et de calcul ». De plus, le fait d’être analphabète réduit considérablement la capacité d’une personne à comprendre et à faire valoir ses droits. Les analphabètes sont souvent exploités et profités par les autres du fait son ignorance. Ilsfont apparemment confiance et ne peuvent pas se manifester même devant la situation illégale. (13) « Les droits sont souvent tout à fait bafoués en raison de leur incapacité à lire et à percevoir ce qu’elles sont en droit d’exiger et com ment y parvenir ». Ainsi, l’alphabétisation est utile dans la vie quotidienne et son emploi est bénéfique au niveau familial, social, administratif et professionnel. C’est un atout non négligeable pour le niveau de vie familial ainsi que le développement de la nation.
Impacts attendus du programme et les indicateurs d’impact
Le projet d’alphabétisation du programme conjoint doit accomplir le défi n° 6 « luttant contre l’analphabétisme », de l’engagement n° 3 « changement de l’éducation » du Madagascar Action Plan. Il fait à ce qu’on atteigne ème le défi du progrès du 3 millénaire qui cherche à réduire de moitié à chaque fois jusqu’à 2 015 le taux d’an alphabétisation des jeunes et des adultes. Ces objectifs concordent, d’ailleurs avec les deux premiers objectifs de Développement du Millénaire : la lutte contre la pauvreté et la réalisation de l’éducation pour tous.
L’AFID et les actions d’animation communautaires co mme NAC et EVF, doivent également avoir des effets favorables dans la poursuite d’autres grands objectifs nationaux, comme de permettre une meilleure participation des populations les plus démunies à la bonne gouvernance et un plus grand impact des campagnes de sensibilisation aux risques de VIH SIDA.
Quant à l’effet de longue portée de l’alphabétisation sur la réduction de la pauvreté, il est escompté dans le programme conjoint, pas simplement par l’alphabétisation des apprenants dans les sites AFID, mais aussi par leur accès subséquent à la FTPB.
Durée du projet
Le projet ASAMA devrait s’effectuer pendant environ une année ou exactement 10 mois, à raison de 42 heures par semaine. Un program me de 5 ans est donc comprimé en un an. Cette campagne se subdivise en 3 périodes comportan chacune les programmes respectifs. La première période avec un cours de 6 heures par jour, et six jours par semaine. La deuxième période avec une séance de 8 heures par jour, de six jours par semaine. Enfin, la troisième partie 7 heures par jours. Notant que chaque période comprend quatre phases et une phase recouvre deux semaines et demie. Entre 2 phases, il y a une demie semaine d’arrêt et une semaine pause sépare les deux périodes. Les périodes de Noël et de Pâques sont aussi considérées comme pauses.
Principales activités
Encadrement
Pour réaliser l’ASAMA, différentes interventions des personnes ressources sont nécessaires :
– Formateurs:
Ces formateurs ont un niveau, au moins, Bacc + 3 avec une formation théorique de base et un stage pratique d’une année au moins. Actuellement, 12 formateurs sont disponibles et se chargent de la formation des animateurs et supervisent des actions.
– Animateurs de centre :
Ce sont des personnes ayant au moins fait la classe Terminale, et sont être en mesure d’encadrer des enfants. On leur donne une formation théorique et pratique pendant 10 jours. Depuis 2003, il existe 150 animateurs formés. Ils assurent la conduite effective de l’apprentissage.
– Diverses autorités locales :
Leurs rôles sont l’appui et la supervision de la réalisation de l’action, ainsi que l’assurance de la fonction de maître d’ouvrage déléguer.
– Centre de réalisation :
Il est le responsable de la maîtrise d’œuvre techni que et de la maintenance des acquis.
Formation
Les premières six semaines sont destinées à l’apprentissage de la lecture avec la méthode « Ambohitsoratra ». Pendant le trimestre suivant, les apprenants approfondissent le programme des classes de T1 et T2. Lors du deuxième trimestre antécédent, ils acquièrent des connaissances similaires au contenu de ceux de T3. Pendant le troisième trimestre, ils étudient le contenu du programme des classes T4 et T5.
Il importe de préciser que l’ASAMA est destiné spécialement pour des groupes d’adolescents analphabètes de 11 à 17 ans.
Projet Ambohitsoratra
C’est une méthode d’alphabétisation adaptée aux enfants. Les techniques d’apprentissage participatif sont utilisées comme méthode d’apprentissage de la lecture malgache. Il est fortement ludique et basé sur le compte. Ambohitsoratra est une méthode didactique fonctionnelle car l’enfant ou l’adolesce nt reconnaissent les lettres personnalisées et illustrées dans l’histoire et ils peuvent s’imaginer faire partie des acteurs. Ils ont la possibilité d’en faire leur propre narration. La méthode les aide à créer par leur imagination l’image des lettres, à imiter des personnages, à inventer des f ormules magiques et à poser des devinettes ou à y répondre. Tout cela va engendrer un vécu personnel ou collectif, qui donne un sens aux mots et aux phrases qui seront peu à peu introduite s dans le cadre de l’apprentissage de la lecture. Pendant les séances de lecture, l’apprenant a recours à sa mémoire et aux images pour retenir les noms et les caractères des lettres qu’il a écoutées et observées pendant l’histoire d’Ambohitsoratra.
Concept d’un projet général et d’un projet social :
– Un projet, c’est une activité qu’on projette à accomplir à un temps précis pour atteindre un objectif, avec les moyens disponibles. C’est un envisagement préalable pour apporter une amélioration à une situation, après avoir constaté une défaillance ou après avoir trouvé une nouvelle opportunité. Donc, un projet présente les solutions adéquates à un problème et un outil pour réaliser les besoins. L’existence d’un problème ou un besoin conduit à la mise en place d’un projet.
– Un projet social, c’est un projet destiné à un ensemble de sociétés bien définies en vue d’y mettre un développement. Les intérêts tiréspar ce projet peuvent être en même temps individuels, familiaux ou sociaux selon leur nature. Un projet social est souvent entrepris par des dirigeants sociaux, des associations, des ONG, ou des Centres sociaux après avoir identifié les problèmes, étudié et recueilliles aspirations des personnes concernées de cette société. Le projet social est un projet de développement pour la nation.
Fiche d’identification du projet AFID au niveau des fokontany Andohatapenaka I et II
Informations générales
-Initiateur du projet : Programme Conjoint /Education Pour Tous /Etat malgache (MENRS).
-Intitulé du projet : Formation en AFID des femmesd’Andohatapenaka I et III.
-Lieu d’intervention : Andohatapenaka Iet III.
-Objectif : Lutte contre l’analphabétisme fémininset éradication de la pauvreté.
Description des problèmes
-Nature :-femmes ne sachant ni lire ni écrire.
-Causes :-non fréquentation de l’école.
-abandon scolaire.
-pauvreté de la famille.
-Conséquences :-mauvaises conditions de vie.
-mauvaise gestion financière.
-faiblesse du revenu.
-non –accomplissement des papiers administra tifs.
-incapacité de lire des affichages.
-emploi à rémunération faible.
Définition de tous les éléments constitutifsdu cadre logique du projet AFID dans les 2 fokontany
Le cadre logique c’est l’élément essentiel du projet. C’est un tableau, d’une part présentant toutes les données et informations essentielles concernant l’objectif global, l’objectif spécifique, résultats attendus, activité, intrants du projet. D’autre part, il porte également les critères, sources de vérification desrésultats, et les hypothèses de base du projet. Donc, c’est la logique et la cohérence à respecter entre les éléments constitutifs du projet
Logique verticale
Elle est constituée de cinq éléments :
But ou objectifs global
C’est l’objectif général du projet en question, obtenu grâce à la réalisation des autres objectifs qui se concordent et se relient avec lui. C’est la finalité du projet. L’atteinte de cet objectif dépend et passe donc par l’accomplissement d’une certaine série d’activités et d’objectifs suivant un ordre et une logique.
L’objectif global du projet AFID au niveau des 2 fokontany c’est de lutter contre l’analphabétisme et, en conséquence, de réduire lapauvreté.
Objectif spécifique
C’est la raison principale de la mise en œuvre du p rojet. Le nombre de cet objectif varie d’un projet à l’autre suivant la situation et l’état de la réalité. C’est un moyen de viser l’échec ou la réussite du projet.
Pour le projet AFID réalisé dans les deux fokontany, l’objectif spécifique est l’amélioration de la condition de vie des formées te de leur famille par la création d’emploi générateur de revenus.
Résultats attendus
Ce sont les produits à atteindre par le biais De l’ assemblage d’inputs et activités du projet. Ces produits sont les résultats présumés aboutissant à la réalisation des objectifs immédiats.
Ces résultats attendus sont généralement pour le ojetpr AFID dans les deux fokontany :gérer de nouvelles AGR,faire une extension des activités existantes ,savoir la comptabilité des bénéfices et des coûts de production ,remplir esl papiers administratifs et savoir lire et écrire
Activités
Les activités sont les différentes interventions entreprises avec les moyens disponibles pour acquérir les résultats attendus, dans l’intention de parvenir aux objectifs spécifiques du projet et de contribuer à la réalisation de l’objectif global.
Pour réaliser le projet dans les deux fokontany les activités entreprises sont, la formation et la sensibilisation
Intrants
Les intrants sont les différentes ressources disponibles pour assurer la réalisation des activités mises en œuvre dans le projet. Il s’agit des ressources financières, les ressources humaines, les ressources matérielles entrant en jeu. Les intrants donnent l’image apparentée des activités, des types de ressources requises pour mener convenablement le projet. Tous les accords relatifs à l’exécution des activités doivent être précisés avec de quantité, de qualité, et prix afin d’avoir une vision claire sur leur adéquation pertinent et leur coût.
Les intrants du projet dans les deux fokontany sont : pour les ressources humaines il y a les formateurs, les encadreurs et animateurs, les alphabétiseurs, les membres de comité d’alphabétisation locale et les autorités locales.Pour les ressources matérielles les livres de lecture pour l’alphabétisation initiale ,les livres de calcul pour l’alphabétisation initiale ,la guide pédagogique pour les animateurs de site , lesaffiches pédagogiques diverses ,les salles de classe ,les bancs et les chaises .
Logique horizontale
Elle est constituée de trois éléments :
I. O. V
C’est une description opérationnelle des objectifs et des résultats escomptés en terme de quantité et de qualité des produits obtenus pourun groupe cible avec indication du temps et du lieu.
L’IOV du projet dans les deux fokontany consiste à la vue du taux des apprenants sachant lire et écrire après la formation, la réalisation des impacts attendus.
Source de vérification
Les sources de vérification concernent l’origine des données ou des informations sur la réalisation des objectifs. Ce sont les pièces justificatives afin d’éviter les affirmations gratuites.
Les sources de vérification utilisées dan le projetdans les deux fokontany sont le PTA, le rapport de pré-alphabétisation, le rapport de fin alphabétisation initiale, le rapport final et le résultat d’enquête sur terrain.
Hypothèses :
Ce sont les facteurs externes qui peuvent influencer sur la réalisation des projets et qui sont importants pour atteindre les résultats.
Pour le projet dans les deux fokontany les hypothèses sont le désistement des apprenants et la non rétention des leçons
Après cette présentation théorique, le tableau ci après– retrace les éléments constitutifs du cadre logique du projet AFID réalisé dans les okontanyf Andohatapenaka I et III.
Bornes fontaines
Le fokontany Andohatapenaka I utilise actuellement 08 bornes fontaines pour approvisionner les habitants en eau potable. Bon nombre de ménages les utilisent, notamment 4/5 de la population. Ces usagers paient une participation symbolique de 200 ariary au Fokontany tous les mois.
Pour l’Andohadapenaka III, il y existe 05 bornes fontaines. D’après les données, 3 ménages sur 1051 seulement a un approvisionnement domestique en eau dans ce fokontany et le reste emploie les sources d’eaux communes. Les cotisations mensuelles des membres y sont similaires à celles d’Andohatapenaka I
Lavoir public
Le Fokontany Andohatapenaka III dispose d’un lavoir public depuis 2003 pour assurer la propreté corporelle de la population. Il peut supporter 20 à 30 personnes en une seule fois.Chaque utilisateur paie un frais de 100 ariary/tête à chaque nettoyage quelque soit le nombre des lessives. Ceux qui ne peuvent pas y accéder font la lessive au bord des fleuves Le Fokontany Andohatapenaka I n’a pas pour le moment de lavoir public.
Centre de santé
Pour les deux fokontany, la majorité des gens joignent le dispensaire du centre de développement d’Andohatapenaka ou le dispensaire et la stomatologie CRENA en cas de problème sanitaires. Le coût y est moins cher mêmesymbolique. Il y a également des medecins privés aux Fokontany mais rares sont les gens qui les consultent faute d’argent pour les frais de consultation.
Entreprises et ateliers
Dans le fokontany Andohatapenaka I, 2 PME (petite et moyenne entreprise) sont implantées: FDC et SOCAVITRE présentant un avantagepour la population environnante en utilisant la main d’œuvre locale. Ils sont bénéfiques aussi pour l’attribution des matériaux ou équipements nécessaire au développement.
Dans le fokontany Andohatapenaka III, il y a 3 petits ateliers de construction dont 2 ateliers de fabrication de brouette et de réchaud, et l’autre atelier confectionne des balances ayant un agrément de l’Etat. En somme, un atelier emploi près de 15 agents offrant des métiers aux habitants.
Route
Pour les 2 fokontany, c’est seulement la route principale qui est goudronnée. Un petit bout des allées entre les habitations est en pavéeet la grande partie est en terre.
Activités professionnelles dans les 2 fokontany
Parmi la population, activée, 5% seulement d’entre elle ont un travail stable à rémunération viable et 95% ont de petit métier. Lesmarchands ambulants dominent dans les quartiers. L’activité la plus pratiquée par la population féminine est aussi la lessive et le repassage. Quant aux hommes, ils sont la plupart du temps dockers, intermédiaires, maçons. Il y a également des personnes qui travaillent dans la zone franche. D’autres travaillent occasionnellement et il y a des moments où ils n’arrivent pas en trouver et restent sans rien faire. Une partie de la population est constituée d’artisans tricotiers, de bijoutiers, de menuisiers, et des confectionneurs raphia. La rémunération de toutes ces activités est faible et ne couvre qu’une partie des dépenses courantes.
Les 2 fokontany ne possèdent pas l’effectif réel deces ouvriers, et ce n’est qu’une estimation
Principaux problèmes dans les deux fokontany
Problèmes socio- économiques
Insuffisance en qualité et en quantité des écoles publiques
Pour le fokontany Andohatapenaka III, le principal problème en matières d’éducation est l’inexistence d’école publique. Il doit s’associer avec les fokontany voisins pour la scolarisation des enfants n’ayant pas possibilité de fréquenter les écoles privées.
Pour l’Andohatapenaka I, les écoles sont insuffisantes par rapport au nombre d’enfants en âge scolaire.
Concernant les difficultés communes des deux fokontany. D’abord, on assiste à une limitation du nombre des élèves qui vont fréquentés l’école primaire publique. Très souvent même l’effectif dans une classe est élevé. Ensuite,il y a l’insuffisance des matériaux pédagogiques comme les bancs et les livres scolaire. Enfin, l’inexistence d’écoles secondaires publiques (CEG/Lycée) dans les deux Fokontany.
Toutes ces contraintes favorisent l’augmentation des enfants non scolarisés et les enfants abandonnant l’école. Les parents n’ont pas les moyens d’envoyer leurs enfants dans les écoles privées.
La faiblesse en terme de concentration et d’assiduité des élèves se pose également. En effet, en raison de la malnutrition, des enfants ne sont pas concentrés à fonds en classe, d’autres s’absentent fréquemment d’où la médiocritédes résultats.
Insuffisance d’eau potable
Pour les deux fokontany l’insuffisance de borne fontaine demeure malgré l’installation de quelques points d’eau. En effet, beaucoup des gens utilisent la pompe publique et on fait la queue pour y puiser de l’eau, pourtant une personne remplit autour de 5 seaux. Cela entraine une attente pendant des heures et dépense beaucoup de temps. A cela s’ajoute des différents problèmes sociaux provoqués par l’attente cruelle du tour.
Manque de latrines
Les deux fokontany ne possèdent pas encore de toilette publique. Il y a peu de gens qui en disposent chez eux. Ceux qui n’en ont pas éparpillent leurs excréments partout ou bien ils les jettent dans les canaux. Cette situation engendre la pueuteur du village et les risques de propagation de certaines maladies et la pollution de l’environnement. A cause de ce manque de W.C public, il y a des gens qui font exprès leur besoin en plein air.
Exiguïté de terrain et problème foncier
Pour les deux fokontany, l’espace est restreint mais les gens qui y habitent sont nombreux D’où l’espace de construction destiné à une famille est très réduit, la taille d’une famille est très grande. Des familles s’entassent dans une petite pièce. En outre, 99,5% des habitants n’ont pas de titre foncier ni d’autorisat ion de construction. Leurs terrains appartiennent à la SEIMAD. Ils ont construit donc à leur gré. Ils ont occupé le terrain depuis 30ans et il est difficile au fokontany de les exproprier parce que le régime antécédent n’avait pas réagi. Ce n’est que maintenant que certaines familles font la demande de terrain auprès de la SEIMAD avec facilité de paiement comme solutionsde compromis. A part cet obstacle, la difficulté réside aussi sur la nature des maisons onstruitesc. En effet, beaucoup sont en bois et ne suivent pas les normes. Beaucoup d’habitations sont envahies par les inondations pendant les périodes de pluie faisant beaucoup de sinistrés.
Différends entre les co-habitants
Il y a fréquemment des dépôts de plainte au niveaudes fokontany, la violence propage dans les 2 fokontany, notamment les problèmes et les litiges conjugaux. Un projet de volontariat contre la violence a été mis en place ua niveau des fokontany en 2005 jusqu’en 2006. Ils ont fait une sensibilisation et font connaître les lois qui régissent la société et chaque individu ainsi que les sanctions pour ceux qui sont illégaux. Depuis ce moment les querelles ont été moins réduites mais maintenant que le projet est à son terme ; les problèmes, la violence reprennent place peu à peu.
Fréquence des vols
Les vols sont fréquents dans les 2 fokontany. Mêmes’ils ne sont plus considérés des zones rouges comme avant. Les valeurs des choses pillées ne sont pas importantes puisque tout le monde se trouve dans une situation difficile .Le vol a été commis pour combler ce qui manque chez le voleur.
Problème culturel : insuffisance d’infrastructure sportive et culturelle
Pour les deux fokontany, les problèmes culturels marquants sont l’insuffisance des loisirs et l’inexistence d’équipements sportifs. En effet, comme il a été noté antérieurement la superficie des deux fokontany est très restreinte par rapport au nombre d’habitants. Par conséquent, il n’y a plus assez de place pour aménager un espace sportif : terrain de basket-ball, terrain de football, terrain de rugby, de salle de loisirs et détente.
Pour remplacer les distractions, qui n’avaient pas pu exister, certains individus pratiquent le baby-foot, les dominos, le jeu de carte pour passer leur temps. Pourtant ils ne sont plus considérés comme de simples jeux mais des jeuxde hasard suivis de pari conduisant à des conflits sociaux et faisant des désœuvrés et d’oisifs ; ils attendent le hasard pour gagner de l’argent .Cela fait le déclin rapide du niveau de vie familial et l’incohérence dans la société.
Ce manque de loisirs engendre également une augmentation du nombre de jeunes ou adultes qui s’adonnent à l’alcoolisme et à la stupé fiant entraînant des dépenses exorbitantes malgré leurs difficultés financières et l’atteinteà la santé. Or, on sait d’après la statistique que la population des deux fokontany est jeune, et est donc exposée aux délinquances juvéniles. Cette situation augmente aussi le nombre de filles mères en chômage encore à la charge des parents. Elles pratiquent souvent la prostitution, obligées de mener une existence de débauche pour subvenir aux besoins quotidiens de leurs enfants ou bien elles exercent un vil métier et leur niveau de vie est très bas.
L’insuffisance de distraction dans les 2 fokontany aggrave les effets de la pauvreté déjà prononcée.
Si la population vit dans cette insuffisance qu’en est il sur les caractéristiques de la population enquêtée.
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Table des matières
PREMIERE PARTIE : GENERALITE SUR LE PROJET D’ALPHABETISATION
CHAPITRE I : CONCEPT DE BASE SUR L’EDUCATION ET L’ALPHABETISATION
I- Définition de l’éducation selon quelques auteurs
II- Importance de l’alphabétisation
1-Perfectionnement des processus de réflexion
2-Stimulation du fonctionnement de mémoire
3-Contribution à l’architecture du cerveau
4-Amelioration du bien être de la personne
CHAPITRE II : CONTEXTE HISTORIQUE DU PROJET ’ALPHABETISATION A MADAGASCAR
I- Programme Conjoint
1-Objectif du programme
2- Les cibles du programme
3-Impact attendu du programme et les indicateurs d’impact
II -Composantes du programme conjoint
1-Projet AFID
1-1 Objectif
1-2 Durée du projet
1-3 Principales activités
1-3-1 Encadrement
1-3-2 Formation
2-Projet ASAMA
2-1Objectif
2-2 Durée du projet
2-3 Principales activités
2-3-1 Encadrement
2-3-2 Formation
3-Projet Ambohitsoratra
3-1Objectif
3-2 Durée du projet
3-3 Principales activités
3-3-1 Encadrement
3-3-2 Formation
CHAPITRE III : PRESENTATION THEORIQUE DU PROJET AFID AU NIVEAU DES FOKONTANY ANDOHATAPENAKA I ET III
I- Concept du projet général et du projet social
II- Fiche d’identification du projet AFID au niveau des 2 fokontany
1-Informations générales
2-Description des problèmes
3-Description des besoins
4-Description du projet
5-Aspect du financement
6- Elément d’exécution
III- Définition de tous les éléments constitutifs du cadre logique du projet AFID au niveau des 2 fokontany
1- Logique verticale
1-1 But ou objectif global
1-2 Objectif spécifique
1-3 Résultat attendu
1-4Activité
1-5 Intrant
2-Logique horizontale
2-1 -IOV
2-2 -Source de vérification
2-3 –Hypothèse
DEUXIEME PARTIE : ETAT DES LIEUX DU PROJET DANS LA ZONE TOUCHEE
CHAPITRE I : PRESENTATION DES SITES D’INTERVENTION ANDOHATAPENAKA IET III
I –Répartition de la population selon l’âge et le sexe
1-Fokontany Andohatapenaka I
2-Fokontany Andohatapenaka III
II- Infrastructures des 2 fokontany
1-Ecole
2-Borne fontaine
3-Lavoir public
4-Centre de santé
5-Entreprises et ateliers
6-Route
III- Activités professionnelles dans les 2 fokontany
IV- Principaux problèmes dans les 2 fokontany
1-Problèmes socio-économiques
1-1 Insuffisance en qualité et en quantité des écoles publiques
1-2 Insuffisance d’eau potable
1-3 Manque de latrine
1-4 Exiguïté de terrain et problème foncier
1-5 Différends entre les co- habitants
1-6 Fréquence des vols
2-Problème culturel : Insuffisance d’infrastructure sportive et culturelle
CHAPITRE II : CARACTERISTIQUES DE LA POPULATION ENQUETEE
I- Aspect familial et social
1-Type de population
2-Classes d’âge et situation matrimoniale des femmes bénéficiaires
3-Niveau d’étude atteint et situation d’emploi des femmes bénéficiaires et de leur conjoint
4- Les enfants des femmes bénéficiaires
4-1 Taille de ménage
4-2 Classes d’âge
4-3 Niveau d’étude
II- Aspect matériel
1-Source d’énergie
2-Logement
CHAPITRE III : BILAN DU PROJET MIS EN OEUVRE DANS LES DEUX FOKONTANY
I –Présentation du projet proprement dit
1-Association responsable
2-Periode de la formation
3-Nombre des apprenantes
4-Contenu du programme pendant la formation
II- Bilan du projet AFID dans les deux fokontany
1-Points positifs
1-1 Encadrement des enfants
1-2 Capacité de remplir des paperasses administratives
1-3Amelioration de la gestion financière familiale
1-4 Pratique du planning familial
2-Points négatifs
2-1 Non rétention de l’enseignement par les apprenantes
2-2 Insuffisance de propreté au niveau de certaine famille
2-3 Echec du projet AGR « vente de fourniture scolaire »
2-4 Désistement des apprenantes pendant la période de la formation
2-5 Non Implication des apprenantes
2-6 Non considération du planning familial
TROISIEME PARTIE : RECOMMANDATIONS
CHAPITREI : METHODE D’ALPHABETISATION
1-Utilisation des moyens audio visuels en AFID
2-Création d’une émulation entre les apprenantes
3-Suivie de deux semaines des acquis après quelques mois de la formation
CHAPITRE II : AMELIORATION DE L’APPROCHE
1- Répartitions du projet AGR en sous projet personnel
2- Approche participative des apprenantes
3- Intensification de la sensibilisation
4-Renforcement de suivi des encadreurs
CONCLUSION
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