Présentation générale de la ville de Tours
Tours, ville attractive et dynamique
Situation géographique
La ville de Tours, chef-lieu du département d’Indre-et-Loire (37), est une métropole attractive de la région Centre mais aussi à l’échelle nationale.
Classée Ville d’Art et d’Histoire, son patrimoine culturel et historique est riche. Cette ville, partiellement enserrée par la Loire et le Cher, offre un cadre de vie florissant hérité de cette richesse naturelle. Ce patrimoine est fortement accompagné de politiques urbaines à toute échelle en faveur de sa préservation et de sa mise en valeur (l’environnement ligérien est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO). La population tourangelle est estimée à 134 633 habitants en 2011, ce qui classe la municipalité en 27ème position parmi les communes les plus peuplées en 2011 (derrière Brest et Limoges), pour une densité moyenne de 3 900,1 km². La communauté de communes, ou de manière plus correcte communauté d’agglomération Tour(s)Plus, compte depuis le 1er janvier 2014, 22 communes. Elle comptait 19 communes avant l’arrivée dans la structure intercommunale de Chanceaux-sur-Choisille, Parçay-Meslay et Rochecorbon, qui sont 3 communes de la Communauté de communes du Vouvrillon
A ne pas confondre avec l’agglomération ou « unité urbaine », où Tours est définie comme ville-centre (définition INSEE) et qui regroupe 35 communes (2010) définies de « banlieues », mais dont le périmètre est différent (centré plus à l’est) de celui de la communauté d’agglomération, rattachant Montlouis ou encore Vouvray et Veigné . Dans le ScoT de l’agglomération tourangelle, on distingue également le noyau urbain composé des communes de commune limitrophes à la ville de Tours, périmètre sur lequel nous nous baserons principalement plus tard pour le projet d’aménagement. Enfin, concernant l’accessibilité, Tours bénéficie d’une bonne desserte autoroutière et aérienne. Elle est située à environ 1 heure de Paris en TGV. Tours est également traversée en son centre par l’autoroute A10 qui fait la jonction entre Paris et Bordeaux. Quant à lA85, qui passe au sud de l’agglomération, elle relie Angers à Vierzon. Enfin, l’Aéroport international assure la liaison directe avec Marseille, mais aussi à des grandes Capitales étrangères telles que Londres et Porto (et en saison avec Dublin et Figari (bientôt Manchester, Southampton, Ajaccio)) .
Population
La population tourangelle atteint 134 633 habitants au 1er janvier 2011 (source INSEE). Elle demeure la commune la plus peuplée de région Centre, devant Orléans. Par ailleurs, la population est majoritairement concentrée autour de l’axe ligérien formé par Orléans, Blois et Tours.
Population tourangelle :
Si l’on s’intéresse maintenant plus en détail à la population tourangelle, nous pouvons distinguer, suivant les chiffres de l’INSEE, une majorité de population située entre 15 et 29 ans (30% de la population) suivant les grandes tranches d’âges. Comparée à des villes similaires (nombre de population, poids départemental et régional (métropole)), elle suit globalement les mêmes tendances démographiques qu’Orléans, Limoges, ou encore Le Mans.
Selon les tranches d’âges regroupées, on observe une population majoritairement âgée de 25 à 39, mais également un fort taux de 18 à 24 ans (environ 25 000). La population tourangelle présente une population jeune et active importante. Celle-ci génère des flux importants, qui se réalisent au sein d’un réseau bien desservi en transports collectifs sur une grande partie du territoire, et qui se caractérisent en outre par l’utilisation de différents modes de transports (dont la voiture encore majoritaire aujourd’hui). Tours ne possède par ailleurs pas de caractéristiques particulières en termes de structure et d’évolution de la population par rapport à celles d’autres villes équivalentes (ex : Orléans, Le Mans). Mais son attractivité, à travers sa diversité d’offres de formation dans l’enseignement supérieur, lui permet d’accueillir un fort taux d’étudiants. Les prévisions INSEE prévoient un vieillissement de la population nationale, et donc une augmentation de la part des séniors en Indre et-Loire d’ici 2030, et une légère diminution du nombre de jeunes (moins de 20 ans). Ce vieillissement de la population sera à prendre en compte dans les politiques d’aménagement futurs, en termes de transports par exemple (services personnes âgées, dessertes des résidences séniors…) et d’habitats.
Politiques urbaines
Jacques Babary est le nouveau Maire (UMP) de Tours suite aux élections municipales de mars 2014. Il succède à Jean Germain (maire PS de 1995 à 2014), qui fut à l’image de grands projets comme l’inauguration du tramway. Jean Germain était également président de la communauté d’agglomération Tour(s)Plus et président du SITCAT, Syndicat Intercommunal des transports en commun de l’agglomération tourangelle, aujourd’hui rattaché à l’agence d’urbanisme de Tour(s)Plus. L’ATU est aujourd’hui présidé par Philippe Briand. La politique engagée ces dernières années par la ville à travers ses grands projets urbains vise à rendre la ville de Tours et son agglomération encore plus attractives, pour accueillir et attirer de nouveaux habitants et des nouvelles entreprises, mais surtout dans une optique de préservation de l’environnement (favorisation des transports en commun et déplacements doux, limitation de l’étalement urbain)) et de conservation du patrimoine sauvegardé.
L’arrivée du tramway en 2013, qui a bouleversé quelque peu les habitudes de certains riverains, amène de nouveaux enjeux pour cette ville nouvellement transformée du Nord au Sud, dans son environnement proche mais également plus lointain (densification, valorisation des espaces, équilibrage et complémentarité des modes de transports…) Parmi les acteurs les plus importants en termes de politiques urbaines, nous pouvons citer l’Agence d’Urbanisme de l’Agglomération de Tours ou ATU (Atelier d’urbanisme de Tours), qui est une association loi 1901 créée en 1967 suite à la loi d’orientation foncière . Elle a pour mission de devenir un lieu de réflexion et de coopération entre services de l’Etat et collectivités locales (par exemple conseiller les mairies en matière d’urbanisme). Elle réalise des « missions d’intérêt général […] études urbaines, études préalables et accompagnement d’opérations d’aménagement, plan de déplacements, aménagement d’espaces publics, protection et mise en valeur du patrimoine naturel et bâti, missionconseil auprès des collectivités » . Elle élabore ainsi les documents d’urbanisme (PLU, SCOT, PLH, PDU), et agit aujourd’hui, dans ce système décentralisé et déconcentré, à différentes échelles : « l’aire urbaine de Tours, le SCOT de l’agglomération tourangelle, Tour(s)plus, les communautés de communes, les communes et les quartiers, sur un bassin de population de l’ordre de 360.000 habitants » .
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Table des matières
Introduction
I – Présentation générale de la ville de Tours
1) Tours, ville attractive et dynamique.
Situation géographique
Population
Politiques urbaines
Mobilités et transports
L’offre de transport de l’agglomération tourangelle
2) Tours, ville étudiante
La population étudiante à Tours
La mobilité quotidienne
La ville vécue par les étudiants
II – Diagnostic : La nuit à travers le cas de la mobilité étudiante
1) Comprendre la nuit pour l’aménager
La nuit, « terre conquise »
Limites, tensions et conflits
2) Quelques exemples politiques nocturnes
3) Diagnostic orienté
Une nuit à Tours…
4) Comment se déplacent les étudiants la nuit et quels lieux fréquentent-ils principalement ?
Observations personnelles et entretiens
Présentation du questionnaire
Comparaison lieux de vie nocturne étudiants et horaires de bus
5) Conclusion sur les pratiques de mobilité nocturne des étudiants
III – Projet : Mise en place de politiques nocturnes pour l’amélioration des mobilités étudiantes
Introduction
1) Les actions sensibilisatrices et incitatives
2) Les projets liés aux modes de transports
3) Vers une charte de la vie nocturne à Tours ?
Conclusion
Sources et bibliographie
Annexes
Annexe 1
Annexe 2
Annexe 3
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