Le concours
Un concours de saut d’obstacles (C.S.O) est une compétition d’équitation de saut d’obstacles. Chaque épreuve débute par la reconnaissance à pied du parcours, suivi de la détente du cheval au paddock qui doit être très rigoureuse pour bien préparer le cheval aux difficultés qui l’attendent.
La reconnaissance
Elle est annoncée grâce à une sonnerie. Les concurrents sont alors autorisés à entrer sur le terrain afin de reconnaître le parcours de leur épreuve, éventuellement assisté de leur entraîneur. Elles durent environ quinze minutes.
Le but est de mémoriser le tracé, le nombre de foulées entre les obstacles rapprochés (les doubles, les triples, les lignes) et de déterminer si les distances sont longues ou courtes en fonction de la taille moyenne dela foulée de son cheval. Le cavalier établit ainsi son tracé précis et en particulier les courbes à prendre, les raccourcis appelés options et leur faisabilité pour les épreuves de vitesse.
Le parcours est une énigme à résoudre pour chaque cavalier qui optera pour des solutions différentes selon le cheval avec lequel il sera associé.
La piste est dite fermée lorsque le jury signale grâce à une sonnerie que le temps imparti pour la reconnaissance est terminé. Cinq minutes plus tard le premier concurrent doit pénétrersur le terrain (37).
La détente au paddock
La détente correspond à la phase de mise en route et d’échauffement musculaire du couple avant de réaliser son parcours.Le paddock correspond donc au terrain d’entraînement et est si de même natureque la piste de concours mais ce n’est pas une obligation.
Deux obstacles sont mis à disposition des cavaliers : un vertical et un oxer à qui doivent être sauté dans un sens déterminé indiqué par les fanions, et personne ne doit sauter plus de dix centimètres plus haut que la barre laplus élevée de l’épreuve.
Pour respecter ces règles, un commissaire de paddock est nommé. Il surveille également qu’aucun acte de brutalité vis-à-vis du cheval ne soit commis dans ce lieu. Durant cette phase d’échauffement, le cavalier cherche à établir un contact harmonieux avec son cheval pour le mettre en confiance. Tous deux devront sortir du paddock prêts musculairement et mentalement (37) (Photo 11).
Le déroulement du parcours
Le cavalier se présente à l’entrée de la piste suivant un ordre qui lui a été communiqué auparavant. Après avoir été autorisé à entrer sur la piste, il salue le jury qui actionne une clochepour lui donner le départ. Le cavalier dispose de quarante cinq secondes pour se concentrer, rassembler son cheval et franchir la ligne de départ. Dans le cas où le nombre de concurrents est trop important, ce temps est réduit à trente secondes. Une fois la ligne de départ passée, le concurrent doit franchir tous les obstacles sans faire de fautes (Photo 12). Sonparcours s’achève lorsqu’il passe la ligne d’arrivée. À l’issue de chaque épreuve un classement est établi et les concurrents classés sont honorés à la remise des prix (37).
Les organisateurs
Ils sont à l’initiative du concours. Ils réalisent le programme des épreuves et doivent fournir tous les moyens humains et matériels nécessaires au bon déroulement du concours. Les responsables de l’organisation sont souvent appelés à jouer un rôle de chef de grosse entreprise.
La plus grande partie du travail est fournie avant le concours et de cette bonne planification dépend le bon déroulement pendant le concours (3).
Lessponsors
Les sponsors sont partenaires des organisateurs en termes financiers, humains ou organisationnels. Ils peuvent agir sur un concours dans sa globalité ou choisir une épreuve particulière dédiée (3).
Le jury
Les membres du jury sont les garants des règles du concours de saut d’obstacles.
Ce sont eux qui gèrent le bon déroulement des épreuves. Avant l’épreuve, ils vérifient que le parcours est conforme au programme et lebon fonctionnement des appareils (chronomètres par exemple) (3).
Pendant l’épreuve, ils accueillent les concurrents (cavalier, cheval) et les présentent au public, ils arbitrent le parcours du couple et notent leur score (Photo 14).
À la fin de l’épreuve, ils classent les concurrents et donnent les résultats.
Après le concours, ce sont encore les membres du jury qui signent le procèsverbal du concours et envoient les résultats à l’instance centralisée (FédérationFrançaise d’Equitation en France) (3).
Les chefs de piste
Ce sont les chefs d’orchestres des concours de saut d’obstacles. Véritables architectes du parcours de saut d’obstacles, ce sont eux qui inventent et agencent les parcours (Photo 15). Ils choisissent un tracé et dressent les obstacles en fonction de la nature et des dimensions du terrain, de la difficulté annoncée dans le programme de l’épreuve, du barème de l’épreuve, de la concurrence engagée, des conditions météo, etc…(Schéma 2). Ils managent les hommes de piste qui sont chargés de la manutention liée à la piste (3).
Les juges de paddock
Les juges au paddock ou encore commissaire au paddock s’assurent tout au long des épreuves, du bon déroulement de l’échauffement des cavaliers des chevaux.
Ils organisent tout ce qui se passe dans l’aire d’entraînement en supervisant l’organisation. Par exemple ils décident du nombre maximal de cavaliers pouvant s’entraîner un même temps. Ils veillent au respect des chevaux, au fair play des cavaliers et à la bonne utilisation des obstacles d’entraînement. En cas de maltraitance d’un cheval, ils sont habilités à réprimander ou sanctionner le cavalier. Ils veillent au respect de l’ordre de passage des cavaliers et en accord avec le président du jury autorisant des dérogations.
Les acteurs indispensables
Les vétérinaires, les médecins et les maréchaux-ferrants sont incontournables pour un concours. Les restaurateurs, les hôtesses d’accueil peuvent s’avérer indispensables dès que le nombre de participants augmente.
LES CHEVAUXDU SAUT D’OBSTACLES
Les qualités recherchées chez le cheval
Les principales qualités recherchées sont le caractère, le modèle, la taille et les allures, toutes déterminantes pour l’obtention du meilleur cheval possible.
Le caractère
Un bon cheval de concours de saut d’obstacle est un cheval sain, solide généreux, au tempérament vif et équilibré (51). Il doit faire preuve de courage et d’une grande maniabilité. Les trois qualités essentielles recherchées sont un cheval courageux, respectueux, avec des moyens. Le sang est une qualité génétique qui donne la réactivité c’est-à-dire la vitessed’exécution du geste, la « reprise ». Le courage, c’est la qualitéessentielle qui est intimement liée au sang. Le respect est de plus en plus indispensable avec les barres et les parcours actuels et résulte d’un équilibre entre la peur et le courage : il semble aussi être une qualité génétique. Les moyens sont représentés par la force et la puissance qui sont des qualités idéales (15).
Le modèle et la taille
Ils doivent présenter une encolure longue, souple et musclée et une épaule oblique. La poitrine doit être large, écartant les deux antérieurs, un dos très fort, donc tendu, voir convexe sur toute la longueur et plutôt long que court.
L’arrière main est le propulseur, il indique la force et facilite l’engagement c’est pourquoi les hanches doivent être larges, la croupe longue, inclinée, musclée puissante avec de solides jarrets et la cuisse très descendue et musculeuse. Ils doivent être dotés de bons aplombs, etd’une bonne faculté de récupération (15,51).
Ainsi, les chevaux les moins performants en CSO ont un appel qui comporte une forte poussée des antérieurs et une faible poussée des postérieurs.
Et les chevaux les plus performants en épreuve ont un appel équilibré avec une forte poussée des postérieurs. Un bon appel étant caractérisé par une accélération du rythme des battues lors de l’appel (32).
La taille doit être supérieure à cent quarante huit centimètres.
En compétition l’âge varie de quatre ans à vingt ans voire plus (51).
Les allures
Les chevaux doivent avoir une bonne locomotion, un bon équilibre et un geste relevé des antérieurs sur la barre.
Les allures sont les principales caractéristiques des foulées de chaque allure, les foulées doivent être de cadence et d’amplitude régulière, sur le plat mais aussi àl’abord et à la réception de l’obstacle (3, 32).
• Le pasdoit être ample, souple, calme, énergique, le cheval semblant « rouler des mécaniques ». Toutes les articulations doivent être utilisées : l’épaule est déliée, le genou s’élève d’abord en se pliant, le pied va chercher le terrain suffisamment loin. Le rein joue parfaitement son rôle de charnière, transmettant intégralement et simplement la poussée des hanches, la queue ondulant de la même façon, signede souplesse et de régularité.
Les postérieurs doivent montrer de l’activité en pousser et en allant chercher le terrain. Le grasset avance généreusement, le jarret se pliepermettant au boulet de monter suffisamment avant d’avancer, le talondépassant la pince antérieure ;
• Le trotn’est pas l’allure essentielle. Le geste doit partir de l’épaule, l’avantbras monte en avançant, le genou se plie facilement et l’antérieur se tend pour aller de l’avant. Le rein ne s’ouvre pas, la hanche ne serapproche surtout pas de l’horizontal avec les postérieurs derrière. Le grasset est très mobile, le jarret plie, les pieds se posent suffisamment loin. L’essentiel du trot est dans l’activité des postérieurs qui soutiennent et poussent le cheval, dans une cadence lente qui montre son énergie et son équilibre ;
• Le galop : c’est l’allure la plus importante du fait que les parcours se déroulent au galop. Le genou et le jarret doivent se plier, la base de l’encolure se soutient, le rein se vousse et se redresse généreusement, permettant aux hanches d’amener les postérieurs sous la masse, puis de propulser le cheval en l’air est en avant. Le galop doit paraître basculé,rond, car une bonne cadence traduit l’équilibre, une battue ample et unebonne propulsion. Les galops désunis prouvent raideur et déséquilibre (20).
Les races les plus adaptés au saut d’obstacles
Il n’existe pas de races réservées à ce type de discipline. Toutefois il a été constaté que certaines races se distinguent plus que d’autres en compétition et les plus prisées sont en France le Selle Français et l’Anglo-Arabe (51).
Le Selle Français
La race Selle Français a la particularité d’être extrêmement composite : elle provient de très longue le croisement(races Normandes, Arabes, Norfolk Roadster, Hollandais etc.). Cependant pour simplifier la race est principalement issue de croisements entre des chevaux Normands, Vendéens, Charolais, Centre, et des Pur-sang Anglais. Le statut officiel du selle français a été défini 1958.
Les Selle Français sont souvent de robe baie, alezane mais parfois grise. Ils peuvent être de toutes tailles, mais la plupart dépassent un mètre soixante cinq centimètres et peuvent exceptionnellement mesurer jusqu’à un mètre quatre vingt cinq centimètres (Photo 16).
Ces chevaux sont majoritairement sélectionnés pour leur aptitude au saut d’obstacles, ils sont vifs et réactifs tout en conservant leur puissance (46).
La mise en condition physique quotidienne
Le cheval est un athlète dont les performances résultent de la convergence de plusieurs facteurs favorables.
Il y a des facteurs intrinsèques: la qualité neuro-sensorielles, la capacité cardiorespiratoire, les potentialités énergétiques musculaires et les caractéristiqueslocomotrices de l’individu. Ils sont en partie innés.
Les facteurs extrinsèques: ils sont développés et influencés par les conditions d’élevage, l’entraînementet le mode d’exploitation des chevaux (32).
Le cheval de saut d’obstacles est un athlète qui pour réaliser des performances régulières doit être dans une condition physique optimum afin de pouvoir exprimer son potentiel technique et gardé en mental à toute épreuve (51).
L’effort physique demandé au cheval sur un parcours d’obstacles est un effort de courte de durée et de courte intensité. Ilnécessite des muscles développés et une capacité de l’organisme à apporter rapidement à ses muscles une quantité importante d’énergie.
L’entraînement rend le cheval capable de fournir partiellement cet effort, de récupérer rapidement et derenouveler éventuellementsa performance dans un délai court. La condition physique d’un cheval ne semodifie pas en quelques semaines, environ un an est nécessaire pour amener un cheval adulte au meilleur de sa forme. Six mois minimum pour adapter les tendons, les ligaments et les capsules articulaires à l’effort. Neuf mois pour ce qui est des os et pas moins pour développer harmonieusement la masse musculaire et améliorer la capacité cardio-respiratoire du cheval. La condition physique s’organise donc à long terme. Ainsi par exemple avec un jeune cheval, trois ans sont nécessaires pour une adaptation correcte de son organisme à l’effort.
La première étapede l’entraînement est de développer la capacité cardiorespiratoire du cheval, c’est-à-dire sa capacité pulmonaire et la puissance de sonmuscle cardiaque. Pour cela deux voies existent :
• l’oxygène amené aux muscles « brûle » avec le sucre et les graisses qui sont stockés directement dans la cellule musculaire pour fournir l’énergie nécessaire à la réalisation de l’effort.
Cette voie de production d’énergie limite le cheval dans son effort en fin de parcours, et il mettra de plus en plus de temps à récupérer, aura du malà renouveler son effort et sera plus facilement sujet aux accidents sportifs tels les tendinites, les claquages et les lésions orthopédiques. Le développement de sa capacité cardio-respiratoire, permet au cheval de fournir un effort intense et court enfaisant peu appel à son métabolisme anaérobie. Pour cela l’entraînement adapté consiste en un travail en extérieur sur terrain varié, au moins deux fois par semaine avec des alternances entre le pas et les allures rapides, plutôt qu’un trotting prolongé qui fatigue les articulations. Le cavalier doit observer le comportement du cheval pendant et en fin de travail, vérifier s’il respire bruyamment ou rapidement pendant l’effort, s’il met plus de quelquesminutes à récupérer une respiration normale et sue normale à nouveau après l’effort révélant alors un signe d’un manque de condition.
En parallèle, il est impératif de développer la masse musculaire du cheval qui a besoin de toute sa puissance pour répondre correctement aux multiples sollicitations physiques qui lui seront demandées un parcours. Si l’entraînement conduit au développement harmonieux desa masse musculaire, le saut d’obstacles constitue à la fois un exercice technique et de musculation.
Il doit être pratiqué une ou deux fois par semaine pendant l’intersaison et seulement en cas de problème technique pendant la saison de compétition sous peine de fatiguer inutilement les articulations.
Il faut organiser la saison de sorte que les épreuves soient des difficultés progressives en vue de solliciter progressivement les articulations, les tendons etligaments. Lors de l’entraînement quotidien il faut en premier lieu que la détente soit réalisée avec soin, tout d’abord au pas puis à l’allure dans laquelle le chevalse sent le mieux, trop ou galop.
L’expertise vétérinaire
L’état physique et de santé du cheval peut évoluer de jour en jour, en fonction de son environnement, des « agressions » qu’il peut subir, de son utilisation et tout simplement du vieillissement inéluctable de son organisme.
La visite ne doit pas être pratiquée par le vétérinaire du vendeur, ni celui « de service » lors de la vente ; il vaut mieux prendre un vétérinaire spécialisé en médecine équine en qui l’ont a confiance et l’acquéreur doit être présent ce jour là.
L’expertise vétérinaire au moment d’un achat-vente est très utile dans la mesure où elle permet d’établir l’état médical etphysique du cheval au jour où elle est réalisée et de détecter les éventuelles anomalies dontil peut être porteur, de nature peut-être à nuire à l’usage auquel il est destiné.
Une telle expertise a cependantdeux limites essentielles :
• elle ne peut jamais être totalement exhaustive : il est impossible d’imaginer un examen qui permette d’explorer totalement tous les recoins de l’organisme (les connaissances de la médecine ne le permettent pas etle coût de tels examens devient vite élevé) ;
• face à la constatation de certaines anomalies, il est souvent impossible au vétérinaire de « prédire l’avenir »,c’est-à-dire de donner un pronostic fiable sur l’évolution possible des anomalies constatées. Tout au plus il peut en se référant aux connaissances statistiques, donner l’évaluation desrisques liés à chaque anomalie (23).
En conclusion, l’expertise vétérinaire au moment de l’achat-vente doit donc être considérée comme un acte utile permettantd’établir un état des lieux médical et physique du cheval au jour de l’achat-vente, d’évaluer les risques liés aux éventuelles anomalies constatées et doncde connaître les risques que l’on prend inéluctablement en achetant un animal (23).
Il n’existe pas de protocole formellement défini par la profession vétérinaire pour cette expertise, dans la mesure où chaque chevalest un cas particulier en fonction de sa morphologie, de son âge, de ses aptitudes et de l’usage auquel il est destiné.
Ce chapitre montre l’importance d’effectuer une visite vétérinaire. En effet, après avoir choisi le type de cheval en fonction de l’équitation recherchée, elle représente par son pronostic une aideprécieuse pour l’orientation de la décision finale. Acheter un cheval représente souvent un investissement financier important et, même si l’acheteur s’estime « homme de cheval » d’expérience, rien ne prédit quel’acquisition sera parfaite
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU CONCOURS OFFICIEL DE SAUT D’OBSTACLES ET RISQUES ENCOURUS PAR LE CHEVAL
CHAPITRE I : LE CONCOURS DESAUT D’OBSTACLES
I.1 Définition et historiquede la discipline
I.2 L’Objectif
I.3 Description des parcours desaut d’obstacles
I.3.1 Le terrain
I.3.1.1 Les terrains de sable
I.3.1.2 Les terrains en herbe
I.3.1.3 Les terrains synthétiques
I.3.1.4 Les pistes indoor
I.3.2 Les obstacles
I.3.2.1 Description
I.3.2.2 Les types d’obstacles
I.3.3 Le montage
I.4 Le concours
I.4.1 La reconnaissance
I.4.2 La détente au paddock
I.4.3 Le déroulement du parcours
I.5 Les règles des concours de saut d’obstacles
I.5.1 Les règles spécifiques aux chevaux et au cavalier
I.5.2 Le barème des épreuves
I.5.2.1 Le barème A
I.5.2.2 Le barème C
I.5.3 Les types d’épreuves
I.6 Les acteurs de la compétition
I.6.1 Les compétiteurs
I.6.2 Les entraineurs
I.6.3 Les organisateurs
I.6.4 Les sponsors
I.6.5 Le jury
I.6.6 Les chefs de piste
I.6.7 Les juges de paddock
I.6.8 Les acteurs indispensables
CHAPITRE II : LES CHEVAUX DUSAUT D’OBSTACLES
II.1 Les qualités recherchées chez le cheval
II.1.1 Le caractère
II.1.2 Le modèle etla taille
II.1.3 Les allures
II.2 Les races les plus adaptéesau saut d’obstacles
II.2.1 Le Selle Français
II.2.2 L’Anglo-Arabe
CHAPITRE III : LE COUPLE CHEVAL-CAVALIER DANS LE CONCOURS DE SAUT D’OBSTACLES
III.1 La décomposition du saut par le cheval
III.2 La mise en condition physiquequotidienne
DEUXIEME PARTIE : VISITED’ACHAT DES CHEVAUX DE COMPETITION DE SAUT D’OBSTACLES
CHAPITRE I : DEFINITION ET MODALITES D’ACHAT
I.1 La stratégie de l’achat d’un cheval
I.1.1 L’expertise professionnelle
I.I.2 L’expertise vétérinaire
CHAPITRE II : DEROULEMENT DELA VISITE D’ACHAT
II.1 Le dialogue avec le propriétaire
II.2 La vérification du signalement et de la vaccination
II.2.1 La carte d’immatriculation
II.2.2 Le document d’accompagnement
II.3 L’examen médical
II.3.1 L’examen général de chaque appareil du cheval à l’arrêt
II.3.1.1 L’observation et l’inspection
II.3.1.2 La palpation etla pression
II.3.2 L’inspection approfondie de l’appareil locomoteur : l’examen dynamique
II.3.2.1 Au pas
II.3.2.2 Au trot
II.3.2.3 La mobilisation et les différents tests
II.3.3 Le contrôle d’absences devices rédhibitoires
II.3.3.1 Les tics
II.3.3.2 L’immobilité
II.3.3.3 L’emphysème pulmonaire
II.3.3.4 Le cornage
II.3.3.5 La boiterie ancienne intermittente
II.3.3.6 L’uvéiteisolée
II.3.3.7 L’anémie infectieuse
II.3.4 Les examens complémentaires
II.3.4.1 Définition
II.3.4.2 La radiographie
II.3.4.2.1 La technique
II.3.4.2.2 Les conditions
II.3.4.2.3 Le résultat
II.3.4.2.4 Les examens à réaliser en fonction de l’âge et de l’activité physique du cheval
II.3.4.2.5 Conclusion
II.3.4.3 Les prélèvements sanguins
CHAPITRE III : EXAMENS COMPLEMENTAIRES REALISES SUR DES CHEVAUX D’UNE TRES GRANDE VALEUR
III.1 L’Echographie
III.1.1 L’échographe
III.1.2 La sonde
III.1.3 Le gel
III.1.4 Le traitementdu signal
III.1.5 La console decommande
III.1.6 La visualisation des images
III.1.7 Le stockage et la distribution des images
III.1.8 Conclusion
III.2 La scintigraphie
III.2.1 La technique
III.2.2 Les conditions
III.2.3 Conclusion
III.3 La thermographie
III.3.1 La technique
III.3.2 Conclusion
III.4 L’imagerie par résonnance magnétique (IRM)
III.4.1 La technique
III.4.2 Conclusion
III.5 L’arthroscopie
III.5.1 L’arthroscope
III.5.2 La technique
III.5.3 Les conditions
III.5.4 Conclusion
III.6 Autres examens
III.7 Conclusion de la visite d’achat
CHAPITRE IV : LES CAUSESD’ANNULATION
IV.1 Les causes d’annulations
IV.1.1 La garantiede conformité
IV.1.2 Les vices cachés
IV.1.3 Dol et erreurde la substance
IV.1.4 Les vices rédhibitoires et les maladies qui interdisent la vente
IV.2 Le contrat devente
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE