PRESENTATION DES RESULTATS DES RECHERCHES SUR LES MUSICIENS CHANTEURS DE RUE ET MIS EN LIEN

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Conceptualisation thรฉorique

La dรฉtermination des thรฉories pour diriger cette recherche est fondamentale. La connaissance de la position de certains auteurs sur ce thรจme ne doit pas รชtre nรฉgligรฉe car cโ€™est ร  travers ces thรฉories que cette recherche va รชtre menรฉe.

Thรฉorie de la reprรฉsentation sociale6

La reprรฉsentation sociale est le produit et le processus dโ€™une activitรฉ mentale par laquelle un individu ou un groupe reconstitue le rรฉel auquel il est confrontรฉ et lui attribue une signification spรฉcifique ยป (Abric 1987), ยซ Les reprรฉsentations sociales sont des systรจmes dโ€™interprรฉtation rรฉgissant notre relation au monde et aux autres qui orientent et organisent les conduites et les communications sociales. Les reprรฉsentations sociales sont des phรฉnomรจnes cognitifs engageant lโ€™appartenance sociale des individus par lโ€™intรฉriorisation de pratiques et dโ€™expรฉriences, de modรจles de conduites et de pensรฉes ยป (Jodelet 1989) ยซ Les reprรฉsentations sont des formes de savoir naรฏf destinรฉes ร  organiser les conduites et orienter les communications ยป Moscovici (1961)
Dans la plupart des dรฉfinitions sur des reprรฉsentations, on retrouve trois aspects caractรฉristiques et interdรฉpendants : la communication, la reconstruction du rรฉel, et la maรฎtrise de lโ€™environnement :
– la communication, puisque les reprรฉsentations sociales offrent aux personnes ยซ un code pour leurs รฉchanges et un code pour nommer et classer de maniรจre univoque les parties de leur monde et de leur histoire individuelle ou collective ยป. Moscovici (1961)
– la reconstruction du rรฉel : ยซ les reprรฉsentations nous guident dans la faรงon de nommer et de dรฉfinir ensemble les diffรฉrents aspects de notre rรฉalitรฉ de tous les jours ; dans la faรงon de les interprรฉter, de statuer sur eux et le cas รฉchรฉant de prendre une position ร  leurs รฉgards et de la dรฉfendre ยป. Jodelet (1992)
– la maรฎtrise de lโ€™environnement par le sujet : lโ€™ensemble de ces reprรฉsentations ou de ces connaissances pratiques permet ร  lโ€™รชtre humain, de se situer dans son environnement et de le maรฎtriser. Il sโ€™agit lร  dโ€™une dimension plus concrรจte que les prรฉcรฉdentes, parce que la maรฎtrise de lโ€™environnement, nous renvoie en partie, ร  lโ€™utilitรฉ sociale de la notion de reprรฉsentation. Ces diffรฉrentes fonctions sont :
โ€ข la fonction de code commun : les reprรฉsentations dotent les acteurs sociaux, dโ€™un savoir qui est commun, donc partagรฉ, ce qui facilite la communication.
Cette fonction de communication va permettre de comprendre et dโ€™expliquer la rรฉalitรฉ.
โ€ข la fonction dโ€™orientation des conduites : elle guide le comportement et les pratiques.
โ€ข la fonction de justification : elle permet ร  posteriori, de justifier les prises de position et les attitudes.
โ€ข la fonction identitaire : elle permet de dรฉfinir lโ€™identitรฉ dโ€™un groupe professionnel ou social.

La thรฉorie de l’รฉtiquetage7

Becker dรฉveloppe dans Outsiders la thรฉorie de l’รฉtiquetage. La dรฉviance n’est pas une chose en soi, qui trouverait son origine chez la personne dรฉviante, mais plutรดt une catรฉgorie construite au cours des interactions entre ceux que l’on qualifie de dรฉviants, les gens qu’ils frรฉquentent, ceux qui se chargent de faire respecter les normes (qu’elles soient lรฉgales ou culturelles)… En un mot, ยซ les groupes sociaux crรฉent la dรฉviance en instituant des normes dont la transgression constitue la dรฉviance, en appliquant ces normes ร  certains individus et en les รฉtiquetant comme des dรฉviants ยป.
La notion du stigmate a รฉtรฉ posรฉe dรจs son origine par Goffman en relation avec dโ€™autres notions. Celui-ci voit le stigmate comme une relation entre ยซ un attribut et un stรฉrรฉotype ยป. Link et Phelan proposent dโ€™รฉtendre ce rรฉseau de relations. Reprenant les รฉtudes rรฉalisรฉes, ils inventorient un certain nombre de notions, cinq, reliรฉes ร  celle de stigmate. Ce sont :
โ€ข lโ€™รฉtiquetage (le ยซ labeling ยป) et les รฉtiquettes (ou labels) ;
โ€ข la stรฉrรฉotypisation ou les stรฉrรฉotypes, ici il sโ€™agit ยซ des croyances culturelles dominantes qui lient les personnes รฉtiquetรฉes ร  des caractรฉristiques indรฉsirables, des stรฉrรฉotypes nรฉgatifs ยป (Link et Phelan, 2001) ;
โ€ข la distance sociale : les personnes รฉtiquetรฉes sont placรฉes dans des catรฉgories distinctes qui impliquent un degrรฉ de sรฉparation entre ยซ eux ยป et ยซ nous ยป (ibid.) ;
โ€ข la perte de statut et la discrimination, ces deux processus impliquent un traitement basรฉ sur lโ€™iniquitรฉ et lโ€™inรฉgalitรฉ ;
โ€ข les relations de pouvoir.

La sociologie de l’art

Nathalie H8 a voulu renouveler l’approche de l’art en sociologie en sortant de deux perspectives qui lui paraissent toutes deux biaisรฉes et, in fine, assez improductives. La premiรจre parce qu’elle s’inscrit dans le prolongement de la tradition esthรจte, reste prise dans les hiรฉrarchies de valeurs que cette tradition a contribuรฉ ร  construire en plaรงant lโ€™ล“uvre et la personne de l’artiste au premier plan. La sociologie se donne alors pour objectif ultime la comprรฉhension des ล“uvres et, mรชme si elle tente de marquer sa spรฉcificitรฉ en le faisant ยซsociologiquement ยป, il y a fort ร  parier qu’elle ne dira rien de plus que ce que disent dรฉjร  trรจs bien l’histoire de l’art, la critique et l’esthรฉtique.
La seconde, parce qu’en rรฉaction ร  la premiรจre, elle a construit une sociologie critique de rรฉduction de l’objet et de l’activitรฉ artistiques, prรฉsentรฉs comme idรฉalisรฉs de faรงon illusoire. Par lร  mรชme, elle s’est enfermรฉe dans la contestation et l’opposition, au nom d’une autre vรฉritรฉ, qui serait, elle, sociologique et matรฉrialiste.
C’est ainsi que ยซ diffรฉrents courants de la sociologie de l’art ont dรฉployรฉ beaucoup d’รฉnergie pour pratiquer ce qu’on peut appeler une ยซ rรฉduction au gรฉnรฉral ยป, tendant ร  montrer qu’un artiste ยซ n’est que ยป le produit d’un contexte รฉconomique, d’une classe sociale ou d’un habitus ยป.
Nathalie (H) propose de suspendre le jugement de valeurs, d’adopter un point de vue de ยซ neutralitรฉ axiologique ยป oรน le rรดle de la sociologie ne consisterait pas ร  substituer une idรฉologie (matรฉrialiste et rรฉductionniste) ร  une autre (esthรฉtique et idรฉaliste), mais ร  analyser comment se construisent les reprรฉsentations et les valeurs des acteurs en jeu dans l’art, et plus particuliรจrement dans l’art contemporain.
Cette analyse doit se refuser ร  รฉvaluer ces reprรฉsentations normativement tout en se plaรงant non du cรดtรฉ de lโ€™ล“uvre, mais du cรดtรฉ de sa rรฉception. Et il ne s’agira pas, dรจs lors, de savoir ce que valent ou ce que signifient les ล“uvres, mais de comprendre ยซ ce qu’elles font aux gens ยป.

Critique bibliographique et choix thรฉoriques

Tout au long de notre analyse, ces thรฉories vont รชtre utilisรฉes, non seulement pour servir de rรฉfรฉrence mais surtout appliquรฉes comme outils d’explication de ce fait observรฉ. Parmi tant d’autres, ces trois disciplines sont distinguรฉs pour traiter ce travail parce que :
– Pour la sociologie de l’art, celle de Nathalie (H) se rapproche de l’explication des faits que nous voulons y prouver. L’auteur a รฉgalement approfondi sa recherche sur les trois points que nous tenons sรฉrieusement ร  discuter. Il s’agit de la sociologie, la culture et l’art. L’auteur s’est surtout priorisรฉ l’individu comme objet central de son intervention. C’est ce qui nous a convaincu dโ€™adopter cette thรฉorie.
– Dans la thรฉorie de l’รฉtiquetage avancรฉe ci-dessus, deux arguments sont ร  dรฉfendre. L’un, c’est que l’auteur a essayรฉ d’expliquer un fait (cas de dรฉviance) sous un autre angle qui fait aboutir ร  une nouvelle comprรฉhension de ces groupes sociaux et non pas au jugement. L’auteur, sur le thรจme ยซ dรฉviance ยป qu’il a traitรฉ, nโ€™a pas cherchรฉ ร  prendre position (celle qui est dรฉviante ou celle qui la qualifie de dรฉviante), il a seulement expliquรฉ les causes de cette acte. Cette position de neutralitรฉ est aussi importante dans la maniรจre de mener cette recherche. Evidemment, avoir la position de neutralitรฉ est vraiment authentique lorsqu’il s’agit de travailler sur un sujet de reprรฉsentation.
L’autre, c’est que les auteurs qui ont รฉtudiรฉ cette thรฉorie, ont plutรดt aperรงu les relations interdรฉpendantes sur cette discipline au lieu d’un point de vue divergent. Ceci facilite l’adaptation de celle-ci dans notre travail de recherches. Ainsi, les ยซ notions ยป c’est-ร -dire les trois traits que l’auteur aborde vont รชtre utilisรฉs pour expliquer notre analyse de rรฉsultat.
– Enfin, la thรฉorie de la reprรฉsentation sociale est รฉvidente pour diriger ce travail รฉtant donnรฉ le cadre que nous voulons manifester. Cette thรฉorie est un repรจre et aussi un outil d’analyse de notre sujet.

Dรฉfinition de concept clรฉ

Il est primordial de dรฉfinir les mots clรฉ pour pouvoir mener ร  bien ce travail et afin de ne pas rester dans une explication vague et gรฉnรฉrale, ceci, pour รฉviter le chamboulement dans la comprรฉhension du thรจme.

La reprรฉsentation

Selon le petit robert : ยซ c’est le fait de rendre sensible un objet ou un concept au moyen d’une image, d’une figure, ou d’un signe.
La Dictionnaire des Sciences-humaines9 donne une dรฉfinition assez longue pour expliquer le concept de la reprรฉsentation.
Par exemple le mot ยซ soleil ยป est une reprรฉsentation verbale d’un astre qui brille dans le ciel. Le drapeau amรฉricain est une reprรฉsentation d’un pays. Le signe ยซ + ยป est une reprรฉsentation symbolique d’une opรฉration mathรฉmatique.
Dans son sens le plus gรฉnรฉral, la reprรฉsentation dรฉsigne toute rรฉalitรฉ (objet, signe, image) qui entretient une relation de correspondance avec une autre rรฉalitรฉ et se substitue ร  elle.
Dans un sens รฉtroit, la philosophie et les sciences-humaines ont traditionnellement utilisรฉ le mot : ยซ reprรฉsentation ยป pour qualifier les idรฉes, les images et les perceptions produites par le cerveau humain. C’est dans ce sens que la psychologie sociale รฉtudie les ยซ reprรฉsentation collectives ยป ou les ยซ reprรฉsentation sociales ยป : des mythes ร  l’opinion publique, du signal aux idรฉes. Entre la dรฉfinition large de la reprรฉsentation et la dรฉfinition รฉtroite attribuรฉe aux humains, oรน se situe la frontiรจre ?
Depuis les annรฉes 80, les philosophes et les psychologues ont entrepris un travail de clarification conceptuelle pour essayer de donner un contenu rigoureux aux concepts employรฉs. Tout ce travail converge vers le souci de dรฉgager plusieurs degrรฉs dans l’รฉlaboration de la reprรฉsentation.
Niveau 1 : Le signal
Niveau 2 : les prรฉ-reprรฉsentations
Niveau 3 : les catรฉgories
Niveau 4 : les mรฉtareprรฉsentations ou idรฉes. Les รชtres humains possรจdent la capacitรฉ de forger des types de reprรฉsentations nouvelles par rapport aux autres animaux supรฉrieurs. Ce sont des images mentales et des ยซ mรฉtareprรฉsentations ยป. Les premiรจres sont des reprรฉsentations (d’objets, d’รชtre vivants…) que l’on peut faire venir ร  l’esprit indรฉpendamment de stimuli extรฉrieurs. Ces images mentales sont mobilisรฉes dans tout acte d’imagination aux sens large (souvenirs, anticipation ou expรฉrience de pensรฉe. Elles sont le support cognitif des mots du langage.
La mรฉtareprรฉsentation est dรฉfinie par certains chercheurs comme spรฉcifique aux humains. C’est la capacitรฉ de formuler des reprรฉsentations de second ordre, qui ne porte pas sur les choses extรฉrieures, mais sur les reprรฉsentations : une reprรฉsentation des reprรฉsentations.
Par exemple l’affirmation ยซ la page est blancheยป est une reprรฉsentation (de la couleur du livre). Mais l’affirmation ยซ je pense que la page est blanche ยป est une reprรฉsentation de second degrรฉ, car elle ne porte pas sur l’objet mais sur sa reprรฉsentation.
Ces ยซ reprรฉsentations des reprรฉsentations ยปsinguliรจres peuvent รชtre activรฉes indรฉpendamment de l’objet reprรฉsentรฉ. On peut les appeler tout simplement des ยซ idรฉes ยป, car elles correspondent ร  une expรฉrience de pensรฉe la plus courante qui soit : celle qui consiste ร  faire venir ร  l’esprit des objets, des รชtres, des images ou des รชtres imaginaires.

La reprรฉsentation sociale

A titre dโ€™exemple ยซ Les pompiers sont des gens courageux, qui font un mรฉtier difficile ยป, ยซ le sport, c’est bon pour la santรฉ ยป ; ยซ les hommes politiques sont corrompus ยป. Voilร  le type de lieux communs que l’on peut entendre ร  tout propos. Le propre de ces reprรฉsentations courantes se dรฉmontrent comme des ยซ clichรฉs ยป qui rรฉduisent une rรฉalitรฉ complexe ร  quelques รฉlรฉments saillants (pas toujours faux d’ailleurs) et de s’en servir comme guide de lecteur du monde. L’รฉtude de ces opinions, de ce stรฉrรฉotypes et de ces prรฉjuges a รฉtรฉ l’un des thรจmes fondateurs de la psychologie sociale.
Dans les pays francophones, une tradition particuliรจre de recherche s’est nouรฉe ร  partir d’une รฉtude fondatrice menรฉe par Serge Moscovi en 1961 (La psychanalyse, son image et son public). Cette recherche portait sur l’image de la psychanalyse dans le grand public.
De cette enquรชte fondatrice, quelques idรฉes centrales ont รฉtรฉ largement exploitรฉes par la suite.
– Les reprรฉsentations sociales sont bรขties autours d’un noyau (certains auteurs parlent de ยซ schรฉma cognitif de base ยป ou de ยซ systรจme central ยป, qui correspond ร  quelques principes directeurs. Ainsi, dans la recherche sur la psychanalyse S. Moscovi a-t-il mis en รฉvidence que, en se diffusant largement, la thรฉorie de Sigmund Freud avait รฉtรฉ rรฉduite ร  2 idรฉes simples, l’existence de l’inconscient et du complexe d’Oedipe, acceptรฉes ou rejetรฉes en bloc. Autour de ce noyau de base s’agrรจgent des ยซ รฉlรฉments pรฉriphรฉriques ยป.
– Les reprรฉsentations sociales sont ancrรฉes au sein d’un groupe et du systรจme de valeurs qui lui est propre. Dans son enquรชte, S. Moscovi a montrรฉ que, ร  l’รฉpoque, la presse communiste et la presse catholique ont donnรฉ chacune des interprรฉtations trรจs diffรฉrentes de la psychanalyse, liรฉes ร  leur vision particuliรจre de l’individu et de la sociรฉtรฉ.
En effet, une fois ยซ ancrรฉe ยป, la reprรฉsentation sociale joue un rรดle de filtre cognitif, toute information nouvelle รฉtant interprรฉtรฉe dans les cadres mentaux prรฉexistants.
L’รฉtude de Reprรฉsentations sociales s’est รฉlargie ร  un champ plus large : les reprรฉsentations des maladies, de l’Entreprise, de l’Environnement…

Musiciens-chanteurs de rue

ยซ Le chanteur de rue 11ยป est une personne (homme ou femme), souvent anonyme, qui chante sur la voie publique, parfois associรฉ au camelot. Ce chanteur vit de l’argent que ses auditeurs lui donnent.
Des styles et modes particuliers existent selon les รฉpoques et les pays (ex : les prosopopรฉes dites lamenti italiens composรฉs et imprimรฉs durant la Renaissance, de 1453 aux annรฉes 1630-1650 ; parodiques, satiriques et musicaux. Parfois sans instruments, parfois muni d’un porte-voix, il cherche ร  attirer et captiver un maximum d’auditoire en un temps trรจs court et s’appuie pour cela sur une musique mรฉlodieuse, un air dรฉjร  connu et/ou un texte accrocheur, parfois politique et satirique devant alors parfois se jouer de la police ยป.
Sylvie Genest : ยซ Les musiciens de rue sont, par dรฉfinition, des gens ou des artistes en voie de marginalisation ou dรฉjร  en marge de leur groupe dโ€™appartenance ยป.

La culture

La culture12 est un instrument d’affirmation d’identitรฉs. Elle ne peut se rรฉsumer ร  un produit bien identifiรฉ. La responsabilitรฉ culturelle s’exerce ร  travers des fonctions, autrement dit des objectifs transversaux commun ร  l’ensemble des domaines tels que la conservation du patrimoine, la crรฉation artistique, la diffusion, la formation, l’animation, la recherche, la communication

Art13

La dรฉfinition de l’art est trรจs nombreuse et variรฉe selon l’รฉpoque et la recherche.
– L’art est l’expression par les ล“uvres de l’homme, d’un idรฉal esthรฉtique ; ensemble des activitรฉs humaines crรฉatrices visant ร  cette expression.
– C’est aussi la manifestation externe d’รฉmotion intรฉrieures, produite par le moyen de lignes, de couleurs, de mouvement, de sons, ou de parole ยป (Vรฉron)
– L’art est รฉgalement, la production d’un objet permanent, ou d’une action passagรจre, aptes ร  procurer ร  leur producteur une jouissance active, et ร  faire naรฎtre une impression agrรฉable chez un certain nombre de spectateurs ou d’auditeurs, indรฉpendamment de toute considรฉration d’utilitรฉ pratique (Sully)

ร‰tude de corpus

Pour rรฉaliser ce travail, la mรฉditation du corpus est primordiale. C’est un point de dรฉpart. De ce fait, les recueils de ces documents tels les textes, prises de sons et enregistrements vidรฉo, pouvant fournir des donnรฉes de dรฉpart ont รฉtรฉ obligatoires.
Pour cette รฉtude, des textes de rรฉfรฉrence et des enregistrements vidรฉo sont le corpus pris.

Textes

โ€ข Il s’agit d’un texte officiel portant l’ordonnance nยฐ60-082 du 13 aoรปt 1960 relative aux rรฉunions publiques et aux manifestations sur la voie publique. C’est un texte de trois pages et composรฉ de 14 articles. Ces articles รฉvoquent les lois concernant la permission ou la non permission ร  la manifestation et l’utilisation des lieux publics. L’ordonnance nยฐ60-104 du 21 septembre 1960 relative aux attroupements est un texte de 2 pages. Elle est constituรฉe de 11 articles expliquant la rรฉunion sur les voies publiques.
โ€ข Le second texte est le journal officiel de la Rรฉpublique de Madagascar Nยฐ3004, taona faha-121 portant Politique Culturelle Nationale. Ce texte de 6 pages constitue la dรฉfinition et les principes de la culture, les objectifs et les stratรฉgies, les plans dโ€™actions et les dispositions diverses.

Enregistrement vidรฉo

C’est une sรฉrie d’enregistrements visuels des musiciens-chanteurs de rue lors des descentes sur terrain. Cette vidรฉo rassemble les morceaux de scรจnes que ces groupes d’individus ont prรฉsentรฉs durant l’observation sur place. Par cette vidรฉo, le son de la musique, l’image et les gestes des cibles sont enregistrรฉs. Cet enregistrement vidรฉo nous a permis de dรฉcouvrir le genre d’activitรฉ exposรฉ par ces musiciens-chanteurs de rue.
Cette premiรจre partie du travail a dรฉgagรฉ les perceptions de quelques auteurs sur le sujet :
– la thรฉorie de la reprรฉsentation rรฉfรฉrรฉe aux musiciens-chanteurs de rue dans la capitale malgache
– la thรฉorie de l’รฉtiquetage appliquรฉ pendant la collecte des informations et l’interprรฉtation du rรฉsultat
– et enfin la dรฉmarche sur la sociologie de lโ€™art.
Cette partie a รฉgalement permis de situer les musiciens-chanteurs de rue dans divers contextes รฉconomique, gรฉographique, social et culturel. Finalement, elle a parlรฉ du corpus du travail incluant les textes et enregistrement vidรฉo.

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Table des matiรจres

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : CONCEPTUALISATION DU SUJET, CADRAGE THEORIQUE ET PRESENTATION DU CORPUS
1.- Contextualisation du sujet
1.1.- Contexte juridique
1.2.- Contexte socio-รฉconomique
1.3.- Contexte socioculturel
1. 4.- Contexte linguistique
1.5.- ร‰tudes du marchรฉ
1.7.- Dรฉlimitation des acteurs
2.- Conceptualisation thรฉorique
2.1.- Thรฉorie de la reprรฉsentation sociale
2.4.- Critique bibliographique et choix thรฉoriques
2.5.- Dรฉfinition de concept clรฉ
2.5.1.- La reprรฉsentation
2.5.2.- La reprรฉsentation sociale
2.5.3.-Musiciens-chanteurs de rue
2.5.4.- La culture
2.5.5.- Art
2.6.- ร‰tude de corpus
2.6.1.- Textes
2.6.2.- Enregistrement vidรฉo
DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DES RESULTATS DES RECHERCHES SUR LES MUSICIENS CHANTEURS DE RUE ET MIS EN LIEN
3.- Informations gรฉnรฉraux sur les Musiciens-chanteurs de rue
3.1.- Description des musiciens-chanteurs de rue
3.1.1.- Classification de rรฉpartition dโ€™รขge par intervalles
3.1.2.- ร‰tats physiques de certains musiciens-chanteurs de rue
3.2.- Activitรฉs des musiciens-chanteurs de rue
3.2.1.- Classement par activitรฉ et groupe
3.2.2.- Occupations des musiciens-chanteurs de rue autrefois
4.-Prรฉsentations des lieux
4.1.- Descriptions des lieux
4.1.1.- Lieux fixes
4.1.2.- Lieux occasionnels
4.2.- Conditions d’occupation des marchรฉs publics
4.2.1.- Sans carte d’occupation
4.2.2.- Sans poursuite municipale
4.3.- Moyens utilisรฉs
4.3.1.- Instruments musicaux
4.3.2.- Inventions instrumentaux
4.4.- Prรฉsentation du spectacle
4.4.1.- Exhibition de la musique non chantรฉ.
4.4.2.- A capella
4.4.3- Lied et musique en chล“ur
5.- Reprรฉsentation des musiciens-chanteurs de rue par le public
5.1- Conceptualisation par le public
5.1.1.- Conception linguistique
5.1.2.- Evaluation des termes
5.1.3.- Liens entre termes et contexte
5.2.- Musiciens-chanteurs de rue et mendicitรฉ
5.2.1.- Musiciens-chanteurs de rue et mendiants
5.2.2.- Musiciens-chanteurs de rue et mรฉtier
5.2.3.- Musique de rue et espace public
5.3.- Prรฉsentation des musiciens-chanteurs de rue par la sociรฉtรฉ
5.3.1.- Phase de constatation
5.3.2.- Musiciens-chanteurs de rue et marginalitรฉ
5.3.3.- Par rapport ร  lโ€™analyse de Damon
5.4.- Mis en liens entre musiciens-chanteurs de rue et le public
5.5.- Dรฉtermination des activitรฉs des musiciens-chanteurs de rue dans diffรฉrents domaines
5.6.- Musique de rue et art
5.7.- Musique de rue et culture
TROISIEME PARTIE : ORIENTATIONS ET PISTES DE REFLEXION
6.- Synthรจse
6.1.- Rรฉvision de la politique culturelle
6.1.1.- Statuer les arts de rue dans la politique municipale
6.1.2.- Rรฉglementer les arts de rue
6.1.3.- Conditionner leurs lieux dโ€™interventions
6.2.- Collaboration entre artistes de rue et municipal
6.2.1.- Renforcer leur capacitรฉ
6.2.2.- Conception dโ€™un Projet
6.2.3.- Genre dโ€™insertion nรฉcessaire
6.3.- Insรฉrer les activitรฉs des musiciens-chanteurs de rue dans le systรจme artistique et culturel
6.4.-Arts de rue et utilitรฉ social
6.4.1.- Tenues vestimentaires adรฉquates.
6.4.2.- Prรฉsenter leurs propres crรฉations.
6.4.3.- Orienter vers les musiques traditionnelles malgaches
6.5.- Action socioculturelle ร  travers les arts de rue
7.- Proposer une piste dโ€™orientation
7.1.- Produire les spectacles dans des lieux touristiques
7.1.1.- Les parcs
7.1.2.- Les jardins publics
7.1.3.- Les lieux de distraction et les restaurants
7.2.- Arts de rue et Association
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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