Les réformes et changement qui ont marqué l’école
C’est la partie critique d’histoire de l’éducation formelle et ces réformes. Les principales approches associées à ces réformes sont : l’approche par les contenus, l’approche par les Objectifs et l’approche par compétences. Dans ce passage, nous visons à présenter le contexte d’implantation de l’approche par compétences (APC) ; autrement dit les raisons de successions de plusieurs réformes dans l’histoire scolaire du pays. En effet, depuis avril 1960, le Sénégal a connu plusieurs réformes au détriment des crises survenues des différents moments. Ainsi, avec l’accession à l’indépendance, les états africains nouvellement indépendants se devaient d’introduire des changements dans l’éducation avec des objectifs plus conformes aux nouveaux besoins et réalités des pays (Sylla, 2004 : 64). Au Sénégal la réforme suivant l’indépendance a eu lieu en 1962.C’était l’époque, ou le Président Senghor est accusé de néocolonialisme par les syndicalistes. En 1969, juste après la crise de 1968, les orientations de sur l’éducation sénégalaise changent radicalement ; et la loi d’orientation n9 71-036 du 3 juin 1971 définit les principes, les orientations, les objectifs et les programmes de l’école. Et en 1979, une autre réforme voit le jour. De plus, en 1981, sous le régime de Abdou Diouf, les États généraux de 1′ éducation et de la formation(EGEF) sont convoqués en janvier dans le but de revoir et améliorer le système éducatif sénégalais (PÉDEF/EPT, 2003). En 1988, le Sénégal connaît également une des crises les plus graves de son histoire scolaire ; une grève sans précédent s’est généralisée à tous les secteurs conduisant les autorités à déclarer l’année scolaire et universitaire « blanche » Et en avril 2000 le Forum mondial de l’Éducation pour tous est tenu à Dakar. Les objectifs de ce forum c’est la recommandation à tous les pays d’élaborer un plan national d’action faisant en sorte que, d’ici 2015 :
-tous les enfants en difficulté et ceux appartiennent à des minorités ethniques, aient la possibilité d’accéder à un enseignement primaire obligatoire, gratuit et de qualité et de le suivre jusqu’à son terme ;
-Répondre aux besoins éducatifs de tous les jeunes et de tous les adultes en assurant un accès équitable à des programmes adéquats ayant pour objet l’acquisition de connaissances ainsi que de compétences nécessaires dans la vie courante (PDEF/EPT, 2003).
Bref voilà les raisons favorisants l’implantation l’rapproche par compétences dans le système éducatif du Sénégal. En revanche, il est important de savoir que le système d’éducation sénégalais rencontre que des perturbations. Il est marqué par de nombreuses crises qui contenue de l’affecter juste qu’aujourd’hui. Pour la résolution des problèmes pédagogiques persistants, on assiste à de nombreux changement au sien du système dont l’objectif est la recherche de voies et moyens pour son amélioration. Parmi les approches expérimentées nous avons : l’entrée par les contenus testés lors des réformes de 1962, de celle de 1971 et de celle de 1979. Son but était de faire acquérir à l’élève le plus de connaissances possible à travers les disciplines étudiées en classe. L’entrée par les objectifs quant à elle était utilisée dans les programmes en 1987 et mise à l’essai depuis 2008, dans cette approche l’objectif général est de rendre l’enseignement plus accessible à l’apprenant. Mais concernant l’approche par compétences, elle est pratiquée dans les écoles primaires dans le cadre du nouveau curriculum. (Sambe, 2006) ; et le but était de former des hommes et des femmes capables de travailler efficacement à la construction du pays. A leur actuelle, le bilan de ces multiples réformes montre que malgré les nombreuses tentatives de réformes, le système éducatif du Sénégal traves toujours de sérieux problèmes.
Les implications sociales dans l’erreur
Nous avons des différences d’intonation entre les formes voulues et attendues dans la production orale en français des enfants. Ceci entre dans le cadre des locuteurs dont le français est une langue seconde. Dans ces genres de situation, ces élèves ont tendance à transposer des expressions françaises en leur langue maternelle. Justifiant ainsi certains préjugés faites à l’égard de certains élèves d’être agressifs ou parfois timides. L’attitude de ces enfants est due en faveur de leur fréquence langagière légère ou haute ; c’est le cas des locuteurs soninkés et bambara qui parlent forts et à voix aigues. Ces habitudes se retrouvent transposer dans les conversations dans la langue d’apprentissage et en tant que locuteurs ils sont perçus comme étant toujours fâchés. De ce fait, il faudra bien mettre en garde les apprenants ces conséquences sociales de ces traits culturels. Ainsi, pour une meilleure approche dans de telle situation, il est préférable de choisir un ton neutre plutôt qu’animé et apprendre à parler d’une voix douce. En outre, nous reconnaissons que le sujet parlant une langue couramment ne s’arrête pas pour réfléchir de façon consciente avant de s’expliquer.il connaît les mots et sont présents derrière lui comme des choses dons son dos. C’est l’exemple des élèves rencontrés à l’institut privé de Anne Marie Javouhey ; la plupart de ses élèves parle le français quotidiennement, à la maison, dans la rue et particulièrement à l’école. Les différences sociales et contextuelles entre les apprenants dont on doit se préoccuper restent à savoir la motivation l’instrumentale et l’intégrative. Dans ce sens les apprenant doivent savoir se débrouiller, pendant des semaines d’expériences en classe d’enseignement, ce qui n’est pas dit tout facile. Ainsi, dans le but de vérifier si c’est le résultat du système éducatif, du contexte familial ou culturel, nous allons s’incliner sur un développement personnel en plaçant les apprenants dans un cadre social. Cela amène à examiner les apprenants dans leur structuration des occasions d’apprentissage auxquelles leur contexte leur ouvre les portes de tirer profit au sien de leur entourage physique et humain. Bref, il faut reconnaitre que les contextes d’apprentissage doivent être compris comme changeant constamment, car la dynamique et la réflexivité qui régissent l’apprentissage doivent rester dans une dépendance parallèle à celle de l’être apprenant. Et voici en dessus quelques démarches à adopter pour une bonne maitrise de la compréhension orale.
Présentation des méthodes adoptives pour une bonne compréhension orale
Le cours de compréhension orale en classe de primaire se limite souvent à une lecture à haute voix par l’enseignant, suivi de questions-réponses orale et une étude de vocabulaire. Souvent l’enseignant ne vérifie pas la compréhension complète du texte par les élèves. Pourtant, la compétence orale de compréhension orale est utile pour toute les activités en classe, et quant aux élèves, ils ont des difficultés à comprendre l’orale. En guise d’exemple, en plein séance d’observation dans la classe de Monsieur Gaye (école I de Niandane), suite à une de grammaire sur la phrase simple et complexe ; le maitre à poser la question à savoir « par quoi commence une phrase ? ». Et à ma grande surprise il y’avait aucune réaction de la part des élèves. Un silence total régné dans la salle et rendait le maitre très furieux en demandant aux élèves en ce terme « répondez à ma question ». Puis subitement une réponse collective se résumé ainsi de la part des élèves « une phrase commence par une lettre majuscule et se termine par un point » Dans ce cas précis, nous avons une réaction automatique de la leçon et non une réaction due à la compréhension de la question posée. Or, dans le programme scolaire en vigueur, dès les premières années en primaire, l’apprenant devait être capable de comprendre des énoncés de courts textes simples oralisés lue à hautes voix, car l’accent sur l’écrit pour la langue français est mis dans les trois dernières années. Et après une étude sur la documentation des enseignants rare sont ceux qu’utilisent autres supports que les manuels scolaires pour développer la compétence orale des élèves. Face à ces réalités, voici quelques éléments allant dans le sens de contribuer l’aide aux développement des compétences requises pour une maitrise de la compréhension orale en français des élèves. Qu’est-ce que la compréhension orale ? Elle se définie comme la capacité à comprendre à partir de l’écoute un énoncé ou un document sonore. On parle de maitrise de la compréhension orale quand on comprenne ce qui a été lu ou dit. Elle met en jeu différentes opérations mentales :
-se préparer dans ce qu’on entend en distinguant les sons, les mots, les phrases… ;
-repérer les informations apportées ;
-sélectionner celles qui sont importantes.
Si elle est difficile à acquérir pour les élèves, c’est parce qu’elle est pratiquée rarement en classe malgré son indispensabilité dans l’apprentissage d’une langue, et sa construction se fait petit à petit grâce à l’écoute d’une diversité de message (contes, chansons, consignes), dans des situations de communication variées. Il faut savoir également qu’en début d’apprentissage d’une langue étrangère, il est toujours difficile pour les élèves d’écouter et de comprendre. Les élèves ont du mal à distinguer les sons français, dont certains n’existent pas dans leur langue maternelle. Ils traversent aussi des difficultés pour les mots en phrase. Mais à force de pratiquer des écoutes régulières en classe permettra aux élèves à se familiariser avec les sons, et mots de phrase, qui à leurs tours s’améliorent en compétence langagière. En outre, il est important de faire savoir à l’apprenant qu’est-ce l’écoute ? Et comment faire une bonne écoute. C’est le fait de se concentrer sur un document qu’on entend (une bande sonore ou un texte lu à haute voix) pour une compréhension. Apprendre à écouter c’est apprendre à se concentrer et à faire attention à ce qu’on entend pour repérer le sens des mots. En effet, savoir écouter est la base pour bien communiquer, particulièrement en langue étrangère ; car elle permet aux élèves d’identifier le contenu des informations qu’ils entendent, les personnages, et le lieu de l’action. Elle permet également aux élèves à sélectionner les informations nécessaires avant de les trier. C’est aussi un moyen de s’informer et de se cultiver, où d’avoir des idées sur un thème. Il existe quatre types dont seuls les trois sont sûr d’être utilisé en classe à savoir : la préécoute, l’écoute proprement dit, et la post-écoute.
-La pré-écoute : c’est préparation de l’écoute, qui consiste de donner aux élèves des activités à préparer sur le thème et au vocabulaire de ce qu’ils vont écouter.
-l’écoute proprement dit : c’est l’étape où les élèves écoutent attentivement l’enregistrement ou le texte lu par le maitre.
-la post-écoute : c’est l’étape au cours de laquelle les élèves s’expriment sur ce qu’ils ont compris ; ils partagent leurs impressions et expriment leurs sentiments.
Ainsi, pour une écoute efficace, il ne doit pas y’avoir de bruit dans la salle, et le matériel sonore doit être de bonne qualité. Le contenu à écouter doit aussi être motivant et adopté au niveau des élèves. Malgré toutes ces conditions réunies dans le but d’avoir une bonne compréhension en compétence orale, certains élèves présentent toujours quelques difficultés dans son adoption. La plupart de ces élèves n’arrivent pas à comprendre malgré leur reconnaissance des mots et expressions etc… ; pour les aider à se reconstruire, nous proposons à attirer leur attention et les guider vers des éléments connus. D’autres ont du mal à garder leur attention jusqu’au bout, où à reconnaitre les mots et les phrases. La seule méthode adoptive pour les redresser reste à donner ces élèves des taches précises et ciblées avec des activités variées pour soutenir leur attention et leur motivation, en travaillant l’écoule souvent que possible avec des clarifications sur les problèmes de graphie et phonie. Et en fin, nous avons des élèves qui ne réagissent pas face au document et qui n’arrivent pas à s’exprimer. Dans ce cas précis, il est préférable de faire une sélection des documents qui sont en rapport avec leur monde, tout en essayant de répondre à leur besoin et intérêt.il faut également les poser des questions fermées ou mi- ouvertes, en les donnant une liste de mots d’expressions en rapport avec le thème.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : PROBLEMATIQUE ET CADRE THEORIQUE
CHAPITRE I : LA PROBLEMATIQUE DE L’ETUDE
1. Choix du sujet
2. Reformulation du problème
3. Objectifs de la recherche
CHAPITRE II : LE CADRE THEORIQUE DE L’ETUDE
1. Approche théorique
2. Revue de littérature
3. Les hypothèses
DEUXIEME PARTIE : METHODOLOGIE
CHAPITRE III : ETUDE DE LA METHODOLOGIE
1. Caractéristique de la recherche
2. Les participants
3. Les stratégies de collecte des données
CHAPITRE IV : LE SYSTEME EDUCATIF DU SENEGAL
1. Présentation et organisation du système éducatif
2. Les réformes et changement qui ont marqué l’école sénégalaise
3. Statut du français au Sénégal de l’indépendance à nos jours
TROISIEME PARTIE : ANALYSE ET INTERPRETATION
CHAPITRE V : ANALYSE DES DIFFICULTES FACE AUX TESTS
1. Les cas étudiés
2. Identification des difficultés au niveau des attentes
3. Les analyses
CHAPITRE VI : INTERPRETATION DES RESULTATS ET VERIFICATION DES HYPOTHESES
1. Les implications sociales dans l’erreur
2. Présentation des méthodes adoptives pour une bonne compréhension orale
3. Vérification des hypothèses
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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