Présentation des espèces de chauves-souris etudiées transmissibles à l’homme

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Presentation des especes de chauves -souris etudiées

Les espèces des chauves-souris capturées à savoir  Chaerephon atsinanana, Mormopterus jugularis, sont endémiques de Madagascar. Mops midas se rencontrent aussi en Afrique et Mops leucostigma aux Comores.
Chaerephon atsinanana
Elle possède un corps allant de 90 à 101  mm avec une queue de 33,6 mm. Le museau est légèrement émoussée avec  des lèvres ridées et charnues.  Le poids moyen est de 11g. La tête et le dos sont noirâtres. De couleur brun sombre avec des fines raies beiges qui recouvrent leur flanc et la base des ailes. Elle présente des oreilles arrondies réunies à la base par une bande de peau continue. L’animal es t recouvert par une fourrure fine et légèrement soyeuse.
Chaerephon atsinanana est une espèce principalement insectivore. Le régime alime n-taire de ces Chiroptères est essentiellement constitué de Coléoptères, d‘Hémiptères et de Di ptères (Andrianaivoarivelo, 2006). Ces animaux fréquentent les paysages modifiés par l’homme et les différentes constructions humaines. Ils vivent en groupe et en sympatrie avec Chaerophon leucogaster à Manakara (Goodman, 2011) . Ils se distribuent majoritairement dans la partie orientale de l’ile en ne dépassant pas une altitude de 1000 m (Goodman, 2010).
Mormopterus jugularis
Cette  espèce  se  distingue  de Chaerephon  atsinanana par  les  caractéristiques  suivantes : Elle a des oreilles non jointives à leur base. La fourrure est  fine et courte. La tête et le dos sont colorés en brun à brun rougeâtre. La gorge et le ventre ont une teinte brun clair ou blanc sale. L’espèce possède des lèvres lisses avec des vibrisses clairsemées. Le corps mesure en moyenne 94,7 mm. Mormopterus jugularis trouvent des perchoirs dans les plafonds des bâtiments publics. Il s’agit d’écoles ou bureaux datant de l’ère coloniale (Racey et al, 2010).
En tant qu’insectivore, elle se nourrit principalement de Coléoptères, puis d’Hémiptères et rarement de Diptèr es (Andrianaivoarivelo, 2006) . Mormopterus jugularis présente une large distribution à Madagascar. Elle fréquente les zones agricoles, savanicoles. Cette espèce est classée «préoccupation mineure» selon l’IUCN ( IUCN, 2010), (Cf annexe V). L’espèce vit en groupe et en sympatrie avec d’autre s especes. Elle occupe l’altitude compris entre 0 à 1750 m (Goodman, 2011).
Mops leucostigma.
Elle présente une taille plus grande par rapport aux deux espèces précédentes. Elle mesure environ 103 à 121mm de long a vec une queue mesurant plus de 40 mm (Goodman, 2011). Mops leucostigma possède une tête et dos brun grisâtres ou brunâtres. La gorge et le ventre sont beiges. Les oreilles sont arrondies. Elles sont réunies par une large bande de peau.
Des vibrisses courtes et épaisses se trouvent à leur base. La lèvre est clairement ridée.
Elle se rencontre à une altitude qui ne dépasse pas les 1 500 m. Mops leucostigma fré-quente les zones agricoles et urbaines. Elle vit dans les zones de basse altitude à l’Ouest de Madagascar et les parties orientale et centrale de la grande île.
Elle se nourrit principalement de Coléoptères, puis d’Hémiptères, Lépidoptè res, et de Diptères (Andrianaivoarivelo, 2006). Selon l’IUCN, cette espèce est classée «préoccupation mineure» (UICN, 2010), (Cf annexe V).
Mops midas
Elle présente une taille clairement robuste par rapport aux trois espèces précédentes.
Elle mesure environ 142 à 146  mm de long (Goodman, 2011). La tête et le dos sont bruns grisâtres à bruns sombres et quelques fois le v entre et la gorge sont beiges ou blanc.  Mops midas (annexe III) possède deux grandes oreilles arrondies réunies par une large bande de peau qui se plie sur elle -même en formant un sac. Les lèvres s ont clairement ridées munies de vibrisses courtes et épaiss es.
Elle se rencontre entre une altitude de 10 à 1450 m en fréquentant la partie centrale, orientale et occidentale de Madagascar. Mops midas a été rencontré dans différents types d’habitat à savoir la forêt sèche décidue, le bush épineux, les paysages ag ricoles et les savanes anthropogéniques des Hautes Terres Centrales (Goodman, 2011) .
Aucune donnée n’a été enregistrée à Madagascar pour le regime alimentaire de cette espèce. En Afrique, elle se nourrit principalement de Coléoptères (Archer, 1997). Selon l’IUCN, cette espèce est classée «préoccupation mineure» (UICN, 2010 ).

METHODES D’ETUDE

Etude préliminaire
Bibliographie
Des documents relatifs à notre sujet de recherche ont été consultés au près de la bibli o-thèque de la Biologie Anima le Faculté des Sciences Antananarivo, de l’ESSA, du CAS (Tsimbazaza), du centre de documentation du Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza et de la Bibliothèque Universitaire.
Webiographie
Des recherches sur internet ont été faites pour avoir une co nnaissance plus approfon-dies sur les méthodes adoptées . Elles donnent d’idées sur l’avancement de la recherche sur les chauves-souris.
Choix des sites d’études.
Notre étude a été basée à Moramanga et à Antananarivo. Les sites ont été choisis dans le but de mener une étude comparative dans ces deux milieux sur l’impact des chauves-souris synanthropiques dans le contrôle des insectes nuisibles à la santé. Les sites sont aussi choisis en se référant à l’investigation déjà effectuée par Ratrimomanarivo Fanja en 2009 sur les chiroptères synanthropiques.
Enquêtes.
Des enquêtes dans les villages ont été menées pour connaître les gîtes des chauves-souris et les types de maladies les plus fréquentes contractées par la population locale.Elles ont été faites pour é valuer la connaissance des autochtones sur les chiroptères et aussi pour avoir leur opinion sur les rôles des chauves-souris dans leur vie quotidienne et leur enviro n-nement. Les sondages ont été réalisés au sein de la population locale, chef du village ou le(s) leader(s), ONG et les responsables des centres hospitaliers.
Méthodes de capture.
Capture des insectes
Le but de la capture est d’identifier d’une part les insectes présents dans le milieu et qui sont aussi les proies potentielles et d’autre part il permet de comparer les insectes consommés par les Microchiroptères .
Les insectes ont été capturés à l’aide d’un piège lumineux qui trompe le système d’orientation des insectes. Ce mode de piégeage , basé sur la lumière artificielle , atteint son maximum d’efficacité en période de lune noire (Champenois, 2004). Ainsi, une lampe à néon allumée par une batterie a été accrochée au dessus d’un drap blanc suspendu à une corde improvisée entre deux supports. Lorsque les insectes se posent sur le drap, les captures se font à la main de façon à les faire tomber dans un bocal contenant de l’alcool 70 %. Cette solution favorise la conservation des spécimens avant l’identification. La capture a é té effectuée entre 18h jusqu’à minuit.
Les moustiques de la Famille des Culicidae ont été capturés facilement en utilisant l’homme comme appât. Ils sont probablement attirés par la silhouette et le gaz carbonique expiré et peuvent former des essaims (Degallier, 19 96). Les animaux sont ethana siés par l’ether puis ils ont été conservés dans les pulliliers de Dragendorff.
Capture des chauves-souris
La capture des chiroptères a été faite au moyen d’un filet japonais long de 12  m. Le filet japonais est un système efficace pour attraper les animaux volants, principaleme nt les oiseaux et les chauves-souris (Bergallo & Godoy, 2003) Le filet a été étalé juste avant l’émergence des chauves-souris de leurs gîtes, en général vers 17h 30mn et jusqu’au moment de leur retour après la recherche de nourriture (entre 21h et 22 h). Au-delà de ces heures, le filet a été ramassé.
Détermination des espèces de chauves-souris et d’insectes capturées.
Une fois capturées, les chauves -souris sont pesées, puis mesurées : au niveau de leur longueur totale (pointe du museau à l’extrémité de la queue), les ailes, les oreilles et la queue (orifice anal à l’extrémité du corps) (Cf annexe, afin de déterm iner chaque espèce. Leur détermination a été effectuée au laboratoire du Département de Biologie Animale de l’Université d’Antananarivo. Les critères principaux qui permettent la détermination des espèces sont basés sur la méthode de Peterson et al, 2006. La forme des oreilles, la longueur de l’avant bras et le poids de l’animal constituent les éléments d’identification de ces animaux. Cinq individus au maximum ont été capturés puis fixés à l’alcool 70° pour l’étude du contenu stomacal et ensuite pour servi r de spécimens de référence. La durée ayant permis la capture de cinq individus varie d’un site à l’autre. La détermination des insectes a été faite par la comparaison entre les espèces de réf é-rence du Parc Botanique et Zoologique du Tsimbazaza et les ind ividus capturés sur terrain. Les manuels de détermination sont aussi consultés afin de donner la taxonomie des individus capturés. Les documents de Delvarre & Aberlenc, 1989 ; Borror et al, 1979 ont été consultés.
 Cas particulier des moustiques .
Pour le cas de moustiques, la clé de Bagny et al, 2008 a été utilisée pour déterminer les différents genres des individus capturés.
Les Culicidae ou moustiques font partie de l’Ordre des Diptères et au sous Ordre des Nematocères La classification de Brunhes et al, 1999 a été adoptée.
Analyse du regime alimentaire
Après capture et identification des chauves souris, les contenus stomacaux de cinq spécimens capturés ont été prelevés. De plus, ils s ont analysés avec les cinq boulettees fecales en suivnt la méthode de Vola Razakarivony et al, 2006.
Les déterminations ont été faites jusqu’au niveau systématique le plus elevé po ssible, au moins jusqu’à l’ordre. Les clés de Mc Aney et et al 1991 ; Shiel et al, 1997 ; Delvarre & Aberlenc, 1989 ; Borror & White, 1970 ont été utilisées. De plus, la comparaison des parties identifiables et la collection de référence au sein du parc botanique et zoologique de Tsibazaza ainsi que des insectes capturés dans le s milieux ont été utilisés pour confirmer certaines déterminations. Les images issues de l’observation à la loupe binoculaire sont integrés dire c-tement vers l’ordinateur pour favoriser la détermination .
TRAITEMENT ET ANALYSE DES DONNEES
Traitement des données
Les traitements consistent à calculer, à partir des résultats de capture des insectes, les différents paramètres qui permettent d’apprécie r la composition de la faune entomologique dans chaque station d’étude et aussi de calculer, à partir des résultats d’analyse des fèces et des contenus stomacaux des chauves -souris, les éléments qui permettent d’estimer le régime alimentaire des Chiroptère s.
Insectes
Pour voir les variations d’insectes collectés du point de vue qualitatif et quantitatif, nous avons calculé : l’abondance relative et la fréquence d’occurrence.
• Abondance relative
L’abondance relative  (AR)  correspond  à  la  participation  d’une  espèce en  termes d’individus par rapport au total des individus (Dajoz, 1971). Elle est calculée par la formule suivante :
n : nombre d’individus de l’espèce
N : nombre total des individus.
C : abondance relative
• Fréquence d’occurrence
Elle représente le nombre de relevés qui contient l’espèce étudiée par rapport au nombre total des relevés (Dajoz, 1982).
Elle est calculée comme suit :
P : Nombre de relevés contenant l’espèce étudiée.
N : Nombre total des relevés eff ectués.
F : Fréquence d’occurrence
Son interprétation est la suivante :
 F > 50% : l’espèce est qualifiée constante.
 25% ≤ F ≤50% : l’espèce est accessoire
 F < 25% : l’espèce est accidentelle.
Chiroptères
L’étude du régime alimentaire des Microchiro ptères est basée sur l’identification des fragments d’insectes renfermés dans les fèces et les contenus stomacaux. Tous les articles encore identifiables sont mis au milieu de la lame au dessus d’un papier millimétré. Les gra n-deurs suivants sont mesurés : le pourcentage volume, le pourcentage d’occurrence et le pou r-centage de fréquence. Ces derniers sont toujours valables selon le matériel d’étude choisi.
• Pourcentage de volume
Les pourcentages de volumes sont les pourcentages estimés du volume ou proporti on de fragments d’insecte dans l’échantillon des crottes ou les contenus stomacaux des chauves-souris. Le Pourcentage de volume semble être un bon reflet de la masse ingérée (Kunz & Whitaker, 1983)
Dans notre étude, le pourcentage de volume est considéré comme l’équivalent du Taux de prédation . La prédation est une interaction biotique négative tardivement reconnue pour son rôle dans la dynamique des populations (Boulahbal et al, 2008). En se referant à l’étude de cet auteur, le taux de prédation designe l e taux d’insectes consommés. Il est calculé selon la formule suivante:
PV: Pourcentage de volume
v: Volume de fragment contenant un taxon donné soit au niveau de l’Ordre soit au niveau de la Famille.
V: Volume total d’échantillons analysés.
En réa lité, c’est le nombre de fragments d’un taxon donné sur le nombre total des fragments dans tous les échantillons analysés.
• Pourcentage d’occurrence
Il met en exergue le pourcentage des crottes ou les contenus gastriques des chauves-souris contenant un taxon donné c’est -à-dire le rapport entre le nombre d’échantillons d’un groupe d’insectes identifiés et le nombre total d’échantillons analy sés, le tout multiplié par 100 (Barataud, 1999).
Ce pourcentage illustre une surestimation des nombres des insectes  identifiés dans les échantillons analysés.
n : Nombre d’échantillon s contenant un taxon donné.
N : Nombre total d’échantillons analysés.
P0 : Pourcentage d’occurrence
• Pourcentage de fréquence
Le pourcentage de fréquence es t le nombre d’occurrence d’un taxon divisé par le total des nombres d’occurrences x100. Ce pourcentage donne des valeurs sous estimés des insectes trouvés.
PF : Pourcentage de fréquences.
N0 : Nombre total d’occurrences.
n : Nombre d’apparition d’un taxon dans les fèces ou de contenus gastriques des chiroptères

ANALYSE DES DONNEES

Après les traitements des données, les résultats de l’étude du régime alimentaire des Chiroptères sont analysés et comparés avec les r ésultats déjà effectués dans le Parc N ational d’Andasibe pour les mêmes espèces afin d’apporter des suggestions et des recommandations.
Pour l’exploitation statistique des résultats, nous avons utilisé l’analyse de la variance ou ANOVA. Le test statistique par ANOVA a été appliqué uniquement sur les résultats relatifs aux crottes de chauves-souris. En effet, la plupart des auteurs (Mc Aney et al, 1991; Kunz & Whitaker, 1983; Arlettaz et al, 1997) affirme que l’analyse des crottes fournit une image fidèle de la variété des catégories de proies consommées par une espèce. (Dagnelie, 1999). L’ANOVA effectué à l’aide des logiciels Systat 2010 est un test statistique basé sur le test de FISHER. L’analyse de la variance permet de determiner s’il y a une différence significative entre les moyennes de différents s ou un seul type de proies consommées par les chiroptères. Cette différence significative dans l’hypothèse nulle H o s’appelle probabilité d’erreur (P) et est comparée avec l’intervalle de confiance α. Quatre cas peuvent se présenter :
 P > α alors il n’existe pas de différence significative entre les moyennes.
 P ≤α il existe des différences significatives entre les moyennes.
 P ≤0.01 différences hautement significatives.
 P ≤ 0.001 différence très hautement significative.

RESULTATS ET INTERPRETATIONS

Rôle des chauves-souris insectivores dans les contrôles des insectes vecteurs de maladie transmissibles à l’homme : Cas des Molossidae.
Les résultats portent essentiellement sur les faits  des enquêtes, la diversité des insectes capturés et leurs taux dans les fèces et les contenus stomacaux des  chauves-souris.
RESULTATS DES ENQUETES
Les enquêtes ont été effectuées sur 150 ménages à Antananarivo et à Moramanga. Huit individus interrogés n’ont pas reconnu les chauves-souris. En général, la plupart des pe r-sonnes enquêtées (70%) ne savent pas l’importance d es chauves-souris au quotidien comme consommatrices d’insectes et comme productrices de guano (amas d’excréments de chauves – souris utilisés comme engrais). Les mauvaises odeurs provenant de la matière fécale de l’animal sont les inconvénients des chiroptèr es selon l’explication des personnes enquêtées.
Les renseignements obtenus à l’issue des enquêtes montrent que la principale mal adie de la population d’Antananarivo et de Moramanga est la grippe, puis la toux . Du point de vue moustique, les gens afirment que c’est l’Anophèle le responsables du paludisme.
Pour les médecins, les chauves-souris n’ont pas d’impact sur la santé. Toutefois, ils déclarent que les ode urs acres d’origine fécale des C hiroptères pourraient entraîner des aller-gies chez les patients. Ala suite de l’enquête, les résultats statistiques au niveau hopitalières à Antananarivo et à Moramanga font ressortir et mettent en premier lieu l’Infection Respiratoire Aiguë (6%). Les 5% de la population consultée sont des paludéens ( Andriamanantena ; Ratsi-to ; Ralaivao, 2010). La figure suivante donne le nombre de patients consultés durant l’année 2010 dans le Centre Hospitalier de Moramanga.
Figure 13 : Pourcentage des patients paludéens dans les services de santé à Mor amanga
Source : Centre Hospitalier Moramanga, 2010.
Ce graphe montre la dominance du paludisme chez les adultes à Moramanga. Les b é-bés sont les sujets les moins atteints par cette maladie. Suivant les tranches d’âges, les adultes paludéens (plus de 25 ans) sont deux fois plus nombreux  que les adolescents malades.
INSECTES CAPTURES DANS LES SITES D’ETUDE
Au total 624 insectes ont été collectés durant la descente sur terrain à Antananarivo et à Moramanga. Parmi eux, 425 individus sont identifiés jusqu’au niveau de l’espèce, le reste est recensé jusqu’au niveau Famille. Le non identification d’un certain nombre d’insectes est dû soit à l’insuffisance des documents qui traitent les insectes à Madagascar soit à la destruction par accident de certains spécimens collectés.
Le tableau suivant présente les nombre des insectes capturés durant le mois d’Août jusqu’à la moitié du mois d’Octobre de l’année 2010, dans les différentes stations. Tableau 02 : Insectes capturés dans les milieux d’études.
Les insectes capturés se répartissent dans huit Ordres parmi lesquels les Lépidop tères, les Diptères et les Coléoptères sont les plus représentés. La famille des Tipulidae, des Sarc ophagidae, des Muscidae, des Fourmicidae, des Ichneumonidae, et des Culicidae constituent l’Ordre des Diptères. Chez ce dernier, la F amille des Culicidae est la plus importante. En effet, elle regroupe les moustiques dont la plupart sont connus comme vecteur de maladie. Ai n-si, les résultats obtenus sur cette Famille seront étudiés et analysés d’une manière détaillée concernant aussi bien les spécimens captur és dans les stations d’études que ceux qui rencontrés dans le régime alimentaire des chauves souris La figure suivante représente la compara i-son de l’abondance relative des insectes capturés à Antananarivo et Moramanga.
Les rares documents décrivants la faune entomologique de la zone de Morama n-ga.concenent uniquement les insectes diurnes de la région d’Ambatovy (Ravomiarana, 2012 ; communication personnel). Malgré le manque des donnés antérieures  pour pouvoir comparer nos résultats, nous avons pu établir que les Lépidoptères et le les Diptères constituent les i n-sectes nocturnes les plus capt urés.Le nombre d’insecte colléctés à Moramanga sont abondants par rapport à ceux capturés à Antananarivo. Les autres Ordres sont présents avec une valeur inférieure à 5% en termes d’abondance .
Moustiques captures dans les stations d’étude
Durant la période d’étude, 101 individus de culicidae sont capturés, dont 97 sont iden-tifiés au niveau de l’espèce et 4 au niveau du genre. Culex quinquefsciatus colonise presque toutes les stations vis-à-vis des autres espèces. Ces moustiques sont abondants à Moramanga en comparaison avec les autres stations. Plus précisement, cette aabondance se rencontre au sein de la station, l’école FJKM de Moramanga. La station se caractérise par un milieu ouvert au sein d’un terrain de fotbal entouré d’une haie vive.
Figure 14. Effectifs des différentes espèces de moustiques capturés dans les stations d’étude Culex quinquefasciatus  colonisent presque toutes les stations . Ces moustiques sont abondants à Moramanga en comparaison avec les autres stations. Plus précisément, cette abondance se rencontre au sein de la station l’Ecole FJKM d e Moramanga. La station se c a-ractérise par un milieu ouvert au sein d’un terrain de foot ball et entouré d’une haie vive. L’espèce Orthopodomyla sp est relevée une seule fois au sein de l’école FJKM de Moramanga. Par contre, Culex quinquefasciatus est majoritairement collecté au sein de tous les lieux de capture sauf à Ambohipo. L’espèce Mansonia uniformis n’a été aussi capturée qu’une seule fois pendant les deux jours de relevé.

Abondance relative

L’abondance de Culex quinquefasciatus dans les milieux d’ étude atteint 90,78 (tableau ci-contre). Les autres espèces de moustiques ont une valeur≤ 6%.
Tableau 03 : Abondances des moustiques dans les différentes stations à Moramanga .
La majorité des moustiques colléctés à Moramanga est constituée par Culex quinque-fasciatus (abondance égale à 88%) suivie par Mansonia uniformis (5,33%), Anophèles sp (2,66%) et 1,33% d’Orthopodomyla sp.
L’espèce Culex quinquefasciatus est aussi abondante à Antananarivo (abondance égale à 88%) suivie par Anopheles sp avec un pourcentage de 12%). Aucun individu de Mansonia uniformis et Orthopodomyla sp n’a pas été capturé.

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Table des matières

INTRODUCTION
I. PREMIERE PARTIE : MILIEU D’ETUDE
I. 1.ANTANANARIVO
I. 1. 1. Milieu physique
I. 1. 2. Végétation.
I. 1. 3. Situation économique
I. 1. 4. Milieu social
I. 2. MORAMANGA
I. 2.1. Milieu physique
I. 2 .2. Végétation
I. 2. 3. Situation économique
I. 2. 4. Milieu Social.
I. 3. ETUDE PAYSAGERE.
I. 3. 1 .Ambohipo
I. 3. 2 Abohibao
I. 3. 2. Ambohidratrimo
I. 3. 3. Mahitsy
I. 3. 4. Moramanga
II. DEUXIEME PARTIE : MATERIEL ET METHODE
II. 1. MATERIELS BIOLOGIQUES
II. 1. 1. Classification
II. 1. 2. Présentation des espèces de chauves-souris etudiées transmissibles à l’homme : cas des Molossidae.
II. 2. METHODES D’ETUDE
II. 2. 1. Etude préliminaire
II. 2. 2. Méthodes de capture
II. 2. 3. Détermination des espèces de chauves -souris et d’insectes capturées
II. 2. 4. Analyse du regime alimentaire
II. 3 .TRAITEMENT ET ANALYSE DES DONNEES
II. 3. 1. Traitement des données
II. 3. 2. Analyse des données
III. RESULTATS ET INTERPRETATIONS
III. 1. Résultats des enquêtes.
III. 2. Insectes capturés dans les sites d’étude.
III. 3. Chauves-souris capturés
III. 4. Régime alimentaire des chauves-souris
III. 4. 1. Pourcentage de volume
III. 4. 2. Pourcentage de fréquence et d’occurrence
III. 4. 3. Test statistique par ANOVA
III. 5. Comparaison des résultats de l’inventaire entomologique et de la diète des Chiroptères
III. 6. Taux de prédation des Diptères ingérés
III. 7. Photo récapitulatives des échantillons identifiés dans les fèces et dans les contenus gastriques des chauves-souris
IV. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
IV. 1.Prospection des stations et durée des travaux de laboratoire
IV. 2. Conduite des enquêtes
IV. 3. Importances paysagères
IV. 3. 1. Influence de paysage sur les nobres des insectes capturés dans les deux zones d’étude.
IV. 3. 2 Relation entre paysage et les moustiques avec leur risque pour la santé h umaine 41
IV. 3. 3 Relation entre paysage et la distribution des chauves -souris
IV. 4. Maladie affectant la population à Antananarivo et à Moramanga
IV. 5. Discussions sur les régimes alimentaires des Chiroptères
IV. 6. Menaces sur les Microchiroptères transmissibles à l’homme : cas des Molossidae.
IV. 6. 1. Destruction des gîtes
IV. 6. 2. Risque chimique
IV. 6. 3. Pollution lumineuse
IV. 6. 4. Autres types de ménaces issues des données bibliographiques
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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