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Détermination des objectifs de la communication
Quelle que soit la circonstance, une Action De Communication doit définir préalablement les objectifs.
Cette deuxième étape renvoie aux fonctions de la communication :
Selon les 6 fonctions de la communication posées par JAKOBSON :
La fonction informative : faire transmettre des éléments de connaissance
La fonction expressive : faire sortir les émotions, les opinions.
La fonction conative : faire impression sur l’autre, on essaye d’exercer une action sur l’autre
La fonction poétique : apporter un soin particulier au message
La fonction phatique : elle est relative au contact :
• Phatique d’appel : ouvrir une communication ou attirer l’attention de l’autre.
• Phatique de maintien : maintenir une communication, vérifier si la cible perçoit ce que l’on dit.
• Phatique de clôture : terminer une communication
La fonction métalinguistique : faire un discours, un commentaire sur un discours
Les fonctions de la communication selon VALIQUETTE
Fonction expressive
Fonctions transactionnelles : renvoient à la fonction informative et la fonction conative
Fonction conative persuasive : essayer de convaincre
Fonction conative régulatoire : faire une organisation
Fonction conative ludique : création de jeu, jouer avec son interlocuteur
Avec l’évolution des conceptions, les Sciences de l’Information et de la communication (SIC) posent que toute communication est une influence ; tout au moins une tentative d’influence.
Dans cette version, la communication a pour véritable but d’influencer c’est-à-dire de persuader et surtout de manipuler.
Analyse de la situation de communication
Une situation de communication est décomposée en contextes. Selon l’Ethnographie de la Communication, la situation joue un rôle important dans la production et la compréhension d’une communication. C’est la situation qui gouverne la communication alors pour bien cerner et décrire une situation de communication, il faut faire appel à des modèles d’analyse scientifiques.
Ici, on fait référence au modèle S.P.E.A.K.I.N.G de Dell Hymes et à la théorie sémio-contextuelle d’Alex Mucchielli pour analyser une situation de communication.
Le modèle SPEAKING est constitué par 8 paramètres :
• « S » ou Setting : renvoie au cadre dans lequel se fait la communication : le cadre physique et matériel et le cadre socioculturel.
• « P » ou participants : ce paramètre permet d’analyser tous ceux qui participent directement ou indirectement à la communication. Cette analyse repose sur les types et les caractéristiques des différents participants.
• « E » ou Ends : ce paramètre précise les objectifs de la communication.
• « A » ou Actes : renvoie aux actions de communications proprement dites. Ce paramètre accentue son analyse sur deux aspects : les rituels et les deux faces des signes (rapport entre signifiant / signifié).
• « K « ou keys : il s’agit de la tonalité de la communication c’est-à-dire de l’ambiance ou l’atmosphère dans laquelle se déroule la communication. La tonalité peut être positive (communication coopérative) ; négative (communication conflictuelle) ou neutre (communication publique).
• « I » ou Instruments : ce sont les instruments ou moyens de communication auxquels on doit faire appel afin de pouvoir effectuer la communication. Ce paramètre nous renvoie au modèle orchestral.
• « N » ou Normes : ce paramètre permet d’appréhender les normes de référence (individuelles, collectives, sociales ou culturelles), les normes langagières et les normes d’interaction.
• « G » ou Gender : rassemble et spécifie les différents secteurs où se déroule la communication : communication organisationnelle, communication médiatique ; communication évènementielle et publicitaire ainsi que la communication sur supports électroniques.
Selon la théorie sémio- contextuelle
Selon Mucchielli, les contextes sont toujours présents en même temps quelle que soit la situation. Ils sont au nombre de sept et ils n’ont pas le même ordre d’importance d’où la nécessité d’identifier le ou les contextes pertinents auxquels l’acteur sera sensible.
Présentation des 7 contextes
Le contexte expressif de l’identité des acteurs
Ce qui est communiqué prend un sens par rapport à ce que l’on sait ou à ce qui est affiché des intentions, des projets et des enjeux des acteurs en présence.
Il prend en compte le système interactif des enjeux des acteurs de la situation.
Le contexte des normes
Ce qui est communiqué prend un sens par rapport à ces normes appelées ou construites au cours des échanges.
Le contexte du positionnement
Ce qui est communiqué prend sens par rapport aux positionnements des acteurs entre eux.
Le contexte de la qualité des relations
Ce qui est communiqué prend sens par rapport à la qualité de la relation entre les acteurs et prend aussi un sens dans l’ensemble du système interactionnel créé.
Le contexte temporel
Ce qui est communiqué à tel moment prend un sens par rapport à ce qui s’est dit avant.
Le contexte spatial
Ce qui est communiqué prend un sens par rapport à la disposition du lieu et à ses contraintes s’imposant à tous.
Le contexte physique et sensoriel
Ce qui est communiqué prend un sens par rapport à l’ensemble des éléments sensoriels qui arrivent aux différents sens : vue, ouïe, proprioception, odorat, toucher.
4) Construction du cadrage
Le troisième axiome de la communication déclare qu’une communication comporte toujours un cadrage. L’identification du ou des contextes pertinents après l’analyse de la situation de communication permet d’élaborer la construction du cadrage ou ponctuation des échanges.
Le cadrage prend en compte deux composantes :
• Le découpage : la façon de découper la suite des interactions des acteurs (déterminer le début et la fin des interactions)
• Regard : la façon de concevoir la communication
La construction du sens se fait au niveau de chaque participant à la communication et cela se reflète à travers les échanges que l’on fait d’où la notion de co-construction ou de construction commune alors la communication tire son sens du système.
D’une façon générale, adopter une vision scénique de la situation présente une divergence de point de vue entre les acteurs sur l’interprétation de la communication d’où la nécessité de faire le cadrage le plus large possible ou « un cadrage panoramique » pour aboutir à ce qu’Alex Muccheilli appelle un cadrage « juste ».
Détermination des objectifs de la communication
Quelle que soit la circonstance, une Action De Communication doit définir préalablement les objectifs.
Cette deuxième étape renvoie aux fonctions de la communication :
Selon les 6 fonctions de la communication posées par JAKOBSON :
La fonction informative : faire transmettre des éléments de connaissance
La fonction expressive : faire sortir les émotions, les opinions.
La fonction conative : faire impression sur l’autre, on essaye d’exercer une action sur l’autre
La fonction poétique : apporter un soin particulier au message
La fonction phatique : elle est relative au contact :
• Phatique d’appel : ouvrir une communication ou attirer l’attention de l’autre.
• Phatique de maintien : maintenir une communication, vérifier si la cible perçoit ce que l’on dit.
• Phatique de clôture : terminer une communication
La fonction métalinguistique : faire un discours, un commentaire sur un discours
Les fonctions de la communication selon VALIQUETTE
Fonction expressive
Fonctions transactionnelles : renvoient à la fonction informative et la fonction conative
Fonction conative persuasive : essayer de convaincre
Fonction conative régulatoire : faire une organisation
Fonction conative ludique : création de jeu, jouer avec son interlocuteur
Avec l’évolution des conceptions, les Sciences de l’Information et de la communication (SIC) posent que toute communication est une influence ; tout au moins une tentative d’influence.
Dans cette version, la communication a pour véritable but d’influencer c’est-à-dire de persuader et surtout de manipuler.
Analyse de la situation de communication
Une situation de communication est décomposée en contextes. Selon l’Ethnographie de la Communication, la situation joue un rôle important dans la production et la compréhension d’une communication. C’est la situation qui gouverne la communication alors pour bien cerner et décrire une situation de communication, il faut faire appel à des modèles d’analyse scientifiques.
Ici, on fait référence au modèle S.P.E.A.K.I.N.G de Dell Hymes et à la théorie sémio-contextuelle d’Alex Mucchielli pour analyser une situation de communication.
Le modèle SPEAKING est constitué par 8 paramètres :
• « S » ou Setting : renvoie au cadre dans lequel se fait la communication : le cadre physique et matériel et le cadre socioculturel.
• « P » ou participants : ce paramètre permet d’analyser tous ceux qui participent directement ou indirectement à la communication. Cette analyse repose sur les types et les caractéristiques des différents participants.
• « E » ou Ends : ce paramètre précise les objectifs de la communication.
• « A » ou Actes : renvoie aux actions de communications proprement dites. Ce paramètre accentue son analyse sur deux aspects : les rituels et les deux faces des signes (rapport entre signifiant / signifié).
• « K « ou keys : il s’agit de la tonalité de la communication c’est-à-dire de l’ambiance ou l’atmosphère dans laquelle se déroule la communication. La tonalité peut être positive (communication coopérative) ; négative (communication conflictuelle) ou neutre (communication publique).
• « I » ou Instruments : ce sont les instruments ou moyens de communication auxquels on doit faire appel afin de pouvoir effectuer la communication. Ce paramètre nous renvoie au modèle orchestral.
• « N » ou Normes : ce paramètre permet d’appréhender les normes de référence (individuelles, collectives, sociales ou culturelles), les normes langagières et les normes d’interaction.
• « G » ou Gender : rassemble et spécifie les différents secteurs où se déroule la communication : communication organisationnelle, communication médiatique ; communication évènementielle et publicitaire ainsi que la communication sur supports électroniques.
Selon la théorie sémio- contextuelle
Selon Mucchielli, les contextes sont toujours présents en même temps quelle que soit la situation. Ils sont au nombre de sept et ils n’ont pas le même ordre d’importance d’où la nécessité d’identifier le ou les contextes pertinents auxquels l’acteur sera sensible.
Présentation des 7 contextes
Le contexte expressif de l’identité des acteurs
Ce qui est communiqué prend un sens par rapport à ce que l’on sait ou à ce qui est affiché des intentions, des projets et des enjeux des acteurs en présence.
Il prend en compte le système interactif des enjeux des acteurs de la situation.
Le contexte des normes
Ce qui est communiqué prend un sens par rapport à ces normes appelées ou construites au cours des échanges.
Le contexte du positionnement
Ce qui est communiqué prend sens par rapport aux positionnements des acteurs entre
eux.
Le contexte de la qualité des relations
Ce qui est communiqué prend sens par rapport à la qualité de la relation entre les acteurs et prend aussi un sens dans l’ensemble du système interactionnel créé.
Le contexte temporel
Ce qui est communiqué à tel moment prend un sens par rapport à ce qui s’est dit avant.
Le contexte spatial
Ce qui est communiqué prend un sens par rapport à la disposition du lieu et à ses contraintes s’imposant à tous.
Le contexte physique et sensoriel
Ce qui est communiqué prend un sens par rapport à l’ensemble des éléments sensoriels qui arrivent aux différents sens : vue, ouïe, proprioception, odorat, toucher.
Construction du cadrage
Le troisième axiome de la communication déclare qu’une communication comporte toujours un cadrage. L’identification du ou des contextes pertinents après l’analyse de la situation de communication permet d’élaborer la construction du cadrage ou ponctuation des échanges.
Le cadrage prend en compte deux composantes :
• Le découpage : la façon de découper la suite des interactions des acteurs (déterminer le début et la fin des interactions)
• Regard : la façon de concevoir la communication
La construction du sens se fait au niveau de chaque participant à la communication et cela se reflète à travers les échanges que l’on fait d’où la notion de co-construction ou de construction commune alors la communication tire son sens du système.
D’une façon générale, adopter une vision scénique de la situation présente une divergence de point de vue entre les acteurs sur l’interprétation de la communication d’où la nécessité de faire le cadrage le plus large possible ou « un cadrage panoramique » pour aboutir à ce qu’Alex Muccheilli appelle un cadrage « juste ».
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : PRESENTATION DES DIFFERENTES ETAPES QUI CONSTITUENT LE MODELE SEDIAC
1) Détermination des enjeux de la communication
2) Détermination des objectifs de la communication
3) Analyse de la situation de communication
4) Construction du cadrage
5) Elaboration de la communication
6) Diffusion de la communication
7) Effets et impacts de la communication
8) Confrontation avec les objectifs
9) Recadrage
PARTIE II : APPLICATION DU MODELE SEDIAC
A. Récapitulation
B. Application
1. Enjeux de la communication
2. Objectifs de la communication
3. Analyse de la situation de communication
4. Construction du cadrage
a. cadrage panoramique
b. Commentaires
5. Elaboration de la communication
a) Phase de préparation
b) Plan de réalisation:
c) Phase d’évaluation
6. Diffusion de la communication
7. Impacts et effets de la communication
8. Confrontation aux objectifs
9. Recadrage
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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