Parasites de l’Ordre des Strongylida
Un seul genre, le genre TrichostrongylusLoos, 1905 appartenant à la famille des Trichostrongylidae a été décrit. Ce genre renferme de petits vers allongés, capillaires mesurant entre 4 et7 mm de long sur 0,06 et 0,08 mm de large. Les individus n’ont pas de capsule buccale. La bourse copulatrice est bien développée chez le mâle. La femelle a une extrémité postérieure conique. Les parasites sont rencontrés dans le cæcum du poulet. Leur cycle est monoxène.
L’espèce Trichostrongylus teniusMehlis, 1846 est un parasite des caeca des galliformes et mesure entre 6 et 11 mm. L’un des spicules du mâle mesure entre 120 et 160 μm. La vulve de la femelle est subterminale. Les œufs mesurent entre 65 et 75 μm de long sur 35 à 42 μm de diamètre.
Parasites de l’Ordre des Spirurida
Famille des Acuariidae
Deux principaux genres ont été décrits dans cette famille : les genres Acuariaet Streptocara.
Le genre AcuariaBresmer, 1811
Ce genre renferme des parasites présentant deux lèvres et un vestibule allongé. La cuticule est non épineuse. Les individus possèdent quatre cordons cuticulaires. Les spicules des mâles sont inégaux. Les femelles sont ovovivipares avec la vulve en positionmoyenne ou postérieure. Ce sont des parasites desgalliformes, parfois des colombiformes. Le cycle est hétéroxène.
Deux espèces de ce genre ont été décrites : Acuaria hamulosa etA. spiralis.
o Acuaria hamulosaDiesing, 1851 a des cordons cuticulaires dirigés vers l’arrière. Le mâle mesure 10 à 14 mm de long. Il possède quatre paires de papilles précloacales et six paires de papilles postcloacales. Le spicule gauche, mince, mesure 1,63 à 1,80 mmde long alors que le droit qui est aplati a une longueur de 0,23 à 0,25 mm. La femelle mesure entre 16 et 29 mm de long. Sa vulve est située en arrière de la région moyenne et les œufs embryonnés mesurent 40 à 45 μm. Les hôtes intermédiaires sont les insectes orthoptères. o Acuaria spiralisMolin, 1858 encore appelé Dispharynx spiralis possède des cordons cuticulaires récurrents sans anastomoses. Le ver est retrouvé dans le ventricule succenturié des galliformes, parfois des colombiformes. Le mâle mesure entre 7 et 8,3 mmde long et possède quatre paires de papilles précloacales et cinq paires de papilles postcloacales. Le spicule gauche est mince et mesure 0,4 à 0,52 mm de long tandis que le droit mesure 0,15 à 0,20 mm de long. La femelle mesure entre 9 et 10,2 mm.La vulve est située dans la partie postérieure du corps. Les œufsà coque épaisse mesurent 33 à 40 μm sur 18 à 25 μm. Le hôtes intermédiaires sont les crustacés isopodes (cloportes).
Le genre Streptocara
Les caractéristiques présentées par les individus appartenant à ce genre sont :
– vers de faibles dimensions ;
– présence de deux lèvres ;
– vestibules buccaux allongés et cylindriques ;
– cuticule non épineuse ;
– cordons cuticulaires courts formant une collerette autour de l’extrémité antérieure.
L’espèce Streptocara crassicaudamesure entre 5 et 10 mm de long. Elle possède une paire de papilles cervicales en forme depeigne. Ce parasite estretrouvé dans le gésier du poulet. Les hôtes intermédiaires sont les crustacés amphipodes (gammares).
Famille des Tetrameriidae
Un seul genre a été décrit chez le poulet; le genre TetrameresCreplin, 1846 qui présente les caractéristiques suivantes :
– absence de cordons cuticulaires ;
– vestibule buccal lisse ;
– présence de lèvres médianes ;
– dimorphisme sexuel très marqué ;
– les mâles sont blancs et filiformes ;
– les femelles sont très dilatées, rouge vif et enfoncées dans les cryptes glandulaires du ventricule succenturié.
On distingue les espèces suivantes :
o Tetrameres fissispinaDiesing, 1861 parasite les ansériformes, le poulet et le pigeon. Les hôtes intermédiaires sont les crustacés cladocères (daphnies) ou amphipodes (gammares).
o Tetrameres americanaCram, 1927 est un parasite du proventricule du poulet et du dindon. Le mâle mesure 5 à 5,5 mm de long. La femelle estsubsphérique et mesure 3,5 à 4,5 mm de long. Les hôtes intermédiaires sont les insectes orthoptères.
Parasites de l’Ordre des Trichinellida
Un seul genre, le genre CapillariaZeder, 1800 appartenant à la famille des Capillariidae a été décrit chez le poulet. Il présente les caractéristiques suivantes :
– vers mesurant entre 10 et 80 mm de long pour un diamètre extrêmement faible (50 à 100 μm pour la partie la plus large) ;
– corps divisé en deux parties, une partie postérieure plus longue et légèrement plus large que la partieoesophagienne qui est filiforme ;
– œsophage réduit à un simple tube capillaire ;
– mâle avec un spicule ;
– parasite du tube digestif ;
– femelle ovipare.
Quatre espèces ont été décrites :
o Capillaria contortaCreplin, 1839 est un parasite rencontré au niveau de l’œsophage et du jabot des poulets,des dindons et des canards. Les mâles mesurent entre 12 et 17 mm de long et les femelles entre 27 et 38 mm de long.
Les œufs mesurent entre 48 et 56 μm de long sur 14 à 21 μm de diamètre. Le ver de terre en est l’hôte intermédiaire.
o C. caudinflataMolin, 1858 et Wawilowa, 1926. Cette espèce est un parasite de l’intestin grêle des poulets etdes pigeons. Le mâle mesure entre 9 et
14 mm de long alors que la femelle a entre 14 et 25 mm de long. Les œufs mesurent entre 60 et 65 μm de long sur 23 μm de diamètre. L’hôte intermédiaire est le ver de terre.
o C. obsingataHolger Madsen, 1945 encore appelé C. columbaeest un parasite de l’intestin grêle des poulets et des pigeons. Le mâle a entre 9,5 et
11,5 mm de long et la femelle entre 10,5 et 14,5 mm de long. Les œufs mesurent entre 48 et 53 μm sur 24 μm.
o C. anatisSchrank, 1790 et Travassos, 1945 est un parasite des caeca des galliformes et des ansériformes.
LES CESTODES
Les cestodes sont des vers plats, acœlomates, hermaphrodites et ayant un aspect rubané. Leur corps est segmenté au moins au stade adulte. Ces vers sont dépourvus de tube digestifmais on note la présence d’organes de fixation, ventouses et crochets sur l’extrémité antérieure du scolex. Ce sont des parasites obligatoires à cycle hétéroxène.
Les cestodes sont réunis en deux Ordres : les Pseudophyllidea et les Cyclophyllidea (BUSSIERAS et CHERMETTE, 1995). Les parasites des oiseaux se retrouvent dans deux famillesde l’Ordre des Cyclophyllidea.
Famille des Davaineidae
Deux genres de la famille ont été décrits chez le poulet : les genres Davainea etRaillietina.
Le genre Davainea Blanchard, 1891
Les ventouses de ces vers sont généralement épineuses et le rostre est garni de très nombreux petits crochets en forme de marteau. Les vers adultes parasitent l’intestin grêle tandis que les larves cysticercoïdes se retrouvent chez les mollusques et insectes.
L’espèce Davainea proglottinaDavaine, 1860 est un ver très petit mesurant entre 0,5 et 3 mm de long. Salargeur maximale est comprise entre 0,2 et 0,6 mm.
Il possède 4 à 9 segments avec les pores génitaux dans un angle antérieur de chacun d’eux. Les segments ovigères contiennent des capsules ovifères avec chacun un œuf. Les adultes sont retrouvésdans le duodénum où ils s’enfoncent dans la muqueuse chez le poulet parfois chez d’autresgalliformes ou le pigeon.
Certains anneaux mûrs se détachent et se développent isolément dans le tube digestif de l’hôte jusqu’à atteindre 3 mm. Les anneaux ovigères sont éliminés avec les fèces surtout en fin d’après-midi. Les hôtes intermédiaires sont les mollusques gastéropodes, généralement les Limaces.
Le genre Raillietina Fuhrmann, 1920
Les parasites présentent un aspectbeaucoup plus volumineux, mais généralement moins térébrant que D. proglottina. Les pores génitaux sont unilatéraux (Sous-genre Raillietina) ou irrégulièrement alternes (Sous-genre Skrjabina). Les larves cysticercoïdes se développent chez les insectes (mouches, fourmis, coléoptères).
Trois espèces ont été décrites chez le poulet :
o Raillietina (R) tetragonaMolin, 1858 mesure 100 à 250 mm de long.
Sa largeur est comprise entre 1 et 4 mm. Le diamètre des ventouses mesure 50 à 90 μm. Les épines des ventouses sont parfois caduques. Les capsules ovifères contiennent six à douze œufs. L’adulte vit dans l’intestin grêle des galliformes etdu pigeon. Les larves cysticercoïdes se forment dans la mouche domestique etchez les fourmis (Tetramorium).
o Raillietina (R) echinobothridaMegnin, 1880 est très voisin du précédent, mais le diamètre des ventouses est compris entre 90 et 200 μm.
L’adulte vit dans l’intestin grêle du poulet avec le scolex enfoncé dans la sous muqueuse duodénale. Les larves cysticercoïdes se trouvent chez les fourmis (Tetramorium).
o Raillietina (R) cesticillusMolin, 1858 est long de 10 à 130 mm. Les ventouses sont épineuses. Les capsules ovifères contiennent chacun un œuf. Le ver adulte est localisé dans l’intestin grêle des galliformes. Les larves cysticercoïdesse rencontrent chez les coléoptères (crabes) et chez la mouche domestique.
Famille des Hymenolepididae
Le genre Hymenolepis Weiland, 1858
Ce genre est caractérisé par le scolex avec rostre rétractile portant une seule couronne de crochets en forme de fourche. Les pores génitaux sont unilatéraux.
L’utérus est sacciforme. Les larves cysticercoïdes se retrouvent chez les diptères (Stomoxys) et chez les coléoptères (Aphodius).
o Hymenolepis cariocaa été décrit chez le poulet et le dindon.
L’adulte vit dans l’intestin grêle. Les larves cysticercoïdes se rencontrent chez les coléoptères (Aphodius).
o Hymenolepis cantanianaest long de 2 à 12 mm et vit dans l’intestin grêle des galliformes.
METHODES
RECUEIL DES DONNEES METEOROLOGIQUES
Les données météorologiques (température et pluviométrie) ont été collectées auprès de l’ASECNA – Bénin en vue de la détermination du bilan climatique au cours dela période d’étude.
ETUDE CLINIQUE
L’état général des sujets est apprécié à travers la conformation des masses musculaires, l’aspect du plumage et l’examen des différentes parties du corps.
L’exploration des muqueuses a été également effectuée.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE :Présentation de l’élevage de poulets locaux au Bénin et quelques éléments de zoologie parasitaire du poulet
CHAPITRE I : TRAITS CARACTERISTIQUES DE L’ELEVAGE DE POULET LOCAL AU BENIN
1.1–IMPORTANCE ET SYSTEMES DEL’ELEVAGE DE POULET LOCAL
1.1.1–ESPECES ELEVEES ET DENOMINATIONS
1.1.2 – IMPORTANCE NUMERIQUE
1.1.3 – IMPORTANCE SOCIO-ECONOMIQUE
1.1.4– LES SYSTEMESD’ELEVAGE
1.2–LES CONTRAINTES MAJEURES DEL’AVICULTURE VILLAGEOISE
1.2.1 – LES CONTRAINTES LIEES A LA CONDUITE
1.2.2 – LES CONTRAINTES LIEES A L’HABITAT
1.2.3 – LES CONTRAINTES LIEES A L’ALIMENTATION ET A L’ABREUVEMENT
1.2.4 – LES CONTRAINTES SANITAIRES ET PATHOLOGIQUES
CHAPITRE II : ELEMENTS DE SYSTEMATIQUE ET CARACTERISTIQUES MORPHO–ANATOMIQUES DES ARTHROPODES ET HELMINTHES PARASITES DU POULET
2.1– LES ARTHROPODES ECTOPARASITES DU POULET
2.1.1–LES ACARIENS
2.1.1.1–Parasites de la famille des Sarcoptidae
2.1.1.2– Parasites de la famille des Dermanyssidae
2.1.1.3–Parasites de la famille des Argasidae
2.1.1.4– Parasites de la famille des Ixodidae
2.1.2–LES INSECTES
2.1.2.1– Ordre des Phtiraptères
2.1.2.1.1– Parasites de famille des Philopteridae
2.1.2.1.2– Parasites de la famille des Menoponidae
2.1.2.2– Ordre des Aphaniptères
2.1.2.2.1– Parasites de la famille des Sarcopsyllidae
2.1.2.2.2–Parasites de la famille des Pulicidae
2.2–LES HELMINTHES PARASITES DU TUBE DIGESTIF DU POULET
2.2.1–LES NEMATODES
2.2.1.1–Parasites de l’Ordre des Ascaridida
2.2.1.1.1–Le genre Ascaridia Dujardin, 1845
2.2.1.1.2–Le genre Heterakis Dujardin, 1845
2.2.1.1.3–Le genre Subulura Molin, 1860
2.2.1.2–Parasites de l’Ordre des Strongylida
2.2.1.3– Parasites de l’Ordre des Spirurida
2.2.1.3.1–Famille des Acuariidae
2.2.1.3.1.1– Le genre AcuariaBresmer,1811
2.2.1.3.1.2–Le genre Streptocara
2.2.1.3.2–Famille des Tetrameriidae
2.2.1.4– Parasites de l’Ordre des Trichinellida
2.2.2–LES CESTODES
2.2.2.1–Famille des Davaineidae
2.2.2.1.1–Le genre Davainea Blanchard, 1891
2.2.2.1.2–Le genre Raillietina Fuhrmann, 1920
2.2.2.2–Famille des Hymenolepididae
2.2.2.2.1–Le genre Hymenolepis Weiland, 1858
2.2.2.2.2–Le genre Fimbriaria Frohlich, 1802
2.2.2.2.3–Le genre Amoebotaenia Cohn, 1899
2.2.2.2.4–Le genre Choanotaenia Raillet, 1896
2.2.3–LES TREMATODES
2.2.3.1–Famille des Brachylaemidae
2.2.3.2–Famille des Echinostomatidae
2.2.3.3–Famille des Psilostomatidae
2.2.3.4–Famille des Plagiorchiidae
2.2.3.5–Famille des Notocotylidae
2.3–LES HELMINTHES PARASITES DES VOIES RESPIRATOIRES DU POULET
DEUXIEME PARTIE : Etude Expérimentale
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES
1.1–PERIODE ET ZONES D’ETUDE
1.2– MATERIEL
1.2.1– MATERIEL ANIMAL
1.2.1.1–Choix des animaux
1.2.1.2–Contention des animaux
1.2.2–MATERIEL DE RECOLTE
1.2.2.1–Matériel de récolte et de conservation des ectoparasites
1.2.2.2–Matériel de récolte des helminthes
1.2.3– MATERIEL DE LABORATOIRE
1.3–METHODES
1.3.1–RECUEIL DES DONNEES METEOROLOGIQUES
1.3.2–ETUDE CLINIQUE
1.3.3–LES PRELEVEMENTS
1.3.3.1–Technique de récolte et de conservation des arthropodes macroscopiques
1.3.3.2–Technique de prélèvement des croûtes
1.3.3.3–Modalités de récolte des helminthes
1.3.4– TRAITEMENT DES ECHANTILLONS
1.3.4.1–Traitement des insectes et acariens
1.3.4.2–Traitement des croûtes
1.3.4.3–Traitement des helminthes
1.3.4.3.1–Traitement des nématodes
1.3.4.3.2–Traitement des cestodes
1.3.5–IDENTIFICATION DES PARASITES
1.3.6–MICROPHOTOGRAPHIES
1.3.7–ANALYSE STATISTIQUE
CHAPITRE II : RESULTATS
2.1–ETUDE DESCRIPTIVE ET IDENTIFICATION DES PARASITES
2.1.1–LES ECTOPARASITESRENCONTRES
2.1.1.1–Les acariens
2.1.1.1.1– Les acariens agents de la gale des pattes
2.1.1.1.2– Les acariens macroscopiques
2.1.1.2–Les insectes
2.1.1.2.1–Parasites rencontrés au niveau de la peau et des duvets
2.1.1.2.2– Parasites rencontrés au niveau des plumes (plumes du cou, des ailes et du croupion)
2.1.1.2.3–Parasites rencontrés au niveau de la crête et du pourtour des yeux
2.1.2–LES HELMINTHESRENCONTRES
2.1.2.1–Les nématodes
2.1.2.1.1– Les nématodes rencontrés au niveau du proventricule
2.1.2.1.2– Les nématodes récoltés au niveau du gésier
2.1.2.1.3–Les nématodes récoltés au niveau de l’intestin grêle
2.1.2.1.4– Les nématodes récoltés au niveau des cæca
2.1.2.1.5–Les nématodes récoltés au niveau de la trachée
2.1.2.2–Les cestodes rencontrés
2.2–TAUX D’INFESTATION DES ANIMAUX ET FACTEURS DE VARIATIONS
2.2.1–TAUX GLOBAL D’INFESTATION
2.2.2–INFESTATION PAR LESARTHROPODES
2.2.2.1– Evolution du taux d’infestation durant la période d’étude
2.2.2.2–Influence de quelques facteurs sur la distribution du parasitisme
2.2.2.2.1–Bilan climatique et influence de lasaison sur le taux d’infestation par les arthropodes
2.2.2.2.1.1–Bilan climatique
2.2.2.2.1.2–Influence de lasaison
2.2.2.2.2–Influence de la tranche d’âge sur le taux d’infestation par les arthropodes
2.2.2.2.3–Influence du sexe sur le taux d’infestation par les arthropodes
2.2.2.2.4–Influence de la variété génétique sur le taux d’infestation par les arthropodes
2.2.3–INFESTATION PAR LESHELMINTHES
2.2.3.1–Evolution du taux de parasitisme helminthique durant la période d’étude
2.2.3.2–Influence de quelques facteurs sur la distribution du parasitisme helminthique
2.2.3.2.1–Influence de la saison sur le tauxd’infestation par les helminthiques
2.2.3.2.2–Influence de la tranche d’âge sur le taux d’infestation par les helminthes
2.2.4–PREVALENCE DES DIVERS GROUPES ET ESPECES DE PARASITES
2.2.5–PREVALENCES EN FONCTION DES LOCALISATIONS
2.3–ASSOCIATIONS PARASITAIRES
2.4–CHARGE PARASITAIRE
2.4.1–LES ECTOPARASITES
2.4.2–LES HELMINTHES
2.5–OBSERVATIONS CLINIQUES
CHAPITRE III : DISCUSSION ET SUGGESTIONS
3.1– DISCUSSION
3.2–SUGGESTIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE