PRESENTATION DE LA MOUGHATAA DE SEBKHA ET LES ACTEURS IMPLIQUES PAR LA GESTION DE L’EAU

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Les acteurss du développement local dans la villle de Kolda

La com mune

La commune regroupee les habitants du périmètre d’une même localité unis par un solidarité résultant du voisinnage, désireux de traiter de leurs propres inntérêts et capables trouver les ressources nécesssaires à une action qui leur soit particulière au sein de la communauté nationale et dans le sens des intérêts de la nati36.
La commune est une personne morale de droit public. Elle élabbore sa politique de développement ainsi que ses documents de planification. De la même faaçon, il revient à son conseil élu d’élaborer des strratégies pour mettre en place une politique cohérente de condui de son budget mais aussi du fonctionnement de ses organes légales comme le bureau municipal et les commissions techniques.
Le conseil municipal de Kolda compte 70 membres. Il est dirrigé par un bureau municipal de quatre membres dont une femme qui occupe le poste de 3emee adjointe au Maire. Le conseil municipal de Koldda est fonctionnel mais ne montre pas un réel dynamisme. A la lumière du contenu des sesssions réglementaires, se dégage une faiblesse des dossiers d développement. Même si lees sessions réglementair sont tenues régulièrement, le conseil municipal de Kolda n’a pas enncore géré les grandes questions de dévelop pemen
Le registre de délibérration montre que la plupart des sessions ont généralement por sur le vote du budget (réunion d’orientation budgétaire et e vote du budget, les virements de crédit et les autorisationsspécciales de recette).
Le conseil municipal a mis en place vingt huit (28) commissions techniques qui sont sous la coordination du Maire. L’ensemble des commissions couvrent toutes les compétences transférées au conseil municipal depuis 1996 pour prendre en charge au mieux ses objectifs de développement.
On peut citer quelques unes de ces commissions comme : la commission finance et plan, la commission environnement et aménagement du territoire, la commission coopération décentralisée, la commission suivi évaluation, la commission urbanisme et habitat etc.

Les organisations communautaires de base

Des organisations communautaires de base sont identifiées dans la commune de Kolda. Leur répartition spatiale est assez équitable et obéit à la taille démographique dans les quartiers mais aussi au dynamisme de ses acteurs.
Il s’agit principalement des groupements de promotion féminine (GPF), des groupements d’intérêt économique (GIE) et des associations sportives et culturelles (ASC). Pour les GPF, au moins 56 Groupements de Promotion des Femmes (GPF) ont été identifiés dans la commune par le service départemental du développement communautaire .
Ces organisations sont des associations de quartiers, parfois de familles qui sont fédérées pour des projets d’envergure. Certains GPF sont constitués de plusieurs GIE de femmes qui s’adonnent aux mêmes activités de développement économique et social. Les GPF et GIE de femmes notamment s’adonnent très massivement à des activités génératrices de revenues (AGR).
Il s’agit du maraîchage, de la production laitière, la transformation et la commercialisation des fruits forestiers, des céréales et des produits locaux . Il y a aussi des GIE d’ouvriers qui s’adonnent à l’artisanat.
Les associations sportives et culturelles de Kolda s’adonnent exclusivement aux activités sportives notamment au football. Même le volet culturel de ces organisations n’est pas très développé. Contrairement aux GPF et aux GIE, les ASC ne génèrent pas beaucoup de revenus sinon très rarement.
Les partenaires au développement sont constitués par des organisations non gouvernementales (ONG), des organismes du système des nations unies, des institutions internationales et des pays qui fournissent l’aide publique au développement. Le rôle de ces partenaires c’est de faciliter et appuyer les initiatives des populations et de la collectivité.40
Parmi les partenaires de la commune de Kolda, il y a Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières (AVSF), Action Aide, World vision, le Directoire Régional des Femmes en Elevage (DIRFEL), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID)/Santé, USAID/EDB, le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), le Programme de renforcement de la nutrition (PRN), Aide et Action, Forum Pour un Développement Durable et Endogène (FODDE), CARITAS, l’Agence de développement municipal (ADM) et le Catholic Relief Services (CRS)41. Ces partenaires sont autonomes vis-à-vis de la commune de Kolda.
Cependant certains d’entre eux ont signé des conventions de partenariat pour la réalisation de projets chacun en ce qui le concerne dans son domaine d’intervention.
A côté de ces partenaires, il y a aussi l’Etat du Sénégal qui appui la commune de Kolda dans son développement. Dans le cadre des projets et programmes, des conventions sont signées entre l’État et la municipalité de Kolda. Ces conventions précisent les modalités d’exécution des engagements souscrits par les deux parties pour une exécution correcte des opérations.

LA TECHNIQUE D’ECHANTILLONNAGE

Dans notre étude, nous avons opté pour la technique probabiliste appelée aussi aléatoire ou hasard comme technique d’échantillonnage dans cette recherche. La technique aléatoire est une technique qui permet à chaque unité de l’univers d’avoir une chance égale à figurer dans l’échantillon. Ainsi on a subdivisé le quartier du 5ème en 50 carrés de100 maisons. Dans chaque carré, 4 maisons sont prises au hasard pour subir l’enquête. Dans chaque maison c’est un seul ménage qui sera enquêté. Cependant, dans chaque côté du carré, nous prenions une maison dont le chef de ménage sera interrogé, souvent si nous rencontrons que le propriétaire de la maison habite avec d’autres ménages dans sa maison ; nous privilégions le propriétaire du domicile pour faire l’enquête. Quant à l’enquête sur les âniers-vendeurs d’eau ; c’est avec l’aide du fontainier qui explique à l’ânier-vendeur le but de l’enquête et nous met en relation avec celui-ci

LA PRE-ENQUETE

Pour faire ce travail nous avons été amenés à faire plusieurs pré-enquêtes auprès des ménages, des âniers-vendeurs d’eau et chez les fontainiers.
Auprès des premiers, nous avons suscités des débats ouverts dans les ménages en discutant sur la problématique de l’approvisionnement en eau potable. Ensuite nous avons essayer dix questionnaires auprès des ménages. C’est d’ailleurs à partir de cette pré-enquête que nous avons été amenés à réfléchir sur le type de ménage, la concession, du fait que plusieurs ménages peuvent habiter dans la maison. Avec les seconds, c’est à dire les âniers-vendeurs d’eau, notre pré-enquête s’est limitée à ceux qui viennent déverser quotidiennement au niveau de notre domicile ; avec eux, j’ai pu découvrir beaucoup de chose. En fin avec les fontainiers, j’ai essayé de créer une certaine amitié avec eux et je partais quelque fois perdre mon temps avec eux, et je profitais pour observer leur environnement et surtout discuter avec eux.

LES TECHNIQUES DE RECUEIL DE DONNEES

Pour faire cette étude, nous avons fait recourir trois types de techniques de recueil de données :

LES TECHNIQUES DOCUMENTAIRES

La recherche documentaire a été la première étape de notre recherche. Dès le mois d’Avril 2002 nous avons investi le centre de documentation de l’institut des sciences de l’environnement (ISE), pour la recherche de la documentation spécialisée (mémoire et thèses) liés à notre étude. Mais nous n’avons pas été comblés.
Ainsi, nous nous sommes retourné vers la bibliothèque centrale de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), mais aussi aux centres de recherches comme l’Institut de recherche pour le développement (IRD), le Conseil pour le Développement des Sciences et de la Recherche en Afrique (CODESARIA). Là aussi nous n’avons découvert que des documents portant sur des généralités.
Au mois d’Août 2002, nous nous sommes rendu à Nouakchott, en Mauritanie, le lieu de notre champ d’étude. Dans cette ville, nous avons fréquenté tour à tour le Centre d’Information et de Documentation (CID) du PNUD et le centre de Documentation du Centre Culturel Français (CCF)de Nouakchott.
Dans ces centres, nous y avons trouvé beaucoup d’études consacrées sur Nouakchott. Ces études étaient principalement orientées vers les questions d’urbanismes, d’extensions et démographiques liées à la capitale mauritanienne que sur les conditions de vie des populations.
Enfin à la fin du mois d’octobre, début du mois de novembre qui coïncide avec le démarrage de l’année académique, nous nous sommes rendu à la bibliothèque centrale de l’Université de Nouakchott ; dans ce lieu, nous avons été surpris de la désorganisation qui y règne, le manque de formation des documentalistes et archivistes. Tous ces éléments ont concouru à la non satisfaction de notre ambition d’y trouver quelque chose.
Cependant, nous avons trouvé quelques mémoires de Maîtrise en Géographie au niveau du centre de documentation de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Nouakchott, qui nous ont été utiles.

LES TECHNIQUES QUALITATIVES

– L’OBSERVATION DIRECTE
Dans cette étude, nous avons à la fois observé certains comportements des différents acteurs (ménages, vendeurs d’eau, fontainiers), leur environnements (lieu d’habitation, lieu de travail (bornes fontaines), moyens de travail et moyens de conservation d’eau).
L’observation directe nous a permis de bien décrire le quartier de SEBKHA et ses logements. Elle nous a permis également de bien présenter les bornes fontaines et leurs équipements.
– L’OBSERVATION PARTICIPANTE
Cette observation nous a été utile pour connaître les consommations de l’eau liées à différentes usages au niveau du ménage. Ainsi les eaux destinées par exemple au bain corporels, les ablutions, la boisson ; nous même les avions utilisés ; certes il est difficile, dans cette situation de quantifier l’eau ; mais nous en avons fait d’une manière approximative.
– LES ENTRETIENS
Nous avons voulu faire des entretiens avec plusieurs responsables dans les différents services et directions qui peuvent avoir des relations directes ou indirectes avec notre étude. Mais nous n’avons pas été reçus par les responsables de ces services et directions. Ils nous ont refusé les entretiens et nous disent que les données de leurs services sont à la discrétions de leurs établissements.
Les seuls entretiens que nous avons pus faire ; ce sont avec les fontainiers. Avec ces derniers ; nous avons eu beaucoup d’éléments qui peuvent nous aider à bien connaître comment les bornes fontaines sont gérées et leurs manières de fonctionnement.

LES TECHNIQUES QUANTITATIVES

Pour faire cette étude, nous avons utilisé comme technique quantitative l’enquête par questionnaire. Ainsi nous avons fait deux types de questionnaires :
• un questionnaire destiné aux ménages (avec un échantillon de 200 ménages)
• un questionnaire destiné aux âniers-vendeurs d’eau (avec un échantillon de 30 âniers-vendeurs d’eau).

LE DEROULEMENT DE L’ENQUETE

L’enquête faite auprès des ménages nous a pris 20 jours. Nous sommes arrivés à pouvoir enquêter chaque jour dix chefs de ménages.
Nous avons commencé à faire les enquêtes le 12 septembre 2002, pour les finir le 28 septembre. Nous fréquentons le ménage pendant le soir, à partir de 16 heures ou pendant les jours non ouvrables dans le pays, tel que le vendredi et le samedi, jours auxquels il n’y a pas de travail. Ce sont les seuls moments où nous pouvions accrocher les chefs de ménages, parce nous avons considéré que le matin, ils partent tous au travail et qu’ils ne peuvent être libres que le soir et les jours où ils ne travaillent pas.
Quant aux charretiers, nous avons opté d’abord à des questionnements intensifs à ceux qui viennent approvisionner les ménages. Ensuite nous leur avons administré des questionnaires. En réalité, nous avons cible six bornes fontaines et dans chaque borne fontaine, nous avons pris cinq charretiers auxquels nous avons enquêtés. Ces enquêtes nous ont pris six jours. Nous les avons commencés le six octobre et nous les avons finis le douze du même mois. Les enquêtes se déroulent pendant le matin : entre dix heures trente minutes à treize heures. Les enquêtes se font au tour des bornes fontaines.

LES DIFFICULTES RENCONTREES DANS LA RECHERCHE

Les travaux sur le terrain ne sont pas sans difficultés majeures. Le manque de moyens financiers et logistiques a pesé dans notre intervention sur le terrain. C’est pourquoi, notre échantillon au niveau des ménages est très réduit. Il est moins de 2% des ménages de l’ensemble de la MOUGHATAA de SEBKHA.
Nous avons également rencontré des problèmes avec les différents acteurs qui constituent notre cible d’étude. Ce sont :
• Les ménages
• Les âniers-vendeurs d’eau
• Les personnes ressources (autorités administratives et municipales).
Nous avons aussi rencontré des problèmes dans le recueil de l’information documentaire.
– DIFFICULTES LIEES AUX MENAGES
Chez les ménages, nous avons constaté de leur part une absence de confiance en vers l’enquêteur. Souvent, ils nous considèrent comme un agent de renseignement (agent secret). Ainsi les ménages pensent que nous faisons des investigations secrètes pour l’Etat ou pour la société Nationale d’eau et d’électricité (SONELEC).
Ce climat de méfiance est dû en partie à la réalité socio-politique du pays. Souvent il existe une restriction sur les libertés des populations ; donc le climat de méfiance pourrait s’expliquer par la peur aux méthodes musclées, policières qu’adoptent les autorités administratives à l’égard des populations.
Mais, également, cette méfiance pourrait être aussi expliquée par l’ampleur des branchements illégaux qui sont faits hors du compteur (particulièrement au niveau de secteur de l’électricité). Ainsi, les ménages croient aussi que nous sommes venus faire un contrôle de vérification de l’état du branchement.
C’est pour cela que bien que des ménages aient un branchement au niveau du domicile peuvent nier l’existence de celui-ci ou même l’absence d’écoulement d’eau au niveau du robinet.
Cependant, d’autres ménages nous disent tout simplement qu’ils en ont assez des enquêtes. Ceux là disent qu’à la suite des enquêtes, ils ne voient pas de réalisations concrètes faites par ceux qui commandent les enquêtes. C’est pourquoi, il arrive que les ménages nous éconduisent, pour nous montrer leur refus de l’entretien.
Pour parer aux situations de refus, nous avons été obligé, à la rencontre de chaque enquêté, d’expliquer les objectifs de la recherche et que celle-ci est commandée par des ONG1, comme world-Vision, pour améliorer les conditions de vie des ménages. Cette stratégie nous a permis d’amener quelques fois certains enquêtés à être prolixes ; mais aussi beaucoup d’entre eux, nous demandent de ne pas les oublier, s’il y a des dons alimentaires à distribuer.
– LES DIFFICULTES LIEES AUX ANIERS-VENDEURS D’EAU
Les âniers-vendeurs sont composés, dans leur grande majorité par des jeunes Soninkés, venus du Mali. Ils ne sont pas instruits et ils ont peur de l’enquêteur. Pour les âniers-vendeurs, l’enquêteur agit pour le gouvernement ou pour la mairie. La présence d’un enquêteur ou le déroulement d’une étude ou recherche dans leur secteur d’intervention est synonyme de menace pour l’avenir de leur travail. Ils pensent également que notre recherche est due aux spéculations liées au prix de l’eau pendant les périodes de chaleur ; c’est à dire la période hivernale (juin à octobre). C’est pourquoi, les âniers-vendeurs d’eau sont souvent hostiles à l’enquêteur. Ainsi, il a fallu que nous discutions avec eux ; mais surtout avec l’aide du fontainier, nous nous sommes familiarisé avec les âniers-vendeurs d’eau et réussi à les convaincre avant de commencer les enquêtes.
– LES DIFFICULTES LIEES AUX PERSONNES RESSOURCES
Ici, nous appelons « personnes ressources » les personnes ayant une fonction ou un statut dans une structure formelle ayant un rapport avec notre sujet d’étude. Pour nous, ces « personnes ressources » devraient être habilitées à nous donner des informations (rapports, données chiffres) sur le problème de l’approvisionnement des population en eau potable à Nouakchott en général et à SEBKHA en particulier.
Pour ce qui les concerne, c’est à dire les personnes ressources, (les autorités administratives et municipales), qui ont de prés ou de loin un rapport avec la gestion, la distribution, la consommation de l’eau par rapport aux ménages. Nous n’avons pu avoir aucun entretien avec ces « personnes ressources ». Ces dernières sont toutes hostiles aux entretiens et ne laissent aucun document officiel à la consultation pour une quelconque recherche. Cependant, ces autorités nous avaient suggérées de rédiger des demandes manuscrites adressées aux plus hautes autorités des services et directions dans lesquels nous voulons faire des entretiens et aussi d’accéder à la documentation. Malgré l’accomplissement de toutes ces recommandations, nos demandes seront sans suite.
Les services et directions saisis sont les suivants :
• La Société Nationale des Eaux et d’électricités (SONELEC) ; c’est elle, la société chargée de produire et de distribuer l’eau et l’électricité en Mauritanie.
• Société Nationale des eaux (SNDE) ; elle est créée en 2001. Son existence nous semble que théorique ; parce que dans les faits, c’est la SONELEC, qui est toujours chargée de produire, de gérer et de distribuer l’eau à Nouakchott.
• Le commissariat aux droits de l’homme, à la lutte contre la pauvreté et à l’insertion (CDHLCPI) ; service bornes fontaines.
• Le Centre National d’hygiène (CNH)
• La communauté urbaine de Nouakchott (CUN)
• La mairie de la MOUGHATAA de SEBKHA
Tous ces services et directions n’ont pas accepté de nous recevoir pour des entretiens. Nous avons constaté que dans tous ces services et directions il n’y a pas de salle de documentation, sauf au niveau du Centre National d’hygiène ; mais qui se trouve dans un état de délabrement avancé.
– LES DIFFICULTES LIEES A LA DOCUMENTATION ET AUX DONNEES STATISTIQUES
Coïncidence de circonstance ; au moment où nous commencions nos recherches sur le terrain en général et celles qui concernent la documentation en particulier ; le chef de l’Etat appelait ses concitoyens à faire de la lecture un mode de vie et s’engageait à construire des bibliothèques et des centres de lectures dans toutes les MOUGHATAAS et communes du pays. Cet appel montre clairement le déficit de cultures livresques et de recherches en Mauritanie. Dans ce pays, les centres de documentations, les bibliothèques, les centres de lectures sont rares, même s’ils existent, ils sont mal gérés. Leurs personnels ne sont pas formés d’où la mauvaise conservation des documents. Les quelques centres de documentions qui font l’exception dans ce domaine sont :
– Le centre d’information et de documentation (CID) du PNUD.
– Le centre de documentation du centre culturel français (CCF).
Dans ces deux centres de documentation, il existe peu d’études concernant notre thématique. Toutefois, il est ici loisible de noter que certains professeurs de l’Université de Nouakchott, notamment, ceux du département de géographie à la faculté de lettres et sciences humaines ont eu à nous prêter des documents, en l’occurrence des mémoires de Maîtrises en géographie, qui nous ont aidé comme fond de données de base dans notre étude. Pour ce qui concerne les données statistiques ; elles restent partielles et incomplètes en Mauritanie. Elle ne s’intéressent qu’aux phénomènes globaux et mettent de côtés les phénomènes sectoriels ou particuliers. Quant aux services chargés de l’urbanisme de Nouakchott ; ils ne clarifient pas les différents zonages ou quartiers que compose la MOUGHATAA de SEBKHA, sauf que les différentes zones sont nommées de manières informelles. C’est pour dire ici, que la MOUGHATAA reste un ensemble superflu dont la composition est totalement ignorée.

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Table des matières

PREMIERE PARTIE : PHASE THEORIQUE DE L’ETUDE
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE DE L’ETUDE
I. 1 Contexte et justification de l’étude
I. 2 La revue de la littérature
II. Cadre théorique de l’étude
II. 1 Problématique, objectifs et hypothèses
1. Les problèmes liés aux aléas de la nature
2. La pollution liée à l’homme et à son environnement proche
1. Les problèmes économiques
2. Les problèmes socio-démographiques
II. 2 Le modèle théorique
II. 3 La définition des concepts
II. 4 Champ de l’étude
CHAPITRE II : METHODOLOGIE DE RECHERCHE
I. L’échantillonnage
I. 1 L’échantillonnage des ménages
I. 2 L’échantillonnage des âniers-vendeurs d’eau
I. 3 La technique d’échantillonnage
I. 4 La pré-enquête
II. Les techniques de recueil de données
II. 1 Les techniques documentaires
II. 2 Les techniques qualitatives
– L’observation directe
– L’observation participante
– Les entretiens
II. 3 Les techniques quantitatives
II. 4 Le déroulement de l’enquête
III. Les difficultés rencontrées dans la recherche
– Les difficultés liées aux ménages
– Les difficultés liées aux âniers-vendeurs d’eau
– Les difficultés liées aux personnes ressources
– Les difficultés liées à la documentation et aux données statistiques
DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DE LA MOUGHATAA DE SEBKHA ET LES ACTEURS IMPLIQUES PAR LA GESTION DE L’EAU
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA MOUGHATAA DE SEBKHA
I. 1 Bref historique de la ville de Nouakchott
I. 2 Situation géo-historique de la Moughataa de Sebkha
I. 3 L’évolution spatiodémographique du quartier de Sebkha
I. 3. 1 L’évolution démographique
I. 3. 2 L’évolution spatiale
I. 3. 2. 1 Sebkha (le quartier noyau, communément appelé 5ème
I. 3. 2. 2 La cité (communément appelée zone militaire)
I. 3. 2. 3 La zone de BASRA
CHAPITRE II : L’HABITAT ET LES EQUIPEMENTS SOCIAUX DANS LE QUARTIER DE SEBKHA
I. L’habitats
I. 1 Les types d’habitations dans le quartier de Sebkha
I. 1. 1 Les logements en zinc
I. 1. 2 Les logements en terrasse
I. 1.3 Les logements en étages
I. 2. 4 Les logements en baraques et tentes
I. 2 Le statut d’occupation du logement
I. 2. 1 Le statut de propriétaire
I. 2. 2 le statut de locataire
I.2. 3 Le statut conventionné
II. Les équipements sociaux
II. 1 La problématique de l’assainissement à Nouakchott
II. 1 L’évacuation des eaux usées
II. 1. 1. 1 Le réseau collectif
II. 1. 1. 2 L’assainissement individuel
II. 1. 2 Comment se fait la vidange des eaux usées d’excréments
II. 1. 3 Les eaux usées domestiques et pluviales
II. 1. 4 L’évacuation des ordures ménagères ou poubelles
III. Les ménages de SEBKHA
III. 1 Le ménage
III. 1. 1 Les ménages ordinaires
III. 1. 2 Les ménages collectifs
III. 2 Caractéristique du ménage en ville selon notre étude
III. 2. 1 Les catégories de ménages à SEBKHA
III. 2. 1. 1 Le ménage restreint
III. 2. 1. 2 Le ménage large
III. 2. 2 Le chef de ménage
III. 2. 2. 1 Le niveau d’étude des chefs de ménage
III. 2. 2. 2 Le statut matrimonial des chefs de ménage
III. 2. 2. 3 Le statut d’occupation des chefs de ménage
III. 2. 2. 4 Le revenu des chefs d ménage
CHAPITRE III : L’APPROVISIONNEMENT DE LA VILLE DE NOUAKCHOTT EN EAU POTABLE
I. Présentation de la conduite d’eau vers Nouakchott
I. 1 Les bornes fontaines à SEBKHA
I. 1. 1 Présentation d’une borne fontaine
– Borne fontaine type I
– Borne fontaine type II
– Borne fontaine type III ou nouvelle borne fontaine
I. 1. 2 Le fonctionnement des bornes fontaines
I. 2 Les acteurs qui interviennent dans le secteur de l’approvisionnement en eau
I. 2. 1 Les acteurs institutionnels
– La Société Nationale d’eau et d’électricité (SONELEC)
– La municipalité
– Le Commissariat aux droits de l’homme, à la lutte contre la pauvreté et à l’insertion
II. 2 Les acteurs privés
– Les gérants
– Les fontainiers
– Les charretiers âniers-vendeurs d’eau
II. L’historique du métier d’ânier-vendeur d’eau potable à Nouakchott
TROISIEME PARTIE : L’ANALYSE DES DONNEES DE L’ENQUETE
CHAPITRE I : LES MODES OU TYPES D’APPROVISIONNEMENTS DES POPULATIONS DU QUARTIER DE SEBKHA EN EAU POTABLE
I. L’accès à l’eau
I. Les types de branchement
I. 2. Les modes d’approvisionnement en eau potable à SEBKHA
I.3 Les caractéristiques du manque d’eau au niveau des ménages
I. 3. 1 Les coupures d’eau
I. 3. 2 Distance du lieu de ravitaillement d’avec le lieu de résidence
CHAPITRE II : LE COUT DE L’EAU ET LES MOYENS DE CONSERVATION DE CELLE-CI PAR LES POPULATIONS
I. Le prix de l’eau
I. 1 La tarification de 1994 – 1999
I. 2 Le circuit de la distribution d’eau aux ménages
I. 3 L’alimentation différée des ménages en eau
a) L’achat de l’eau auprès des âniers-vendeurs d’eau
b) L’achat de l’eau auprès des bornes fontaines par les ménages
c) L’achat de l’eau auprès des voisins
I. 4 Schéma du circuit d’approvisionnement des ménages de SEBKHA en eau
II. Les moyens de conservation de l’eau dans les ménages
II. 1 La consommation de l’eau dans les ménages
II. 2 Les facteurs exerçant une influence sur la consommation en eau
II. 3 L’usage de l’eau par les ménages
CHAPITRE III : LES PROBLEMES LIES LA GESTION DE L’EAU ET SON IMPACT SUR LES POPULATIONS
I. Les problèmes technico-administrafis
I. 1 Les problèmes techniques
I. 2 Les problèmes administratifs
I. 3 Relations qui entretiennent la SONELEC et les abonnés privés
II. Les problèmes socio-environnementaux liés à l’eau au niveau de SEBKHA
II. 1 Les problèmes d’ordre sociologique
II. 2 Les problèmes liés à l’environnement qui peuvent entraîner la pollution de l’eau dans les ménages de SEBKHA
III. Les problèmes sanitaires liés à l’utilisation de l’eau
III. 1 Les maladies liés à l’utilisation de l’eau : les maladies diarrhéiques
III. 2 L’auto purification de l’eau dans les ménages de SEBKHA
NB : L’absence de mobilisation sociale par rapport aux problèmes liés au manque d’eaux le quartier de SEBKHA
CONCLUSION
BIBLIOGRAGHIE

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