Présentation de la création d’une résidence d’artistes

Présentation de la création d’une résidence d’artistes

Les caractéristiques de la zone d’étude

Sa localisation dans le quartier

La zone d’étude se situe au centre du quartier de la Folie-Couvrechef, sur l’un des derniers terrains encore disponible à ce jour. Elle se situe en face de la place Wurzburg, où est installé des commerces de proximités et le lycée technologique privé Saint-Ursule. Ce dernier a donné le nom à l’arrêt de bus, qui colle le terrain, où passe la liane 2 et le bus 14, ainsi que des bus scolaire.

Elle se situe également à 500m du Mémorial de Caen et à 700m de la Colline aux oiseaux. Pour ce qui est des équipements, il y a à proximité la clinique privée SaintMartin, le Crédit agricole et ceux cités ci-dessus dans le diagnostic pour le quartier.

Le choix de cette localisation, pour créer une résidence d’artiste, c’est fait tout d’abord dans ce quartier, qui est principalement résidentiel et permet donc un contact direct avec les habitants. De plus, la présence du Mémorial de Caen et de plusieurs écoles sont un plus puisqu’ils seront en relation avec le fonctionnement de cette résidence.

Ses propriétés

Ce terrain est en forme de quadrilatère de 75m de long et 35m de large, soit d’une superficie d’environ 2600 m². Par contre il est privé et le propriétaire n’est pas bailleur, la ville devra donc se l’acquérir par préemption.

La zone UA correspond au centre-ville et aux autres espaces de centralité et la zone UAa est composée de différents sites de renouvellement dont l’UAaf qui est le sous-secteur de la Folie Couvrechef.

Les objectifs et intérêts de la résidence d’artistes

La politique culturelle caennaise

La ville de Caen a ouvert un projet culturel entre 2009 et 2014, « CAEN, la CULTURE en capitales, vivre et s’émerveiller ensemble ». La politique culturelle municipale exprimée par « la culture pour tous et partout à CAEN » est de favoriser les échanges et les partenariats, de s’appuyer sur les acteurs culturels du territoire et enfin, de favoriser les conditions d’une ouverte de la culture au plus grand nombre. «Elle marque la volonté de la Ville de développer sur la base du triptyque formationcréation-diffusion une culture diversifiée, accessible à toutes et à tous ». La ville de Caen a également adhéré à la charte mondiale du développement durable de la culture (agenda 21 Culture).

Caen dispose d’une « base créative » d’une très grande richesse mais certains secteurs, comme les arts plastiques ou la photographie, sont peu soutenus. La ville souhaite donc « donner une véritable place aux arts plastiques […], d’inscrire l’art dans la ville et de le faire vivre sur l’espace public ». De plus, « la culture est à la fois un facteur d’intégration sociale et d’épanouissement personnel pour les individus. C’est un rempart contre la dérive vers une société de marché et un outil de rayonnement pour les territoires. Mais ici à Caen, où nous disposons pourtant d’outils d’excellente qualité, les publics qui ont accès à la culture n’augmentent plus, parce que celle-ci ne va pas jusqu’à eux. Il faut ouvrir la culture aux Caennais et aller vers tous les publics. C’est pourquoi, l’objectif d’élargissement des publics revêt un véritable caractère d’urgence ».

Pour appliquer cette politique culturelle, la ville se doit d’investir tous les quartiers. « Pour démocratiser réellement l’accès à la culture, il est nécessaire de faire vivre la culture dans tous les quartiers de la ville et auprès de toutes les populations. La culture doit sortir des institutions, investir les quartiers, aller au-devant de chaque Caennais ». « Pour cela, la Ville mobilisera toutes ses grandes institutions culturelles au travers d’une « charte de coopération culturelle », […] et souhaite développer des résidences d’artistes ponctuelles dans les quartiers, pour ouvrir des champs d’expérimentation et développer le dialogue avec les habitants en les intégrant dans le processus créatif ».

En plus de tout ça, la ville de Caen veut valoriser la culture scientifique et technique et s’approprier la culture numérique. « Avec la généralisation d’internet à l’échelle planétaire […] la ville de Caen entend bien être attentive à l’évolution de ce secteur tant pour la recherche universitaire que pour la création artistique ».

Enfin, « Caen doit demain plus qu’hier jouer son rôle de capitale culturelle régionale. Pour cela, il faut ouvrir Caen sur le monde et ouvrir le monde sur Caen ! Caen doit être la tête de pont de l’ensemble de la création et des acteurs culturels régionaux pour se projeter sur la scène nationale et européenne ».

La politique pour une résidence d’artistes

Ainsi, avec cette politique culturelle dans la ville de Caen, la création d’une résidence d’artistes dans un quartier peut développer dans l’accueil des artistes, paraît être une proposition pour l’ouverture de la culture aux habitants caennais et son développement. « Une résidence repose en général sur un principe d’échange. Pour la structure d’accueil, les objectifs possibles sont nombreux : enrichir un patrimoine naturel ou culturel, favoriser la création ou la diffusion, mettre en relation un artiste, un auteur, des œuvres et des publics. Pour le résident, il s’agit d’une occasion d’expérimenter, de concevoir et éventuellement produire dans un contexte nouveau et avec des moyens techniques, logistiques et humains inhabituels. Deux autres variables sont d’une part la valorisation du travail mené en résidence (exposition personnelle et »/ »ou collective, commande, achat d’œuvre, édition, conférence et autres restitutions) et d’autre part les conditions d’accueil (logement, espace de travail, durée, rémunération, engagements). »

La résidence d’artiste doit donc répondre à plusieurs critères.

Tout d’abord, c’est un lieu d’accueil d’artistes, principalement du territoire mais aussi d’autres pays pour s’ouvrir au monde. Ces artistes, amateurs ou professionnels, doivent travailler dans l’art plastique ou la photographie. Cela doit également les aider à créer et à diffuser leurs créations. Ensuite, cette résidence doit être ouverte sur l’environnement qui l’entoure, pour faciliter la rencontre avec les habitants et les faire participer, en les considérants comme spectateurs mais aussi en tant qu’acteurs. Elle doit, également respecter le règlement du PLU (vu précédemment), en ce qui concerne l’emprise au sol, le respect de l’architecture du quartier de la FolieCouvrechef, etc … En plus de cela, elle doit répondre au PADD qui souhaite « Intensifier l’implantation d’équipements culturels majeurs, facteurs d’attractivité, à l’image de l’École supérieure des Arts et Médias, de la Bibliothèque Médiathèque à Vocation régionale, du complexe cinématographique des Rives de l’Orne… […] et encourager le développement de l’activité économique liée à la création et à l’innovation culturelle ».

Des exemples de résidences d’artistes 

Wharf – centre d’art contemporain de Basse-Normandie (Hérouville-saint-Clair)

« Depuis 1990, le Wharf, Centre d’art contemporain de Basse-Normandie, implanté dans l’enceinte du Théâtre d’Hérouville-Saint-Clair présente le travail d’artistes dont le parcours est inscrit dans le paysage contemporain et reste particulièrement attentif à la jeune création. Le Wharf organise 3 à 4 expositions temporaires par an. Les expositions sont personnelles ou « collectives » à caractère rétrospectif ou thématique et interrogent l’artiste et son rôle, l’œuvre d’art et son statut, ou l’objet de l’exposition comme médium et discours et une éventuelle « écriture ». […] le Wharf propose également des rendez-vous comme des conférences liées au projet des expositions en cours ou de cycles autour de l’histoire de l’art. Des programmes plus spécifiques sont également élaborés autour du son, de la poésie, de lectures et de concerts et sont comme des prolongements aux expositions ou éléments périphériques aux œuvres ».

Cette résidence est constituée de deux ateliers de 100m² chacun, mis à disposition pour les artistes pour une durée d’un an, à partir du 1er juin. L’artiste est sélectionné par un comité de validation, organisé par la ville d’Herouville, qui est le propriétaire de ces locaux et s’occupe donc du programme. L’artiste avait à disposition un logement, avec un loyer très intéressant, mais par manque de moyens, la ville a dû le revendre. Malgré cela, l’atelier est mis gratuitement à disposition, l’occupant a seulement les charges (assurances, électricité, etc …) à payer.

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Table des matières

Introduction
Partie I : Diagnostic orienté
1) La commune de Caen
2) Le quartier de la Folie-Couvrechef
3) Les caractéristiques du quartier
Partie II : Présentation de la création d’une résidence d’artistes
1) Les caractéristiques de la zone d’étude
2) Les objectifs et intérêts de la résidence d’artistes
3) Des exemples de résidences d’artistes
Partie III : Proposition d’aménagement, création d’une résidence d’artistes
1) La composition de la résidence
2) Le fonctionnement de cette résidence
3) La construction de la résidence
Conclusion
Bibliographie
Index des sigles
Annexes

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