Description botanique
Le cocotier, connu sous le nom scientifique Cocos nucifera L., se définit par la description botanique suivante : « Palmier de 5 à 20m de haut, à tronc habituellement régulier et droit, portant des cicatrices annulaires résultant de la chute successive des feuilles. Les feuilles ou palmes, disposées en spirale, forment un bouquet au sommet de la tige; elles mesurent de 3 à 5m de long et comportent un rachis épais avec limbe déchiré en nombreuses lanières pennées; pétioles épais et engainant. Les inflorescences sortent d’une grande spathe naviculaire striée longitudinalement; elles sont très ramifiées, chaque ramification secondaire portant les deux types de fleurs: les femelles à la base, les mâles au-dessus. Les fruits ou noix de coco sont volumineux (de 20 à 40 cm de long et de 15 à 30 cm de diamètre), globuleux, oblongsovoïdes, contenant un noyau osseux ayant une cavité centrale dont les parois sont tapissées d’une amande qui renferme un liquide plus ou moins laiteux ou lait de coco ». [5] C’est une monocotylédone due à l’absence de racine pivotante et de racine principale à ramification subdivisée en plusieurs autres racines. Par contre, il possède plusieurs milliers de racines longues et d’épaisseur égale partant de la base du gros tronc ou stipe. Plus de quatre-vingt espèces ont été recensé par la FAO en 1970, plusieurs d’entre elles sont considérés comme « types écologiques » purs et simples et ne doivent leur existence qu’à leur faculté de s’adapter à certains environnements. On les classe par leur mode de pollinisation, ainsi, on a des variétés naines et grandes. Les variétés grandes sont allogames et se produisent par interfécondation tandis que les variétés naines sont autogames et se reproduisent par autofécondation. Ces dernières sont naines car par rapport à la grande, elles présentent une structure végétative courte ou réduite. Les variétés grandes et naines ont fait l’objet de plusieurs études en fonction des caractéristiques du fruit et de la noix (FAO 1970).
Traitement des amandes sèches ou coprah
Cette méthode consiste à dessécher les amandes des noix de coco en atteignant l’élimination de la presque totalité de leur pourcentage d’eau de constitution jusqu’à environ une quantité sensiblement égale à celle des graines oléagineuses. On procède ensuite par la méthode d’extraction par pression. Les meilleurs rendements d’extraction en huile sont obtenus en procédant à la méthode d’extraction par solvant volatile (hexane) de l’huile mais la qualité n’est pas meilleure que celle obtenue par pression. Aucune émulsion gênante ne se forme, l’huile obtenue n’a plus qu’à être filtrée pour être prête à la consommation. On obtient rapidement un résidu sous forme de tourteau solide ou de farine de tourteau destinée à la nourriture des animaux.
Distillation azéotropique en utilisant un troisième corps
La distillation azéotropique est utilisée lorsque les composés à séparer forment un mélange azéotropique de deux corps, dont les phases liquide et vapeur ont la même composition. Cependant, l’addition d’un autre produit chimique peut rendre la séparation possible en modifiant l’azéotrope. Ce dernier doit être suffisamment volatile pour être retiré du produit. Une des méthodes la plus efficace est l’utilisation du benzène comme entraîneur de l’eau mais comme ce produit est très dangereux, on recourt actuellement à d’autres solvants. Cette méthode de distillation appliquée au mélange alcoolique éthanol-eau permet d’obtenir l’éthanol absolu à degré alcoolique de 99,8°.
Facteurs limites
Les auteurs précédents ont mentionné l’hétérogénéité de la réaction dans leur modèle cinétique. Dans le cas de la méthanolyse, la réaction débute par la présence de deux phases liquides (méthanol et triglycéride). Après quelques minutes d’agitation, on n’observe qu’une seule phase. Enfin, quand les produits commencent à se former, deux phases composées de biodiesel et de glycérine se forment à nouveau. Au début, deux phases apparaissent puisque les molécules qui réagissent ont du mal à se rapprocher : c’est l’effet de transport. Puis quand les produits se forment, le catalyseur est drainé excessivement dans la phase glycérine or celui-ci est nécessaire dans la phase biodiesel. Dans ce cas les effets de transport et de répartition sont concernés. Dans une autre étude, ZHU et NOUREDDINI tentent de quantifier les facteurs limites. Ils ont réalisé les réactions à des intensités d’agitation différentes indiquées par le nombre de REYNOLDS puis ils ont relié ce nombre aux paramètres d’ARRHENIUS. D’ailleurs KOMERS affirme que, pour des considérations purement cinétiques, il prédit le rendement de la réaction avec une probabilité de 78% tout en admettant que l’imperfection de la réaction serait due à son hétérogénéité.
Les bases : potasse caustique ou soude caustique
En général, les bases sont moins dangereuses que les acides. Ensuite, la potasse caustique est moins basique que la soude caustique mais ces deux produits sont tous considérés comme des bases fortes. En conséquence, ils peuvent dissoudre la peau si on la touche et tuer les terminaisons nerveuses sans qu’on ne sente rien : il faut alors éviter de mettre la peau à leur contact.
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Table des matières
INTRODUCTION
Première partie : « ASPECTS BIBLIOGRAPHIQUES »
Chapitre I : Généralités sur le cocotier
Chapitre II : Le biodiesel
Chapitre III : La réaction de transestérification par catalyse basique
Deuxième partie : « ASPECTS EXPERIMENTAUX »
Chapitre I : Préparation des matières premières du biodiesel
Chapitre II : Extension de l’étude cinétique
Chapitre III : La transestérification au méthanol par catalyse basique
Chapitre IV : La transestérification à l’éthanol par catalyse basique
Chapitre V : Récupération des sous-produits du biodiesel
Chapitre VI : Essais réalisés sur moteur Diesel
Chapitre VII : Proposition d’une unité de fabrication de biodiesel EEC
Troisième partie : « ASPECTS SOCIO-ECONOMIQUES ET ETUDES D’IMPACTS ENVI-RONNEMENTAUX »
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
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