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Les déchets hautement infectieux
Ils comprennent :
Toutes les cultures microbiologiques dans lesquelles un quelconque type de multiplication d’agents pathogènes s’est produit. Ils sont produits dans des instituts travaillant dans le domaine de l’hygiène, de la microbiologie ainsi que des laboratoires, des cabinets médicaux et établissements similaires.
Les déchets de laboratoire : les cultures et les stocks contenant des agents biologiques viables, artificiellement cultivés pour augmenter leur nombre de manière significative, y compris les contenants et les équipements utilisés pour transférer, inoculer et mélanger des cultures d’agents infectieux et les animaux de laboratoire contaminés.
Les autres déchets dangereux
Cette catégorie de déchets n’appartient pas exclusivement au domaine médical. Elle comprend les substances chimiques gazeuses, liquides et solides à haute teneur en métaux lourds comme les batteries, les conteneurs pressurisés, etc.
¾ Les déchets chimiques comprenant les substances chimiques déjà utilisées et produites pendant les procédures de désinfection ou les processus de nettoyage. Ils ne sont pas tous dangereux mais certains possèdent des propriétés toxiques, corrosives, inflammables, réactives, explosives, de sensibilité aux chocs, cyto- ou génotoxiques.
¾ Les conteneurs pressurisés se composent de conteneurs pleins ou vides ou de boites métalliques d’aérosol contenant du liquide, gaz ou poudre sous-pression.
Les déchets de soins médicaux
Exemples : Les thermomètres, jauge de tension artérielle, solutions de fixation et de développement de clichés des services de radiologie, solvants halogènes ou non halogènes, certains sels organiques et inorganiques.
Les déchets de soins médicaux radioactifs
Les déchets radioactifs comprennent les liquides, gaz et solides contaminés par des radionucléides dont les radiations ionisantes ont des effets génotoxiques. Les rayons ionisants qui concernent la médecine incluent les rayons X et γ ainsi que les particules α- et β -. Une différence importante entre ces radiations se trouve dans le fait que les rayons X sont émis par des tubes à rayons X uniquement lorsque les équipements qui les génèrent sont en marche, alors que pour les rayons γ, les particules α- et β – émettent des radiations en continu.
Le type de substances radioactives utilisées dans les établissements sanitaires génère des déchets à faible radioactivité. Il concerne principalement des activités de recherches thérapeutiques et d’imagerie médicale où le Cobalt (60Co), le Technétium (99mTc), Iode (131I) et Iridium (192Ir) sont très souvent utilisés.
Exemples : les déchets solides, liquides et gazeux contaminés par des radionucléides générés à partir d’analyses de tissus et fluides corporels in vitro, d’imagerie d’organes corporels in vivo et de dépistage de tumeurs, de procédures d’investigation et thérapeutiques, (PNUE/SCB ; OMS, 2005).
Risques associés aux déchets de soins médicaux
Le risque de DSM dirigé vers le public peut être physique, chimique, radiologique ou microbiologique ; le plus grand risque étant celui des blessures ou piqûres par les agents piquants et tranchants favorisant la contamination microbienne (DALE et al., 1998 cité par SALKIN, 2004).
Les déchets de soins médicaux
En plus, le risque pour la santé publique peut être indirect suite à la pollution de l’environnement au cours du processus de traitement de ces déchets (Collins, 1992 cité par SALKIN, 2004).
Les personnes à risque sont :
¾ Le corps médical: docteurs, infirmiers et infirmières, le personnel sanitaire et de maintenance des centres de soins ;
¾ Les propriétaires d’animaux recevant des traitements dans les établissements sanitaires ainsi que leurs visiteurs ;
¾ Les travailleurs des services de soutien liés aux établissements sanitaires tels que les services de manipulation des déchets et de transport ;
¾ Les travailleurs des installations d’élimination des déchets, y compris les ramasseurs d’ordures;
¾ Le grand public, et plus spécifiquement, les enfants jouant avec des objets qu’ils peuvent trouver dans les déchets en dehors des établissements sanitaires, lorsque ceux-ci leur sont directement accessibles. (PNUE/SCB ; OMS, 2005)
Les risques directs
Pendant la manipulation des DSM, le personnel médical et de service, sont sujets à de nombreuses infections par voie percutanée d’une part si la peau ou les muqueuses sont lésées soit par les déchets tranchants ou piquants, d’autre part par l’inhalation des aérosols générés lors du traitement de ces déchets. La contamination et le réveil des formes latentes des maladies infectieuses telle que la tuberculose ont été observés aux Etats-Unis d’Amérique sur un site de traitement des déchets de soins provenant des laboratoires d’analyses médicales sans équipement de protection du personnel ni contrôle du matériel utilisé (WEBER et al., 1999 cité par SALKIN, 2004).
Déposer des déchets de soins médicaux dans des espaces ouverts peut avoir de graves effets négatifs sur les populations à savoir les blessures et/ou les infections (photo 1) ; cas des enfants en Russie qui ont été contaminés par la variole lorsqu’ils jouaient derrière un centre de santé avec les ampoules contenant des vaccins vivants contre cette même maladie (Reuters Online, 2000).
Les risques indirects
Le dépôt ou l’évacuation des déchets de soins médicaux dans des zones non contrôlées peut avoir un effet environnemental direct par la contamination des sols et des nappes souterraines (photo 2) ; en plus, pendant l’incinération, si un filtrage propre n’est pas effectué, l’air peut également être pollué et causer des maladies à la population environnante (PNUE/SCB ; OMS, 2005).
Contamination des eaux de surface
Une étude réalisée par la Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales (DRASS) en France, portant sur les mesures de résidus de médicaments dans les eaux utilisées pour la production d’eau potable et dans les eaux potables dans 141 sites, a permis de rechercher 76 substances chimiques. Ces résultats corroborent ceux observés à l’étranger, à savoir qu’une vingtaine de substances chimiques a été retrouvée dans les eaux potables au moins une fois à des concentrations variant de quelques nano-grammes à quelques centaines de nano-grammes par litre. Le même constat a été fait par le United State Geological Survey après analyse d’une centaine de rivières dans une trentaine d’Etats a constaté la présence de nombreux produits pharmaceutiques à usage humain ou animal à savoir des antibiotiques, des hormones, des analgésiques, des antitussifs et des désinfectants dont l’impact sur la santé humaine reste inconnu.
Contamination de la nappe phréatique
Les DSM en particuliers les métaux lourds dont le mercure, contaminent la nappe phréatique par infiltration du sol s’ils sont éliminés dans les décharges, (BOITEUX J.P., 2009).
Modification des caractéristiques sexuelles des espèces aquatiques
En plus, des travaux réalisés par l’Environmental Protection Agency (EPA) indiquent que la présence dans l’eau d’œstrogène et d’autres hormones provenant de déchets produits par les élevages d’animaux modifie les caractéristiques sexuelles des espèces aquatiques, à savoir la féminisation d’espèces de poissons d’eau douce et d’estuaires (gardon, goujon, flet) : phénomène très marqué au niveau des effluents des stations d’épuration suite à l’augmentation du taux de vitellogénine (protéine du jaune d’œuf) mais aussi de l’intersexualité caractérisée par la présence de canal excréteur féminisé et/ou l’ovotestis dans les testicules; la masculinisation de gastéropodes marins (Nucellalapillus) a été aussi notée (SUTER, 2003 ; JOBLING S. et SUMPTER J.P, 2006).
Intoxication mortelle des vautours
Le diclofénac, un anti-inflammatoire non stéroïdien utilisé dans le traitement du bétail, est à l’origine d’une insuffisance rénale chronique chez les vautours ayant consommé les carcasses d’animaux traités par ce produit, ce qui a conduit à la quasi-extinction des espèces endémiques indiennes notamment Gyps bengalensis, Gyps indicus et Gyps tenuirostris dont la population a diminuée de plus de 99% depuis le début des années 1990 et le peu qui reste continue a décliné au rythme de 30-50% par an, (CUTHBERT R. et al., 2006).
Antibio-résistance
La présence des médicaments dans l’environnement conduit au développement d’une résistance bactérienne face aux différents antibiotiques (MONTAGUE, 1998).
PRATIQUE VETERINAIRE ET PRODUCTION DES DECHETS
Pratique vétérinaire
Définition
Selon l’article premier de l’ODVS : « constitue l’exercice de la profession vétérinaire au sens de la présente loi, tout acte qui a pour objet de donner des consultations vétérinaires, d’établir des diagnostiques vétérinaires, de fabriquer, détenir, diffuser, prescrire et délivrer des médicaments et produits biologiques pour animaux, de pratiquer des interventions chirurgicales vétérinaires, de traiter des maladies animales selon les règles de l’art, de procéder à l’inspection d’hygiène et de salubrité des denrées d’origines animales et halieutiques, de concevoir et d’appliquer des plans de prophylaxie ».
Au Sénégal, quatre catégories de personnel interviennent dans la profession vétérinaire à savoir les Docteurs vétérinaires, les Ingénieurs des travaux d’élevage, les Agents techniques d’élevage et les auxiliaires d’élevage ; ils peuvent exercer tant dans le contexte public que libéral, (PACE Sénégal, 2003).
Domaine d’intervention des vétérinaires
En général, on note trois principaux domaines d’intervention :
• Santé et protection des animaux
• Sécurité sanitaire des aliments
• Préservation de la faune et de l’environnement
De façon détaillée cette intervention se situe dans les activités de divers secteurs à savoir :
– praticien libéral (rural, canin, mixte, équin…) en monde rural ou urbain ;
– salarié dans le secteur des productions animales (suivi des élevages) ;
– surveillance sanitaire, génétique, alimentation, etc., dans les cheptels d’éleveurs appartenant à des firmes privées ou coopératives ;
– fonctionnaire dans les services vétérinaires, l’enseignement, la recherche ;
– salarié ou consultant dans l’industrie pharmaceutique et l’agro-alimentaire (recherche, développement, scientifique, marketing…), (ONVF, 2009).
Au Sénégal, en 2003, les praticiens libéraux étaient 618 constitués par les docteurs vétérinaires à 24%, les ingénieurs des travaux d’élevage à 16% et les agents techniques d’élevage à 60%. En 2007, on dénombrait 293 vétérinaires dont 95 sont dans le secteur privé parmi ces derniers 43 sont à Dakar dont 27 travaillent dans les cliniques vétérinaires, 20 sont des hommes et 7 autres sont des femmes, (TINE, 2008).
Evolution du métier vétérinaire en Afrique
Le système de la santé animale en Afrique a été pendant longtemps caractérisé par sa dépendance aux services publics. Ces derniers intervenaient par apport de l’assistance technique et financier aux éleveurs qui, en général, pratiquaient le système extensif. Ce dernier système, caractérisé surtout par la transhumance, amenait les Etats, seuls détenteurs d’intrants, à mettre à la disposition des éleveurs presque tous ce dont ils ont besoins pour préserver la santé de leur bétail. Ainsi, les laboratoires d’analyses vétérinaires, la clinique vétérinaire, pharmacie vétérinaire et les structures d’hygiène alimentaire étaient la propriété publique.
A partir de 1994, avec l’avènement de l’ajustement structurel, les Etats africains ont commencé à se désengager de ce système. Ainsi voit le jour le processus de privatisation et de libéralisation du métier vétérinaire. Ce processus est passé par plusieurs étapes à savoir les groupements d’intérêts pastoraux pour la gestion de la pharmacie vétérinaire, cas de la République Centre-Africaine ; les éleveurs qui investissent de plus en plus dans l’élevage à caractère économique à savoir l’adoption du système intensif. Ce dernier a conduit au développement dans le domaine privé, des autres structures vétérinaires à savoir la clinique et la pharmacie ainsi que les laboratoires d’analyse médicale. Signalons que le système d’élevage intensif se concentre de plus en plus dans les zones périurbaines des villes africaines où la demande en denrées alimentaires d’origine animale est en perpétuelle croissance, (THOME et al., 1995).
Production des déchets de soins médicaux
Les déchets biomédicaux sont produits en quantité non négligeable aussi bien dans les pays développés que dans les pays en voie de développement ; toutefois cette production est plus importante dans les milieux urbains que dans les milieux ruraux. A Dakar cette production est estimée en 2000 à 1424 tonnes par an pour 394 structures sanitaires, (DOUCOURE, 2000).
Les producteurs des déchets de soins médicaux
Les déchets de soins médicaux vétérinaires sont produits au niveau de différentes structures intervenant d’une manière ou d’une autre dans les activités de diagnostic, de suivi, de traitement préventif, curatif ou palliatif. Ainsi, on notera les laboratoires de recherches et d’essais, les industries pharmaceutiques, les cliniques vétérinaires, les pharmacies vétérinaires, les élevages du gros et du petit bétail ainsi que les établissements de formation vétérinaire et para vétérinaire, (Waste Management Policy Branch, 2001).
Classification des producteurs
Les producteurs des déchets de soins médicaux sont classés en trois catégories selon la quantité de DSM produite (FONTAINE D. et al., 2005):
1. Les gros producteurs. Ils produisent plus de 100 kg de DASRI par semaine : cas des établissements de santé, unités de recherche médicale et vétérinaire, laboratoires universitaires, etc. ;
2. Les producteurs intermédiaires. Ils produisent moins de 100 kg de DASRI par semaine et plus de 5 kg par mois : cas des laboratoires d’analyses de biologie médicale, centres de transfusion sanguine, centres d’hémodialyse, etc. ;
3. Les petits producteurs ou « producteurs diffus ». Ils produisent moins de 5 kg par mois : de déchets d’activités de soins à risque infectieux cas de petits laboratoires d’analyses de biologie médicale, les élevages, etc.
Les déchets ainsi présentés doivent subir une série de manipulations qui feront objet du suivant chapitre.
GESTION DES DECHETS DE SOINS MEDICAUX
Dispositifs organisationnels
La Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontaliers de déchets dangereux et de leur élimination est un traité international qui a été conçu afin de réduire la circulation des déchets dangereux entre les pays. Il s’agissait plus particulièrement d’éviter le transfert de déchets dangereux des pays développés vers les pays en voie de développement (PVD). Elle est ouverte à la signature le 22 mars 1989 et est entrée en vigueur le 5 mai 1992 ; 166 pays dont le Sénégal ont signé cette convention.
La convention de Bâle a aussi pour but de réduire au minimum la quantité et la toxicité des déchets produits, et d’aider les PVD à gérer de façon raisonnable les déchets, nocifs ou pas, qu’ils produisent. Pour se faire, elle a procédé à l’installation des bureaux régionaux ou sous-régionaux afin de se rapprocher au maximum des pays signataires, tel est le cas du Centre Régional de la Convention de Bâle pour l’Afrique Francophone (CRBC) à Dakar, (Convention de Bâle, 2008).
Signalons que cette convention est en collaboration avec la Convention de Bamako sur l’interdiction d’importer des déchets dangereux et le contrôle de leurs mouvements transfrontaliers en Afrique ; cette dernière est signée le 30 janvier 1991 par 53 pays africains dont le Sénégal (Convention de Bamako, 1991). Mais aussi avec celle de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants qui est une convention dont le but est de contrôler l’utilisation d’un groupe de composés toxiques persistants, signée le 22 mai 2001 à Stockholm par 151 pays dont le Sénégal, (Direction de l’environnement et des établissements classés du Sénégal, 2005).
Cette collaboration fait intervenir aussi le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). Au niveau des pays signataires, les Etats éditent les textes pour la mise en application de ces conventions.
Cadre juridique et règlementaire
Les textes régissant la gestion des déchets de soins médicaux sont édités sur le plan international par l’OMS d’une part, dans le cadre de la protection de la santé publique et d’autre part par le PNUE dans le cadre de la protection de l’environnement. Toutefois, ces deux organisations se basent sur les recommandations données par les conventions ci-haut citées.
Chaque pays est tenu de disposer une réglementation ou du moins un plan national visant la gestion rationnelle de ces déchets. L’exemple de la France où la gestion des DSM est régie par le décret 97-1048 du 6 novembre 1997, l’arrêté du 7 septembre 1999 relatif aux modalités d’entreposage des déchets d’activités de soins à risques infectieux et assimilés et des pièces anatomiques, arrêté du 24 novembre 2003 relatif aux emballages des déchets d’activités de soins à risques infectieux et assimilés et des pièces anatomiques d’origine humaine. Quant à ce qui concerne les cadavres, leur élimination est régie par le code rural articles 241,264 à 275 et 334; règlement sanitaire départemental article 98 ; la loi n°75-736 du 31 décembre 1975 relative à l’équarrissage et la loi n° 76-663 du 19 juillet 1996 relative aux installations classées.
Signalons que la plupart des pays africains disposent des plans nationaux de gestion des déchets biomédicaux : cas du Bénin, du Djibouti, de la République centre Africaine, etc. (FAYE, 1999). Toutefois, ces plans prennent rarement en considération des structures vétérinaires.
Préparation et destruction des déchets de soins médicaux
On entend par préparation et destruction des déchets, l’ensemble des étapes de tri, collecte, transport, entreposage et traitement conduisant à l’élimination définitive de ces déchets (figure 2). Cet ensemble fait intervenir un certain nombre d’acteurs à savoir les producteurs et les prestataires externes qui assurent la destruction définitive de ces déchets (MOTTUEL, 2004). Chaque producteur de déchets doit être en mesure de décider s’il s’agit de déchets à risque ou non et est tenu de les placer dans les récipients adéquats selon leurs types (RUSHBROOK et ZGHONDI, 2005).
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : GENERALITES
CHAPITRE I : LES DECHETS DE SOINS MEDICAUX
I.1. Définitions des déchets de soins médicaux
I.2. Classification des déchets de soins médicaux
I.3. Risques associés aux déchets de soins médicaux
I.3.1. Les risques directs
I.3.2. Les risques indirects
I.3.2.1. Contamination des eaux de surface
I.3.2.2. Contamination de la nappe phréatique
I.3.2.3. Modification des caractéristiques sexuelles des espèces aquatiques
I.3.2.4. Intoxication mortelle des vautours
I.3.2.5. Antibio-résistance
CHAPITRE II : PRATIQUE VETERINAIRE ET PRODUCTION DES DECHETS
II.1. Pratique vétérinaire
II.1.1. Définition
II.1.2. Domaine d’intervention des vétérinaires
II.1.3. Evolution du métier vétérinaire en Afrique
II.2. Production des déchets de soins médicaux
II.2.1. Les producteurs des déchets de soins médicaux
II.2.2. Classification des producteurs
CHAPITRE III : GESTION DES DECHETS DE SOINS MEDICAUX
II.1. Dispositifs organisationnels
II.2. Cadre juridique et règlementaire
II.3. Préparation et destruction des déchets de soins médicaux
II.3.1. Tri et emballage
II.3.2. Collecte et entreposage
II.3.3. Transport
II.3.4. Traçabilité
II.3.5. Technologie d’élimination
II.3.5.1. La banalisation des DSM
II.3.5.2. Incinération
II.3.5.3. Décharge à ciel ouvert
II.3.5.4. Enfouissement sanitaire
II.3.6. Choix du procédé d’élimination
DEUXIEME PARTIE: ETUDE EXPERMENTALE
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES
I.1. CADRE D’ETUDE
I.1.1. Localisation géographique
I.1.2. Le climat
I.1.3. La population
I.1.4. L’économie
I.2. MATERIEL DE TRAVAIL
I.2.1. Matériel technique
I.2.2. Cibles des enquêtes
I.3. METHODES DE TRAVAIL
I.3.1. Recherche documentaire
I.3.2. Enquête
I.3.2.1. Pré-enquête
I.3.2.2. Enquête proprement dite
I.3.3. Traitement des données
CHAPITRE II : RESULTATS
II.1. PRATIQUE VETERINAIRE ET PRODUCTION DES DECHETS DANS LA REGION DE DAKAR
II.1.1. Les structures vétérinaires productrices de DSM
II.1.1.1. Les clinique-pharmacies vétérinaires
II.1.1.2. Les grossistes des médicaments vétérinaires
II.1.1.3. Les laboratoires vétérinaires
II.1.1.4. Les unités d’enseignements vétérinaires
II.1.1.5. Les élevages
II.1.1.6. Les abattoirs
II.1.1.7. Administration publique
II.1.2. Composition des déchets de soins vétérinaires
II.1.2.1. Déchets d’activité de soins
II.1.2.2. Déchets pharmaceutiques
II.1.2.3. Déchets chimiques
II.1.2.4. Déchets biologiques
I.1.2.5. Les cadavres et les pièces anatomiques animales
II.1.3. La quantité des déchets produits
II.2. GESTION DES DECHETS VETERINAIRES DANS LA REGION DE DAKAR
II.2.1. Collecte et entreposage
II.2.1.1. Les poubelles
II.2.1.2. Entrepôt
II.2.1.3. Durée de détention des déchets
II.2.1.3. Précautions sécuritaires à la collecte
II.2.2. TRANSPORT
II.2.3. ELIMINATION
II.2.3.1. Incinération
II.2.3.2. Enfouissement
II.2.3.3. Le brûlage à l’air libre
II.2.3.4. La mise en décharge
II.2.3.5. Appel au service d’hygiène publique
II.2.3.6. Rythme de l’élimination
II.3. CADRE INSTITUTIONNEL ET JURIDIQUE
II.3.1. Cadre institutionnel
II.3.2. Textes régissant la gestion des déchets au Sénégal
II.3.3. Niveau de la diffusion de la législation
II.3.3.1. Information des producteurs des DSM
II.3.2.2. Information du personnel
CHAPITRE III : DISCUSSIONS
III.1. Méthodologie
III.2. Résultats
CHAPITRE IV : RECOMMANDATIONS
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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