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La teinture pigmentaire :
Elle consiste à déposer une pâte colorée contenant un colorant pigmentaire et un liant, à sécher cette pâte et à la polymériser.[1]
L’Impression :
L’impression consiste à déposer des colorants à la surface du tissu en des points bien déterminés, contrairement à la teinture qui consiste à déposer le colorant sur toute la surface. [5]
Avant l’impression, les stades successifs nécessaires sont :
– L’analyse du dessin multicolore qui consiste à diviser le dessin en motifs d’une seule couleur.
– La gravure de chaque motif sur un tamis très fin dénommé cadre dont les mailles sont obstruées par une laque par places, ou sur unrouleau gravé en creux. Il faut autant de cadres ou de rouleaux que le dessin d’ensemble comporte de couleurs
– La préparation des pâtes d’impression qui doivent contenir des solutions très concentrées de colorants et de leurs adjuvants ains que des épaississants pour assurer la netteté du contour des motifs. [4]
L’impression peut se faire sur fond blanc ou sur fond teint. Celui sur fond teint peut être effectuer avant ou après impression.
On distingue deux types d’impression :
– Impression Pigment.
Impression sur rotative.
Fixation des colorants sur vaporiseuse en vapeur saturée.
Lavage : pour éliminer les colorants non fixés, lacolle, les restes d’alcalis et d’épaississant.
– Impression en réactif.
Fixation des colorants sur vaporisateur.
Lavage.
Séchage. [5]
Le Finissage :
Le finissage ou apprêt consiste à donner au tissu les caractéristiques finales : laize, toucher, imperméabilité, retrait.
Le but des apprêts est de modifier l’aspect et le ouchert des tissus ainsi que leurs propriétés. Avant l’application d’un apprêt, il estindispensable de s’assurer de la compatibilité de celui-ci avec la matière à traiter et les teintures ou impressions déjà appliquées.
On distingue deux catégories d’apprêts :
1. Les apprêts dits » chimiques » qui font intervenir des produits spéciaux modifiant les propriétés des tissus.
Comme par exemple :
– L’apprêt fécule qui donne une sensation d’épaisseur et un toucher raide.
– L’apprêt résine qui permet d’avoir un toucher souple, une infroissabilité, et une stabilité dimensionnelle. Les tissus apprêtés avec de la résine ne bougent pas trop sous l’effet des lavages successifs.
– L’apprêt synthétique qui permet d’obtenir un toucher plein : sensation d’épaisseur mais pas raide.
2. Les apprêts dits » mécaniques « , qui ne résultenque de l’effet physique dû à des machines [4] Le sanforisage : traitement de retrait contrôlé, par compression, améliorant les stabilités dimensionnelles au lavage, essentiellement sur des tissus de coton.
L’émérisage : traitement de surface conférant auxtoffesé un aspect peau de pêche.
Le lainage : traitement consistant à faire ressorti r les fibres de surface d’une étoffe pour donner un toucher doux et moelleux.
Le grattage : traitement mécanique qui confère auxétoffes un aspect duveteux.
Le calandrage : Opération qui consiste à faire passer le tissu entre deux cylindres en pression avec ou sans chauffage pour obtenir un toucher lisse et brillant imitant les soies naturelles.[1]
Fonction principale :
Il est bien à signaler que la flambeuse effectue de ux opérations successives : le flambage et le désencollage.
Pourtant, on peut également envisager d’autres opérations comme :
– Le désencollage sans flambage.
– Le blanchiment oxydatif.
– Le flambage/mouillage.
– Le flambage à sec.
– Et le brossage.
Température et pH du bain de désencollag.e
– La mesure de pH, sur la flambeuse, se déroule comme suit :
Prendre un bain de désencollage dans un bêcher etnsuite y introduire un pH-mètre puis enfin relever la valeur indiquée.
– Pour la température elle est directement affichée sur la machine.
Un désencollage enzymatique doit se faire à un pH entre 5 et 6 et à une température entre 70 et 75°C.
L’aspect du flambage.
On peut évaluer l’efficacité du flambage à l’œil nu . Il est quelquefois nécessaire de reflamber pour avoir une netteté garantie d’un bon unisson de teinture.
La durée de maturation:
La recette de désencollage utilisée par la COTONA ste composée d’enzyme à base d’ α – amylase. Elle a pour rôle de transformer l’amid on insoluble encollé sur le tissu lors du tissage en sucre soluble. Cette réaction se fait pendant 6 heures environ.
BEN-BLEACH
Fonction principale :
Au niveau de cette machine on peut faire trois opérations simultanément :
· Le blanchiment.
· Le débouillissage.
· Le lavage.
Ci- après un dispositif d’une machine de blanchiment de type BEN-BLEACH.
Contrôles nécessaires sur le BEN-BLEACH :
Contrôles sur le bain :
Température de l’eau.
Le lavage dans la cuve M12 à l’entrée se fait par over-flow c’est à dire par cascade sur le tissu. Ceci a une efficacité optimale au bouillon aux environs de 94°C, d’où l’importance des contrôles fréquents de la tem pérature du bac de lavage et débit d’eau qui alimente ce bac. Pratiquement, les valeurs trouvées oscillent entre 94°C et 96°C pour la température et 3 m3/h pour le débit d’eau de renouvellement.
Les rouleaux d’exprimage .
Il est nécessaire de contrôler la différence de pression des rouleaux d’exprimage entre les parties gauche milieu droite afin d’éviter une différence de nuance.
Niveau de bain.
Dans l’impacta ( bacholle ) où le tissu prend le bain de blanchiment, le niveau de bain ne doit pas être variable le long de la mise te ceci pour éviter la variation des concentrations en produits dans le bain pouvant nuire au traitement.
Concentration du bain.
Lors de la préparation d’un bain de blanchiment et pour la surveillance permanente des concentrations en produits dans le bain de blanchiment, il est important de contrôler (doser) les agents de blanchiment dans le bain. (voir ANNEXE II)
Son intérêt est surtout de déterminer au bout de mbienco de temps on arrive à trouver la stabilité du bain.
Après une série de mesures, on pourra faire des déductions importantes sur le déroulement du procédé de blanchiment. [15]
Qualité de vapeur.
Il est très important de vérifier toujours la qualité de vapeur circulant dans la vaporisateur c’est à dire voir si elle est bien sa turée ou non.
Contrôle des fonctionnements principaux de la m achine.
Dans ce cas, il est nécessaire de vérifier toujoursl’état de la machine par exemple si les rouleaux d’exprimage fonctionnent bien, si les températures affichées sont exactes.
Dosage de fer dissout.
Le dosage du fer dissout est primordial dans la détermination de la corrosion pouvant se produire dans les circuits industriels. Cette opération est réalisée pour l’analyse de l’eau afin d’éviter toute autre réaction indésirable dans le bain. Pour le mode opératoire de ce dosage voir ANNEXE I .
Contrôles sur les tissus :
Taux d’emport .
Deux méthodes existent pour avoir le taux d’emport ; soit la méthode directe, soit celle sur le tissu. La première se fait en prenant des fenêtres sur letissu après son passage dans le bain du blanchiment. Celle-ci n’est pas facile à réaliser car elle nécessite un arrêt de la machine, ce qui perturbe la production.
La deuxième est obtenue après avoir trouvé les valeurs des séries de titrations du bain.
Reste de peroxyde :
C’est une méthode permetant d’avoir la valeur du reste de peroxyde d’hydrogène sur le tissu après blanchiment. En consultant surtout la courbe correspondante, on pourra tirer des conclusions quant à la bonne ou ma uvaise stabilité du bain de blanchiment et vérifier, en fonction de l’article à blanchir, si le bain contient trop ou assez de peroxyde.[15]
En suivant les instructions du mode opératoire de la mesure (voir ANNEXE IV) on repère, à l’aide d’une échelle de coloris T, la couleur obtenue ; ainsi on a la valeur pour pouvoir tracer la courbe correspondante.
Le déroulement du traitement sur BEN-BLEACH.
On va parler de traitement de blanchiment/débouillissage.
On utilise cinq produits :
Le peroxyde qui est le responsable de la délibération de l’oxygène atomique, l’agent blanchissant.
La soude caustique 36°Bé ou 400g/l qui est l’agent de débouillissage ou de dégraissage.
Le stabilisateur qui est déstiné pour tamponner laréaction de décomposition de l’eau oxygénée accélérée par la présence de soude.
Le mouillant qui est réservé pour aider à la pénétration des produits à l’intérieur de la fibre. L’antimousse qui est un désaérant et empêche la formation de mousse due à la réaction de saponification.
Le déroulement du traitement est décrit comme suit:
Le tissu désencollé entre dans un premier temps dans les 2 cuves de lavage pour qu’on puisse enlever les traces de colles devenues solubles par action enzymatique.
Par la suite, le tissu prend les produits cités ci-dessus dans l’impacta avant d’être exprimé uniformément pour emmener la même concentraion de bain sur toute la largeur ou la laize du tissu.
Dans la chambre de vaporisation, se déroulent les réactions de décomposition du peroxyde et de saponification en débouillissage. Cette opération dure 20mn durant lesquelles la décomposition devrait se faire progressivement pour ne pas être trop agressive et abîmer le tissu d’où l’importance d’un bon équilibre entre les quantités d’H 2O2, soude, stabilisateur.
A la sortie de la vaporiseuse, le tissu blanchi doit être lavé au bouillon pour enlever les restes de produits n’ayant pas réagi.
Déroulement du traitement:
A l’entrée de la merceriseuse, le tissu déroulé estimprégné dans de l’eau à 80°C pour qu’il y ait une homogénéité d’humidité et deaçonf à éviter un exprimage inégal sur le tissu.
Ensuite, il est mis sous tension dans un bain de soude forte ( 32°Bé ou 334.28 g/ l), où il acquiert sa capacité à se gonfler.
Avant la rameuse, il y a une cuve de rinçage conten ant de l’eau chaude ; étape obligatoire pour les tissus lourds et moyens (175g/m2<poids<250g/m2),contrairement, aux cas des tissus légers (poids <175g/m) où cette cuve ne contient rien.
Au-dessus de la rameuse il existe des pissettes alimentées par de la soude faible renforçant la concentration de la soude précédente afin d’améliorer la stabilité de la propriété acquise par le tissu.
Enfin, le tissu passe dans deux cuves de lavage où l’on élimine le reste de soude, suivi d’une cuve contenant de l’acide pour la neutr alisation du tissu.
LA RAME
Fonction principale :
Pour le cas de la rame de séchage lors de la préparation, elle est alimentée par de la vapeur. C’est une rame à 6 compartiments (d’une longueur de 18 mètres). Les 3 premiers compartiments sont réglés à une températur donnée et les 3 autres à une autre température plus élevée que pour les 3 premiers.
La vitesse de la machine est réglée en fonction del’humidité voulue à la sorite.
Les traitements qu’on peut y faire sont :
– Séchage des tissus avant teinture et surtout avant impression ou après teinture et impression. C’est un séchage par convention à la vapeur.
– L’apprêt chimique.
– La teinture pigmentaire.
– La polymérisation des apprêts ou des teintures dispersées.
– La thermofixation.
La température des compartiments peut être changéeà volonté suivant les besoins. La vitesse de la machine est toujours en fonction de l’humidité voulue à la sortie et se fait par un réglage automatique.
Au cours d’un traitement sur rame, on peut toujours garder constante la laize d’un tissu.
Ci-après, sur la figure 12 une dispositif d’une Rame.
Contrôles nécessaires sur la Rame :
Les paramètres suivant sont mesurés à la sortie dela rame :
– L’humidité.
– Le Droit-Fil.
– Le Retrait.
L’humidité :
C’est la quantité d’eau contenue dans un produit textile et elle est exprimée en pourcentage de la masse du produit textile humide.[1]
Le Droit-Fil :
C’est le sens de la droiture de la chaîne et de la trame d’un tissu.[3]
L’intérêt de cette mesure c’est de pouvoir travailler avec un tissu à trames bien droites, surtout pour l’impression.[16]
La méthode de mesure est donnée dans l’ANNEXE VII.
Le Retrait :
C’est un paramètre qui caractérise la diminution des dimensions d’un fil, filé ou étoffe.[1]
Pour la méthode de mesure du retrait voir ANNEXE II.
Déroulement du traitement:
Le tissu humide entre dans la cuve d’imprégnation remplie d’eau portée à 70°C pour égaliser le tissu d’humidité du début à la finde la mise et sur le coté Gauche Milieu Droite de la mise.
Les fils de trame sont redressés sur les redresseur de trame pour les cas des imprimés et pas obligatoirement pour les uni-teints. Ils passeront ensuite sur la ramette pour maintenir la laize préréglée. Le tissu entre nsuite dans le séchoir à 6 compartiments où la vapeur chaude est brassée uniformément par un ventilateur et l’humidité sur le tissu est extraite à l’aide de deux gros extracteurs.
A la sortie de la rame, le tissu passe sur un tambour refroidisseur avant d’être enroulé sur un chariot. Des tâteurs d’humidité sontégalement fixés juste à la sortie du séchoir et envoient des signaux régulant la vitessede la rame.
Le taux d’humidité doit être égal tout au long d’une mise et sur les deux côtés ainsi qu’au milieu de la mise, sinon comme l’eau es t le véhiculeur principal de colorants de teinture et d’impression ; une différence d’humidité aura un impact sur le tissu et provoquera ainsi des différences de nuances sur lescôtés touchés .
Un vérificateur automatique d’humidité sur la machine pilote la rame mais il est aussi nécessaire de contrôler le taux d’humidité réel sur le tissu à partir des appareils de mesure portable.
Tout tissu avant impression doit présenter un Droit-Fil parfait pour éviter que le dessin soit désordonné.
Dans le tableau 5 de la page suivante, on trouve les circuits types du tissu 100% coton.
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Table des matières
PRESENTATION GENENRALE ET BIBLIOGRAPHIE
CHAPITRE I : HISTORIQUE ET PRESENTATION
CHAPITRE II : PROCESSUS DE FABRICATION
II]Coton
II]Filature.
II]Tissage
II.3.1 Préparation de la chaine
II.3.2 Préparation de la trame
II.4] Ennoblissement textile
II.4.1Prétraitement
II.4.1.1-Flambage
II.4.1.2-Désencollage
II.4.1.3-Blanchiment
II.4.1.4-Debouillissage
II.4.1.5-Mercerisage
II.4.1.6-Séchage
II.4.2 Teinture
II.4.2.1-Teinture réactive
II.4.2.2-Teinture pigmentaire
II.4.3 Impression
II.4.4 Finissage
CHAPITRE III : PREPARATION EN ENNOBLISSEMENT TEXTILE
III.1] Machines de préparations et opérations
III.1.1 FLAMBEUSE
III.1.1.1-Fonction principale
III.1.1.2-Décomposition de la machine
III.1.1.3-Déroulement de l’opération
III.1.1.4-Contrôles nécessaires sur la flambeuse
III.1.2 BEN BLEACH
III.1.2.1-Fonction principale
III.1.2.2-Décomposition de la machine
III.1.2.3-Contrôles nécessaires sur la flambeuse
III.1.2.4-Déroulement de l’opération
III.1.3 MERCERISEUSE
III.1.2.1-Fonction principale
III.1.2.2-Décomposition de la machine
III.1.2.3-Contrôles nécessaires sur la flambeuse
III.1.2.4-Déroulement de l’opération
III.1.4 RAME
III.1.2.1-Fonction principale
III.1.2.2-Décomposition de la machine
III.1.2.3-Contrôles nécessaires sur la flambeuse
III.1.2.4-Déroulement de l’opération
III.2]Circuit – type
III.2.1 Circuit – type du tissu 100% coton
III.2.2 Circuit – type en Lycra
ETUDES EXPERIMENTALES ET RESULTATS
CHAPITRE I : DIFFERENTES RECETTES DE PREPARATION
I .1] Désencollage
I.2] Blanchiment
I.3] Débouillissage
CHAPITRE II OPTIMISATION
II.1]Désencollage
II.1.1 Base d’étude
II.1.2 Etude à l’échelle laboratoire
II.1.2.1-Vérification de l’efficacité de l’Invatex ED
II.1.2.2-Optimisation de la recette DES 01
II.1.3 Application industrielle
II.2]BEN 01
II.2.1 Base d’étude
II.2.2 Etude à l’échelle laboratoire
II.2.3 Application industrielle
II.3] BEN 03
II.4] BEN 02
II.4.1 Base d’étude
II.4.2 Etude à l’échelle laboratoire
II.4.3 Application industrielle
CHAPITRE III : ETUDE ECONOMIQUE
III.1]Gain quantitatif
III.1.1 DES 01
III.1.2 BEN 01
III.2]Gain qualitatif
III.2.1 Conformité après teinture
III.2.2 Conformité après apprêt
III.2.3 Allotissement
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES WEBOGRAPHIQUES
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