Préparation du sol pour l’analyse en laboratoire

Préparation du sol pour l’analyse en laboratoire

Origine génétique et géographique

L’orge cultivée (Hordeum vulgare L.), de constitution génomique diploïde (2n14), est une espèce dont les origines remontrent à celles de l’agriculture elle-même. L’orge à 2 rangs, datant du néolithique, 10000 ans avant Jésus Christ, a été découverte dans le croissant fertile, au Moyen Orient .Elle est considérée comme étant les restes les plus anciens de l’orge cultivée.
L’orge est issue des formes sauvages de l’espèce Hordeum sponlaneum que l’on trouve encore aujourd’hui au Moyen Orient, Jestin (1992) rapporte que Hordeum spontaneum.orge à 2 rangs, très répondue depuis la Grèce jusqu’au Moyen orient (figure 1), est reconnue comme étant la forme ancestrale de l’orge cultivée, avec laquelle, elle est parfaitement inter-fertile.Selon Nevo (1992), les formes cultivées à deux rangs à rachis non fragile sont provoquées par mutation d’Hordeum spontaneum aux locus Btl ou Bt2, et puis les formes cultivées à six rangs ont surgi, pendant la domestication, par mutation aux locus V et N respectivement.

Classification

D’après Chadefaud et Emberger (1960), Prats (1960) et Feillet (2000), l’orge cultivée est appartenu à la classification suivanteRasmusson (1987), note que le genre Hordeum comprend des espèces diploïdes (2n14) dont les biotypes cultivés comme Hordeum Vulgare , Hordeum Disiichum , Hordeum- intermedium , et sauvage comme Hordeum spontaneum , Hordeum agriocrithon et Hordeum pusillum . Malgré son complément chromosomique limité, la taille du génome du H. vulgare est considérable puisqu’elle est estimée à 5,44 x 103 Mb (Soleimani et coll. 2006).L’espèce tétraploïde (2n=28) est constituée uniquement des biotypes sauvages comme – Hordeum murinum, Hordeum bu! bosum, Hordeumjubatum et Hordeum nodosum.Le genre Hordeum est représenté en Algérie par les taxons spontanés suivants Hordeum bulbosum L., H.nodosum L.,H.maritimum With [ssp. eu-maritimum Hayek, ssp. Gussoneanum ( PerI.) Asch et Or. var. annuum (Lange) M. et W. et var incetum M.],
– H.murinum [ssp. Eumurinum Briq, ssp. leporinum (Link) Asch. et Or.], (Quezel et Santa, 1962).
– Sa classification est basée sur la fertilité des épillets latéraux, la densité de l’épi et la présence ou l’absence des barbes (Rasmusson, 1992).
Liné (1755) ‘in Grillot (1959), classent les orges selon le degré de fertilité des épillets et la compacité de l’épi en deux groupes (Figure 02)
> le groupe des orges à six rangs dont les épillets médians et latéraux sont fertiles et qui se subdivise selon le degré de compacité de l’épi en
•• Hordeum hexastichum L. (escourgeon) a un épi compact composé sur chaque axe du rachis de 3 épillets fertiles.
+ Hordeum tétrastichum L. a un épi lâche composé sur chaque axe du rachis de 2 épillets fertiles.
le groupe des orges à 2 rangs dont les épillets médians seuls sont fertiles. Ce sont
+ Hordeum disiichum L. a un épi aplati et lâche composé de deux rangées d’épillets fertiles, sur chaque axe du rachis, entouré de 4 épillets stériles.
Erroux (1956) distingue au niveau de l’espèce Hordeum vulgare L. les types Pallidum, dont l’épi est de faible densité à section rectangulaire, ce sont les orges à quatre rangs et les types Parallelum et Pyramidatum, dont les épis sont plus denses à section hexagonale dites orges à six rangs.
Vu l’importance de ce caractère en agriculture, cette variation a été définie récemment. Le gène principal qui détermine si une orge sera à deux rangs ou à six rangs est Vrsl et il a été cloné par Komatsuda et al. (2007). Cette même équipe avait cartographié le gène Vrsl sur le chromosome 2 et a démontré que la protéine codée par ce dernier empêche le développement des épillets latéraux. Une orge qui porte l’allèle dominant (VrsI) se caractérise par un épi à deux rangs. Une orge à six rangs est porteuse de l’allèle récessif (vrsl) qui comporte une mutation et qui occasionnera la perte de fonction de la protéine codée.
*La densité des épis
Chez l’orge, il y a d’autres gènes qui peuvent être en lien avec l’architecture de l’épi. Par exemple, des lignées à deux rangs ont montré une variation pour un phénotype en lien avec la densité de l’épi dans un essai au champ (Mélanie Chapleau, 2008, données non publiées). Un fort contraste entre des épis lâches et des épis denses a été observé. Les lignées avec épis denses portaient des épis courts avec un nombre de grains élevé. À l’opposé, les lignées avec des épis lâches portaient des épis longs avec un nombre de grains réduit. La position du gène qui contrôle ce phénotype chez l’orge est encore inconnu (Gauthier M., 2010).
Quant à Soltner (2005) il classe les orges selon leur milieu de culture en trois groupes qui sont
> Les orges d’hiver dont le cycle de développement varie de 240 à 265 jours, s’implantent en automne. Ces orges ont besoin pour assurer leur montaison, de température vernalisante qui manifeste un degré plus au moins élever de résistance au froid hivernal.
Les orges de printemps dont le cycle de développement est très court (environ 120 à 150 jours), s’implantent au printemps. Ces orges n’ont aucun besoin de vernalisation pour assurer leur montaison.
> Les orges alternatives qui sont intermédiaires au plan tolérance au froid, entre les orges d’hiver et celles de printemps.

Ressources génétiques

Les collections de ressources génétiques actuellement conservées à I’ICARDA (Centre international de recherche agricole sur les régions arides, à Alep, Syrie) contiennent plus de 25000 entrées. L’international Barley Core Collection a été constituée depuis 1989 par un consortium international auquel appartient I’ICARDA.
En Algérie, Le matériel génétique qui subsiste encore jusqu’à nos jours est disponible dans des collections de ]’Institut Technique des Grandes Cultures (I T G C) au niveau de ses différentes stations ; il est répertorié en annexe (les principales variétés cultivées en Algérie). Certaines variétés algériennes sont aussi disponibles dans les banques de gènes internationales (France, USA, ICARDA, Russie, CIMMYT … ). (Chouaki S et ail., 2006).
L’orge cultivée est représentée par un petit nombre d’espèces et de variétés mais par de nombreuses sortes dont certaines donnent de très beaux grains. Nous pouvons citer
• Les orges Carrées d’Algérie;
L’orge noire a été essayée à différentes époques depuis le milieu du siècle dernier, mais vers les années 30, elle était très peu cultivée et ne se rencontrait déjà qu’en mélange avec l’orge carrée;
L’orge nue ou céleste (Chair ennebi), cultivée depuis longtemps, n’existe déjà en 1937 que dans quelques fermes de l’Ouest du pays;
– • Les orges à deux rangs (H. disiichum L.) recherchées par la malterie;
• L’orge Saïda (six rangs) et l’orge Tichedrett (deux rangs) qui ont fait l’objet de sélection
-durant la période coloniale et qui se sont maintenues jusqu’à nos jours grâce à leur adaptation et à leur utilité (utilisation à double fin pâturage et production de grain et de paille).
Dans les Aurès, il existe certains cultivars de terroir à paille assez courte et épis assez grand (Chouaki S et ah., 2006).

Description de la plante

Caractéristiques morphologiques et physiologiques

– Le genre Hordeum, auquel l’orge cultivée appartient, se caractérise par des épillets uniflores groupés par trois, avec un central flanqué de deux latéraux, disposés alternativement à chaque
– étage du rachis (Von Bothmer et Jacobsen 1985).
La fleur d’orge est constituée d’un verticille de trois anthères, chacune constituée d’une – anthère fixée au filet, et d’un ovaire surmonté de deux stigmates plumeux (Figure 03) (Jestin 1992 ; Von Bothmer et al. 1995). L’anthère représente l’organe reproducteur mâle de la fleur qui produit les grains de pollen. La floraison débute vers le tiers supérieur de l’épi puis s’étend à l’épi entier. L’orge est le plus souvent autogame, c’est à dire que les anthères émettent une grande partie de leur pollen dans leur fleur d’origine, induisant une autopollinisation (Nuutila et al. 2000).
La hauteur de la plante varie de 30 à 120cm selon la variété et les conditions. Le grain d’orge et de forme elliptique et de couleur blanc pâteux, il peut aussi être de couleur noire ou pourpre (Prats et Grandcourt, 1971).
Le système radiculaire est fascicule bien que moins puissant que les autres céréales (Soltner, 2005).Une caractéristique essentielle de l’espèce orge est son extraordinaire adaptation à des conditions extrêmes (Hadria, 2006).

Croissance et développement

La plantule lève en 5-6 jours après la germination .Des talles sont produites sur la pousse principale jusqu’à l’initiation florale. Le nombre de talles par plante est influencé par la densité de plantation, le cultivar et les facteurs du milieu une seule plante forme généralement 1-6 tiges, mais de faibles densités peuvent multiplier plusieurs fois ce nombre. Le moment de l’initiation florale varie selon le cultivar, mais en général l’orge fleurit plus tôt que le blé. Espèce de jours longs à réaction quantitative, l’orge fleurit plus tôt lorsque la photopériode est plus longue; mais la sensibilité photopériodique diffère d’un cultivar à l’autre, allant de très sensible à pratiquement insensible. Les fleurs s’autofécondent largement, mais la pollinisation croisée peut atteindre les 10%.Le grain murit en 20-10 jours. L’orge peut murir dans une courte saison de 3-4 mois, ce qui est moins long que la durée requise pour les autres céréales importantes (Belay et Brink ., 2006).

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport gratuit propose le téléchargement des modèles gratuits de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie ?avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Chapitre 03 Présentation de la région d’étude
1- Situation géographique
2- Les données édaphiques
3- Les données géologiques
4- hydrologie
5- les données climatiques
6- Potentialités en sol et activités agricoles
Deuxième partie matériels et méthodes
1 objectif du travail
1 1 Description des exploitations étudiées
2 Méthodologie d’étude
2 1 Préparation du sol pour l’analyse en laboratoire
2 1 1 Analyse au niveau du sol
a) L’ analyse granulométrique
b) pH
c) Calcaire total
d) Mesure de la salinité
e) Matière organique
2 2 Le végétal
2 2 1 Caractéristiques des variétés
2 2 2 Paramètres étudié
a-caractères d’adaptation
a-1-hauteur de la tige
a-2-longueur de l’épi
a-3 Longueur des barbes
b- Caractères de production
b-1-Le nombre d’épis au m 2
b-2-Le nombre de grain/épi
b-3-Le poids de 1000 grains 52
b-4 Rendement en grain calculé
2 3 Traitements des données
Troisième partie Résultats et discussions
1-les analyses pédologiques
2- Etude des différents caractères d’adaptation et de production
2-1- Valeurs moyennes de différentes composantes de rendements
3- Etude des principales régressions
4-Etude de l’adaptation des variétés
Conclusion générale
Références bibliographiques
Annexes

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *