PREPARATION DE LA PHASE HYDROPHILE

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Mร‰THODE DU CAPILLAIRE HORIZONTAL

Contrairement aux autres mรฉthodes qui utilisent des quantitรฉs relativement importantes de liquide (10 ร  100 dm3), cette mรฉthode nโ€™en nรฉcessite que quelques millimรจtres cubes ; elle est donc bien adaptรฉe aux liquides biologiques. Une petite colonne de liquide est placรฉe dans un capillaire. En appliquant une pression ร  une de ses extrรฉmitรฉs, le liquide se dรฉplace vers lโ€™autre extrรฉmitรฉ ouverte et la pression est ajustรฉe de faรงon que le mรฉnisque affleure cette extrรฉ-mitรฉ et change sa forme hรฉmisphรฉrique en une forme plane (figure 7). On peut vรฉrifier que cette condition est rรฉalisรฉe ร  lโ€™aide dโ€™une source lumineuse focalisรฉe. Lโ€™รฉquilibre est atteint quand la pression appliquรฉe compense les forces de tension superficielle du mรฉnisque de liquide interne au capillaire. Comme aucune force nโ€™agit sur le liquide ร  lโ€™extrรฉmitรฉ ouverte du capillaire, la tension superficielle est dรฉterminรฉe directement ร  partir de la pression appliquรฉe pour maintenir lโ€™รฉquilibre et est donnรฉe par : = /2 ฯ€r cos (16)
Avec (Pa) pression appliquรฉe,
r (m) rayon du capillaire,
ฮธ angle de contact si le liquide ne mouille pas complรจ-tement la surface du capillaire.
Un autre avantage de cette mรฉthode est quโ€™elle ne nรฉcessite pas de connaรฎtre la densitรฉ, en outre elle est facile ร  mettre en oeuvre. Elle est, par contre, peu prรฉcise. Les incertitudes sont liรฉes aux mesures de trรจs faibles pressions (102ร  10 3 Pa) et ร  la prรฉsence dโ€™hystรฉrรฉsis dans le dรฉplacement du mรฉnisque vers lโ€™extrรฉmitรฉ ouverte.

METHODE DE PRESSION MAXIMALE DANS UNE BULLE

Elle consiste ร  dรฉterminer la pression maximale que lโ€™on peut appliquer ร  une bulle de gaz inerte pour quโ€™elle se forme lentement (une bulle par seconde) ร  lโ€™extrรฉmitรฉ dโ€™un capillaire de rayon r immergรฉ ร  une profondeur h dans le liquide รฉtudiรฉ. Si le diamรจtre du capillaire est assez petit, la bulle prend une forme hรฉmisphรฉrique dont le rayon va diminuer jusquโ€™ร  atteindre celui du tube capillaire (figure 8). La pression obtenue (pmax) est la somme de deux termes : lโ€™un, โ„Ž , qui maintient la colonne de liquide (il correspond donc ร  la pression hydrostatique) et lโ€™autre, , nรฉcessaire ร  la crรฉation dโ€™une nouvelle bulle : ฯmax = โ„Ž+ Or โ„Ž= โ„Ž
Comme par ailleures = 2 /
il sโ€™ensuit que ฯmax = โ„Ž + 2
Donc = (ฯmax โˆ’ โ„Ž). (17)
r(m) rayon du capillaire,
g(m โ€ข sโ€“2) accรฉlรฉration de la pesanteur,
(kg โ€ข mโ€“3) masse volumique du liquide.
Si le liquide mouille le capillaire, la bulle se forme ร  partir de la paroi interne et r doit รชtre pris comme le rayon interne du tube. Sโ€™il ne le mouille pas, le rayon externe doit รชtre utilisรฉ. Cela nรฉcessite que les bulles sphรฉriques de rayon r se dรฉtachent de lโ€™extrรฉmitรฉ du capillaire. Autrement dit, des corrections doivent รชtre faites pour des bulles non sphรฉriques. Ainsi, si les pressions de bulles maximales sont 1et 2 ร  des profondeurs dโ€™immersion โ„Ž1 et โ„Ž2 respectivement, la masse volumique de lโ€™รฉchantillon liquide est donnรฉe par : ฯ = Pm1โˆ’ 2g (h1โˆ’h 2 ) (18)
Maintenant, si lโ€™on exprime en fonction de la hauteur de liquide correspondante, on obtient : โ„Ž = 2 (19).

METHODES DES GOUTTES

METHODE DE LA GOUTTE PENDANTE

La mรฉthode de la goutte pendante est basรฉe essentiellement sur lโ€™รฉtude des caractรฉristiques de la goutte notamment sa forme. La mรฉthode est simple d’utilisation et nรฉcessite peu de liquide, elle peut devenir trรจs efficace si la photo prise est prรฉcise. Pour cela, il faut que la photo soit prise quand les effets de la tension superficielle et les effets de la gravitation sont en รฉquilibre.
En prenant en photo le contour d’une goutte pendante, on pourra dรฉterminer la tension superficielle. Il suffira aprรจs avoir fait les mesures sur un logiciel adaptรฉ dโ€™appliquer la formule suivante pour trouver la tension superficielle du liquide. = . . .โˆ† . (21)
Dans cette relation, nous avons :
V : volume de la goutte sous le plan dโ€™inflexion
ฮ”ฯ : diffรฉrence de masse volumique entre le liquide et la vapeur = 1000 kg/mยณ (la masse volumique de l’eau liquide est รฉgal ร  1000 kg/mยณ et l’air n’a pas de masse volumique alors la diffรฉrence de masse volumique est รฉgale ร  1000 soit 1000 kg/mยณ . Cette diffรฉrence dรฉpend aussi du milieu oรน l’on se situe.)
g : intensitรฉ de la pesanteur (9,8 m/sยฒ)
r : rayon de la goutte au point dโ€™inflexion
ฯ† : angle entre lโ€™horizontale et la tangente au point dโ€™inflexion (figure 10).
A partir de cette formule, nous pouvons calculer la tension superficielle de la goutte en connaissant les autres paramรจtres
Cette mรฉthode paraรฎt simple mais peut donner des rรฉsultats erronรฉs si la photo est mal rรฉalisรฉe ou si l’un des paramรจtres mesurรฉs est faux. De plus, la mesure du plan d’inflexion n’est pas facile ร  rรฉaliser (9).

METHODES DES GOUTTES TOMBANTES

Cโ€™est une mรฉthode assez prรฉcise et sans doute une des plus commodes ร  utiliser pour mesurer les tensions superficielles aux interfaces liquide-air ou interfaciales aux interfaces liquide-liquide. La mรฉthode des gouttes tombantes utilise lโ€™idรฉe de former des gouttes ร  lโ€™extrรฉmitรฉ dโ€™un capillaire de rayon r et de les faire tomber dans un rรฉcipient, jusquโ€™ร  ce que suffisamment de gouttes aient รฉtรฉ recueillies pour pouvoir รชtre pesรฉes avec prรฉcision (figure 11). Le poids dโ€™une goutte est obtenu en pesant le liquide au fond du rรฉcipient et en divisant le poids total par le nombre de gouttes. Cependant, la situation nโ€™est pas aussi simple et en gรฉnรฉral, les gouttes ne se brisent pas proprement. Ainsi, bien que la goutte puisse initialement avoir atteint lโ€™รฉquilibre peu de temps avant quโ€™elle ne se dรฉtache, cet รฉtat dโ€™รฉquilibre ne se manifeste plus pendant les derniรจres รฉtapes de la dรฉtermination oรน des mouvements turbulents et dynamiques interviennent au cours de la rupture. La mรฉthode des gouttes tombantes peut, bien sรปr, รชtre utilisรฉe pour la dรฉtermination des tensions interfaciales liquide-liquide. Dans ce cas, des gouttes dโ€™un des liquides sont formรฉes au sein de lโ€™autre, oรน Wโ€™ et m sont alors le poids et la masse de la goutte moins ceux du liquide dรฉplacรฉ. Elle nโ€™est pas recommandรฉe pour les solutions, car cโ€™est une mรฉthode dynamique peu appropriรฉe pour les systรจmes oรน les รฉquilibres interfaciaux sโ€™รฉtablissent lentement.

METHODE DE LA GOUTTE EN ROTATION

Sous lโ€™influence de lโ€™industrie dโ€™extraction pรฉtroliรจre, on sโ€™est intรฉressรฉ, au cours de ces derniรจres annรฉes, ร  la mesure de tensions superficielles trรจs faibles dont les valeurs sont infรฉrieures ร  10-5 N.mโ€“1 que lโ€™on rencontre dans les procรฉdรฉs modernes de rรฉcupรฉration du pรฉtrole [14]. Une goutte dโ€™environ 0,2 cm3 placรฉe dans un liquide de masse volumique plus รฉlevรฉe est introduite dans un long tube capillaire que lโ€™on met en rotation rapide. La goutte sโ€™allonge jusquโ€™ร  atteindre une longueur correspondant ร  un รฉquilibre entre les forces centrifuges et interfaciales. ร€ trรจs grande vitesse, la goutte de la rรฉgion centrale est cylindrique et : = 2โˆ† 3/4 (22)
(40) avec rc rayon de la partie cylindrique de la goutte, ฯ‰ vitesse de rotation (radian par seconde),
ฮ”ฯ = โˆ’ (23)

TECHNIQUE DE MESURE DE LA TENSION INTERFACIALE : LE TENSIOMETRE A GOUTTE AUTOMATISE OU TRACKER

Le tensiomรจtre ร  goutte automatisรฉ ou tracker utilise le mรชme principe que la mรฉthode de la goutte pendante. La variante pour le tracker est que la goutte est formรฉe dans un milieu liquide ou sur une surface. On peut ainsi mesurer la tension ร  lโ€™interface liquide/liquide ou liquide/solide. Le schรฉma du dispositif est montrรฉ sur la figure 12.
Ainsi pour sa mise en marche, une goutte (de liquide ou de gaz) est formรฉe automatiquement ร  lโ€™extrรฉmitรฉ de lโ€™aiguille dโ€™une seringue dans une cuvette contenant un autre liquide. La goutte est รฉclairรฉe par une source lumineuse uniforme, de type sphรจre intรฉgrante, lโ€™image de son profil est projetรฉe par un objectif tรฉlรฉcentrique sur une camรฉra CCD (charge coupled device) (512×512 pixels) et est numรฉrisรฉe et ensuite traitรฉe par logiciel pour dรฉterminer plusieurs fois par seconde la tension interfaciale, la surface et le volume de la goutte. Une pression de 0 ร  12 bars peut รชtre appliquรฉe, la tempรฉrature pouvant รชtre rรฉglรฉe de la tempรฉrature ambiante ร  200 ยฐC.
A partir de la goutte ainsi formรฉe la tension interfaciale entre deux milieux, liquide-liquide ou liquide-gaz, est calculรฉe. Le calcul se fait ร  partir de l’รฉtude du contour de la goutte prรฉsentant une symรฉtrie de rรฉvolution. La forme de la goutte est dรฉterminรฉe par la combinaison de la tension interfaciale et des effets de la gravitation. Les effets de la tension interfaciale forcent la goutte ร  prendre une forme sphรฉrique tandis que les effets de la gravitation ont tendance ร  l’allonger pour lui donner une forme en poire dans le cas d’une goutte pendante, et ร  l’aplatir dans le cas d’une goutte posรฉe. Lorsque l’importance de ces effets sont du mรชme ordre on peut dรฉterminer la forme du contour apparent et aussi les angles de contact entre la goutte et son support.
Le traitement s’appuie sur deux รฉquations fondamentales:
l’รฉquation de Laplace -Young qui traduit que la diffรฉrence de pression causรฉe par la courbure de la surface est proportionnelle ร  la courbure moyenne, le coefficient de proportionnalitรฉ รฉtant justement la tension interfaciale: โˆ†P=ฮณ( 1 โˆ’ 1 ) (16)R
Cette รฉquation rรฉsulte d’un รฉquilibre thermodynamique.
la deuxiรจme รฉquation rรฉsulte de l’รฉcriture d’un รฉquilibre des forces au travers de tout plan horizontal: 2. ฯ€. x. ฮณ. sinฮธ = V(ฯh โˆ’ ฯl). g + ฯ€. x2. P (17) Dans les relations 16 et 17 :
P est la pression due ร  la courbure, la tension interfaciale,
R et R’ les rayons de courbures principaux de la surface,
x l’abscisse du point de la mรฉridienne d’ordonnรฉe z,
l’angle entre la normale et l’axe de rรฉvolution, V le volume du fluide sous le plan,
h et l les masses volumiques respectives des deux fluides, g l’accรฉlรฉration de la pesanteur.

La phase huileuse

Huile de tournesol

L’huile de tournesol raffinรฉe est une huile obtenue ร  partir des graines de la plante, encore appelรฉe Helianthus annuus, par pression mรฉcanique ou par extraction, suivie d’un raffinage. Un antioxydant appropriรฉ peut รชtre ajoutรฉ. Le tournesol est une astรฉracรฉe originaire d’Amรฉrique du nord (11). Les graines contiennent 20 ร  30% d’huile. Sa composition en acide gras est la suivante (12) :
Acide linolรฉique (C18 : 2 ฯ‰-6 polyinsaturรฉ) : 48-74%
Acide olรฉique(C18 :1 ฯ‰-9 mono insaturรฉ) : 14-40%
Acide stรฉarique (C18 :0 saturรฉ) : 1-7%
Acide palmitique (C16 :0 saturรฉ): 4-9%
Le trilinolรฉate (LLL) et l’olรฉodilinolรฉate (OLL) reprรฉsente environ 1/3 des triacyl glycรฉrols
L’huile de tournesol de marque Olรฉor que nous avons utilisรฉe prรฉsente un indice d’iode de 125-144, un indice d’acide de 0,05 et de saponification 188-194. Son point de fusion est de -15ยฐC et son point de fumรฉe est de lโ€™ordre de 232ยบC (13).

Huile d’amande douce

L’huile d’amande raffinรฉe est obtenue par pression ร  froid suivie d’un raffinage ร  partir des graines mรปres de Prunus dulcis ou amandier. L’amandier est une rosacรฉe ร  fleurs blanches ou rosรฉes, originaire d’Asie. Il est trรจs largement cultivรฉ dans la rรฉgion mรฉditerranรฉenne.
L’huile d’amande douce que nous avons utilisรฉe provient des laboratoires Valda. Elle est principalement utilisรฉe en formulation cosmรฉtique et dermatologique. L’industrie cosmรฉtique utilise รฉgalement une fraction contenant essentiellement des protรฉines de faible masse molรฉculaire associรฉes ร  des glucides. Cet ยซย actifย ยป diminuerait l’irritation cutanรฉe et la sensation de chaleur (formulation de lotion ou crรจme solaire, de solution aprรจs rasage, de dรฉmaquillant). Riche en vitamine A et E, cette huile possรจde des propriรฉtรฉs adoucissantes, nourrissantes, apaisantes et tonifiant; idรฉale pour les cheveux secs, elle les nourrit, les renforces et les adouci. La composition en acide gras de l’huile est la suivante (14).
Acide olรฉique (C18:1 w-9 mono insaturรฉ): 62-86%
Acide linolรฉique (C18:2 w-6 polyinsaturรฉ): 20-30%
Acide palmitique (C16:0 saturรฉ): 4-9%
Acide linolรฉnique (C18 :3 ฯ‰-3 polyinsaturรฉ)< 0,4% Acide stรฉarique (C18:0 saturรฉ): < 3%
Acide bรฉhรฉnique et arachidonique : < 0,2%
Acide margarique : < 0,2%
Acide รฉrucique : < 0,1%
C’est une huile caractรฉrisรฉe par un indice d’iode de 132 et dโ€™un indice d’aciditรฉ de 0,05.Elle a une densitรฉ de 0,92 ร  20ยบC, une viscositรฉ comprise entre 55-61, un point de fusion ร  -16ยบC et un point de fumรฉe ร  216ยบC.

Les agents รฉmulsionnants

Nous avons utilisรฉ du crรฉmophore EL qui est un mรฉlange de triglycรฉrides polyoxyรฉthylรฉs, il est obtenu en faisant rรฉagir l’huile de ricin avec de l’oxyde d’รฉthylรจne dans un rapport molaire de 1:35. Il agit comme un tensioactif non ionique et sert de vรฉhicule de formulation (administration p.o. et i.v.) pour les agents pharmacologiques faiblement solubles dans l’eau. Sa balance hydrophile-lipophile (HLB) ~ 12-14.
Nous avons รฉgalement utilisรฉ comme agent รฉmulsionnant le sorbitan monoolรฉate ou Spanยฎ 80 pour lequel :
– Lโ€™indice d’acide (mg KOH / g) โ‰ค8,
– Lโ€™indice de saponification (mg KOH / g) 145 ๏ฝž 160,
– Lโ€™indice d’hydroxyle (mgKOH / g) 193 ๏ฝž 210
Il est utilisรฉ comme รฉmulsifiant, solubilisant, stabilisant, assouplissant, agent antistatique, etc.

Mรฉthodes

Lโ€™รฉtude a รฉtรฉ rรฉalisรฉe sur une des phases pouvant รชtre utilisรฉe comme phase dispersante pour obtenir des รฉmulsions de type eau dans huile( E/H).

Prรฉparation de la phase hydrophile

Nous avons utilisรฉ trois phases hydrophiles prรฉparรฉes en quantitรฉ suffisante pour 20 ml avec :
– Pour le glucose 5% : 1g,
– Pour le glucose 10% : 2g,
– Pour le chlorure de sodium(NaCl 0,9 %) 0,18g.

Prรฉparation des phases lipophiles

Pour les phases lipophiles, celles-ci sont constituรฉes de deux huiles (Tournesol, amande douce). Ceci fait quโ€™ avec les agents tensioactifs nous avons prรฉparรฉ des solutions ร  des concentrations diffรฉrentes. Les diffรฉrentes proportions sont prรฉsentรฉes dans les tableaux I et II .

CONCLUSION

Lors de la rรฉalisation dโ€™รฉmulsions en Pharmacie, les tests prรฉliminaires encore appelรฉs essais de formulation, constituent une รฉtape qui peut รชtre longue et couteuse du fait de la quantitรฉ de rรฉactifs pouvant รชtre utilisรฉes. De nombreuses รฉtudes sont menรฉes dans un but dโ€™optimiser le rendements de formulation. De ce fait, les rรฉsultats des รฉtudes ont montrรฉ que la maitrise de la tension interfaciale est dโ€™un grand intรฉrรชt.
De plus en plus, les mรฉthodes des gouttes sont utilisรฉes pour les mesures de la tension ร  lโ€™interface de deux milieux diffรฉrents. Les techniques les plus courantes sont, la mรฉthode de la goutte pendante et celle de la goutte oscillante. Cette derniรจre mรฉthode, en plus de donner des informations sur la tension interfaciale, donne des renseignements sur les propriรฉtรฉs rhรฉologique de la goutte.
En ce qui concerne notre รฉtude, nous nous sommes intรฉressรฉs au comportement de la goutte de phase dispersรฉe lors de sa formation dans la phase dispersante. Lโ€™รฉtude de lโ€™รฉvolution de la taille des gouttes a รฉtรฉ faite en fonction du type dโ€™huile
Les huiles รฉtudiรฉes sont lโ€™huile de tournesol et lโ€™huile dโ€™amande douce. Les agents tensioactifs utilisรฉs sont le span 80 et le crรฉmophore qui sont tous les deux des tensioactifs lipophiles. Avec ces derniers, nous avons prรฉparรฉ des solutions ร  des concentrations diffรฉrentes.
Trois phases hydrophiles prรฉparรฉes en quantitรฉ suffisante pour 20 ml ont รฉtรฉ utilisรฉes, ces dernรจres sont constituรฉes par du glucose 5% et ร  10% et une solution de sรฉrum salรฉ contenant du NaCl ร  0,9 %
Lโ€™observation de lโ€™รฉvolution de la taille des gouttes reprรฉsentรฉ sous forme de courbes et de tableaux nous a permis de voir que pour lโ€™huile de tournesol, on a une tendance globale ร  la baisse de la taille de la goutte lorsque le span 80 est utilisรฉ pour la solution glucosรฉe ร  5% et ร  10%. Pour ce qui concerne les rรฉsultats obtenus avec le crรฉmophore on note lโ€™existance dโ€™un minimum pour les solutions glucosรฉes ร  5 et 10% formรฉes dans lโ€™huile de tournesol. Par contre concernant le crรฉmophore utilisรฉ dans lโ€™huile dโ€™amande douce, on note lโ€™existance dโ€™un maximum dans la courbe de variation de la taille la goutte en fonction de la concentration en tensioactif.
Les rรฉsultats obtenus avec le sรฉrum salรฉ, aussi bien pour le cรฉmophore que pour le span sont relativement homogรจnes avec une tendance globale ร  une augmentation surtout pour lโ€™huile de tournesol.
Ainsi, au vu des rรฉsultats, on peut noter lโ€™existance de plusieurs paramรจtres physiques qui interviennent dans lโ€™รฉvolution de la taille des gouttes formรฉes dans diffรฉrents milieux et un dรฉtail saillant que lโ€™on peut noter ici est que la composition du milieux joue un grand rรดle dans ce phรฉnomรจne.

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Table des matiรจres

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: GENERALITES
I. NOTIONS Dโ€™INTERFACE ET DE TENSION SUPERFICIELLE
I.1. DEFINITIONS
I.1.1. INTERFACE
I.1.2. TENSION SUPERFICIELLE
I.2. STRUCTURE D UNE INTERFACE
I.3. PROPRIETES DES INTERFACES
II. Mร‰THODES PAR CAPILLARITร‰
II.1. Mร‰THODE DE Lโ€™ASCENSION CAPILLAIRE
II.2. Mร‰THODE DU CAPILLAIRE HORIZONTAL
III. METHODE DE PRESSION MAXIMALE DANS UNE BULLE
IV. METHODES DES GOUTTES
IV.1. METHODE DE LA GOUTTE PENDANTE
IV.2. METHODES DES GOUTTES TOMBANTES
IV.3. METHODE DE LA GOUTTE EN ROTATION
V. TECHNIQUE DE MESURE DE LA TENSION INTERFACIALE : LE TENSIOMETRE A GOUTTE AUTOMATISE OU TRACKER
DEUXIรˆME PARTIE : TRAVAIL EXPERIMENTAL
I. OBJECTIF
II. CADRE Dโ€™ETUDE
III. MATERIEL ET METHODES
III.1. MATERIEL
III.1.1. APPAREILLAGE ET VERRERIE
III.1.2. MATIERES PREMIERES
III.1.2.1. LA PHASE AQUEUSE
III.1.2 2. LA PHASE HUILEUSE
III.1.2 2 1. HUILE DE TOURNESOL
III.1.2 2 2. HUILE D AMANDE DOUCE
III.1.3. LES AGENTS EMULSIONNANTS
III.2. METHODES
III.2.1. PREPARATION DE LA PHASE HYDROPHILE
III.2.2. PREPARATION DES PHASES LIPOPHILES
III.2.3. MESURE DE LA TAILLE DES GOUTTES:
IV. RESULTATS ET COMMENTAIRES
IV.1. EVOLUTION DE LA TAILLE DES GOUTTES :
IV.2. FORMATION DE GOUTTES DANS Lโ€™HUILE TOURNESOL
IV.2.1. AVEC LE SPAN 80
IV.2.1.1. EAU DISTILLEE
IV.2.1.2. PHASE AQUEUSE GLUCOSEE 5%
IV.2.1.3. PHASE AQUEUSE GLUCOSEE 10%
IV.2.1.4. SERUM SALE 0,9%
IV.2.2. AVEC LE CREMOPHORE
IV.2.2.1. PHASE AQUEUSE GLUCOSEE 5%
IV.2.2.2. PHASE AQUEUSE GLUCOSEE 10%
IV.2.2.3. SERUM SALE 0,9%
IV.3. FORMATION DE GOUTTES DANS Lโ€™HUILE Dโ€™AMANDE DOUCE
IV.3.1. AVEC LE SPAN 80
IV.3.1.1. PHASE AQUEUSE GLUCOSEE 5%
IV.3.1.2. PHASE AQUEUSE GLUCOSEE 10%
IV.3.1.3. SERUM SALE 0,9%
IV.3.2. AVEC LE CREMOPHORE
IV.3.2.1. PHASE AQUEUSE GLUCOSEE 5%
IV.3.2.2. PHASE AQUEUSE GLUCOSEE 10%
IV.3.2.3. SERUM SALE 0,9%
CONCLUSION
REFERENCES

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