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MATERIELS ET EQUIPEMENTS
Ils existent plusieurs types de matรฉriels et รฉquipements utilisรฉs par la sociรฉtรฉ L.N.T.P.B. Chacun dโeux dispose dโune utilitรฉ particuliรจre et prรฉcise en fonction de lโactivitรฉ ร effectuer. Nous pouvons les catรฉgoriser comme suit :
Matรฉriels de laboratoire dโessais et de contrรดle
Ils sont constituรฉs de matรฉriels courant pour les essais dโidentification des sols et granulats tels que lโappareil casagrande, les colonnes de tamis, les colonnes de grilles, lโappareil pour รฉquivalent de sable ainsi que des matรฉriels de pesรฉe et de sรฉchage.
Entre autre, des matรฉriels courants pour la dรฉtermination des caractรฉristiques mรฉcaniques des sols et matรฉriaux sont aussi utilisรฉs. Ils sont constituรฉs dโun appareil Proctor, un appareil de cisaillement ร la boรฎte, un appareil trixial, une presse ร bรฉton, un appareil los angelรจs, un appareil Micro deval, un appareil pour mesures dโusures des carreaux, un appareil oedomรฉtrique.
Il dispose รฉgalement de matรฉriels courants pour les essais et la rรฉception des liants hydrauliques suivant Norme AFNOR ร savoir un malaxeur, un appareil ร choc, un appareil de vicat, des aiguilles de Chatelier, une presse ร ciment.
Les matรฉriels de laboratoire dโessais et de contrรดle comprennent aussi des matรฉriels courants pour les essais et la rรฉception des liants hydrocarbonรฉs comme une bille et un anneau, un pรฉnรฉtromรจtre Dow, un viscosimรจtre BRTA, un viscosimรจtre ENGLER, un appareil vialit.
Il y a aussi les matรฉriels courants pour les essais sur enrobรฉs et dรฉrivรฉs tels quโun Appareillage MARSHALL, un appareillage DURIEZ et un appareillage HUBBARD FIELD. Enfin, ils sont composรฉs des matรฉriels courants pour les essais bรฉtons ร savoir des moules cylindriques 16-32 cm, un appareillage pour analyse de bรฉton frais, un appareillage de mesure de maniabilitรฉ, une bรฉtonniรจre ร axe vertical
Matรฉriels dโinvestigation et dโessais
En ce qui concerne les matรฉriels dโinvestigation et dโessais, la sociรฉtรฉ dispose dโune part, de matรฉriels de sondage et de forage tels que des standards pรฉnรฉtrations test, un pรฉnรฉtromรจtre statistique et dynamique de superstructures, un pรฉnรฉtromรจtre dynamique lรฉger, une sondeuse mรฉcanique SEDIDRILL, sondeuse mรฉcanique APAFOR, un appareil SATTEC. Dโautre part, les matรฉriels de contrรดle rapide sont composรฉs dโun gamma densimรจtre troxler, un pรฉnรฉtromรจtre, un pรฉnรฉtromรจtre ร anneau, un volumรจtre ร piston.
Cโest ainsi que sโachรจve la partie matรฉriels de ce devoir. Rappelons quโil a รฉtรฉ composรฉ de la gรฉnรฉralitรฉ des renseignements concernant le L.N.T.P.B. Nous allons ร prรฉsent passer aux diffรฉrentes thรฉories concernant la motivation, la formation et la gestion des ressources humaines au sein des entreprises.
THEORIES SUR LES RESSOURCES HUMAINES
Au cours de lโรฉlaboration de ce mรฉmoire, nous avons remarquรฉ lโexistence de plusieurs thรฉories sur les ressources humaines et lโentreprise. Selon les thรฉories modernes, les ressources humaines sont en gรฉnรฉrale mal exploitรฉes ; lโefficacitรฉ des dรฉcisions peut รชtre amรฉliorรฉe par une bonne information des travailleurs et le travail accompli dรฉpend รฉtroitement de la satisfaction de lโindividu. Deux courants principaux se sont dรฉveloppรฉs ร partir de cette hypothรจse : la thรฉorie des ressources humaines qui insiste sur les besoins des travailleurs et la thรฉorie du capital humain. La classification de MASLOW(1), la plus connue, donne un aperรงu de ces diffรฉrents besoins. Elle distingue les besoins psychologiques, de sรฉcuritรฉ, les besoins sociaux, les besoins dโestime de soi et des autres. Cette thรฉorie insistant sur les besoins des ressources humaines a permis la mise en รฉvidence de la relation entre la satisfaction des besoins des travailleurs et le niveau de production. La thรฉorie du capital humain quant-ร -elle, est dรฉfinie comme le stock de connaissances, de qualifications, des aptitudes des individus. Elle a permis de mettre en รฉvidence les relations entre facteurs humains et dรฉveloppement de lโentreprise mais aussi de considรฉrer la formation non comme un coรปt mais comme une source de richesse.
Par ailleurs, Frรฉderic W. TAYLOR(2) a enrichi la thรฉorie en sโinterrogeant sur la motivation des travailleurs. Il en a dรฉduit que les ouvriers pensent quโune augmentation de la production induira le chรดmage pour certains dโentre eux, que la majoration des salaires nโest pas proportionnelle ร la production et que les mรฉthodes de travail empiriques provoquent le gaspillage de lโรฉnergie des ouvriers. Frรฉderic W. TAYLOR a renoncรฉ ร lโidรฉe de les motiver par la contrainte. Par contre, il estime quโen รฉchange de son travail et de sa force physique, lโouvrier devra recevoir un salaire proportionnel au rendement.
Bon nombre d’auteurs tels que : Ford, F. HERZBERG, E. MAYO, H. FAYOL, Mac GREGOR, Vroom ont รฉgalement enrichi la thรฉorie de par leurs recherches. Elton MAYO(3) a cherchรฉ une corrรฉlation entre les conditions physiques (รฉclairage, bruit, chaleur) et le rendement des ouvriers pour amรฉliorer la productivitรฉ. Il a รฉtudiรฉ l’impact de l’ajout de certains avantages (รฉvolution des carriรจres, salaires corrects, environnement de travail, horaires, sentiment de sรฉcuritรฉ sur son lieu de travail, sรฉcuritรฉ de l’emploi) sur les employรฉs.
De ses expรฉrimentations, il a dรฉduit l’importance du climat psychologique sur le comportement et la performance des travailleurs. En effet, Il a remarquรฉ quโau sein dโune รฉquipe soudรฉe, la motivation individuelle sera soutenue et amplifiรฉe par un esprit commun qui vise un but attractif.
Des psychologues comme Frรฉdรฉric HERZBERG(4), ont proposรฉ un regroupement des tรขches. Il a mis en relation les motivations et les satisfactions au travail. Selon lui, le besoin de se rรฉaliser est le seul facteur de motivation conduisant forcรฉment ร la performance. La motivation est ร rapprocher du contenu des tรขches, de la rรฉussite, des promotions, de lโindรฉpendance et de lโautonomie. Le contexte du travail, lui, est ร mettre en relation avec la rรฉmunรฉration, les conditions de travail, les relations dโรฉquipe. Pour inciter les salariรฉs ร vraiment sโappliquer, HERZBERG propose de leur donner un travail qui leur permette de se rรฉaliser, qui comporte une certaine autonomie et des responsabilitรฉs. Il pense quโil faut accorder plus de pouvoirs et plus de libertรฉ aux employรฉs dans lโaccomplissement de leur travail, faire le point avec eux, introduire des tรขches nouvelles et proposer dโacquรฉrir une expertise, ceci en terme de responsabilisation. Il a prรฉconisรฉ des recommandations comme retirer certains contrรดles sans supprimer la vรฉrification ou instituer des autocontrรดles, augmenter lโinitiative.
Pour renforcer la thรฉorie dโHerzberg, Douglas MCGREGOR(5) a identifiรฉ deux sortes de conceptions qui sont les thรฉories X et Y. La thรฉorie X propose une hypothรจse selon laquelle les hommes nโaiment pas le travail mais y sont contraints. Ils รฉvitent les responsabilitรฉs, nโont pas dโambition, nโaiment pas le changement. Ils ne prennent pas dโinitiatives et donc, ont besoin de consignes strictes, de contrรดles et de sanctions. Lโorganisation, dans ces conditions doit รชtre contraignante et mettre en place des procรฉdures dรฉtaillรฉes, une parcellisation des tรขches, une sรฉlection rigide et un management autoritaire. La thรฉorie Y est le contraire de la premiรจre et suppose que les efforts physiques et intellectuels nรฉcessaires au travail sont consentis naturellement, que le personnel est capable dโinitiatives, dโautocontrรดle, de crรฉativitรฉ. Lโorganisation, dans ce cas, doit procรฉder ร un regroupement des tรขches, la dรฉcentralisation des responsabilitรฉs, la dรฉlรฉgation de pouvoir. MCGREGOR isole ainsi le lien interactif qui existe entre lโorganisation, sa structure, le style de management et les motivations du personnel.
Max WEBER(6) quant ร lui, a mis au point une thรฉorie sur les structures dโautoritรฉ en fonction desquelles sont classรฉes les organisations. Il a รฉgalement fait une distinction entre le pouvoir qui est lโaptitude ร faire obรฉir ร un ordre et lโautoritรฉ qui est lโaptitude ร faire observer volontairement les ordres. Il distingue trois types dโorganisation selon la maniรจre de lรฉgitimer lโautoritรฉ qui sont lโorganisation charismatique basรฉe sur les qualitรฉs personnelles du leader, gรฉnรฉralement jugรฉe instable ; lโorganisation traditionnelle dans laquelle l’autoritรฉ dรฉcoule du statut. Elle peut revรชtir une forme patrimoniale (les employรฉs reรงoivent une rรฉmunรฉration) et une forme fรฉodale (les employรฉs sont subordonnรฉs par des dons, bรฉnรฉfices). Le dernier type est lโorganisation bureaucratique qui selon Weber est la plus performante car la hiรฉrarchie y est clairement dรฉfinie. Lโautoritรฉ y est institutionnelle et relรจve des statuts de lโentreprise et est dรฉterminรฉe dans le cadre du contrat de travail. Les responsables ont des fonctions spรฉcifiques et ne donnent des ordres quโร leurs subordonnรฉs directs.
Henri FAYOL(7) avait pour objectif de crรฉer une science de gestion des entreprises qui conduirait ร la performance et qui serait ร la fois universelle, applicable en tous lieux, en tout temps, et dans toute entreprise. Il a tentรฉ dโรฉtablir une รฉnumรฉration complรจte de toutes les opรฉrations auxquelles donnent lieu les entreprises. Il appelle ces opรฉrations ยซfonctionsยป et en distingue six qui sont: la fonction technique (production, transformation, fabrication); la fonction commerciale (achat, vente, รฉchange) ; la fonction sรฉcuritรฉ (protection des hommes et des biens) ; la fonction comptable (calcul de paie et des statistiques); la fonction financiรจre (recherche et usage optimaux de capitaux) et la fonction administrative (organiser, coordonner, contrรดler, commander, prรฉvoir).
Dans le cadre de l’activitรฉ ยซย administrativeย ยป, cinq fonctions essentielles sont exercรฉes: la prรฉvention (anticiper et planifier); lโorganisation (munir l’entreprise de tout ce qui est utile pour son fonctionnement: ressources humaines, financiรจres et matรฉrielles); le commandement (indiquer les tรขches et instructions aux membres du corps social); la coordination (mettre l’harmonie entre tous les actes d’une entreprise de maniรจre ร en faciliter le fonctionnement et le succรจs) et le Contrรดle (vรฉrifier que tout se passe conformรฉment au programme adaptรฉ aux ordres donnรฉs, aux principes admis et signaler les fautes et les erreurs afin qu’on puisse les rรฉparer et en รฉviter le retour).
Dโaprรจs Fayol, la fonction administrative est la plus importante car cโest la seule quโun dirigeant ne peut dรฉlรฉguer.
Selon LEWIN Kurt(8), lโindividu est plongรฉ dans un champ social et les forces psychologiques qui opรจrent sur lโindividu et dans lโindividu sont causes de son comportement. Il a รฉtabli une thรฉorie selon laquelle il existerait diffรฉrents types de leadership ayant chacun des configurations diffรฉrentes, en lien avec la qualitรฉ de la production. Il dรฉtermine trois styles de leadership qui sont le leadership permissif (pas de localisation prรฉcise de lโautoritรฉ); le leadership autoritaire (le dirigeant dรฉfinit le rรดle de chacun, il rรฉpartit le travail, il dรฉcide seul, mais il ne participe pas lui-mรชme ร lโaction) et le leadership dรฉmocratique (le chef tient compte des avis des autres membres du groupe et ne dรฉcide quโaprรจs les avoir consultรฉ).
Jacob Levi MORENO(9)a crรฉรฉ le sociogramme pour connaรฎtre et mesurer les relations interprofessionnelles dans un groupe. Il sโagรฎt de demander ร chacun des membres du groupe les sentiments quโil รฉprouve ร lโรฉgard des autres participants. Ces sentiments sont classรฉs en 3 catรฉgories : la sympathie, lโempathie et lโindiffรฉrence. Le sociogramme permet de mettre en รฉvidence les leaders et le climat du groupe.
La culture de l’entreprise est, elle aussi un facteur de performance. Elle rassemble, motive et maintient un certain niveau de cohรฉsion entre les membres du personnel de lโentreprise en les unissant autour des produits, des services, des clients et de l’image de marque de celle-ci. De mรชme, elle joue un rรดle important dans l’assimilation des nouveaux embauchรฉs en donnant ร chacun une rรฉfรฉrence commune. Elle peut รฉgalement รชtre rappelรฉe pour รฉviter ou apaiser des tensions au sein de l’entreprise.
De nombreuses composantes de la culture d’entreprise sont identifiables. Ce sont : lโhistoire de l’entreprise (grands hommes, fondateurs, รฉvolution des produits); les rites (comportements spรฉcifiques issus des coutumes et des pratiques dรฉveloppรฉes dans lโentreprise); les symboles (signes chargรฉs dโinformations culturelles qui sont liรฉs aux valeurs essentielles : logo, style, tenue vestimentaire); les valeurs (codes comportementaux qui ont forgรฉ lโhistoire de lโentreprise et ses pratiques de management comme le prix dโexcellence dans les annรฉes 80); les croyances collectives; les codes vestimentaires; le langage prรฉcis; les mรฉthodes de travail ; les habitudes socioculturelles; les mythes (histoires, anecdotes, rรฉcits imaginaires ou symboliques qui circulent dans lโentreprise); les tabous (les interdits dans une organisation) .
PROCEDURE DE COLLECTE ET METHODE DE TRAITEMENT DES DONNES
la procรฉdure de collecte des donnรฉes
Nous avons effectuรฉ un entretien avec le Directeur Administratif et Financier de la sociรฉtรฉ L.N.T.P.B qui nous a reรงu dans son bureau. Nous lui avons expliquรฉ le but de notre รฉtude et communiquรฉ les informations dont nous pourrions avoir besoin pour la rรฉalisation du mรฉmoire. Nous avons aussi du rรฉdiger une lettre de demande de stage pour une durรฉe dโun mois afin dโavoir une facilitรฉ dโaccรจs aux informations. Il nous a ensuite prรฉsentรฉ aux personnels de lโentreprise.
mรฉthode de traitement des donnรฉes
Pour bien mener ce mรฉmoire ร terme, nous avons dรฉcidรฉ dโutiliser lโoutil dโanalyse SWOT en raison de sa portรฉe plus approfondie sur les facteurs internes et externes de lโentreprise. Dโaprรจs J. LENDREVIE, J. Lรฉvy & D.LINDON(14), le terme ยซ SWOT ยป est tirรฉ des mots anglais strengths, weaknesses, opportunities et threats en dโautres termes forces, faiblesses, menaces et opportunitรฉs.
Nโรฉtant autre quโune analyse stratรฉgique, elle a pour objet de porter un diagnostic sur la situation de lโentreprise. Elle lui permettrait de planifier son action dans le but dโatteindre ses finalitรฉs, saisir ses opportunitรฉs, prรฉvoir et anticiper les menaces. En dโautres termes, lโentreprise doit sโappuyer sur ses forces et chercher ร combler ses faiblesses, pour saisir les opportunitรฉs et faire face aux menaces.
METHODE DโECHANTILLONNAGE ET DโELABORATION DUQUESTIONNAIRE
mรฉthode dโรฉlaboration du questionnaire
Lโenquรชte par questionnaire est un outil dโobservation qui permet de quantifier et comparerย lโinformation. Cโest รฉgalement un outil dโaide ร la dรฉcision mais aussi un moyen pratique pour pouvoir collecter rapidement des informations. Sachant quโune enquรชte par questionnaire implique des objectifs clairs, une mรฉthodologie et une organisation rigoureuse, une planification prรฉcise et des investissements, nous avons รฉlaborรฉ le nรดtre en รฉtablissant une douzaine de questions dont six pour chaque hypothรจse.
Les questions que nous avons utilisรฉes sont de types fermรฉs ou qualitatifs. Ce sont des questions ร choix multiples pour lesquelles une liste de rรฉponse a รฉtรฉ dรฉterminรฉe dโavance. Les six premiรจres questions rรฉpondant ร la premiรจre hypothรจse peuvent รชtre rรฉpondues par des rรฉponses allant de trรจs satisfaisant ร non satisfaisant tandis que les six questions restantes rรฉpondant ร la seconde hypothรจse peuvent รชtre rรฉpondues par oui ou par non.
mรฉthode dโรฉchantillonnage
Pour que ce travail soit reprรฉsentatif, nous avons distribuรฉ le questionnaire auprรจs de trente individus travaillant au sein de L.N.T.P.B. Parmi ces trente individus, nous comptons : trois Directeurs(le directeur de recherche et commercial, le directeur des opรฉrations et le directeur administratif et financier); six responsables(le chef de dรฉpartement de recherche, le responsable du management de qualitรฉ, le responsable du dรฉpartement gรฉotechnique et mรฉcanique des sols, le responsable du dรฉpartement routes, ouvrages et bรขtiment, le chef de dรฉpartement comptabilitรฉ, le chef de dรฉpartement ressources humaines) et le reste du personnel tels les ouvriers spรฉcialisรฉs, les secrรฉtaires, les archivistes et les aides comptables.
LIMITES ET DIFFICULTES RENCONTREES
Nous allons dans cette derniรจre partie avancer les limites et les problรจmes auxquels nous avons รฉtรฉ confrontรฉs durant ce travail.
LIMITES DE LโETUDE
Au cours de la collecte dโinformation, certaines limites ont รฉtรฉ opรฉrรฉes dans lโรฉlaboration de ce mรฉmoire.
Ces limites se rรฉfรจrent sur deux cas :
Dโ une part, la limite dans le temps, qui concerne prรฉcisรฉment le temps dโacquisition des donnรฉes.
Dโautre part, la limite dans lโespace, qui dรฉfinit lโentreprise visitรฉe et enquรชtรฉe ou plus prรฉcisรฉment la L.N.T.P.B dont le siรจge et le Lieu dโactivitรฉ se trouvent ร Alarobia.
DIFFICULTEES RENCONTREES
Nous pouvons dire que les moyens financiers ont constituรฉ un facteur limitant non nรฉgligeable car nous avons รฉtรฉ obligรฉs de payer nous-mรชmes certaines dรฉpenses nรฉcessaires ร la rรฉalisation du travail et de la recherche. Nous avons aussi dรป prendre plusieurs rendez-vous auprรจs des responsables qui nโont souvent durรฉe que peu de temps et ont รฉtรฉ remis ร plusieurs reprises ร cause des tรขches qui leur incombent. Bien quโils aient eu beaucoup de travail, ils ont malgrรฉ cela fait beaucoup dโefforts pour rรฉpondre de la maniรจre la plus complรจte possible ร nos questions. Par ailleurs, lโentreprise a รฉtรฉ rรฉticente ร nous monter ou ร nous parler de certains sujets. De mรชme quant ร la copie de ces documents.
Ainsi sโachรจve le premier chapitre de notre travail. Il renferme diffรฉrentes informations concernant le L.N.T.P.B. Nous avons รฉgalement รฉnoncรฉ des thรฉories qui nous servirons de guide durant le travail et diverses mรฉthodes qui nous aideront ร personnaliser le devoir mais aussi ร effectuer une analyse plus approfondie de lโentreprise. A prรฉsent, nous allons aborder le second chapitre ยซ rรฉsultats ยป.
RESULTATS
Nous consacrerons ce chapitre aux diverses recherches que nous avons effectuรฉes. Il sโagira dans la premiรจre section des diverses pratiques des ressources humaines en entreprise. Cette section sera constituรฉe par lโacquisition des ressources humaines, leur fidรฉlisation ou conservation et dรฉveloppement. Nous avons dรฉcidรฉ dโรฉvoquer ces รฉlรฉments car il est inรฉvitable de traiter l’importance des ressources humaines dans le dรฉveloppement de lโentreprise. Lโacquisition des compรฉtences clรฉs est la phase la plus cruciale du dรฉveloppement de lโentreprise. Elle permet lโapprovisionnement de lโorganisation en individus compรฉtents. La conservation de ces individus et leur dรฉveloppement sont tous aussi importants que de savoir les recruter. Ils permettent leur motivation ร travers une bonne pratique de rรฉmunรฉration, de gestion des carriรจres et d’รฉvaluation de rendement mais aussi de les former ร travers un transfert, voire un partage de connaissances entre la direction et la main-dโลuvre pour les incitรฉs ร amรฉliorer leurs compรฉtences, leurs connaissances, leurs comportements, leurs attitudes ร la fois pour atteindre les objectifs de lโorganisation et ceux qui leurs sont personnels. Dans la deuxiรจme section ยซ satisfaction et performance en entreprise ยป, nous parlerons dโune part de la performance en entreprise et dโautre part, du climat social qui y existe. Nous รฉvoquerons รฉgalement dans cette section les relations existantes entre les conditions de travail, les rapports humains, le niveau de salaire par rapport au travail et la rรฉussite de lโentreprise ainsi que lโinfluence de ces facteurs sur cette entreprise.
PRATIQUES RESSOURCES HUMAINES DANS LES ENTREPRISES
Dans cette section, nous parlerons des diverses ยซ pratiques ressources humaines ยป qui est constituรฉ des diffรฉrentes maniรจres de pouvoir acquรฉrir, conserver et dรฉvelopper les ressources humaines.
LโACQUISITION DES RESSOURCES HUMAINES
La gestion du capital humain, prรฉcรฉdemment dรฉnommรฉe gestion des ressources humaines(GRH), ou plus anciennement gestion du personnel, recouvre l’ensemble
des pratiques mises en ลuvre pour administrer, mobiliser et dรฉvelopper les ressources humaines ou employรฉs impliquรฉes dans l’activitรฉ d’une organisation. Elle gรจre de nombreux domaines intervenant ร tous les stades de la vie des collaborateurs incluant : la dรฉfinition des postes, le recrutement, la gestion des carriรจres, la formation, la gestion de la paie, les rรฉmunรฉrations, lโรฉvaluation des performances, la gestion des conflits, les relations sociales et syndicales, la motivation, l’implication du personnel, la communication et les conditions de travail.
Le recrutement du personnel est le processus par lequel lโentreprise acquiert une ou plusieurs mains d’ลuvres dans une ou diffรฉrentes catรฉgories de postes en vue de la rรฉalisation des objectifs que l’organisation sโest assignรฉe. Il en existe deux types: le recrutement interne et externe. Il est interne lorsqu’ร un poste vacant, un agent dรฉjร existant dans la structure est siรฉgรฉ au poste et externe lorsque lโagent qui y est placรฉ est extรฉrieur ร lโentreprise. Le recrutement comprend plusieurs รฉtapes dont :
๏ La description des postes
๏ L’analyse des contraintes des postes
๏ La dรฉtermination quantitative de la main d’ลuvre
๏ La recherche des candidatures
๏ La sรฉlection des candidats
๏ L’embauche ou le recrutement
La sรฉlection du ou des candidats se rapportent ร des critรจres biens dรฉterminรฉs. Il s’agit de comparer les exigences du travail et leurs aptitudes ร partir des sรฉlections de dossiers, des diffรฉrents tests, concours et interview. L’embauche quant ร elle, est l’รฉtape de la signature du contrat ou au commissionnement qui ouvre la voie ร une pรฉriode d’essai ou une pรฉriode probatoire et qui marque la fin du recrutement.
Dans le cas du Laboratoire National Des Travaux Publics Et bรขtiment ou L.N.T.P.B, les recrutements se font uniquement ร la demande des dรฉpartements qui fournissent dans une note communiquรฉe ร la direction, des preuves et motifs de recrutements pour justifier leurs besoins en mains dโลuvres. LNTPB effectue en prioritรฉ ses recrutements au sein de lโentreprise mรชme en publiant des avis de vacance en interne. Si la ou les candidatures internes ne se manifestent pas ou ne satisfont pas les besoins de lโentreprise, la direction gรฉnรฉrale procรจde ร une ou des recrutements externes. La bourse ร lโemploi de lโentreprise se manifeste le plus souvent par voie de presses, dโaffichages dans lโenceinte de lโรฉtablissement et sur les chantiers du laboratoire en prรฉcisant les conditions de recrutement. Les embauches se font en premier lieu par une sรฉlection de dossier puis par voie de concours. Les dossiers ร fournir dรฉpendent du ou des postes ร occuper. De maniรจre standard, les intรฉressรฉs sont tenus dโenvoyer une lettre de motivation, une demande dโemploi, un curriculum vitae avec photo et leurs diplรดmes. La dรฉcision finale de recrutement est du ressort de la direction gรฉnรฉrale qui peut faire appel ร lโavis de la direction ou du dรฉpartement de rattachement si nรฉcessaire.
LA FIDELISATION DES RESSOURCES HUMAINES
Aujourd’hui, les entreprises se trouvent dans une situation d’hyper concurrence. Elles doivent arriver ร concilier satisfaction et rentabilitรฉ dans l’entreprise. La fidรฉlisation ou conservation des ressources humaines est un systรจme de motivation des employรฉs ร travers une bonne pratique de rรฉmunรฉration, de gestion des carriรจres et d’รฉvaluation de rendement.
La thรฉorie de la hiรฉrarchisation des besoins d’Abraham MASLOW montre ร travers une pyramide les divers besoins dโun travailleur. Elle montre que plus on monte de niveau, plus la motivation doit รชtre importante.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I : MATERIELS ET METHODES
SECTION1 : MATERIELS
1 DESCRIPTION DE LA ZONE DโETUDES.
1.1 HISTORIQUE
1.2 LES EFFECTIFS ET ORGANIGRAMMEDE LA SOCIETE
1.3 OBJET, MISSIONS, ACTIVITES ET DOMAINES DโINTERVENTION
1.4 MATERIELS ET EQUIPEMENTS
2 THEORIES SUR LES RESSOURCES HUMAINES
3 OUTILS DE RECHERCHE
SECTION2 : METHODES
1 PROCEDURE DE COLLECTE ET METHODE DE TRAITEMENT DES DONNEES
2 METHODE DโECHANTILLONNAGE ET DโELABORATION DU QUESTIONNAIRE
3 LIMITE ET DIFFICULTES RENCONTREES
3. 1 LIMITES DE LโETUDE
3. 2 DIFFICULTEES RENCONTREES
CHAPITRE II : RESULTATS
SECTION 1 : PRATIQUES RESSOURCES HUMAINES DANS LES ENTREPRISES
1 LโACQUISITION DES RESSOURCES HUMAINES
2 LA FIDELISATION DES RESSOURCES HUMAINES
3 LE DEVELOPPEMENT DES RESSOURCES HUMAINES
4 ENQUETE
SECTION 2 : SATISAFACTION ET PERFORMANCE DES ENTREPRISES
1 CONDITION DE TRAVAIL ET CLIMAT SOCIAL
2 RAPPORTS HUMAINS ET CLIMAT SOCIAL
3 NIVEAU DE SALAIRE PAR RAPPORT AU TRAVAIL ET CLIMAT SOCIAL
CHAPITRE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
SECTION 1 : DISCUSSION
1 VERIFICATION DES HYPOTHESES
2 FORCES ET FAIBLESSES
2. 1 ANALYSE DES FORCES
2. 1.1 QUALITES GENERALES DES EMPLOYES
2. 1.2 POLITIQUE DE MOTIVATION
2. 1.3 DIVERS QUALITES DE LโENTREPRISE
2. 2 ANALYSE DES FAIBLESSES
2. 2.1 AU NIVEAU DES RESSOURCES HUMAINES
2. 2.2 AU NIVEAU DES RESSOURCES MATERIELS
3 OPPORTUNITES ET MENACES
3. 1 ANALYSES DES OPPORTUNITES
3. 2 ANALYSES DES MENACES
3. 2.1 AU NIVEAU DE LโECONOMIE ACTUELLE
3. 2.2 AU NIVEAU DUMARCHE
3. 2.3 AUTRES MENACES
SECTION 2 : RECOMMANDATIONS
1 FORMATION DU PERSONNEL
2 DIVERS RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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