Pratique de la maïsiculture(zeamays) chez quelques paysans

Le riz est l’aliment de base de la moitié environ de la population mondiale et représente en termes de calories, 20% de sa consommation. C’est essentiellement un aliment de pays en développement. Madagascar a été en particulier réputé pour être un grand consommateur de riz ; en effet la consommation individuelle annuelle a été de 130kg plus que n’en consomme le chinois et, le coréen. Parmi les céréales, le riz est la 3ième céréale mondiale après le blé et le maïs.(33) D’après ce rang, le maïs est aussi une des plantes la plus cultivée au monde, il représente 41% de la production mondiale de céréales et couvre 140 millions d’hectares à travers le monde, pour une production de 600 millions de tonnes en 2000 à 2003. Une dizaine de pays seulement assurent la quasi-totalité de la production mondiale du maïs.(32) Les Etats-Unis et la Chine sont les plus importantsd’entre eux avec respectivement 41% et 19% de la production mondiale. La France représente 3% de la production mondiale. L’exceptionnel potentiel génétique du maïs ne cesse de lui ouvrir des perspectives nouvelles, qui en font une plante d’avenir dont le développement devrait se poursuivre, et même s’accélérer.Le maïs occupe le 2ième rang mondial des céréales après le blé, et la demande croît constamment dans le monde. (32) Le maïs est une matière première particulièrement appréciée pour l’alimentation humaine et celles des animaux. 70% de la consommation mondiale (600 à 640 millions de tonnes) concernent la consommation animale. Il fait l’objet par ailleurs de nombreux usages industriels. Il entre dans la composition de plus de 400 produits principalement issus des amidonneries, semouleries, ou distilleries. Non seulement la consommation mondiale de maïs ne cesse de se développer, mais elle se situe même ces dernières années, à un niveau supérieur à l’offre.

SITUATION GEOGRAPHIQUE 

Historique

Origine du nom de la commune 

Sur une colline nommée Ngilomby avait élu domicile un roi Sakalava. La raison qui l’a motivé à s’y installer était la traite d’esclaves. Ce roi se singularisait par son attrait pour l’organisation de « valavory » qui était des jeux qui consistaient à réunir les plus puissants des zébus aux alentours de cette colline pour organiser : des combats entre ces zébus et des « savika ».

Le « savika » est un jeu qui consiste pour les hommes de rester le plus longtemps possible d’être accrochait sur le dos des zébus, et celui qui a eu le meilleur temps remporte le pari. Ces jeux étaient à l’origine de la concentration humaine (avant le XVIIème siècle) sur les lieux que l’on commençait à appeler « valavory » qui allait plus tard se muer en « Ambalavory » et « Analavory » A l’époque coloniale, au vu des potentialités que possédaient les lieux, les colons ont décidé de s’y installer et de le doter d’infrastructures comme les routes. Les concessions qui ont vu le jour pendant cette période sont entre autres les concessions Payent, Clavel…

Migration

La ville assurait des fonctions administratives et sanitaires importantes, elle attirait alors des migrants venus alimenter le nombre de population initiale. La population devenait alors pluriethnique et comprenait en son sein, en plus des Merina :
• Des Antandroy
• Des Bara
• Des Antesaka
• Des Betsileo,…

Ces migrants étaient venus dans un premier temps de travailler pour le compte des colons, les principales activités économiques étantcentrées sur l’agriculture. L’arrivée des colons dans les années 1920 va propulser en un rythme soutenu l’aménagement du marais. Voulant entreprendre des grands travaux, les Français et Réunionnais n’ont pas assez de main d’œuvre pour travailler et mettre sur pied les concessions ; comme solution, ils ont fait appel à la migration : Betsileo, Antandroy et Merina…, on a alors assisté à un rassemblement de techniques culturales et de pratiques sociales à Analavory. Ce brassage de techniques explique en grande partie la performance de l’agriculture qui se concrétise par une forte productivité à Analavory.

Localisation

La commune rurale d’Analavory est l’une des communes qui constitue le district de Miarinarivodans la région de l’Itasy. Elle se situe à 22km à l’ouest de Miarinarivo qui est le Chef-lieu de la région de l’Itasy. En suivant la route vers la route nationale numéro N°1(RN1), qui relie la ville d’Antananarivo et cel ui de Tsiroanomandidy, elle se trouve à une distance de 111km. Elle est limitée au Nord, à l’Est, au Sud, et à l’Ouest par quelques communes rurales :
• Au Nord :AnosibeIfanja, SarobaratraIfanja, et Ambatomanjaka.
• A l’Est :Miarinarivo II, et Manazary.
• Au Sud : Ampefy, et Ankaranana.
• A l’Ouest:Alatsinainikely, AnkadinondrySakay.

CARACTERISTIQUES BIOLOGIQUES ET BOTANIQUES DU MAÏS, MANIOC, ARACHIDE ET RIZ

Origine

Le maïs qui est notre objet d’étude, est une espèce d’origine Américaine, cultivée partout dans le monde en régions tropicales et tempérées (BOSSER, 1969).

Descriptions

Le maïs est une plante herbacéeannuelle, monoïque, bisexuée, de taille variable (de 40 cm jusqu’à 6 m, généralement entre un et trois mètres pour les variétés couramment cultivés). La tige unique et de gros diamètre est pleine, lignifiée et formée de plusieurs entrenœuds d’une vingtaine de centimètres, séparés par autant de nœuds. Au niveau de chaque nœud est insérée une feuille alternativement d’un côté et de l’autre côté de la tige. Les feuilles sont longues et ont une gaine enserrant la tige et un limbe allongé en forme de ruban à nervures parallèles. A la base du limbe se trouve la ligule, qui est à quelques mètres de haut.Le maïs a deux types d’inflorescence : l’inflorescence mâle qui est une panicule qui se forme au sommet de la tige, tandis que celle de la femelle se trouve à l’aisselle des feuilles moyennes. Il s’agit d’un épi qui se compose d’une raflerenflée sur laquelle s’insèrent 200 à 1 200 fleurs femelles à longue soie communément appelées barbe et des spathescouvrant la rafle. Le système racinaire est fasciculé. Plusieurs sous-espèces se distinguent les unes des autres par la forme de leurs bractées et la surface des graines.

Classification

Règne : VégétaleouPlantae
Sous-règne: Trachéophytes
Division : Magnoliophyta
Embranchement : Spermaphytes
Sous-embranchement : Angiospermes
Classe : Liliopsida
Sous-classe : Commelinidae
Ordre : Cyperales
Famille : Poaceaeougramineae
Sous-famille : PooïdaeouPanicoideae
Tribu : Maydea
Genre : Zea
Espèce : mays
Nom vernaculaire : Katsaka .

Morphologie du maïs 

Partie souterraine 

Racine
Le système racinaire comprend un très grand nombre de racines adventives qui naissent sur les nœuds situés à la base de la tige, formant des couronnes successives, tant sur les nœudsenterrés que sur les premiers nœuds aériens, dans une zone où les entrenœuds sont très courts. Ces racines forment un système fasciculé qui peut atteindre une profondeur supérieure à un mètre. Ces racines d’ancrage permettent d’éviter la verse ou de soutenir la plante.

Partie aériennes

Tiges
A la différence des autres graminées, le maïs ne talle pas en général. Il n’y a donc qu’une tige unique ronde, plus ou moins cannelée, constituée de nœuds et d’entre-nœuds. Les entre-nœuds de la base sont plus courts. La tige est remplie d’une moelle sucrée. Elle mesure de 1,5 à 3,5m de haut et 5 à 6cm de diamètre de la tige, et se termine par une inflorescence mâle.

Feuilles
Les feuilles, au nombre de 10 à15 sur un plant, sont réparties de façon alterne et opposée. Une feuille est constituée d’une gaine qui la fixe au niveau des nœuds et d’un limbe. La gaine est couverte de poils à son extrémité supérieure et porte une ligule ciliée au niveau de sa jonction avec le limbe. Certaines gaines peuvent partir des nœuds, à l’aisselle de certaines feuilles du milieu pour se transformer en spathes qui contiendront les futurs épis. Un à deux épis se développe normalement.

Inflorescence
On trouve une inflorescence mâle et des inflorescences femelles séparées sur un même pied. L’inflorescence mâle est une panicule terminale composée d’épillets contenant chacun 2 fleurs mâles. Les inflorescences femelles sont au nombre de 1 à 4 /pied. Elles sont situées à l’aisselle des feuilles du milieu de la tige. Ce sont des épis enveloppés dans des feuilles rudimentaires appelées « spathes». Chaque épi est constitué par un « rafle » sur lequel sont insérés en rangées verticales des centaines d’épillets à 2 fleurs femelles dont une seule est fertile. Au moment de la fécondation, les styles des fleurs sortent à l’extrémité des épis sous forme de soies vertes ou rosées.(9) La floraison mâle est acropète et a lieu avant que la floraison femelle :l’émission de pollen a lieu 2 à 3 jours après l’épanouissement de la panicule et avant que des stigmates de l’inflorescence femelle ne soient réceptives. La fécondation est essentiellement croisée et tout au plus on a 5% d’allogamie.

Epillets
Chaque épillet de la panicule est composé de deux fleurs, chaque fleur possédant trois étamines. Les deux fleurs d’un même épillet ne libèrent pas le pollen en même temps : une des deux fleurs a une avance de 3 à 4 jours sur l’autre. La floraison des épillets se fait dans un ordre bien précis et commence sur le brin maître de la panicule.

Fruit
Le fruit du maïs est un caryopse nu, de couleur, de forme, de dimension et de texture très variables d’un cultivateur à un autre.Chaque grain est disposé en rangées verticales de 8 à 20 selon les variétés le long de la rafle de l’épi.Les grains sont très variables avec les variétés, quant à leur forme (globulaire, ovoïde, prismatique, etc.…), à leur couleur (blanc, jaune roux, doré, violet, noir) à leur taille(grandes ou petites), à leur espèce (lisse ou ride). Les bons grains pour le choix des semences sont au milieu de l’épi, les petits aux extrémités.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITE SUR LE MILIEU D’ETUDE ET CARACTERISTIQUES BIOLOGIQUES ET BOTANIQUES DU MAÏS, MANIOC, ARACHIDE, ET LE RIZ
I. SITUATION GEOGRAPHIQUE
I.1. Historique
I.1.1. Origine du nom de la commune
I.1.2. Migration
I.2. Localisation
I.3. Superficie et les Fokontany
I.4. Organisation Administrative
I.5. Climat
I.5.1. Température
I.5.2.Précipitation
I.5.3. Diagramme ombrothérmique
I.6. La géologie de l’Itasy
I.6.1. Constitution géologique
I.7. Pédologie
I.7.1. Fonctions du sol
I.8. Ecologie du milieu
I.8.1. Flore
I.8.2. Faune
I.9. Hydrologie
II. SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE
II.1. Milieu humain
II.1.1. Ethnies
II.1.2. Population et démographie
II.1.3. Répartition par âge et sexe de la population
II.1.4. Situation sanitaire
II.1.5. Les activités de la population
II.2. Milieu économique
II.2.1 Agriculture
II.2.2. Elevage
II.2.3. Pêche
II.2.4. Commerce
II.2.5. Artisanat
II.2.6. Tourisme
II.2.7. Transport
II.2.8 Infrastructure
III. CARACTERISTIQUES BIOLOGIQUES ET BOTANIQUES DU MAÏS, MANIOC, ARACHIDE ET RIZ
III.1. Origine
III.2. Descriptions
III.3. Classification
III.4. Morphologie du maïs
III.4.1. Partie souterraine
III.4.2. Partie aériennes
III.5. Physiologie du maïs
III.5.1. La phase de germination
III.5.2. La phase de croissance
III.5.3. La phase de floraison
III.5.4. La phase de fécondation
III.5.5. La phase de maturation
III.6. Ecologie du maïs
III.6.1. Condition climatique
III.6.2. Condition édaphique
III.6.3. Conditions hydrauliques
III.7. Le manioc
III.8. L’arachide
III.9. Le riz
I. CHRONOGRAMME DES ACTIVITES DE NOTRE DEMARCHE
II. MATERIELS ET METHODES DE RECHERCHES
II.1.Matériels
II.1.1. Détermination de la zone d’étude
II.1.2. Questionnaire
II.2. Méthodes
II.2.1. Démarche commune
III. RESULTATS ET INTERPETATIONS
III.1. Procédures culturales
III.1.1 La monoculture
III.1.2. Cultures associées
III.2. Itinéraires techniques
III.2.1.Etape de préparation
III.2.2. Etape en cours de maturation
III.2.3. Etape de collection
PARTIE III : PROPOSITION DE SOLUTION POUR AMELIORER LE RENDEMENT DE PRODUCTION ET L’INTERETS PEDAGOGIQUES
I. TECHNIQUES CULTURALES
I.1. Création de l’Association Paysanne
I.2. Augmentation de la surface cultivée
I.2.1. Augmentation des systèmes de cultures
I.2.2. Conséquence de l’augmentation de surface
I.3. Amélioration du rendement du maïs
I.3.1. Les pratiques amélioratrices du rendement
II. INTERETS PEDAGOGIQUES
II.1. Pour la classe de Seconde
II.2. Pour la classe de Première
II.3. Pour la classe de Terminale
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE

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