Pourquoi donner une telle priorité à l’éducation

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Objectifs, principes directeurs, stratégies

La requête « Education pour tous » que le Gouvernement Malagasy présente s’inscrit dans un projet politique global qui vise à faire de l’Education l’un des socles fondamentaux du redressement de son développement durable. De ce fait, la réflexionet les propositions sur le secteur éducatif sont étroitement liées au « Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté » (DSRP) dont elle constitue un des axes majeurs. Ainsi, dans ce cadre de stratégie de lutte contre la pauvreté, le gouvernement affirme sa priorité pour l' »Education pour tous »
Le plan « Education pour tous »5 qui relève donc du DSRP vise essentiellement à :
Réduire les taux de redoublement et l’abandon par un enseignement de qualité et œuvrer pour que tous les enfants Malagasy terminent le premier cycle de l’enseignement fondamental
Construire et équiper les écoles rurales pour assurer l’égalité d’accès à l’éducation.
Pour satisfaire les buts précités, plusieurs objectifs mesurables ont été établis. En somme, la convergence de toutes les actions à entreprendre vi se à atteindre les résultats suivants6 :
Au niveau de la qualité et l’efficacité de l’enseignement, il s’agira d’améliorer l’efficience du système éducatif en réduisant de façon volontaire el taux de redoublement à 5%. Il s’agira également d’améliorer la qualité et la pertinence des programes d’enseignement, notamment par la révision progressive des curricula avec l’introduction de l’approche par les compétences à partir de la rentrée 2003-2004.
Pour réduire le taux d’abandon et de redoublement,des stratégies ont été mises en place, ainsi, pour les problèmes d’abandon : Il conviendra de procéder à la réorganisation du calendrier scolaire et/ou du temps scolaire. Pour ce faire, la prise en compte de certains aspects spécifiques de chaque province, de chaque région ou même de chaque localité sera nécessaire.
Dans certaines régions de Madagascar, la mise en place de cantines scolaires ou la distribution de complément nutritionnel s’avère nécessaire non seulement pour aider les élèves à lutter contre la malnutrition mais également pour les fidéliser à l’école. Il faudra alors cibler en prioritéles écoles en zones rurales et plus particulièrement les plus défavorisées. L’identification des écoles nécessiteuses se fera par les FAF et les communes à partir de la carte scolaire.
“Le taux de redoublement est un facteur dont les c onséquences sont lourdes à supporter pour un système éducatif et sur lequel cependant il estpossible d’agir relativement vite“8. Pour le cas du taux de redoublement, cinq points importants sont à considérer :
Rythmer l’organisation des apprentissages par 2 années
Réviser les curricula et introduire les notions decompétences.
Augmenter le temps d’apprentissage des élèves.
Améliorer les conditions d’apprentissages.
Améliorer la qualité d’encadrement.
A la sortie de écoles primaires les élèves doiventêtre capables de :
Utiliser les « outils d’apprentissages essentiels » qui sont : la lecture et le calcul
Appliquer les connaissances acquises à l’école à la résolution des problèmes élémentaires liées à la vie quotidienne.
Connaître et partager les différentes valeurs admises dans la société.
Communiquer oralement et par écrit, et ce d’une manière correcte, en malagasy.
Communiquer oralement et par écrit en français et suivre un enseignement dispensé dans cette langue au collège.
Cultiver le respect de soi, d’autres, de son environnement.
Acquérir et pratiquer le sens du civisme.
Développer le goût d’apprendre ainsi que ses facultés physiques, intellectuelles et esthétiques.
Faire preuve de créativité et utiliser d’une manière efficace les connaissances élémentaires acquises selon le milieu dans lequelliévolue.
Présenter sa région en termes de réalités socio-économiques et culturelles et appréhender les réalités nationales et internationales.

Les actions à mener vis à vis des acteurs

Avant d’énumérer les actions à mener, il nous fautd’abord définir qui sont ces acteurs, et quels sont les facteurs qui agissent sur l’enseignement primaire.

Les facteurs agissant sur l’enseignement primaire

Pour définir quels sont ces facteurs, dans quels processus de l’enseignement et quelles sont les responsabilités des acteurs vis à vis de ces facteurs, prenons le tableau suivant9
La première colonne désigne les facteurs qui agissent au niveau de l’enseignement, ces facteurs sont : les bâtiments et infrastructures, l es équipements, les matérielles didactiques et scolaires, la direction de l’établissement, les enseignants, esl programmes scolaires et enfin le suivi des élèves. La seconde colonne définit les degrés d’applicationdes entités : Ministère-CISCO-ZAP vis à vis de chacun de ces facteurs. La troisième colonne, comme la seconde définit par contre les tâches de la commune vis à vis de ces mêmes facteurs. Il en est aussi de la quatrième et de la dernière colonne qui définit respectivement les attributions de la communauté tels les parents, les ONG, les opérateurs ou autres et les attributions de l’école elle même.

les actions à mener vis à vis des acteurs

Pour atteindre les objectifs définis, on interviendra au niveau des élèves, des enseignants et des parents. Il est à souligner que pour nos recommanda tions, nous allons toucher chacun de ces intervenants, c’est pourquoi, il est nécessaire dedéfinir à l’avance les « qualités à atteindre » vis à vis de ces intervenants.

Les élèves

Pour le cas des élèves « centre du processus éducatif »11, trois points essentiels sont à considérer :
Premièrement, faire un recrutement massif au niveau primaire : Il faut mener une campagne de sensibilisation pour informer à la fois sur la nécessité de scolariser tous les enfants dans le primaire et sur les conséquences positives que cette scolarisation aura pour l’enfant et son avenir, sa famille et le développement du pays.
Deuxièmement, fournir aux élèves un maximum de qualité de vie acceptable pour leur permettre physiquement et psychologiquement de suivre et de poursuivre leurs études : L’école, les parents, la communauté, les institutions diverses seront informés et responsabilisés afin d’assurer à l’élève un environnement favorable à l’apprentissage, en particulier concernant son alimentation, son hygiène et sa santé afin que l’élève apprenne progressivement à s’occuper de son corps et de son cadre de vie.
Enfin, améliorer les conditions d’apprentissages pour que les élèves atteignent le terme du cycle scolaire dans lequel ils sont engagés: Les structures d’accueil (écoles fonctionnelles avec salles en nombres suffisants), l’équipement, le matériel idactique, les curricula, l’encadrement seront améliorés selon les normes pédagogiques à définirt eà respecter. Ceci se fera selon les cartes scolai res et dans le cadre des contrats programmes élaborés ntre école, l’Etat et la communauté. Dans la pratique, est-il possible de partir réellement de celui qui apprend, en s’appuyant sur les potentialités de chacun tout en tenant compte de la dimension sociale et interactive de l’apprentissage ?

Les enseignants

Les enseignants constituent un des facteurs essentiels de la redynamisation du secteur éducatif. Pour que les enfants puissent être scolarisés, queles élèves réussissent leurs études, il faut des enseignants bien formés, compétents et motivés ; oùd’ :
Il faudra bien des enseignants en nombre suffisant : Il faut moins de 40 élèves pour un enseignant.
Les normes pédagogiques minimales par établissement seront mises à jour.
Il faut résoudre le problème d’absentéisme des enseignants : La discipline à l’intérieur de l’établissement sera rétablie, le chef d’établissement sera doté des pouvoirs nécessaires en la matière. Avec les parents, il aur de plus grandes exigences vis à vis des enseignants.
On s’attachera à assurer aux enseignants les moyens didactiques en qualité et en nombre suffisant.

Les parents

Pour le cas des parents, il faut entre autres :
Sensibiliser les parents sur la nécessité de scolariser les élèves et que c’est pour l’avenir de leurs enfants.
Faire connaître aux parents que l’éducation des élèves est à la fois leurs responsabilités que ceux des enseignants : Il faut donner aux enfants le temps pour apprendre à la maison et suivre à la fois leurs apprentissages.

La Commune de Talata-Volonondry

Historique

Le nom Talata-Volonondry

Autrefois, la Commune s’appelait Talatan’ny Morarano. Vers 1820, au temps du Roi Andrianampoinimerina; des marchés hebdomadaires des différents locaux sont apparus comme : Alakamisy Fenoarivo, Zoma Analakely, Sabotsy Namehana, Alatsinainy Ambazaha, Alarobia Ambatomanga et Talatan’ny Morarano a fait partie de ces marchés. Un jour, un des douze femmes du Roi tomba gravement malade, son guérisseur « Mpimasy a fait chercher un mouton blanc pour une offrande afin de guerrir de la femme. On chercha ce mouton partout dans les marches environ, le Roi ne l’a trouvé qu’au marché de Talatan’ny Morarano.
Par la suite, sa femme fut guérie et à partir de ce moment, il disait « Le village Talatan’ilay volonondry » quand il évoquait le nom du village. Aufil du temps, « Talatan’ilay volonondry » devint Talata Volonondry.

Origine de son peuplement

Les premiers occupants du village de Talata-Volonondry étaient des Mandiavato (c’est le Roi Andrianampoinimerina qui était à l’origine de cette appellation). Plus tard, d’autres populations vinrent s’y installer. L’homogénéité de la population a renforcé la cohésion sociale, si bien que Talata Volonondry est l’un des rares villages où la colonisation n’a eu aucun effet sur les habitudes et coutumes locaux.

Situation administrative

Autrefois, Talata-Volonondry était rattaché au Canton de Sabotsy Namehana; vers 1960, il devient une commune et reçut son premier Maire : RA ZAFINDRAZAKA.
En 1976, pendant la deuxième République, Talata-Volonondry reçut l’appellation de Firaisampokontany. Ce n’est qu’en 1991, vue la constitution de 1972 qu’il devient une « Commune
Rurale » et ce, jusqu’à aujourd’hui.

Situation Géographique

La Commune de Talata-Volonondry fait partie du le Fivondronana d’Antananarivo Avaradrano se situant dans la Région de l’Imerina Centrale de la province autonome d’Antananarivo.
Elle se situe à 27 km d’Antananarivo et est traversée par la RN3 (Route Nationale). Cette commune couvre une superficie de 110 Km2 et elle est limitée :
Au Nord : par la Commune d’Avaratsena Sahalemaka (Ambohidratrimo)
A l’Est : par la Commune d’Ambohitrolomahitsy (Manjakandriana)
A l’Ouest : par la Commune d’Ambohimanga Rova (Antananarivo Avaradrano)
Au Sud : par la Commune de Manandriana et celle de Sabotsy Namehana (Antananarivo Avaradrano)
La Commune Talata-Volonondry est composée de 2 Firaisana dont : le Firaisana de Talata-Volonondry et le Firaisana d’Ambohidrabiby.

Le Firaisana de Talata-Volonondry

Le Firaisana de Talata-Volonondry est composé de 19Fokontany dont: Ambohimahavelona – Ambolo – Ambohimiadana – Avaratsena – Ankadivoribe – Antsahamaro – Morarano Idilana – Ampanataovana – Ambohitrangano – Amparafara – Andra notsimihozo – Mamoriarivo – Falimanjaka – Ambohobary – Ampahidralambo – Ambatomahamanina – Ambatomitsangana – Ambohibao Ankadiefajoro.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE 1 : CONTEXTE DE L’ETUDE
CHAPITRE 1: Les objectifs à atteidre en matière de scolarité selon l’Etat
Section 1 : Pourquoi donner une telle priorité à l’éducation
Section 2 : Objectifs, principes directeurs, stratégies
Section 3 : Les actions à mener vis à vis des acteurs
3.1 : Les facteurs agissant sur l’enseignement primaire
3.2 : les actions à mener vis à vis des acteurs
CHAPITRE 2 : La commune de Talata Volonondry
Section 1 : Historique
1.1 : Le nom Talata-Volonondry
1.2 : Origine de son peuplement
1.3 : Situation administrative
Section 2 : Situation Géographique
2.1 : Le Firaisana de Talata-Volonondry
2.2 : Le Firaisana d’Ambohidrabiby
Section 3 : Situation Démographique
Section 4 : Situation économique
4.1 : L’agriculture
4.2 : L’élevage
4.3 : L’artisanat et les petites industries
4.4 : Les O.N.G et les acteurs de développements
Section 5 : La situation d’enseignement dans la Commune
5.1 : Enseignement primaire
5.2 : Enseignement secondaire
PARTIE 2 : ANALYSE DES ACTIONS AU NIVEAU DE L’EPP
CHAPITRE 1 : L’EPP Talata Volonondry
Section 1 : Les moyens matérielles et financiers
1.1 : Salle de classes et sections
1.2 : Les sources de financements de l’EPP
Section 2 : Les moyens humains
2.1 : Les élèves
2.2 : Les enseignants
2.3 : Les parents
Section 3 : Analyse des faiblesses, des forces, des opportunités et des menaces
3.1 : Les faiblesses
3.2 : Les forces.
3.3 : Les opportunités.
3.4 : Les risques
CHAPITRE 2 : Recommandations
Section 1 : Recommandations vis à vis de l’EPP
1.1 : Les infrastructures.
1.2 : Les moyens matériels et humains
1.3 : Les changements au niveau du mode d’éducation
Section 2 : Recommandations au niveau de la communauté de Talata
2.1 : Etablir des programmes pour aider la population
2.2 : Faire connaître la région de Talata-Volonondry.
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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