Potentialité en CU, NI, CO et EGP dans les ultrabasites et roches associées des secteurs de Gabou et Diabal

CONTEXTE GEOGRAPHIQUE

Situation géographique et voies de communication 

La région de Gabou, constituant la principale zone d’étude est située au Sénégal oriental . Cette zone est desservie par :
– voie aérienne par la compagnie Air Sénégal qui assure un service hebdomadaire entre Dakar et Bakel. La distance de l’aéroport de Bakel à la région de Gabou est de 15km.
– axe routier bitumé Dakar-Tambacounda
– une voie ferrée reliant Dakar-Kidira ; cette localité est située à 35km au SE de Gabou .

La zone de Gabou, située entre les latitudes 14° 40’ et 14° 50’ Nord et les longitudes 12° 30’ et 12° 20’ Ouest s’étend sur une surface rectangulaire de 250km2.

Relief et réseau hydrographique

Le paysage est composé de collines orientées NE-SW et plus ou moins alignés en plusieurs bandes parallèles séparées par des plaines alluviales assez larges. Le réseau hydrographique est dendritique et assez dense. Le tracé des principaux marigots est déterminé par l’orientation des collines ; les directions des marigots secondaires recoupent pour l’essentiel les directions géographiques et géologiques régionales. Cette situation était donc favorable pour la mise en œuvre d’une géochimie en Stream-sédiment.

Climat

C’est celui du Sénégal oriental, de type Sahélo-soudanien. Il possède une longue saison sèche qui s’étend d’octobre à juin et une saison de pluie de courte durée située généralement entre juillet à septembre. Un vent continental (harmattan) souffle généralement au mois de mars et provoque une élévation de température dans la région. Les températures minimales de l’ordre de 15°C sont généralement enregistrées pendant les mois de décembre et janvier. Du mois de mars au mois de mai, les températures dépassent souvent 45°C. Les travaux de prospection sur la zone de Gabou se sont déroulés en saison sèche et sur une période allant de novembre 1976 à avril 1977.

CONTEXTE GEOLOGIQUE 

LA CHAINE DES MAURITANIDES

Généralités
La chaine des Mauritanides est longue de plus de 2000Km. Elle est constituée de formations précambriennes et paléozoïques déformées et métamorphisées (cf.fig.2) au cours des orogenèses panafricaines et hercynienne (Lille, 1967 ; Lécorché, 1980 ; Le Page 1983 ; Dia, 1984 ; Villeneuve et Dallmeyer, 1987 ; Lécorché et al, 1989).

D’un point de vue structural, Bassot (1966), précurseur au niveau cartographique, subdivise le domaine des Mauritanides au Sénégal en :
● une branche occidentale (« branche de Koulountou »)
● et une branche orientale (« branche des Bassarides »), et toutes deux séparés par:
– le bassin peu déformé de Youkounkoun
– et par le domaine pluto-volcanique de Niokolo-koba.

L’interprétation des données isotopiques 40Ar/39Ar amène Dallmeyer et Villeneuve (1987), à évoquer la présence de deux événements panafricains. Ces datations sont complétées par Dallmeyer et Lécorché (1990) qui suggèrent des évènements structurants d’âge panafricain mais également hercynien dans les Mauritanides au Sénégal.

Structure de la chaîne des Mauritanides 

Thiéveniault et al (2010) identifient trois domaines tectoniques principaux :

❖ le domaine autochtone à parautochtone
❖ le domaine parautochtone
❖ et le domaine parautochtone à allochtone

Domaine autochtone à parautochtone
Il comprend des unités géologiques situées au front des chevauchements externes de la chaine. Ces unités sont interprétées comme appartenant au remplissage sédimentaire du bassin de Taoudéni (cf.fig.2), plus ou moins affecté par la mise en place des nappes associées à la structuration des Mauritanides. Ce domaine comprend plusieurs groupes dont :
❖ le Groupe de Sandaraboki, d’âge paléozoïque, Ordovicien (grès, calcaires dolomitiques à stromatolithes)
❖ le Groupe de Walidiala, d’âge néoprotérozoïque, de l’Eudiacarien (diamictite, grès, silexite, et pelites) .

Domaine parautochtone

Le domaine parautochtone est séparé du domaine autochtone par un chevauchement d’échelle régionale qui s’étend d’Aikoun au nord (confluence de la Falémé et du fleuve Sénégal) à la Guinée au sud. Il est constitué par des roches charriées vers l’est, qui sont pour la plupart en contact tectonique. Il comprend plusieurs groupes parmi lesquels on peut citer:
❖ le Groupe de Termessé, volcanoclastique et volcanique :
– Calcaires, silexites, grauwackes et pelites
– Basalte et andésite
❖ le Groupe silurien de Nandoumba qui correspond à un évènement volcanique silurien (basalte alcalin, trachyte), tardif dans l’histoire de la chaine des Mauritanides.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I. CADRE GEOGRAPHIQUE ET CONTEXTE GEOLOGIQUE DES SECTEURS ETUDES
I. Cadre géographique
I.1. Situation géographique et voies de communication
I.2. Relief et réseau hydrographique
I.3.Climat
II. Contexte géologique
II.1.La chaîne des Mauritanides
II.1.1 Généralités
II.1.2. Structure de la chaîne des Mauritanides
II.1.2.1. Domaine autochtone à parautochtone
II.1.2.2. Domaine parautochtone
II.1.2.3. Domaine parautochtone à allochtone
II.2.Le secteur de Gabou
II.3.Le secteur de Diabal
II.4. Conclusion
CHAPITRE II – LES POTENTIALITES EN Cu, Ni, Co et EGP DES ULTRABASITES ET ROCHES ASSOCIEES DE GABOU ET DIABAL
I. LA PROSPECTION AU MARTEAU
I.1.Etudes des altérations ferrugineuses (chapeaux de fer et de jaspéroïdes ferrugineuses)
I.1.1.Méthodologie
I.1.2. Résultats
I.1.2.1. Secteur de Gabou
I.1.2.2. Secteur Médian
I.1.2.3. Secteur de Diabal (NW)
I.2. Conclusion
II. LA GEOCHIMIE EN STREAM-SEDIMENT
II.1. Méthodologie
II.2. Résultats
II.2.1. Secteur de Gabou (SE)
II.2.2. Secteur médian
II.2.3. Secteur de Diabal (NW)
II.3. Conclusion
III. LA PROSPECTION GEOCHIMIQUE EN SOL
III.1.Critères de sélection des zones étudiées et Procédure
III.1.1. Critère de sélection
III.1.2. Procédure
III.2. Principales caractéristiques des grilles géochimiques étudiées
III.2.1. Grille de Diabal
III.2.1.1. Géologie
III.2.1.2. Géochimie du Cuivre
III.2.1.3.. Géochimie du Nickel
III.2.1.4. Bilan
III.2.2. Gabou 1
III.2.2.1.Géologie
III.2.2.2.Géochimie du Nickel
III.2.2.3.Géochimie du Cuivre
III.2.2.4. Bilan
III.2.3. Gabou 2
III.2.3.1.Géologie
III.2.3.2.Géochimie du Nickel
III.2.3.3.Géochimie du Cuivre
III.2.3.4. Bilan
III.2.4. Gabou 3
III.2.4.1. Géologie
III.2.4.2. Géochimie du Cuivre
III.2.4.3. Géochimie du Nickel
III.2.4.4. Bilan
III.2.5. Gabou 5
III.2.5.1. Géologie
III.2.5.2. Géochimie du Cuivre
III.2.5.3. Géochimie du Nickel
III.2.5.4. Bilan
III.2.6. Gabou 8
III.2.6.1. Géologie
III.2.6.2. Géochimie du Nickel
III.2.6.3. Géochimie du Cuivre
III.2.6.4. Bilan
III.2.7. Gabou 9
III.2.7.1. Géologie
III.2.7.2. Géochimie du Nickel
III.2.7.3. Géochimie du Cuivre
III.2.7.4. Bilan
III.2.8. Gabou 10
III.2.8.1. Géologie
III.2.8.2. Géochimie du Nickel
III.2.8.3. Géochimie du Cuivre
III.2.8.4. Bilan
III.3. Conclusion
IV. LA PROSPECTION GEOPHYSIQUE
IV.1 : Introduction
IV.2 : Grille de Diabal
IV.3 : Grille de Gabou 3
IV.4. Conclusion
CONCLUSION GENERALE

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *