Post-traitements nécessaires à l’amélioration de la conductivité électrique du réseau

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Post-traitements nécessaires à l’amélioration de la conduc-tivité électrique du réseau

Les électrodes à base de nanofils, que ce soit d’argent ou de cuivre et tous types de pro-cédés d’impression confondus, ne sont généralement que très peu conductrices juste après dépôt des objets. La conduction électrique du réseau dépend de nombreux paramètres, comme détaillé dans la suite du manuscrit, l’un des plus influents étant la résistance de contact entre les nanofils du réseau. Ainsi, tout espace vertical entre les objets ou tout résidu de polymère isolant aura une influence sur la valeur de résistance carrée mesurée. Pour remédier à cette perte de conductivité, différents post-traitements ont été dévelop-pés, le plus courant étant le recuit thermique qui permet à la fois la dégradation du polymère et la soudure des jonctions [83, 101, 103, 105]. D’autres méthodes efficaces ont aussi été proposées pour améliorer les résistances de contact, telles que l’application d’une forte pression [100, 106], le frittage laser [107–109], le recuit électrique [110], l’encapsu-lation [32, 111, 112] ou encore le traitement par plasma oxydant [26, 35]. Le choix de la technique de dépôt et du niveau de purification apparaissent également comme étant des paramètres d’influence [73].
Notons que la plupart des post-traitements en température sont peu compatibles avec l’utilisation de substrat polymère ou avec la réalisation de dispositifs flexibles de grande surface uniquement via des étapes en solution et peu énergivores.
Propriétés intrinsèques des électrodes
Propriétés optiques remarquables des électrodes à nanofils
La transparence des électrodes est, avec la conductivité électrique, un critère de sélec-tion pour une électrode à haute performance. La transmittance d’un film de nanofils est directement liée à la quantité d’objets déposés et son évolution en fonction du pourcentage de zone recouverte démontre un caractère linéaire, comme l’illustrent les deux graphiques de la Figure 1.12 [16,113]. Notons que les réseaux aléatoires de nanofils sont transparents dans tout le domaine du visible, ce qui n’est pas le cas d’une couche massive d’argent, même d’une épaisseur de 35 nm (en a). Idéalement, la transmittance d’une électrode pour-rait être estimée simplement par différence entre sa surface totale et la surface recouverte par les NF. En réalité, le diamètre des nanofils, leur chevauchement, de même que la taille des espaces vides, sont autant de facteurs ayant des interactions avec la lumière incidente ; modifiant ainsi les propriétés de transparence globale de l’électrode [16,114].
Ces mêmes paramètres conduisent aussi à la diffusion de la lumière, un phénomène connu sous le nom de haze. Cette grandeur représente le ratio de la quantité de lumière transmise diffuse TDiff sur la quantité de lumière transmise totale TT ot, comme décrit par la relation suivante : Haze = TDiffTT ot (1.1)
Notons que de ces deux grandeurs il peut être déduit la transmittance dite spéculaire (TSpec) qui représente la quantité de lumière transmise non déviée : T ot = TSpec + TDiff (1.2)
Comme détaillé en Annexe C (p. 189), un équipement plus complexe, muni d’une sphère d’intégration est nécessaire pour mesurer la transmittance totale, le distinguo avec la transmittance spéculaire est toutefois rarement précisé dans la littérature.
Ainsi, la valeur du haze des électrodes peut être très variable puisqu’il a été démontré que la morphologie des nanofils a un impact direct sur ce facteur, et tout particulièrement leur diamètre. En effet, Preston et al. ont récemment montré, en accord avec la simulation, que plus le diamètre des nanofils d’argent est grand, plus la quantité de lumière diffuse est importante. Ainsi, pour des longueurs d’objet similaires, la diminution du diamètre de 150 nm à 60 nm entraîne directement une diminution du facteur haze des électrodes de 30 % à 12 %, à transmittances équivalentes (respectivement T = 75 % et 78 %) comme le montre la Figure 1.13 a) [115].
Par ailleurs, le facteur haze évolue linéairement avec la transmittance de l’électrode (directement corrélée à la quantité de matière), quelles que soient les dimensions des objets [72, 114, 116]. Araki et al. ont confirmé ces observations, en précisant que bien que la longueur des nanofils ne soit pas en soi un critère d’influence, de très longues nanostructures (en moyenne de 44 µm dont quelques uns (2 %) entre 100 et 230 µm) permettent l’obtention de réseaux conducteurs extrêmement perméables à la lumière (24 et 109 Ω/ à T = 94 % et 97 % respectivement). De telles performances optoélectroniques ne sont pas envisageables avec des objets plus courts car la densité de nanofils nécessaire pour atteindre de tels niveaux de conduction se traduit par une plus faible transmittance optique (Figure 1.13 b)). Ainsi, du fait de l’extrême longueur de ces nanofils, la quantité peu importante de matière nécessaire à la percolation permet l’obtention de facteur haze faible (3,4 % et 1,6 % à T = 94 % et 97 % respectivement) [76].
En fonction des dimensions des nanofils d’argent synthétisés et de la quantité de ma-tière déposée, des valeurs de haze très variables ont ainsi été annoncées, de 1,2 % à 30 % [72, 76, 93, 115, 116]. Bien que non décrites actuellement, les propriétés de diffusion de la lumière des nanofils de cuivre, devraient suivre les mêmes tendances. Ainsi, l’utilisa-tion des nanofils métalliques présente l’avantage de pouvoir adapter la quantité de lumière diffusée par l’électrode en fonction de la nature du réseau, cette caractéristique s’avère être un point clé pour la réalisation de dispositifs performants (§ 1.4.3).
Un autre aspect motivant les recherches sur les nanofils métalliques est la transparence des dépôts sur une plage de longueurs d’onde étendue et particulièrement dans le proche infra-rouge (PIR). En effet, les couches continues de matériaux telles que celles d’ITO, d’AZO ou de PEDOT:PSS voient leur transmittance diminuée de façon drastique au-delà de 1000 nm, comme illustré en Figure 1.14. Les réseaux aléatoires de nano-objets, tels que les nanotubes de carbone et les nanofils métalliques ne présentent pas cette particularité et conservent un profil optique similaire à celui du spectre dans le visible [26,30].

Stratégies d’amélioration face aux verrous tech-nologiques identifiés

Les performances des électrodes à base de nanofils métalliques, alliant faible résistance carrée et haute transparence, font d’elles de bonnes candidates à l’intégration dans des dispositifs fonctionnels. Par ailleurs, comme nous l’avons vu, les voies de synthèse et de dépôt, de même que les propriétés mécaniques rendent ces électrodes compatibles avec la réalisation d’applications flexibles via des procédés grande surface et à bas coût. Cependant plusieurs verrous technologiques persistent et sont à considérer afin de pouvoir prétendre à une intégration réussie transférable à l’échelle industrielle.
Réduction du coût d’élaboration des électrodes flexibles
En proposant les électrodes à nanofils comme alternatives à bas coût, il est important de noter que le coût du métal brut utilisé (particulièrement dans le cas de l’Ag) pour fabriquer les réseaux de nanofils est souvent considéré comme un problème. Cette consi-dération est tout à fait justifiée si on se concentre uniquement sur le coût de la matière première brute comme le montre l’évolution du prix du kilogramme de cuivre, d’argent et d’indium les vingt-cinq dernières années 7 (Figure 1.20). L’argent est même actuellement légèrement plus cher que l’indium.
Cependant, plusieurs arguments peuvent tout de même être avancés pour défendre l’utilisation d’argent pour la réalisation d’électrodes transparentes flexibles. Tout d’abord, la très faible quantité de matière première nécessaire rend cette alternative pertinente d’un point de vue économique. En effet, dans la littérature il est rapporté que des électrodes présentant une transmittance aux alentours de 90 % ont des densités de Ag NF de l’ordre de 30 mg/m2. Le coût de l’argent est actuellement approximativement de 450 BC/kg, grâce à un calcul grossier ceci peut être ramené au prix de la quantité d’argent présente sur les électrodes à base de nanofils, et est estimé à <0,02 BC/m2. Cette valeur est bien évidement largement sous-estimée puisqu’elle ne prend en compte que la matière finale déposée sur le substrat et n’inclut pas les pertes de matières lors des étapes de dépôt, de synthèse ou de purification. Le coût moyen de l’ITO commercialement accessible sur substrat plastique est de l’ordre de 30 BC/m2 et peut aller dans le cas de plus petites dimensions jusqu’à 22 euros pour un substrat 30 × 30 cm2 (Sigma Aldrich 8, R2 = 45 Ω/2).
Le deuxième point important est lié aux méthodes de dépôt utilisées. En effet, les couches d’ITO sont réalisées par pulvérisation cathodique, afin d’obtenir des géométries spécifiques, des étapes de gravure sont souvent nécessaires. En plus de causer une perte de matière, ces procédés sont généralement énergivores. Ainsi, selon un rapport d’IDTechEx, près de 2/3 du coût d’un film transparent conducteur en ITO réalisé pour des applica-tions tactiles incombe aux étapes de structuration de la couche. L’utilisation de nanofils métalliques est compatible avec des méthodes de dépôt en solution, telles que le spray, qui offrent la possibilité d’effectuer les dépôts directement de façon localisée. Cela permet donc d’alléger le procédé de fabrication tout en limitant la perte de matière. Dans la même optique, Emmott et al. ont montré que le coût d’élaboration d’un module photovoltaïque sur substrat PET serait trois fois moins cher avec des Ag NF qu’avec de l’ITO [140].
Enfin, comme les ressources naturelles ne sont pas inépuisables, il est primordial d’an-ticiper le processus de recyclage des matériaux. L’argent, qu’il provienne de bijoux, de déchets photographiques, ou encore de l’électronique, est déjà communément recyclé. Il en est de même pour le cuivre qui une fois fondu est coulé pour effectuer de nouveaux élé-ments. Ainsi, l’utilisation de nanofils métalliques présente l’avantage de pouvoir s’appuyer sur des procédés de recyclage parfaitement maîtrisés, ce qui est plus compliqué dans le cas de l’ITO.
Les études de marché prévisionnelles réalisées par IDTechEx annoncent une augmen-tation spectaculaire d’ici 2020 du chiffre d’affaire des films transparents conducteurs (Fi-gure 1.21 a)). En effet, l’essor lié aux technologies photovoltaïques et aux affichages OLED, requérant toutes deux l’utilisation d’au moins une électrode transparente se traduira par une augmentation du chiffre d’affaire de 0,0024 à près de 3,4 milliards de dollars améri-cains [141].
En outre, un dernier point en faveur du développement des électrodes à base de nanofils métalliques sont les futurs critères déterminants de ce marché des matériaux conducteurs transparents flexibles. En effet, en 2020, la caractéristique prépondérante ne sera pas les performances (coût compris) des électrodes mais leur caractère flexible et/ou conformable (à hauteur de 35% et 60 % respectivement). Comme nous l’avons vu, les excellentes propriétés mécaniques des nanofils métalliques répondent parfaitement à ce cahier des charges.
Intérêt des « multicouches » faces aux problèmes de rugo-sité, d’adhésion et d’adaptation du travail de sortie
Parmi les principales limitations avancées à l’utilisation de réseaux de nanofils d’argent en tant qu’électrode, la rugosité importante et le manque d’adhésion sont très souvent rapportées. Dans une moindre mesure, l’alignement des niveaux énergétiques des diffé-rentes couches constitutives des dispositifs optoélectroniques, nécessitant la modulation du travail de sortie des électrodes, est aussi un paramètre parfois soulevé.
Le contrôle de la rugosité du réseau de nanofils est un facteur critique pour l’intégration dans des dispositifs fonctionnels, particulièrement lorsqu’il constitue la base de l’empile-ment (électrode inférieure). En effet, le problème vient principalement de nanofils dressés qui peuvent entraîner des court-circuits ou des courants de fuite dans les dispositifs mul-ticouches. La rugosité d’une électrode à base de nanofils d’argent est très dépendante de la méthode de dépôt utilisée et a été évaluée à plusieurs dizaines de nanomètres (rugosité RMS : 30 – 100 nm et hauteur de pics : 200 – 300 nm) [93,100,101,105,142]. L’Annexe E.1 détaille la méthode de mesure de la rugosité. Les études rapportant la réalisation de dé-pôts conducteurs à partir de Cu NF étant encore peu nombreuses, les problématiques de rugosité n’ont pas été abordées jusqu’à présent.
Dans la littérature, différentes stratégies sont proposées pour diminuer la rugosité des réseaux de nanofils, telles que l’application d’une pression mécanique et/ou d’un recuit en température [93,99,100,106,143], le dépôt d’une couche de polymère [32,97,101,105] ou la réalisation de composite où les NF sont cette fois-ci totalement enrobés dans une matrice polymère [99,142,144]. La Figure 1.22 illustre la modification du réseau de Ag NF après compression mécanique (en a) et b)) ou après plaquage à l’aide d’une couche de PEDOT:PSS (en c) et d)).
Stabilités chimique et électrique des électrodes : oxyda-tion, sulfuration et électromigration
Pour espérer être un jour disponibles commercialement, la longévité et la stabilité de ces nouvelles générations de dispositifs est requise, cela implique la stabilité des électrodes et notamment en fonctionnement. Les études concernant la stabilité chimique et électrique des électrodes à base de nanofils métalliques sont peu nombreuses, compte tenu de leurs performances optoélectroniques comparables à celles de l’ITO, un effort dans ce sens doit être fourni. En effet, des problèmes d’oxydation, de sulfuration ou d’électromigration sont à craindre. De plus, le contact avec les autres matériaux constitutifs des dispositifs peut aussi être une source de vieillissement. C’est une étude complexe comprenant de nom-breux paramètres à considérer : détérioration des nanofils, formation d’oxyde/de sulfure, cinétique de réaction, environnement chimique, etc.
Stabilité chimique et environnementale
Les premières études de stabilité des électrodes face à l’oxydation des nanofils de Cu ou Ag ne décrivent pas toutes les mêmes tendances, les caractéristiques morphologiques des NF ayant une influence notable. Cependant, toutes s’accordent à montrer que quelles que soient les contraintes et les variations induites, la réalisation de composites permet d’améliorer la tenue des réseaux. Le ternissement bien connu de l’argenterie avec le temps est causé par la sulfuration de l’argent [158–160]. Ainsi, en ce qui concerne les Ag NF, bien plus que la formation d’oxyde d’argent, ce sont les réactions avec les composés soufrés qui sont souvent mises en cause, comme le confirme la formation de nanocristaux de Ag2S sur les nanofils après seulement 4 semaines de stockage à l’air ambiant (Figure 1.25) [161].
Ces travaux ne portent malheureusement que sur l’étude des objets et non de l’élec-trode, la modification des propriétés de conduction électrique de cette dernière n’est donc pas présentée. Toutefois, le sulfure d’argent étant un semi-conducteur [162], la dégrada-tion des performances électriques de l’électrode sera probablement très dépendante de la quantité formée.
Afin d’anticiper ces phénomènes, il a par exemple été démontré que l’inclusion des nano-objets dans une matrice de polymère ou de fibre de verre peut améliorer la tenue de l’électrode face à l’attaque de solutions liquides corrosives, respectivement de type Na2S ou K2S [142, 163] et ralentir ainsi la sulfuration du métal. La réalisation d’un composite Ag NF – oxyde de graphène (OG) présente aussi de multiples avantages : plus grande stabilité chimique (immersion dans l’acétone, l’isopropanol), sulfuration (exposition sous H2S) et oxydation plus lente. En effet, après deux mois de stockage à l’air la résistance carrée du composite Ag NF – OG n’augmente que très peu alors que celle du réseau seul de Ag NF triple quasiment [35]. Grâce à des essais de vieillissements accélérés (température et humidité relative élevées), le rôle de barrière de diffusion de la couche de graphène (ou oxyde de graphène) a été mis en évidence par plusieurs équipes [33,34,122,164–166]. La Figure 1.26 illustre la formation de nanoparticules en surface des Ag NF (en a)) après 8 jours de stockage à 70 °C et 70 % d’humidité relative.
Comme le montre l’évolution de la résistance carrée normalisée en fonction du temps (en b)), la présence d’oxyde de graphène améliore nettement la stabilité, ce qui est confirmé par l’absence de modification structurale des objets (en c)) [165].
Malgré des oxydes de cuivre quasiment isolants [167], l’étude de la stabilité des élec-trodes à base de Cu NF a montré qu’après quatre mois de stockage à l’ambiante, la valeur de la résistance du réseau augmente de 20 % [26,82]. Cette valeur est relativement importante pour l’intégration des Cu NF dans des dispositifs fonctionnels mais peut tou-tefois être acceptable en fonction des performances initiales des électrodes. Les équipes de recherche s’accordent pour dire que cette perte de conduction au cours du temps peut cependant être ralentie grâce au recuit thermique qui, en soudant les jonctions entre na-nofils, rend les électrodes plus résistantes à l’oxydation [82, 83]. Pour améliorer de façon plus marquée la stabilité des électrodes, une autre solution a été rapportée et consiste, comme pour les Ag NF, à déposer sur le réseau une couche de protection (de type oxyde de graphène ou AZO) [131,168]. La réalisation de nanofils cupronickel semble aussi être une possibilité face à l’oxydation, elle présente de plus l’avantage d’atténuer la teinte rouge des électrodes à Cu NF [25].
En ce qui concerne l’évolution des nanofils au contact d’autres matériaux, il a été suggéré que le caractère acide du PEDOT:PSS, polymère conducteur présent dans de nombreux dispositifs optoélectroniques, risque de causer une dégradation prématurée des objets [32,165].
Ainsi, malgré le faible nombre de publications sur la stabilité des électrodes à base de Cu NF, l’intégration des Ag NF semble plus aisée, cela est notamment dû à la différence de conductivité entre les formes oxydées/sulfurées de ces matériaux.
Stabilité sous contrainte électrique
Si peu de publications font état du vieillissement des électrodes à base de nanofils métalliques dû à l’environnement chimique, il y en a encore moins qui étudient la stabilité du réseau de NF sous contrainte électrique. Cette étude est d’autant plus délicate que la tenue sous sollicitation électrique est directement liée à la tenue en température. En effet, du fait de l’effet Joule, l’application d’une tension se traduira forcément par une augmentation de température, rendant la décorrélation des phénomènes difficile.
Grâce à des études réalisées en microscope électronique en transmission (TEM) in-situ, la rupture d’un nanofil suite à l’application d’une tension à ses extrémités a été mise en évidence, à la fois pour les nanofils d’Ag et de Cu [169–172]. La Figure 1.27 montre l’évolution en fonction du temps d’un Cu NF soumis à un courant de 4,2 mA. Les électrons se déplaçant de la gauche vers la droite, après plusieurs dizaines de minutes une striction apparaît jusqu’à conduire à la rupture complète du nanofils [172].

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Table des matières

Introduction
1 État de l’art : Électrodes transparentes, enjeux, performances et applications 
1.1 Alternatives à l’ITO
1.1.1 Films d’oxydes transparents conducteurs et nanoparticules en solution
1.1.2 Polymères conducteurs
1.1.3 Nanomatériaux carbonés
1.1.3.1 Le graphène
1.1.3.2 Les nanotubes de carbone
1.1.4 Grilles métalliques
1.1.5 Nanofils métalliques
1.2 Synthèses de nanofils d’argent et de cuivre
1.2.1 Procédé polyol : voie de synthèse principale des nanofils d’argent
1.2.1.1 Mécanisme de croissance
1.2.1.2 Influence des paramètres expérimentaux
1.2.1.3 Méthodes de purification et morphologie des nanostructures
1.2.2 Procédés hydrothermal et solvothermal : synthèse de nanofils de cuivre
1.3 Élaboration et propriétés des électrodes transparentes flexibles
1.3.1 Procédés d’impression de réseaux bidimensionnels
1.3.2 Post-traitements nécessaires à l’amélioration de la conductivité électrique du réseau
1.3.3 Propriétés intrinsèques des électrodes
1.3.3.1 Propriétés optiques remarquables des électrodes à nanofils
1.3.3.2 Propriétés électriques
1.3.3.3 Propriétés optoélectroniques
1.3.3.4 Propriétés thermiques
1.3.3.5 Propriétés mécaniques et structurales
1.4 Stratégies d’amélioration face aux verrous technologiques identifiés
1.4.1 Réduction du coût d’élaboration des électrodes flexibles
1.4.2 Intérêt des « multicouches » faces aux problèmes de rugosité, d’adhésion et d’adaptation du travail de sortie
1.4.3 Contrôle de la diffusion optique des électrodes en fonction des applications visées
1.4.4 Stabilités chimique et électrique des électrodes : oxydation, sulfuration et électromigration
1.4.4.1 Stabilité chimique et environnementale
1.4.4.2 Stabilité sous contrainte électrique
1.5 Intégrations dans des dispositifs fonctionnels et performances associées
1.5.1 Dispositifs optoélectroniques
1.5.1.1 Cellules photovoltaïques organiques (OPV)
1.5.1.2 Diodes électroluminescentes organiques (OLED)
1.5.2 Capteurs et écrans tactiles flexibles
1.5.3 Films chauffants
1.5.4 Autres applications possibles
1.6 Conclusion du Chapitre 1
2 Élaboration d’électrodes transparentes flexibles à base de nanofils métalliques 
2.1 Nanofils de cuivre
2.1.1 Développement du protocole de synthèse retenu pour les nanofils de cuivre
2.1.1.1 Synthèse hydrothermale et morphologie des nanofils formés
2.1.1.2 Purification à l’acide acétique glacial : désoxydation et retrait des résidus organiques
2.1.2 Réalisation d’électrodes transparentes et caractéristiques associées
2.1.2.1 Méthode de dépôt par transfert
2.1.2.2 Caractéristiques électriques et optiques des électrodes
2.1.2.3 Topologie de surface des électrodes à Cu NF
2.1.2.4 Un pas vers l’intégration : dépôt de PEDOT :PSS
2.1.2.5 Stabilité à l’air des électrodes
2.1.3 Conclusion sur les nanofils de cuivre
2.2 Nanofils d’argent
2.2.1 Un procédé simple et contrôlé
2.2.1.1 Optimisation de la synthèse des nanofils d’argent
2.2.1.2 Purification de la synthèse : mise en place d’une étape de décantation
2.2.1.3 Traitement acide nitrique de la solution de nanofils
2.2.2 Impression d’électrodes transparentes flexibles et performances associées
2.2.2.1 Dépôt par spray : formation de réseaux aléatoires bidimensionnels sur de grande surface
2.2.2.2 Caractéristiques électriques, optiques et mécaniques des électrodes
2.2.2.3 Stabilité des électrodes à l’air
2.3 Conclusion du Chapitre 2
3 Stratégies d’amélioration des performances des électrodes à base de nanofils d’argent 
3.1 Amélioration de la conductivité électrique du réseau de Ag NF
3.1.1 Traitement acide de l’électrode : déstabilisation du PVP, agent encapsulant isolant électrique
3.1.2 Soudure des jonctions et amélioration des contacts entre nanofils par compression en température
3.1.3 Dépôt de polymère conducteur PEDOT :PSS
3.2 Modification de la rugosité des électrodes et de l’adhésion des nanofils sur le substrat
3.2.1 Compression en température
3.2.2 Comblement des espaces inter-nanofils par dépôt de NP de ZnO
3.2.3 Recouvrement du réseau de nanofils par dépôt d’une couche de polymère
3.3 Modulation du travail de sortie
3.3.1 Nanoparticules d’oxydes
3.3.2 Dépôt de polymères filmogènes
3.4 Stabilité des électrodes sous contraintes
3.4.1 Contraintes environnementales
3.4.1.1 Suivi du vieillissement accéléré en enceinte climatique
3.4.1.2 Suivi du vieillissement sous atmosphère H2S
3.4.1.3 Suivi du vieillissement accéléré au contact du PEDOT :PSS
3.4.1.4 Suivi du vieillissement sous stress lumineux
3.4.2 Contrainte électrique : suivi du vieillissement sous stress électrique
3.5 Conclusion du Chapitre 3
4 Vers l’intégration dans des dispositifs fonctionnels
4.1 Films chauffants transparents
4.2 Capteurs tactiles capacitifs flexibles
4.2.1 Intégrant une électrode à nanofils d’argent
4.2.2 Intégrant une électrode à nanofils de cuivre
4.3 Dispositifs optoélectroniques organiques
4.3.1 Cellule solaire organique (OPV)
4.3.2 Photodiode organique (OPD)
4.4 Conclusion du Chapitre 4
Conclusion générale et perspectives
Partie expérimentale 
A.1 Nanofils de cuivre
A.1.1 Protocole de synthèse hydrothermale en autoclave
A.1.2 Méthode de purification : lavages et traitement acide acétique glacial
A.1.3 Morphologie des nanostructures formées
A.2 Nanofils d’argent
A.2.1 Synthèse polyol
A.2.2 Une méthode de purification originale : la décantation
A.2.3 Amélioration de la conductivité électrique des électrodes : traitement acide nitrique de la solution et/ou de l’électrode
A.2.4 Détermination de la concentration de Ag NF en solution par dosage
A.2.5 Méthodes de fabrication des électrodes
A.3 Réalisation des dispositifs fonctionnels
A.3.1 Cellules solaires organiques
A.4 Tableau récapitulatif des résultats obtenus
B Notion de résistance carrée et mesure quatre pointes 
C Notion de transmittance et mesure par spectroscopie UV-Vis-PIR 
D Microscopie Électronique à Balayage (MEB) 
E Microscopie en champ proche 
E.1 Microscopie à Force Atomique (AFM)
E.2 Miscroscopie à sonde Kelvin (KPFM)
F Spectroscopie photoélectronique X (XPS) 

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