Le travail social consiste à aider la communauté à surmonter les difficultés de la vie quotidienne, à aider la population vulnérable à puiser les ressources et les potentialités dont elle possède afin d’améliorer les conditions de vie et d’apporter une autonomie à long terme. La société est une machine en perpétuelle dynamique et qui se remanie dans le temps, tous les membres intégrants de cette machine contribuent de manière directe ou indirecte à son fonctionnement. Depuis les civilisations passées ou les anciennes civilisations, il existe une transmission de savoir et de connaissance, de mode de vie comme des coutumes qui fait que les générations suivantes (qui précèdent) puissent acquérir et conserver les traditions et les cultures propres au groupe social leur appartenant.
Il existe des institutions conçues pour instruire ou enseigner la population, ce sont les établissements scolaires, les organisations religieuses, les organisations sociales qui constituent la socialisation formelle dont les buts se résument à apporter une formation en connaissance aux enfants ou aux adultes et à les transformer en une personne capable de s’intégrer et de s’adapter dans la société, de surmonter les fastidieuses épreuves de la vie courante. En général, les parents participent les premiers à l’éducation des enfants, viennent après les groupes pairs qui constituent la socialisation informelle.
Education Et Citoyenneté
L’éducation et la citoyenneté : deux notions interdépendantes qui méritent d’être considéré dans le processus de formation dans le sens intellectuel, moral, civique d’une personne. Education implique un concept général d’une construction d’un état social basé sur la transmission des savoirs intellectuels, moraux,…d’une génération à une autre, d’une civilisation à une autre. Un citoyen désigne par conséquent une personne dotée d’un sens de civisme, qui suit les normes et les valeurs d’une société et qui se conforme aux lois préétablies, il agit dans l’intérêt et pour le bien commun des membres de la communauté et respectent ces derniers pour préserver les relations de convivialités et l’harmonie sociale.
Le concept d’éducation
Selon DURKHEIM(E) : « L’éducation est l’action exercée par les générations adultes sur celles qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale. Elle a pour objet de susciter et de développer chez l’enfant un certain nombre d’états physiques, intellectuels et moraux que réclament de lui et la société politique dans son ensemble et le milieu spécial auquel il est particulièrement destiné» .Elle est égalementl’action exercée sur les enfants par les parents et les maîtres. Cette action est de tous les instants, et elle est générale. (…). Par notre exemple, par les paroles que nous prononçons, par les actes que nous accomplissons, nous façonnons d’une manière continue l’âme de nos enfants ».
L’éducation est donc une manière de contribuer au développement intellectuel d’un individu, elle constitue à elle seule une forme de socialisation au sein d’une communauté quelconque, l’éducation est universelle et générale. Il va de soit de la manière dont les adultes et parents usent pour véhiculer ces savoirs intellectuels mais également de la capacité d’appréhension de la part des enfants, l’éducation reste une affaire de toute une société humaine.Dans la vie courante, les comportements des différentes personnes, leur manière de réagir ou encore les interactions interpersonnelles au sein d’une société constituent une éducation inconsciente.
Suivant KANT(E), « le but de l’éducation est de développer dans chaque individu toute la perfection dont il est susceptible » .
Nous insistons sur le mot « perfection », qui s’explique par le développement de toutes les facultés humaines en un point le plus élevé des connaissances sans pour autant affecté à la vie des autres membres de la société. L’éducation comporte une multitude de facettes à laquelle nous devons s’adapter et elle est souvent influencée par des éléments extérieurs qui la détournent considérablement de sa trajectoire principale. De plus, l’éducation doit tenir compte de l’évolution dans le temps, elle doit être malléable et s’adapter constamment aux fluctuations de la vie courante. Le mot d’éducation a été parfois employé dans un sens très étendu pour désigner l’ensemble des influences que la nature ou les autres hommes peuvent exercer soit sur notre intelligence, soit sur notre volonté.
Elle comprend, dit MILL(S), « tout ce que nous faisons par nous-même et tout ce que les autres font pour nous dans le but de nous rapprocher de la perfection de notre nature. Dans son acception la plus large, elle comprend même les effets indirects produits sur le caractère et sur les facultés de l’homme par des choses dont le but est tout différent : par les lois, par les formes du gouvernement, les arts industriels, et même encore par des faits physiques, indépendants de la volonté de l’homme, tels que le climat, le sol et la position locale» .
Toujours dans le but d’atteindre la perfection, les individus instaurent des moyens à la fois direct par les lois, les autres formes d’influences sensoriels et perceptibles par l’homme, mais également indirect par les autres influences que la nature peut apporter sur son éducation.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE :SOCIALISATION ET CITOYENNETE A MADAGASCAR
CHAPITRE 1 :Education et citoyenneté
CHAPITRE 2 : Le terrain d’étude
DEUXIEME PARTIE : DEFAILLANCE DU SYSTEME EDUCATIF
CHAPITRE 3: Les jeunes, acteurs dans l’éducation
CHAPITRE 4 : Les parents et le système éducatif
CHAPITRE 5 : Les enseignants et l’enseignement
TROISIEME PARTIE : GESTION DES RESSOURCES ET APPROCHE PAR CREATIVITE ET PAR ACTIVITES
CHAPITRE 6 :Les domaines à exploiter
CHAPITRE 7: L’apport des instances sociales
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
ANNEXES
RESUME