POPULATION ET BIODIVERSITE

QUE SAIS-JE DÉJÀ DE LA QUESTION ? (PREMIERS RÉSULTATS DE NOS INVESTIGATIONS)

Nos opinions sont nombreuses : La population de Ranomafana a bénéficié de l’aide du Fonds Monétaire International5 et des organisations nationales ou internationales pour la protection de l’environnement depuis la création du parc ; Les habitants de Ranomafana gagnent la moitié des recettes du parc de Ranomafana tous les ans en contrepartie de leur conservation de la biodiversité ; l’obtention de cette moitié de tous les Droits d’Entrée dans les Aires Protégées (DEAP) est soumise à un mini-projet (MP) local de développement des associations légalement déclarées de certains habitants lettrés de la Commune Rurale de Ranomafana (CRR) ; La biodiversité de la CRR est toujours menacée6 depuis, malgré sa protection : «Cependant, comme c’est le cas de plusieurs régions de Madagascar, l’environnement de cette région de Ranomafana est menacé surtout par des activités anthropiques, si bien que de nombreuses espèces animales et végétales risquent de disparaître. D’ailleurs, certaines espèces sont déjà considérées comme vulnérables (Saunders et al. 1991). Ainsi, selon Decary (1950), Wright (1992), Grenfell (1995) la diminution de la pluviosité avec l’action de l’homme comme l’exploitation irrationnelle de la forêt, le feu de brousse, le « Tavy » et autres, entraînent la régression progressive de la surface forestière.»7 Et «Il n’y a que le faible niveau d’instruction qui constitue une menace pour la conservation et la protection du parc et c’est valable pour tous les secteurs. Ne soyons pas surpris du défrichement, des feux de brousse, de la coupe illicite et de la collecte de produits secondaires qui s’opèrent. Ces phénomènes se produisent parce que les auteurs n’ont pas reçu une bonne éducation qui prône qu’il importe de protéger la nature» . La majorité de la population vivent en dessous du seuil de la pauvreté ; on ne peut pas parler de l’Indice développement Humain (IDH) de l’Organisation des Nations-Unies (ONU)9 : «Il s’agit d’un indice composé qui mesure la qualité de vie moyenne de la population d’un pays. Théoriquement, l’indice va de 0 à 1. Il tient compte de trois dimensions du développement humain. D’abord, la possibilité d’avoir une vie longue et en santé en se fondant sur l’espérance de vie à la naissance. Ensuite, le niveau de scolarisation, évalué à partir du taux d’analphabétisme et de la fréquentation des différents niveaux du système scolaire. Enfin, le standard de vie, calculé à partir du Produit intérieur brut per capita en tenant compte de la Parité du pouvoir d’achat (PPA). La PPA sert «à mesurer le pouvoir d’achat relatif des monnaies de différents pays pour les mêmes types de biens et de services. Étant donné que le prix des biens et des services peut varier d’un pays à l’autre, la PPA permet de comparer plus exactement le niveau de vie de différents pays.»» La conservation de la biodiversité de la CRR est indispensable10 : «Le Parc National Ranomafana joue un rôle biologique important car il abrite une richesse naturelle, dont le degré d’endémisme régional et de diversité est élevé, et qui est menacée de disparition. On y retrouve les espèces endémiques de lémurien de la sous-région (Parc National Andringitra et Parc National Ranomafana) qui sont aussi gravement menacées : Hapalemur aureus et Hapalemur simus. Il constitue également le réservoir génétique de certaines espèces rares et endémiques comme : Asplénium appertum, Heliophyllum madagascariensis, plusieurs espèces de palmiers, d’araignées-tenrec et d’écrevisses. Il assure d’autre part11 la connectivité vers le Sud avec la formation végétale humide de l’EST, en particulier avec le couloir forestier qui le relie au PN Andringitra. La partie au Nord vers le couloir Zafimaniry _ Marolambo étant déjà coupée. C’est aussi un lieu particulièrement favorable pour la recherche scientifique grâce aux infrastructures existantes12 qui attirent déjà une cinquantaine de chercheurs nationaux et internationaux par an. Le Parc National Ranomafana joue aussi des rôles socio-économiques. Il contribue à la régulation du régime hydrologique des bassins- versants de la région Nord – Sud-Est13 de Madagascar. Il forme ainsi le réservoir d’eau pour les riverains et ces régions en aval, grâce au réseau hydrographique qui le traverse. Il protège entre autres le sol des reliefs accidentés. L’eau de la station thermale de Ranomafana prend également sa source dans le Parc. La centrale hydroélectrique de Ranomafana sur la rivière Namorona alimente en électricité les régions de Fianarantsoa, d’Ambalavao et plus tard de Mananjary, avec une production totale de 18 716790 kw, presque totalement consommée.» Et aussi: «Ayant déjà décroché le statut de patrimoine mondial, le Parc National de Ranomafana est classé deuxième parc qui génère des revenus et troisième en termes de visite après Isalo et Andasibe. Notons aussi que Ranomafana dispose d’un centre international de recherche qui accueille en moyenne 130 chercheurs et étudiants confondus par an. Si ce parc est rayé de la carte, ce sera la catastrophe pour les parties centre et sud de Ranomafana. Les sources d’eau de ce parc ravitaillent en eau Namorona, Faraony, Mananjary et l’ensemble de Matsiatra Ambony. Elles alimentent Namorona qui fait tourner la centrale hydroélectrique fournissant une énergie de 60 MW au bénéfice de plus de 2 millions d’habitants d’Ifanadiana, d’Ambalavao, de Fianarantsoa et d’Ambohimahasoa». Le parc national de Ranomafana a double casquette. Il est à la fois parc national et patrimoine commun de l’humanité; Le tavy est une des identités ethniques à Ranomafana. C’est un point de repère pour la société tanala. À peu près les natifs de Ranomafana sont petits paysans et éleveurs. Nos idées concernant ce milieu sont aussi variées dont :Les chercheurs malagasy et étrangers des grandes universités ou écoles côtoient la CRR grosso modo toute l`année22; Tout ce qui s’intéresse à l’étude de la biodiversité s’intéresse presque à Ranomafana ; Le sol de Ranomafana est un sol infertile ; la ville de Ranomafana se trouve en bas d’une descente de 10 kilomètres; seul le Fokontany de Ranomafana a l’eau et l’électricité de la JIRAMA. : «Concernant l’adduction d’eau potable au niveau de la Commune, Ranomafana est dotée de peu de puits traditionnels fonctionnels et de borne fontaine géré par la Jirama dans le chef-lieu de la Commune seulement mais qui sont plutôt mal répartis. La plupart de la population s’approvisionnent23 ainsi en eau auprès des rivières. La population des 7 autres Fokontany est dépourvue d’eau potable.» Il s’agit, à propos de l’éclairage, pour la plupart de la population locale d’utiliser le plus souvent de la lampe à pétrole, et parfois de la bougie. L’électricité est principalement installée dans le centre ville et au long de la RN 25 qui traverse la Commune Rurale de Ranomafana. On estime que 10 % de ménages24 seulement l’utilisent actuellement (2008).Alors que Ranomafana avec son Barrage Hydroélectrique de Namorona alimente les villes suivantes en électricité: Ifanadiana, Ambohimahasoa, Fianarantsoa II, Fianarantsoa I et Ambalavao» 25 ; On remarque presque tous les jours autour de la ville, un peu éloigné, de fumée noire c’est le tavy.

FORMULATION «BASSE» (PRÉCISION D’UN CONTEXTE SPATIO TEMPOREL)

                 La Commune Rurale de Ranomafana (CRR) obtient des subventions nationales et internationales depuis la création du parc en 1990 à travers les programmes environnementales (PE) : PEI, PEII et PEIII)33. A partir de 2008, elle prévoyait déjà les assistances de l’UNESCO. Qu’en est- il du développement humain par rapport à la conservation de la biodiversité dès Années 90 à nos jours ?

FORMULATION DE LA SUPPOSITION EN AFFIRMATION CONCISE ET ÉLÉGANTE

                 Le développement humain de la Commune Rurale de Ranomafana (CRR) est encore dans une phase embryonnaire en un quart de siècle de conservation. Cette hypothèse mérite d’orienter notre recherche parce que nous sommes convaincus, vu les formes des aides reçues et ses volumes que le développement humain de R peut être atteint dans quatre ans après l’identification des objets de la question de recherche si les acteurs le veulent. Elle semble excellente à d’autres supputations concevables dans la mesure où elle va en premier temps aboutir sur les déclenchements des écueils de non progrès humain et en seconde période, instiller des pensées nouvelles sur le développement des hommes de cette société donnée

CONTENUS DANS L’ÉTUDE DE LA CULTURE

                  Dans la notion de culture, il est possible d’en distinguer 3 formes . Au sens courant, elle est l’«ensemble des connaissances acquises qui permettent de développer le sens critique, le goût ou le jugement chez l’individu». Il s’agit de connaissance scientifique ou artistique qui caractérise ce qu’on appelle l’homme cultivé. La culture s’oppose à la nature car elle désigne tout ce qui est produit par l’homme. Cette définition trop large des anthropologues fonctionnalistes inclut ainsi les outils, l’architecture, les connaissances, les coutumes, les relations sociales et familiales, la religion,… Mais d’autres aussi ont donné une précision de la notion de culture qui est l’«ensemble des valeurs, des normes et des pratiques qui sont acquises et partagées par un grand nombre de personnes» La valeur (culture) est toute celle qui est dans une société considérée comme estimable, importante et désirable. Les valeurs s’imposent aux membres d’une société comme une évidence et un absolu au sens adjectif et nom de ce terme. Il y a une hiérarchie de valeur dans toute société. Les valeurs sont des idéaux auxquels les membres d’une société adhèrent. Une idéologie est une idée destinée à justifier la position d’une classe sociale sur une autre. Les normes sont des règles de conduite en société auxquelles les individus sont censés se conformer. Comme les valeurs dont elles constituent une expression, les normes sont relatives autrement elles varient d’une société à une autre. Les mœurs, les coutumes, les lois et règlements font partie des normes. L’ensemble des normes fait l’objet de sanctions juridiques de la part de la société. La notion de coutume ou l’habitude dans les mœurs, dans les manières et dans les actions : «Manière d’agir établie par l’usage chez un peuple, dans un groupe social. […] c’est d’ailleurs pourquoi il est très difficile de changer quelque mentalité […]» 63. Mais aussi un usage ancien qui avait force de loi. Le comportement c’est la manière d’être, d’agir ou de réagir de chacun des êtres humains, d’un groupe des animés, leurs attitudes et conduites individuellement ; la notion de norme permet de définir les essences des rôle et statut. Un rôle est un ensemble de normes auxquelles est soumise l’action d’un individu occupant une position particulière. Par exemple rôle des parents, rôle des enseignants, rôle des Mpanjaka, … cette précision de rôle est inséparable de la connaissance de statut. Le terme statut peut cependant désigner deux choses : la position sociale occupée par un individu dans l’échelle sociale (riche ou pauvre) et une certaine position sociale dans un réseau de relations. Exemple à l’université le statut d’étudiant ou d’enseignant ou le statut des fonctionnaires. Dans ce dernier paradigme, le terme statut va de pair avec ce que THOURAYAT, B. A. 200964 appelle l’ensemble des dispositions législatives ou réglementaires fixant les garanties fondamentales (droits et obligations) accordées à une collectivité publique ou à un corps de fonctionnaires ou agents publics. Le dernier élément constituant la culture est les pratiques non seulement sociales mais aussi culturelles (les modes de vie). Il y a des pratiques associatives ou politiques et culturelles, la fréquentation des lieux culturels (le cinéma ou le musée) et les habitudes de consommation ou l’utilisation des biens culturels. L’observation et l’étude des cultures très poussées peuvent nous conduire à deux attitudes différentes : les ethnocentrisme et relativisme culturel. L’ethnocentrisme est l’attitude d’une personne ou d’un groupe de personnes et consiste à juger une autre personne ou une autre groupe de personnes par rapport à sa culture : peut mener à un racisme et /ou génocide. Tandis que, le relativisme culturel consiste à affirmer que toute culture, toute norme se valent et n’ont de sens que dans l’entente propre de leur. Les traits culturels des différents groupes sociaux tendent aujourd’hui à s’homogénéiser sous l’influence des medias de grande diffusion : l’orientation vers la culture de masse. L’acculturation est l’ensemble des phénomènes résultant du contact direct entre cultures différentes. Un individu est dit acculturé s’il perd sa culture propre et adopte celle de l’autre. La déculturation est la perte du repère culturel. Le syncrétisme culturel est le métissage de traits culturels. La socialisation c’est le processus par lequel un individu apprend et intériorise les différents éléments de la culture de son groupe. Ce qui lui permet de forger sa propre personnalité sociale et de s’adapter au groupe dans lequel il vit. Cette socialisation est assurée par l’action d’un certain mécanisme psychologique comme l’apprentissage, l’identification et l’intériorisation. Elle se fait à travers l’action intermédiaire des différents groupes auxquels s’insère l’individu : la famille, le groupe (primaire) social ou ethnique, d’âge, et par l’institution créée par la société surtout l’école. L’institution au sens sociologique du terme est l’ensemble de normes précisant pour certains aspects de la vie en société ce qui se fait ou non. Pour terminer avec la notion de culture65, il faut savoir qu’elle serve à travers les valeurs et les normes apprises et partagées à former un groupe, une société. La fonction sociale de la culture est de réunir un certain nombre de personnes très différentes en une collectivité unique et spécifique. Sa fonction individuelle est de permettre à chacun grâce au processus de socialisation de vivre en société, d’y être accepté et reconnu. Le conformisme est l’idée qui consiste à suivre et vivre à la lettre sa propre culture. L’anticonformisme est la vue qui consiste à rejeter ou à ne pas prendre en compte la culture de son propre groupe. Le terme «tradition» joue avec les deux sens. Il est pris soit en tant qu’élément de la culture dont souligne THOURAYAT, B. A. 200966 que la culture désigne l’ensemble de traditions techniques et institutions qui caractérisent un groupe humain et que la culture ainsi comprise est normative et acquise par l’individu dès l’enfance par les processus d’acculturation, soit en tant qu’élément de différenciation. Mais THOURAYAT67 précise sa quiddité en écrivant que la tradition est un leg spécifique de l’être humain avec ses fonctions d’assurer la continuation et le progrès de la société : «Héritage social et culturel, c’est-à-dire institutions, croyances et coutumes communes à un groupe véhiculées à travers les âges et transmises par voie sociale. Spécifique de l’espèce humaine, la tradition constitue un acquis culturel essentiellement précaire qui ne possède pas la solidarité de la transmission héréditaire. Dans la mesure où l’homme ne peut pas être occupé de son passé, la tradition est vitale en assurant la continuité et le progrès de la société : «les morts gouvernent les vivants». Cependant, la tradition peut ne peut pas remplir cette fonction si elle bloque toute innovation».

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Table des matières

REMERCIEMENTS
Introduction
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU SUJET
I. Présentation du sujet
I.1. Problématique (thème, question générale)
I.1.1. Qu’est-ce qu’on veut savoir?
I.1.2. Que sais-je déjà de la question ? (premiers résultats de nos investigations)
I.1.3.Les lacunes dans nos connaissances personnelles
I.2. Motivations à l’endroit du sujet de recherche, importance théorique et pertinence actuelle du problème et de la question générale
I.2.1. Quelles sont les motivations intellectuelles de cette recherche?
I.2.2. Autres mobiles spéculatifs nous poussant à apporter une réflexion approfondie et systématique
I.3. Spécification en profondeur : explorer, décrire, analyser ou évaluer
I.3.1. Spécification latérale : sous quel angle approcher le problème ?
I.3.2. Spécification en profondeur des angles à privilégier compte tenu des recherches antérieures
I.3.3. Caractéristiques de cette recherche
I.4. Spécification verticale : justification du niveau de généralité de la question spécifique de recherche
I.4.1. Formulation «haute » (applicable à un grand nombre de situations) du questionnement de recherche
I.4.2. Formulation «basse » (précision d’un contexte spatio-temporel)
I.5. Question spécifique de recherche
I.5.1. Reformulation de la question générale de recherche en fonction du niveau optimal
I.5.2. Étude d’un cas non comparative
I.6. Hypothèse de recherche
I.6.1. Possibilité d’envisager plusieurs réponses plausibles à la question spécifique de recherche
I.6.2. Formulation de la supposition en affirmation concise et élégante
I.6.3. Opérationnalisation de ces signifiés
I.6.4. Les preuves d’agrément et d’objection de cette présomption retenue
DEUXIEME PARTIE : CADRE CONCEPTUEL ET STRATEGIE DE VERIFICATION
II.1. Cadre conceptuel
II.1.1. Présentation et justification de la méthode retenue
II.1.1.1. Quelque concept méthodologique
II.1.1.2. Techniques d’enquête en sciences sociales
II.1.1.3. Manipulation des données brutes
II.1.2. Présentation et justification des théories proposées
II.1.3. Définition des concepts
II.1.3.1. Contenus dans l’étude de la culture
II.1.3.2. Idées dans l’étude du système de parenté
II.1.3.3. Concepts marxistes utilisés dans l’étude de la société
II.1.3.4. Expressions environnementales et juridiques
II.1.3.5. Signifiés de développement
II.1.3.6. Termes environnementaux
II.2. Stratégie de vérification
II.2.1. Nature de données et informations à recueillir et analyser
II.2. 2. Présentation et justification d’instruments de recherche
II.2.3. Présentation et justification de la grille d’analyse
II.2.4. Étapes de la recherche et échéancier des travaux
TROISIEME PARTIE : BIBLIOGRAPHIE ET PROJET DE PLAN DETAILLE
III.1. Bibliographie générale
III.1.1. Les livres, conventions, lois, décret, utilisés dans ce projet
III.1.2. Mémoires et projets de thèses lus seulement
III.1.3. Bibliographie commentée
III.1.4. Bibliographie listée (Projet de lecture)
III.1.4.1. Sources primaires ou documentation originale
III.1.4.2. Sources secondaires
III.1.5. Webographie
III.1.5.1. Site Internet
III.1.5.2.Documents informatiques
III.2. Projet plan détaillé (Plan détaillé provisoire de la future thèse)
Conclusion
ANNEXES

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