Pollution et protection des eaux souterraines

Pollution et protection des eaux souterraines

Différents types de sols identifiés

Rendzines à « Ouchba » [sol brun calcaire]

En effet ces sols se rencontrent sur les roches mères calcaires, là où la végétation est généralement peu abondante, ce sont des sols peu profondes dits « squelettiques », ils ne possèdent pas de vrai horizons, l’horizon humifère repose sur la roche mère friable et qui affleure.
Quelques gouttes d’acide dilué posé sur un échantillon de la couche supérieur du sol produit l’effervescence (Touyre, (2001)) ce qui a été le cas pour cette fouille décris ci-dessus.

Sols fersiallitiques rouges détectés à [Ain fezza et Oum Allou]

La plus grande partie des sols fersiallitiques est observée sous des conditions climatiques dites « méditerranéennes », l’hématite domine et colore l’horizon en rouge (10 R à 5 YR) les horizons minéraux, dans ces sols rouges le fer libre et les minéraux argileux sont fortement liés et contribuent à la formation d’agrégat poly hydriques à facette brillantes. Sur des roches mères carbonatées, abondantes l’altération est dominée par dissolution, qui libère un matériau silicaté très argileux (Lamoureux, 1983).A Ain Fezza on repère la « Terra rosa », un sol décarbonaté dans un milieu bien drainé où les entrainements (Ca et Mg) sont supérieurs aux apports.Située en avale le sol de Ain fezza est peu lessivé en effet, nous avons noté une épaisseur de 0,40 m.
A Oum Allou on détecte des sols fersialltiques plus au moins sableux avec le plus grand taux de sable trouvé, lessivés et dénaturés mais hydromorphes en profondeur.

Différents types de roches sédimentaires identifiés (effervescence ou non au HCL)

A Ouchba, les rendzines reposent sur roches carbonatés plus au moins fragmentés.A Ain fezza la couche du sol assez épaisse repose sur du calcaire bleu résistant et non poreux.A Oum allou la roche est du grès riche en silice (SiO2) [Tafza].
 Différent textures identifiés dans nos fouilles :
Une texture limon-argileuse pour la fouille de Ain fezza
Une texture limon-sableuse pour la fouille d’Ouchba.
Une texture limon-sableuse pour la fouille d’Oum Allou entre 0.00 et 0.1 m de profondeur.
Une texture limon argileux sableuse pour la fouille d’Oum Allou entre 0.10 et 0.24 m de profondeur.

– Les sols constitués d’éléments fins (argiles, limons fins) présentent une structure forte. Audelà de 40 % d’argile, le sol devient lourd (structure massive, forte rétention de l’eau). Ce qui n’est pas le cas pour nos 4 échantillons.

– Les sols constitués d’éléments mixtes (limons, sables, 15 à 40 % d’argiles) – soit la majorité des sols – présentent une structure modérée.

– Les sols avec trop peu d’argile (moins de 15 %), constitués de limons et/ou sables (fins ou grossiers), ont une faible cohésion, donc une faible stabilité structurale. Ils sont facilement érodés, les particules libres étant transportées par ruissellement. Ce qui est le cas pour les fouilles Ouchba et Oum Allou entre 0.00 m et 0.1 m de profondeur.

Points d’eau et infrastructures hydrauliques

On dénombre plusieurs sources dans la commune de Ain fezza, plus de 32 sources dont 22 opérationnelles et à écoulement pérenne, elles sont exploitées à des fins agricoles, les autres présentent un débit très faible, un écoulement saisonnier ou totalement taries.Dans notre zone d’étude hormis notre source Ain Sakhra, on compte plusieurs puits privés pour des besoins d’habitat rural épars et qui se sont proportionnellement multipliés avec le développement de l’agriculture, on enregistre aussi des demandes d’intéressés qui sollicitent la mise en bouteille de leur eau selon la DRE.

 Alimentation en eau potable : Pour l’approvisionnement en eau potable des populations des centres de Ain fezza et Béni Add c’est à partir d’un forage réalisé en 1985 avec un débit mobilisé de 17 L/s (2017) mais depuis la situation actuelle de distribution à travers ces centres, des tensions ont été enregistré, ce qui a incité les autorités à améliorer la dotation à partir d’un système de dessalement de Honaine (tranche 2015).D’autres forages existent à Ouchba et Oum Allou avec des débits moyens de 3 L/s 5 L/s alimentant des réservoirs de 500 m3 et 250 m3 gravitairement (P.D.A.U, 2011).

 Réseau de distribution et d’adduction : La distribution en eau potable est constituée par un réseau ramifié en acier galvanisé. Le tableau ci-dessous résume la longueur des conduites en ml (mètre linéaire) des réseaux d’adduction et distribution pour les villes qui concernent notre zone d’étude

 Assainissement :
La commune dispose d’un réseau d’assainissement de type unitaire, d’un linéaire total de 20516 ml, réalisé en différents diamètres de ø300 à ø600, en béton comprimé. L’état du réseau d’assainissement à travers la commune Ain Fezza dans les villes concernées par notre zone d’étude .

L’occupation du sol

L’occupation du sol désigne pour la FAO (1998) « la couverture bio physique de la surface des terres émergés », elle peut être cartographiée pour définir les différents espaces urbains, agricoles, naturel…etc. Elle permet de comprendre l’organisation d’un territoire et sa dynamique spatiale, et peut être reproduite à partir d’images satellitaires et/aériennes. Dans notre zone d’étude on dénombre pas mal de terres agricoles, une urbanisation répondant à aucune norme d’urbanisation, des maisons détachés ayant pas été raccordé au réseau d’assainissement cependant des extensions ont été observé dernièrement dans la ville de Ain Fezza par de nouvelles constructions habitats, un cimetière, on compte également des carrières, des couverts forestiers par endroit et des sols nues à d’autres endroits où les roches mère sont affleurantes

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Table des matières

Résumé
Remerciements
Dédicaces
Table des matières
Liste des figures
Liste des tableaux
Liste d’abréviation
Introduction général
Chapitre I : Généralités sur les eaux souterraines
I.1. Introduction :
I.2 Réservoirs aquifères
I.3 Systèmes aquifères
I.3.1 Aquifère de socle
I.3.2 Aquifère volcanique
I.3.3 Aquifère Karstique
I.3.4 Aquifère Alluvial
I.4 Alimentation et écoulement des eaux souterraines
I.5 Captage des eaux souterraines
I.5.1 Captage des sources
I.5.2 Captage par forage
I.5.3 Captage par puits
I.6 Conclusion
Chapitre II : Pollution et protection des eaux souterraines
II.1 Introduction
II.2 Pollution des eaux souterraines
II.2.1 Mécanismes et types de pollutions
II.3 Vulnérabilité des aquifères aux pollutions
II.3.1 Notion de vulnérabilité des aquifères aux pollutions
II.3.2 Critères et typologies des vulnérabilités
II.3.3 Vulnérabilité des aquifères karstiques
II.4 Cartographie d’analyse de vulnérabilité
II.4.1 Nécessité de protection des eaux souterraines
II.4.2 Cartographie et méthode d’analyse de vulnérabilité
II.5 Protection réglementaire des eaux souterraines
II.5.1 Introduction sur la législation européenne pour la protection des eaux souterraines
II.5.2 Protection réglementaire des captages d’eau potable en France
II.5.3 Synthèse sur les textes législatifs en Algérie pour la protection des eaux souterraines
Chapitre III : Description de la zone d’étude
III.1. Présentation de la zone d’étude
III.1.1- Présentation de la source Ain Sakhra
III.1.2- Aperçu sur la zone d’étude délimitée autour de la source Ain Sakhra
III.2- Relief et topographie
III.3 Aspect climatique
III.3.1 Les stations climatique retenues
III.3.2 Les précipitations
III.3.3 la température
III.4 – Aspect géologique
III.5- Aperçu Hydrogéologique et hydrochimie
III.5.1- Introduction sur l’hydrogéologie générale de la zone d’étude
III.5.2- Propriétés hydrogéologiques des formations de notre région
III.5.3- Qualité des eaux souterraines
III.6 Contexte hydrologique
III.7 Contexte pédologique
III.7.1 présentations des fouilles
III.7.2 Principaux caractéristiques des échantillons
III.8 Points d’eau et infrastructures hydrauliques
III.9 L’occupation du sol
III.9.1 Agriculture
III.9.2 Elevage
III.9.3 Zones d’activités
III.9.4 Population et leur répartition spatiale
III.9.5 Environnement
III.10 Conclusion
Chapitre IV : Application sur la zone d’étude (carte de vulnérabilité, carte du risque et recommandations)
IV.1 Choix de méthode de la cartographie de vulnérabilité
IV.1.1 Introduction
IV.1.2 La méthode RISK
IV.1.3 L’indice de vulnérabilité
IV.1.4 Cartographie des pressions polluantes
IV.1.5 Cartographie du risque de vulnérabilité
IV.2 Cartographie de la vulnérabilité selon la méthode RISK
IV.2.1 Le Critère Roche aquifère « R »
IV.2.2. Critère Infiltration « I »
IV.2.3 : Critère Sol « S »
IV.2.4 Critère K
IV.3 Carte de vulnérabilité « R.I.S.K »
IV.3.1 Indice globale de la vulnérabilité
IV.4 Cartographie des aléas
IV.4.1 Evaluation des risques
IV.5.2 Poids des aléas selon notre zone d’étude
IV.4.3 Pondération des aléas (calcul d’indice de danger)
IV.5 Cartographie du risque de pollution
IV.5.1 Application sur la zone d’étude
IV.5.2 Discutions des résultats
IV.5.3 Conclusion et recommandations
Conclusion général
Références bibliographiques
Annexes