Pollution de l’environnement aquatique

Au cours des derniรจres annรฉes, la gรฉostatistique a prouvรฉ sa primautรฉ en tant que mรฉthode d’estimation des rรฉserves dans de nombreux types de mines (mรฉtaux prรฉcieux, fer, mรฉtaux de base etc.). Son application ร  l’industrie du pรฉtrole est plus rรฉcente, mais a cependant prouvรฉ son utilitรฉ, tout particuliรจrement pour รฉtablir la topographie des sites et pour modรฉliser et simuler l’hรฉtรฉrogรฉnรฉitรฉ interne des rรฉservoirs et des aquifรจres. Malgrรฉ ce succรจs, certains secteurs de l’industrie miniรจre, tel que l’exploitation du charbon, n’ont montrรฉ de l’intรฉrรชt pour la gรฉostatistique que trรจs tardivement. L’attention grandissante portรฉe ร  la protection de l’environnement et le besoin dโ€™avoir plus de prรฉcision pour l’estimation quantitative et qualitative des rรฉserves incitent beaucoup d’entreprises ร  remettre en cause leurs procรฉdรฉs d’estimation.

L’augmentation dynamique de la production industrielle et agricole avait รฉvidement amรฉliorรฉ la vie de l’homme en lui fournissant le confort et le rendement, mais il a malheureusement conduit ร  la dรฉtรฉrioration rapide de sa premiรจre Source de vie ย ยปl’eauย ยป. A cause de sa vocation industrielle et agricole, qui favorise l’exode rural continuel, la ville dโ€™Annaba est devenue une trรจs grande consommatrice d’eau, une eau qui ne cesse de perdre sa bonne qualitรฉ.

LE VARIOGRAMMEย 

Le variogramme c’est lโ€™outil fondamental en gรฉostatistique pour analyser et modรฉliser la structure spatiale de la variable rรฉgionalisรฉe. Il est dรฉfini aussi bien dans le cadre stationnaire dโ€™ordre 2 que dans le cadre strictement intrinsรจque. Il reprรฉsente la variabilitรฉ moyenne des concentrations entre deux points en fonction de la distance h qui les sรฉpare.

VARIATION ISOTROPIQUES ET ANISOTROPIQUE

Isotropie

On dit qu’il y a isotropie, les variogrammes expรฉrimentaux dans les diffรฉrentes directions se chevauchent et la carte variographique dessine des cercles, ou des sphรจres dans le cas tridimensionnel. Donc l’isotropie est dรฉfini le variogramme ne dรฉpend que du modรจle du vecteur h -qui relie les points x et x + h- et non de son orientation, la norme de ce vecteur mesure la distance entre ces deux points, c’est ร  dire le variogramme ne dรฉpend pas de l’orientation de ce vecteur, comme les modรจles thรฉoriques de variogrammes sont dรฉfinis dans le cas isotrope, nous devons examiner les transformations qui permettent le passage ร  des modรจles anisotropes.

Anisotropies

Dans le cas contraire, on est en prรฉsence d’une anisotropie, qui se manifeste lorsque le comportement du variogramme diffรจre selon les directions de l’espace. En pratique les anisotropies s’identifient en comparant les variogrammes expรฉrimentaux calculรฉs le long de plusieurs directions, par exemple, dans le cas bidimensionnel, le long des directions orientรฉes de 0ยฐ, 45ยฐ, 90ยฐ et 135ยฐ par rapport ร  l’axe des abscisses. On complรจte souvent cet examen en dessinant la ยซย carte variographiqueย ยป, c’est-ร -dire la carte des isovaleurs du variogramme expรฉrimental en fonction du vecteur h (donc de son module et de sa direction).

On distingue plusieurs types d’anisotropie, notamment l’anisotropie gรฉomรฉtrique et l’anisotropie zonale.

Anisotropie gรฉomรฉtrique
Une anisotropie est dite gรฉomรฉtrique lorsque la carte variographique dessine des ellipses, ou des ellipsoรฏdes dans le cas tridimensionnel, concentriques. Les variogrammes directionnels ont la mรชme forme mais ont des portรฉes diffรฉrentes (cadre stationnaire: variogrammes ร  paliers) ou des pentes diffรฉrentes (cadre intrinsรจque strict : variogrammes non bornรฉs).

Anisotropie zonale
Parfois, une simple correction gรฉomรฉtrique ne suffit pas ร  rendre les modรจles isotropes. C’est le cas par exemple si lโ€™on observe des paliers diffรฉrents ou si les portรฉes ne dรฉcrivent pas une ellipse. On peut alors tenter d’ajuster les variogrammes expรฉrimentaux directionnels ร  l’aide d’une somme (ou รฉventuellement d’un produit de covariances) de modรจles isotropes ou avec anisotropie gรฉomรฉtrique. Parfois la physique du phรฉnomรจne peut aider ร  dรฉterminer le modรจle. Ainsi, en hydrogรฉologie, la charge hydraulique est une quantitรฉ anisotrope par sa nature mรชme; en effet, dans le sens de l’รฉcoulement on observe les variations maximales alors que perpendiculairement ร  l’รฉcoulement la charge est constante.

CHOIX DU VOISINAGE DE KRIGEAGE

Contrairement aux problรจmes globaux, les problรจmes d’estimation locale ne mettent pas en jeu la totalitรฉ du champ et, en gรฉnรฉral, n’utilisent pas l’ensemble des donnรฉes disponibles. On dรฉfinit le voisinage de Krigeage comme le domaine de l’espace qui contient le support de la grandeur ร  estimer et les donnรฉes utilisรฉes dans l’estimation. Plusieurs possibilitรฉs sont offertes ร  l’utilisateur.

Voisinage unique

On peut dรฉcider d’effectuer le Krigeage en un point ou un bloc quelconque en conservant l’ensemble des points de donnรฉes. On parle alors de Krigeage en voisinage unique. Dans ce cas, les donnรฉes trรจs รฉloignรฉes interviennent dans l’estimation. Cependant, sauf cas particulier, leur influence aura de fortes chances d’รชtre faible; (intuitivement, un site รฉloignรฉ n’apporte pas beaucoup d’information sur le point ou le bloc ร  estimer, et sera par consรฉquent affectรฉ d’un poids de Krigeage faible).

Voisinage glissant
Le Krigeage est effectuรฉ en voisinage glissant lorsqu’il n’utilise que les points de donnรฉes ยซย voisinsย ยป du site ร  estimer. En gรฉnรฉral, on ne se limite pas ร  une seule estimation locale, mais l’on cherche ร  estimer la variable rรฉgionalisรฉe aux noeuds d’une grille rรฉguliรจre qui couvre la zone รฉtudiรฉe. Il reste ร  dรฉfinir la taille et la forme du voisinage, que l’on centre sur le point ou le bloc ร  estimer et que l’on dรฉplace ร  travers le champ ร  mesure que sont rรฉalisรฉes les estimations (d’oรน le qualificatif de glissant).

Taille du voisinage
L’hypothรจse stationnaire ou intrinsรจque doit รชtre admissible ร  l’รฉchelle du voisinage choisi. D’autre part, nous allons voir que, dans les รฉquations du Krigeage, la covariance ou 1e variogramme n’intervient que pour des distances infรฉrieures au diamรจtre de la zone oรน l’on prend l’information qui sert ร  l’estimation. Ainsi, .si 1e modรจle variographique est peu fiable aux grandes distances, il est prรฉfรฉrable de travailler avec un voisinage glissant de taille modรฉrรฉe. En revanche, si l’on choisit un voisinage trop petit, contenant peu de donnรฉes, l’estimation sera peu prรฉcise et sensible aux valeurs de ces donnรฉes ; la carte de Krigeage risque fort de prรฉsenter des artefacts (mauvais ยซย raccordementsย ยป lorsque l’on passe d’un point ร  un autre et que les donnรฉes utilisรฉes ne sont pas les mรชmes). La taille du voisinage doit donc permettre un รฉquilibre entre ces diffรฉrents facteurs (prรฉcision et raccordement des estimations l temps de calcul, quasistationnaritรฉ et fiabilitรฉ du variogramme). Nous verrons ultรฉrieurement un autre facteur -1a minimisation du biais conditionnel – susceptible d’intervenir dans le choix de la taille du voisinage. Un critรจre objectif de dรฉcision est la validation croisรฉe: on teste plusieurs tailles de voisinage et on retient celle qui donne les rรฉsultats les plus satisfaisants.

Forme du voisinage

La forme du voisinage doit, dans la mesure du possible, tenir compte de l’anisotropie de la variable rรฉvรฉlรฉe par l’analyse variographique. Ainsi, dans le cas d’une anisotropie gรฉomรฉtrique, on prendra un voisinage en forme d’ellipse (ou d’ellipsoรฏde) dont les caractรฉristiques – orientation et excentricitรฉ – sont identiques ร  celles de l’ellipse (ou de l’ellipsoรฏde) d’anisotropie. Souvent aussi, on divise cette ellipse en plusieurs secteurs, en gรฉnรฉral des quadrants ou des octants, dans chacun desquels on recherche un nombre fixรฉ de donnรฉes, afin de mieux rรฉpartir autour du point ou du bloc ร  estimer l’information que l’on va conserver.

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Table des matiรจres

Introduction gรฉnรฉrale
PARTIE THEORIQUE
CHAPITRE -ILE VARIOGRAMME
1. INTRODUCTION
2. VARIOGRAMME
3. ESTIMATION DU VARIOGRAMME
4. MODELISATION
4.1.Types de modรจles thรฉoriques
4.2.1. Effet de pรฉpite
4.2.2. Sphรฉrique
4.2.3. Gaussien
4.2.4. Exponentiel
4.2.5. Puissance
5. VARIATION ISOTROPIQUE ET ANISOTROPIQUE
5.1.Isotropie
5.2.Anisotropie
5.2.1. Anisotropie gรฉomรฉtrique
5.2.2. Anisotropie zonale
6. CONCLUSION
CHAPITRE -IILE KRIGEAGE
1. INTRODUCTION
2. CHOIX DU VOISINAGE DE KRIGEAGE
2.1.Voisinage unique
2.2.Voisinage glissant
2.2.1. Taille du voisinage
2.2.2. Forme du voisinage
3. Mรฉthodes dโ€™interpolation spatiale
5.1.La mรฉthode de lโ€™inverse des distances (I.D.)
5.2.Les mรฉthodes du Krigeage
3.2.1. Le krigeage ร  moyenne connue (Krigeage simple ยซย KSย ยป)
3.2.1.1. Linรฉaritรฉ
3.2.1.2. Autorisation
3.2.1.3. Non-biais
3.2.1.4. Optimalitรฉ
3.2.1.5. Exemple important ; cas d’un effet de pรฉpite pur
3.2.2. Le Krigeage ร  moyenne inconnue (Krigeage ordinaire ยซย KOย ยป)
3.2.2.1. Linรฉaritรฉ
3.2.2.2. Autorisation
3.2.2.3. Non-biais
3.2.2.4. Optimalitรฉ
3.2.2.5. Exemple important ; cas d’un effet de pรฉpite pur
4. Mรฉthode statistique
5.3.Validation croisรฉe
5. CONCLUSION
PARTIE PRATIQUE
I. Techniques d’รฉchantillonnage
Echantillonnage alรฉatoire simple (EAS)
II.Simulation avec ISATIS
II.1. Description des donnรฉes
II.2. Etude de la corrรฉlation des donnรฉes
II.3. Ajustement du variogramme
II.4. Validation du modรจle de variogramme
II.5. Krigeage
A. Etude hydrogรฉologique
A.I.APERร‡U GEOGRAPHIQUE ET GEOLOGIQUE
Cadre Gรฉomorphologique
A.II. PEDOLOGIE
A.II.1. Les diffรฉrentes classes de sols
A.II.1.a. Les sols peu รฉvoluรฉs: dโ€™origine non climatique (SPE)
A.II.1.b. Les vertisols (SV)
A.II.1.c. Les sols hydromorphes (SH)
A.II.1.d. Les sols halomorphes (SHA)
A.II.1.e. Les sols calcimagnรฉsiques (SC)
A.II.1.f. Sols minรฉraux bruts (SMB)
A.II.2. Les caractรฉristiques physiques des sols
A.II.2.a. La texture
A.II.2.a.i. Argile
A.II.2.a.ii. Limon
A.II.2.a.iii. Sable
A.II.2.b. La permรฉabilitรฉ K (m/s)
A.III. HYDROCLIMATOLOGIE
A.III.1. Etude des รฉlรฉments essentiels du climat
A.III.1.a. Les prรฉcipitations
A.III.1.b. Tempรฉrature
A.III.2. Le Bilan hydrique
A.III.2.a. L’รฉvapotranspiration
A.III.2.a.i. Evapotranspiration potentielle: ยซย formule de THORNTHWAITE ย ยป
A.III.2.a.ii. Evapotranspiration rรฉelle par la mรฉthode de C. W. THORNTHWAITE
A.III.2.b. Calcul de la rรฉserve facilement utilisable (RFU)
A.III.2.c. Interprรฉtation du bilan hydrique
A.III.2.d. Rรฉpartition des prรฉcipitations
A.III.2.b.i. Dรฉtermination de ruissellement [R (mm)]
A.III.2.b.ii. Dรฉtermination de lโ€™infiltration [I (mm)]
A.IV. HYDROGEOLOGIE
I. Lโ€™aquifรจre รฉtudie (nappe superficielle)
II. Piรฉzomรฉtrie de la nappe superficielle
III. La profondeur
B. Partie spรฉciale
B.I Le coefficient de vulnรฉrabilitรฉ
B.II Les mรฉtaux lourds
Conclusion gรฉnรฉrale
Bibliographie
Annexe

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