L’être vivant dépend de la biodiversité à beaucoup d’égards à la fois pour satisfaire ces besoins primaires tel que se nourrir, se soigner, et aussi pour assurer la survie de la population. D’ou la biodiversité désigne la diversité des formes de vie sur notre planète. Cette diversité se situe au niveau de gène, d’espèce, du genre et de la famille. Dans le domaine international, la conservation de la biodiversité est justifiée par sa valeur écologique ou son rôle important par rapport au contexte international. La valeur de la biodiversité se divise en deux catégories principales : la valeur pratique qui est déterminée par son usage et par sa fonction et la valeur passive se fait à l’utilisation d’éventuelle de quelques choses dans la future. (RANARIJAONA.2009).
ROLES POSITIFS
Pollinisation
Les plantes exigent des insectes pour assurer leur pollinisation. Dans ce cas elles possèdent souvent des organes floraux complexes afin d’attirer les pollinisateurs. Les fleurs entomophiles ont souvent des couleurs vives pour se faire mieux repérer des insectespollinisateurs. (http://fr.wikipédia.org/Pollinisation).
L’entomophilie
En explorant les fleurs à la recherche de nectar, les insectes , les abeilles, les papillons, les diptères ou certains coléoptères se frottent aux étamines, récoltant involontairement des grains de pollen (jusqu’à 100 000) qu’ils abandonneront par la suite dans une autre fleur. Chaque insecte est souvent spécialisé pour récolter le pollen d’une ou de quelques espèces en particulier, ce qui fait que le pollen bénéficie souvent d’un transport ciblé jusqu’à une autre fleur de la même espèce. (http://fr.wikipédia.org/Pollinisation .
Pollinisation des arbres fruitiers par les abeilles Apis mellifera (APIDEAE)
L’importance de l’abeille est fondamentale à cause de son rôle dans la pollinisation. Les plantes dépendent entièrement de ces insectes pour leur pollinisation, ou qui produisent plus en présence d’abeilles sont particulièrement nombreuses citons les arbres fruitiers tels que le pommier, l’avocatier, le cerisier, la vigne, le manguier, la pêcher, le poirier, le framboisier, le fraisier. (Neil Campbell et Jane Reece.2007) .
Le pollen de ces plantes est trop lourd pour être porté par le vent, c’est pourquoi les insectes pollinisateurs sont indispensables. Ces grains de pollen, très gluants, se collent facilement sur le corps de l’insecte. L’abeille domestique présente un avantage indéniable : elle peut être transportée dans les lieux où sa fonction de pollinisatrice est nécessaire. De plus, elle produira un miel de goût et de qualité différents selon l’espèce de fleur butinée (Klein AM et al.2007).
Pollinisation des vanilliers (Vanilla planifolia (ORCHIDACEES)
Le vanillier (Vanilla planifolia) est une liane appartenant à la famille des Orchidacées. Après fécondation, ses fleurs se transforment en fruits : les gousses de vanille. Dans la nature, la fécondation de ses fleurs n’a lieu que si elles sont pollinisées par les abeilles du genre Mellipone (MELIPONIDAE) qui ne vivent qu’au Mexique et en Amérique centrale, régions d’origine du vanillier. C’est pourquoi, les producteurs de l’océan Indien doivent donc polliniser chaque fleur de vanillier à la main, pour en obtenir les précieuses gousses. (Dubois Désiré.1999).
Pollinisation des Baobabs par des sphinx : Manduca sexta (SPHINGIDAE)
Prenons l’exemple dans la forêt de Kirindy ; les baobabs (Adansonia ssp) (BOMBACACEES) figurent parmi les arbres les plus caractéristiques de la forêt de Kirindy de la région environnante. Deux espèces, Adansonia rubrostipa et Adansonia za sont communes dans la forêt de Kirindy et une troisième, Adansonia grandidier est visible immédiatement à l’extérieur de la concession forestière. Les fleurs de baobabs attirent des papillons nocturnes comme les sphinx (Manduca sexta (SPHINGIDAE). Ils sont généralement des pollinisateurs importants dans les forêts sèches caducifoliées de Madagascar (Walther 1995).
Pollinisation par la guêpe (Pleistodontes imperialis) (AGAONIDAE)
❖La pollinisation de ficus (Ficus carica) (MORACEAE)
Le Ficus est un genre pantropical des arbres, des arbustes et des vignes occupant une large variété de places écologiques ; la plupart sont à feuilles persistantes, mais quelques espèces à feuilles caduques sont endémiques aux régions en dehors des tropiques et à des altitudes plus élevées. (Ramirez, W. 1969).
Le ficus carica (MALVACEAE) joue un rôle important pour l’habitat et la vie de la faune sauvage. Comme tous les figuiers, il a besoin d’une guêpe particulière pour la pollinisation et une fécondation des fleurs. Sa reproduction se fait en symbiose avec une espèce de guêpe (Pleistodontes imperialis) (AGAONIDAE). La guêpe femelle fécondée rentre dans le fauxfruit ou sycone à travers l’ostiole trouvé à son extrémité. En se déplaçant dans la fleur, elle pollinise un certains nombres de fleurs femelles. Elle pond ses œufs à l’intérieur de quelques fleurs puis meurt. Les petites guêpes éclosent et se développent dans le fruit. Les mâles sont prêts avant les femelles et les fécondent dans la petite galle qui les abrite. Puis les aident à se dégager en élargissant d’abord la galle puis l’ostiole ce qui permet aux femelles chargées de pollen de s’envoler pour aller pondre dans les 48 heures dans un autre sycone. (Ramirez, W. 1969).
Des espèces de figue sont caractérisées par leur inflorescence unique et syndrome distinctif de pollinisation, qui utilise des espèces de guêpe appartenant à la famille d’Agaonidae pour la pollinisation. Ce service de pollinisateur ne peut pas se reproduire par la graine. Alternativement, les fleurs fournissent un asile et une alimentation sûrs pour la prochaine génération des guêpes. Ceci explique la présence fréquente des larves de guêpe dans le fruit, et a mené à un rapport coévolutionnaire. (Armstrong, W.P. 1988).
L’ornithophilie
C’est le cas des oiseaux au long bec pointu tels que les oiseaux-mouches (Eupherusa eximia) (TROCHILIDES) qui sont aussi d’importants visiteurs des fleurs de passiflore (Passiflora edulis (PASSIFLORACEES) ou fleur de la passion. Lorsque leur long bec effilé plonge au fond de la corolle afin d’y puiser le nectar, leur tête se frotte aux étamines et, immanquablement, le pollen adhère à leurs plumes. Les fleurs ornitophiles sont souvent roses ou rouges, les couleurs que les oiseaux perçoivent le mieux. (http://fr.wikipédia.org/Pollinisation) .
❖Le colibri (Eupherusa eximia) (TROCHILIDES)
Les colibris sont réputés pour leur vol particulièrement véloce : leurs battements d’ailes sont si puissants et si rapides qu’ils produisent un bourdonnement. Ils se nourrissent de nectar qu’ils trouvent au fond des corolles des fleurs, selon une technique qui consiste à faire du sur-place devant ou au-dessus des fleurs comme le Passiflora edulis et à y plonger leur longue langue extensible afin d’en aspirer le nectar. Ils s’éloignent ensuite de la fleur à reculons. Ce sont les seuls oiseaux capables de voler en arrière. La taille et la courbure du fin bec des colibris, qui sont fonction des plantes qui servent de base à leur alimentation, varient selon l’espèce. (Pomarède Maurice.1991) .
La cheiroptérophilie
Les chauves-souris Carollia perspicillat (VESPERTILIONIDAE) sont en général considérées comme utiles aux plantes et beaucoup d’espèces frugivores comme Rousettus sp (PTEROPIDES) jouent un rôle important dans la pollinisation des plantes et la dispersion des graines comme Adansonia digitata) (BOMBACACEES). Les chauves-souris (Carollia perspicillata (VESPRTILIONIDAE) sont très spécialisées dans leur consommation de nectar et sont indispensables à la pollinisation de nombreuses espèces d’arbres : Strelitzia reginae (STRELITZIACEES). Les arbres qui ne peuvent être fécondés que par des chauves-souris ont la particularité de posséder des fleurs qui ne s’ouvrent que la nuit. En raison de leur taille et de leurs effectifs (http://fr.wikipédia.org/Pollinisation). Ce genre de pollinisation est retrouvé chez certains cactus (Opuntia brasiliensis) (CACTACEAE) où elle est aisément reconnaissable par des fleurs larges, très pâles et odorantes qui facilitent ainsi leur repérage par les pollinisateurs nocturnes. (http://fr.wikipédia.org/Pollinisation).
|
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE:MATERIELS ET METHODES
DEUXIEME PARTIE:RESULTATS
I. ROLES POSITIFS
A. Pollinisation
A.1. L’entomophilie
a. Pollinisation des arbres fruitiers par les abeilles Apis mellifera(APIDEAE)
b. Pollinisation des vanilliers (Vanilla planifolia (ORCHIDACEES)
c. Pollinisation des Baobabs par des sphinx : Manduca sexta (SPHINGIDAE)
d. Pollinisation par la guêpe (Pleistodontes imperialis) (AGAONIDAE)
A.2. L’ornithophilie
A.3. La cheiroptérophilie
A.4. La pollinisation effectue à la fois par les mammifères et les oiseaux
B. Transformation des matières organiques
B.1. Le collembole
B.2. Les termites (Bellicositermes) (MACROTERMITIDES)
C. La zoochorie
C.1. La dispersion des graines de Commiphora guillauminii par les fourmis
C.2. Les lémuriens
D. Chaine alimentaire
II. ROLES NEGATIFS
A. Chez les insectes
A.1. Fourmis
A.2. Locusta migratoria (ACRIDIDAE)
A.3. La tordeuse (Tortrix viridana) (TORTRICIDÆ)
B. Les effets du bétail sur le pâturage0
TROISIEME PARTIE:DISCUSSION
CONCLUSION