POLITIQUE PHARMACEUTIQUE NATIONALE

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Médicaments génériques

La définition est reprise dans le code de la santé publique à l’article L.5121-1, 5° a), suite à la transposition en droit français (7) : « 5° a) Sans préjudice des articles L. 611-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle : on entend par spécialité générique d’une spécialité de référence, celle qui a la même composition qualitative et quantitative en principes actifs, la même forme pharmaceutique et dont la bioéquivalence avec la spécialité de référence est démontrée par des études de biodisponibilité appropriées. Une spécialité ne peut être qualifiée de spécialité de référence que si son autorisation de mise sur le marché a été délivrée au vu d’un dossier comportant, dans des conditions fixées par voie réglementaire, l’ensemble des données nécessaires et suffisantes à elles seules pour son évaluation. Pour l’application du présent alinéa, les différentes formes pharmaceutiques orales à libération immédiate sont considérées comme une même forme pharmaceutique. De même, les différents sels, esters, éthers, isomères, mélanges d’isomères, complexes ou dérivés d’un principe actif sont regardés comme ayant la même composition qualitative en principe actif, sauf s’ils présentent des propriétés sensiblement différentes au regard de la sécurité ou de l’efficacité. Dans ce cas, des informations supplémentaires fournissant la preuve de la sécurité et de l’efficacité des différents sels, esters ou dérivés d’une substance active autorisée doivent être données par le demandeur de l’autorisation de mise sur le marché ; ».

Spécialité pharmaceutique

Les spécialités pharmaceutiques sont des médicaments préparés à l’avance, présentés sous un conditionnement particulier et caractérisés par une dénomination spécifique.

Dénomination Commune Internationale

Les dénominations communes internationales (DCI) identifient les substances pharmaceutiques ou les principes actifs pharmaceutiques. Chaque DCI est une appellation unique reconnue au niveau mondial et qui relève du domaine public. On parle aussi de nom générique.
Le système des DCI tel qu’il existe aujourd’hui a été créé en 1950 suite à la résolution WHA3.11 de l’Organisation mondiale de la Santé, et a commencé à fonctionner en 1953, lorsque la première liste des dénominations communes internationales pour les substances pharmaceutiques a été publiée. La liste des DCI compte désormais près de 7000 noms choisis depuis cette date, et quelque 120 à 150 nouvelles DCI viennent la compléter chaque année.

Médicaments essentiels

L’OMS a défini ainsi les médicaments essentiels (ME) : « sont ceux qui satisfont aux besoins prioritaires de la majorité de la population en matière de soins de santé. Ils doivent être disponibles à tout moment et en quantité suffisante et à un prix accessible ».
Il s’agit d’un principe général qui peut s’appliquer à tous les pays, dans le secteur public et privé et à différents niveaux du système de soins de santé. Les médicaments essentiels sont des produits de grande valeur. Leur disponibilité attire les patients vers les établissements de soins, où ils peuvent également bénéficier de services de prévention.

Liste de médicaments essentiels

L’utilisation d’une liste de médicaments essentiels (LME) facilite la gestion des médicaments sur tous les plans : l’achat, le stockage et la distribution sont facilités par la réduction du nombre d’articles tandis que la prescription et la délivrance sont facilitées par le fait que les professionnels ont besoin d’être renseignés sur un plus petit nombre de produits. Une LME nationale devrait être basée sur des directives thérapeutiques nationales. La sélection des médicaments devrait être effectuée par un comité central constitué de membres convenus et utilisant des critères explicites, préalablement définis, basés sur l’efficacité, l’innocuité, la qualité, le coût (qui variera au niveau local) et le rapport coût/efficacité. Les LME devraient être régulièrement mises à jour et leur introduction accompagnée d’un lancement, d’une formation et d’une dissémination officiels. L’achat et la distribution des médicaments par marchés publics devraient être limités principalement aux médicaments figurant sur la LME. Il conviendrait aussi d’assurer que seuls les professionnels agréés pour l’utilisation de certains médicaments soient approvisionnés. Les activités du gouvernement dans le secteur pharmaceutique, par ex. assurance qualité, politiques de remboursement et formation, devraient se concentrer sur la LME. La liste modèle OMS des médicaments essentiels peut fournir un point de départ permettant aux pays de développer leurs propres LMEs nationales.

Enfance

L’enfance est le moment où les enfants doivent pouvoir aller à l’école et jouer, acquérir force et confiance grâce à l’amour et aux encouragements que leur prodiguent leur famille et une communauté élargie d’adultes. C’est un moment important pendant lequel les enfants devraient vivre à l’abri de la peur et de la violence, être protégés contre la maltraitance et l’exploitation. L’enfance est donc bien plus que le simple intervalle séparant la naissance de l’âge adulte, l’enfance se définit par l’état et la condition de la vie d’un enfant : la qualité de ces années.
En dépit des débats intellectuels sur la définition de l’enfance et de la réalité des différences culturelles sur ce qu’il faut attendre des enfants et souhaiter pour eux, on s’est toujours largement accordé à considérer que l’enfance correspond à une période sécurisée bien distincte de l’âge adulte.

Politique pharmaceutique nationale

Une politique pharmaceutique nationale (PPN) est à la fois l’expression d’une volonté d’atteindre un objectif et un guide d’action. Elle exprime et classe par ordre de priorité les objectifs à moyen et long terme fixés par le gouvernement à l’intention du secteur pharmaceutique et définit les principales stratégies pour atteindre ceux-ci. Elle fournit un cadre au sein duquel les activités du secteur pharmaceutique peuvent être coordonnées. Elle englobe à la fois le secteur public et le secteur privé et fait intervenir tous les principaux acteurs du domaine pharmaceutique.
Une PPN, présentée et publiée comme déclaration officielle du gouvernement, est importante parce qu’elle est l’expression officielle des aspirations, des buts, des décisions et des engagements. Sans un tel document d’orientation officiel, une vue d’ensemble des besoins pourrait faire défaut, et de ce fait, il pourrait y avoir incompatibilité entre certaines mesures gouvernementales, les divers objectifs et responsabilités n’étant ni clairement définis ni bien compris.
Le document d’orientation doit être le fruit d’un processus de consultation systématique de l’ensemble des parties concernées. Au cours de ce processus, les objectifs doivent être définis, les priorités fixées, des stratégies mises au point et des engagements pris.

Usage rationnel des médicaments

L’usage rationnel des médicaments est défini par l’OMS comme étant de prescrire le produit le plus approprié, obtenu à temps et moyennant le prix le plus abordable pour tous, délivré correctement et administré selon la posologie appropriée et pendant un laps de temps approprié [44].

Usage irrationnel des médicaments

L’usage irrationnel ou non rationnel est l’usage des médicaments de manière non conforme à la définition de l’usage rationnel donnée ci-dessus [44].

Polypharmacie

La polypharmacie est souvent définie par le nombre de médicaments pris. Toutefois, il existe plusieurs autres définitions mettant en lumière l’usage chronique ou ponctuel de médicaments, l’indication justifiée ou discutable, l’emploi de molécules potentiellement toxiques ou l’utilisation inappropriée à la dose ou à la fréquence prescrite. Dans la littérature, on trouve une définition moins préjudiciable pour les patients atteints de multiples maladies chroniques, soit l’utilisation de médicaments cliniquement non indiqués [11].

POLITIQUE PHARMACEUTIQUE NATIONALE DU SENEGAL

Objectifs de la PPN

Dans son sens le plus large, une PPN doit faire progresser l’équité et renforcer la viabilité du secteur pharmaceutique.
Les objectifs généraux d’une politique pharmaceutique nationale sont de garantir pour les médicaments :
• Accès : disponibilité et accessibilité économique équitables des médicaments essentiels.
• Qualité : qualité, innocuité et efficacité de tous les médicaments.
• Usage rationnel : promotion d’un usage des médicaments à la fois rationnel sur le plan thérapeutique et efficace par rapport au coût, par les professionnels de la santé et les consommateurs [36].
Les buts et objectifs particuliers d’une politique nationale sont fonction de la situation du pays, de la politique nationale de la santé et des priorités en matière de politiques fixées par le gouvernement. Outre les objectifs liés à la santé, il peut en exister d’autres, tels que les objectifs économiques. Par exemple, l’augmentation de la capacité de la production pharmaceutique nationale peut constituer un objectif complémentaire [36].
Il est essentiel que tous les objectifs de la politique pharmaceutique soient explicites afin que les rôles des secteurs public et privé et des divers ministères (santé, finances, commerce et industrie) et des organes gouvernementaux (tels que l’autorité de réglementation pharmaceutique) puissent être précisés [36].

Acteurs de la PPN du Sénégal

L’association des acteurs de la PPN est fondamentale dans le processus de la mise en place et de la mise en œuvre de la politique.
Pendant tout le processus de mise en place de la politique (et non pas uniquement au cours de la phase d’élaboration), des consultations, échanges et négociations doivent avoir lieu avec tous les groupes intéressés et les partenaires, notamment le ministère de la santé et de l’action sociale qui en est le pionnier, les autres ministères (enseignement supérieur, commerce, industrie), les médecins, les pharmaciens et les personnels infirmiers, les industries pharmaceutiques locales et internationales, les détaillants en médicaments, les universitaires, les organisations non gouvernementales (ONG), les associations professionnelles et les mouvements associatifs. Il est également important de consulter les personnels médicaux et administratifs de province et de district et de faire un effort pour faire participer les tradipraticiens et les praticiens de la médecine à base de plantes. D’autres organismes gouvernementaux (tels que l’organisme de réglementation pharmaceutique), les compagnies d’assurance et les groupes prenant en charge le paiement des soins de santé doivent participer. Les médias peuvent être utiles et il est important d’obtenir l’appui d’organisations internationales. Il est recommandé que la commission de la politique pharmaceutique nationale se réunisse régulièrement pour examiner la mise en œuvre de la politique avec toutes les parties intéressées et serve de lieu d’échanges sur les questions relatives à la politique pharmaceutique nationale [42].

UTILISATION DES MEDICAMENTS

Cycle d’utilisation des médicaments

D’un point de vue médical, l’utilisation inappropriée de médicaments peut survenir à n’importe quelle étape du cycle d’utilisation des médicaments. Ces étapes, qui sont au nombre de quatre, sont les suivantes : le diagnostic, la prescription, la délivrance et l’observance du patient (Figure 1). L’étape du diagnostic consiste à l’identification et à la définition du ou des problèmes nécessitant une intervention. Cette étape initiale peut mettre en place un cycle d’utilisation inappropriée des médicaments si le mauvais problème (par exemple, la maladie) est décrit pour l’intervention. Après le diagnostic, un traitement sera généralement prescrit, il pourrait s’agir d’une thérapie médicamenteuse ou non. Ensuite, les patients reçoivent les médicaments prescrits et doivent ensuite les prendre comme indiqué (observance) [34].

Types d’usage irrationnel des médicaments

Les types courants d’usage irrationnel des médicaments rencontrés sont :
– La sous-prescription
Elle indique le cas où les médicaments requis ne sont pas prescrits, ou une dose ou une durée de traitement insuffisante est délivrée. Cela peut se produire quand, par exemple, une dose inadéquate basée sur le poids chez les enfants est administrée [34].
– La sur-prescription
Elle indique l’utilisation d’un médicament qui n’est pas efficace ou dont on n’en a pas besoin pour l’indication cible suivant une évidence clinique [65]. Elle considère aussi une durée de traitement qui est trop longue [34]. Cela peut inclure, par exemple, le fait de donner au cours un antibiotique pour un traitement de 21 jours alors qu’il ne nécessitait que 7 jours ou quand un antibiotique est prescrit en première place lors d’une suspicion d’infection virale [34].
– La prescription incorrecte
Elle indique l’utilisation d’un médicament inadéquat pour l’indication cible et le patient ou une mauvaise utilisation du bon médicament. On peut citer par exemple l’utilisation d’un médicament tératogène chez une femme enceinte [65].
– La prescription fantaisiste
C’est quand un prescripteur prescrit des médicaments beaucoup plus chers tandis qu’il y’a des médicaments moins chers qui existe avec la même efficacité et la même sécurité ou lorsqu’un prescripteur traite les symptômes chez un patient au lieu de s’attaquer à la maladie sérieuse sous-jacente. Un exemple peut inclure la prescription inutilement chère de mélange contre la toux quand il ne présente pas de bénéfices supplémentaires documentés par rapport à une option moins chère disponible sur le marché [34].
– La prescription multiple
Elle est considérée lorsque deux ou plusieurs médicaments sont prescrits quand moins auraient obtenu le même effet, ou lorsque les prescripteurs traitent les divers symptômes liés à la maladie sous-jacente quand le traitement de cette dernière améliorerait ou soignerait les autres symptômes. Par exemple, La prescription des symptômes pris individuellement dans le cas du paludisme quand le traitement de l’infection sous-jacente est possible pour résoudre la cascade de symptômes [34].

Impacts d’usage irrationnel des médicaments

– Conséquences cliniques
On constate une résistance accrue des bactéries aux antibiotiques avec une augmentation du risque de la transmission de l’hépatite, du VIH/SIDA et d’autres maladies transmises par le sang du fait de l’utilisation d’injectables non stériles [44].
On note aussi un risque d’effets indésirables médicamenteux (EIMs) qui est augmenté, spécialement chez les patients en gériatrie ou chez les individus comorbides qui peuvent avoir des fonctions physiologiques compromises. Une prescription irrationnelle peut aussi exposer le patient à la possibilité de développer une dépendance pour certains médicaments comme les analgésiques et les tranquillisants [34].
Quand les médicaments sont prescrits sans discernement, ça peut aussi exercer un effet psychologique chez les patients qui peuvent aboutir à la conclusion qu’il existe « un médicament pour chaque maladie », provoquant ainsi un cycle excessif de demande de médicaments [34].
– Conséquences économiques
Elles sont au nombre de deux avec une augmentation des dépenses pour la famille mais aussi des dépenses pour le système de santé [44].
Les implications financières des EIMs peuvent également être énormes. En Allemagne, par exemple, les coûts liés aux EIMs sont estimés à 281,6 milliards de FCFA par an, alors qu’en Grande-Bretagne, le coût d’admission aux urgences subséquent aux EIMs a été estimé à 1447,6 milliards de FCFA [34].
Une prescription irrationnelle des injectables peut aussi augmenter la charge de travail, surtout pour les professionnels de santé qui auront à administrer les doses [33].
En plus, l’utilisation inappropriée des médicaments peut mener au gaspillage des ressources insuffisantes et allouées au système de santé, qui peut plus loin réduire la disponibilité des autres médicaments vitaux ou l’augmentation des coûts du traitement [34]. L’OMS estime que l’utilisation appropriée des médicaments peut entraîner une rentabilité d’environ 50% à 70% des dépenses en médicaments [48].

Indicateurs de l’utilisation des médicaments

L’OMS a élaboré des indicateurs pour mesurer l’utilisation des médicaments dans les services de santé. Ces indicateurs sont les suivants :
 Les indicateurs de prescription
• Nombre moyen de médicaments prescrits par ordonnance Cet indicateur mesure le degré de polypharmacie [37].
• Pourcentage de médicaments prescrits en DCI
Cet indicateur mesure la tendance à prescrire des médicaments en DCI [37].
• Pourcentage d’ordonnances contenant au moins un antibiotique ou un injectable
Cet indicateur permet de mesurer le niveau global d’utilisation de deux formes de traitement médicamenteux importantes mais dont il est fréquemment fait un usage excessif [37].
• Pourcentage de médicaments prescrits et figurant sur une LNME
Cet indicateur permet de déterminer jusqu’à quel point les pratiques sont conformes à une politique pharmaceutique nationale d’après les prescriptions de médicaments figurant sur la liste nationale de médicaments essentiels [37].
 Les indicateurs des soins aux malades • Durée moyenne de la consultation
La moyenne est obtenue en divisant la durée totale d’une série de consultations par le nombre de consultations [37].
Elle permet de mesurer le temps que le personnel médical consacre à la consultation et à la prescription [37].
• Durée moyenne de la délivrance des médicaments
La moyenne est calculée en divisant le temps total consacré à la délivrance de médicaments à une série de malades par le nombre de contacts [37].
Elle permet de mesurer le temps que le personnel chargé de délivrer les médicaments consacre en moyenne aux malades [37].
• Pourcentage de médicaments effectivement délivrés
Le pourcentage est obtenu en divisant le nombre de médicaments effectivement délivrés au centre de santé par le nombre total de médicaments prescrits, multiplié par 100 [37].
Il permet de mesurer jusqu’à quel point les services de santé sont en mesure de délivrer les médicaments prescrits [37].
• Pourcentage de médicaments correctement étiquetés
Le pourcentage est obtenu en divisant le nombre d’emballages de médicaments précisant au moins le nom du patient, celui du médicament et la posologie, par le nombre total d’emballages délivrés, multiplié par 100 [37].
Il permet de déterminer si les préparateurs notent les renseignements essentiels sur les emballages des médicaments distribués [37].
• Pourcentage de malades connaissant la posologie correcte
Le pourcentage est calculé en divisant le nombre de malades capables d’indiquer correctement la posologie et la voie d’administration pour tous les médicaments, par le nombre total de malades interviewés, multiplié par 100 [37].
Il permet de mesurer l’efficacité des renseignements donnés aux malades sur la posologie des médicaments qu’ils reçoivent [37].

SYSTEME DE SANTE AU SENEGAL

Organisation du secteur

Réforme dans le secteur

Dans la période 2009-2018, le secteur de la santé et de l’action sociale a initié ou adopté un certain nombre de réformes parmi lesquelles :
• La réforme organisationnelle du MSAS en 2012, qui a vu la création entre autres, de la Direction Générale de la Santé (DGS), de la Direction Générale de l’Action Sociale (DGAS), de la Direction de la Planification, de la Recherche et des Statistiques (DPRS)
• La réforme des mécanismes de financement de la santé et de l’action sociale avec l’élaboration du programme de Couverture Maladie Universelle, la création de l’Agence Nationale de la Couverture Maladie Universelle en 2015
• La mise en place de la plateforme de Renforcement du Système de Santé (RSS)
• L’élaboration de la Stratégie Nationale de Financement de la Santé pour tendre vers la Couverture Sanitaire Universelle (SNFS/CSU) en 2017
• L’adoption des budgets-programmes et l’élaboration d’une Lettre de Politique Sectorielle de Développement (LPSD) émanant des directives du cadre harmonisé des finances publiques au sein de l’UEMOA
• Le projet de réforme du District Sanitaire pour une meilleure articulation avec les dispositions de l’Acte III de la décentralisation
• L’adoption du décret 2018-35 du 05 janvier 2018 portant statuts types des Comités de Développement Sanitaire (CDS)
• La Loi d’orientation sociale et l’existence de décrets portant création de Commissions techniques et d’adoption du programme de Réhabilitation à Base Communautaire (RBC) [24].

Pyramide socio-sanitaire

L’organisation du secteur socio-sanitaire est de type pyramidal, adossée au découpage administratif du pays. Elle comprend :
• Un niveau central qui regroupe le Cabinet du Ministre, le Secrétariat Général, les Directions générales, les Directions nationales, les services centraux rattachés, les Centres Nationaux de Réinsertion Sociale et les Etablissements Publics de Santé de niveau 3
• Un niveau intermédiaire stratégique qui regroupe les Régions Médicales, les Brigades Régionales de l’Hygiène (BRH), les Services Régionaux de l’Action Sociale (SRAS) et les Etablissements Publics de Santé de niveau 2
• Un niveau périphérique opérationnel avec les Districts Sanitaires (Centres de santé et Postes de santé), les Sous-Brigades de l’Hygiène, les Services Départementaux de l’Action Sociale, les Centres de Promotion et de Réinsertion Sociale (CPRS) et les Etablissements Publics de Santé de niveau 1 [24].

Offre publique de services de soins

Cette offre compte plusieurs types de structures :
 Les établissements publics de santé
Ils sont au nombre de 40 dont 36 hospitaliers et 04 non hospitaliers.
Les EPS hospitaliers sont structurés en trois niveaux : les EPS de Niveau 1 au nombre de 10 ; les EPS de Niveau 2 au nombre de 15, et les EPS de Niveau 3 au nombre de 11. Toutefois, 04 nouveaux EPS hospitaliers, sont en cours de construction dans les régions de Diourbel (EPS3), de Kédougou (EPS2), de Sédhiou (EPS2) et de Kaffrine (EPS2) [24].
Les EPS non hospitaliers sont : le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) ; le Centre National d’Appareillage Orthopédique (CNAO) ; le Service d’Assistance Médicale d’Urgence (SAMU) et la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA). Cette dernière compte des services déconcentrés au niveau des régions, appelées Pharmacies Régionales d’Approvisionnement (PRA), au nombre de 11, permettant ainsi de rapprocher le médicament des Points de Prestations de Service (PPS) [24].
 Les districts sanitaires
Le Sénégal est divisé en 77 districts sanitaires comprenant :
• 102 centres de santé
• 1 415 postes de santé incluant 2 676 cases de santé en 2018. [24].
 Les structures d’hygiène
Les structures d’hygiène sont constituées de : 14 Brigades Régionales de l’Hygiène (BRH) qui épousent les contours territoriaux des Régions ; 02 Brigades Spéciales de l’Hygiène (BSH) à Touba et Tivaouane ; 61 Sous-Brigades de l’Hygiène (SBH) logées au sein des Districts Sanitaires et ; 12 Postes d’Hygiène [24].
Tous les districts sanitaires ne disposent pas de Sous-brigades d’hygiène (sur les 77 districts sanitaires, 16 n’en disposent pas) [24].
 Les structures de l’Action Sociale
Dans le sous-secteur de l’action sociale, cette offre est composée de : 04 Centres Nationaux de Réinsertion Sociale (CNRS) localisés dans les régions de Diourbel (Bambey), de Louga (Darou Mousty), Kaolack (Kaolack) et Ziguinchor (Bignona) ; 14 Services Régionaux de l’Action sociale (SRAS) ; 45 Services Départementaux de l’Action sociale (SDAS) ; 49 Centres de Promotion et de Réinsertion Sociale (CPRS) [24].
L’offre de proximité et communautaire est assurée par des intervenants de première ligne au sein des CPRS, des Postes de Santé et des Cases de Santé [24].

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
I. DEFINITION DES CONCEPTS
1. Médicaments
2. Médicaments princeps
3. Médicaments génériques
4. Spécialité pharmaceutique
5. Dénomination Commune Internationale
6. Médicaments essentiels
7. Liste de médicaments essentiels
8. Enfance
9. Politique pharmaceutique nationale
10. Usage rationnel des médicaments
11. Usage irrationnel des médicaments
12. Polypharmacie
II. POLITIQUE PHARMACEUTIQUE NATIONALE DU SENEGAL
1. Objectifs de la PPN
2. Acteurs de la PPN du Sénégal
III. UTILISATION DES MEDICAMENTS
1. Cycle d’utilisation des médicaments
2. Types d’usage irrationnel des médicaments
3. Impacts d’usage irrationnel des médicaments
4. Indicateurs de l’utilisation des médicaments
IV. SYSTEME DE SANTE AU SENEGAL
1. Organisation du secteur
1.1. Réforme dans le secteur
1.2. Pyramide socio-sanitaire
1.2.1. Offre publique de services de soins
2. Financement
3. Prescripteurs
V. SITUATION SANITAIRE DES ENFANTS
VI. PHARMACOLOGIE PEDIATRIQUE
VII. INITIATIVES ET DOCUMENTS POLITIQUES
1. Organisation mondiale de la santé
1.1. Recommandations
1.2. Vers L’Accès 2030 : Cadre stratégique de l’OMS en matière de médicaments et produits de santé 2016-2030
1.2.1. Renforcement des systèmes
1.2.2. Vision et agenda stratégique en rapport avec les médicaments
1.2.3. Mesure des résultats
1.2.4. Cibles ODD pertinentes en matière de médicaments essentiels et produits de santé
2. Sénégal
2.1. Liste National des médicaments et produits essentiels ; Sénégal
2.2. Guide des équivalences thérapeutiques
2.3. Base de données des médicaments en ligne
VIII. REVUE DE LA LITTERATURE SUR LES INDICATEURS DE PRESCRIPTION
DEUXIEME PARTIE
I. BUT
II. OBJECTIFS
1. Objectif général
2. Objectifs spécifiques
III. CADRE D’ETUDE
1. Aspects administratifs
3. Aspects géographiques
5. Aspects sanitaires
6. Site de l’étude
IV. METHODOLOGIE
1. Type et période d’étude
2. Population d’étude
3. Echantillonnage
3.1. Critères de sélection
3.2. Taille d’échantillon
3.3. Procédure d’échantillonnage
4. Collecte des données
4.1. Outil de collecte
4.2. Méthode de collecte
4.3. Définition opérationnelle des variables
5. Saisie et analyse des données
5.1. Saisie des données
5.2. Analyse des données
V. RESULTATS
1. Partie descriptive
1.1. Caractéristiques socio-démographiques
1.2. Caractéristiques clinico-anthropométriques
1.3. Pratiques de prescription
2. Partie analytique
VI. DISCUSSION
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
REFERENCES
ANNEXE

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