Soutenance mémoire
Généralités
La pauvreté est une cause majeure de souffrance que ce soit par absence des ressources suffisantes ou que ce soit au niveau des ressources qui pourraient être suffisantes mais qui sont compromises par une gestion déraisonnable ou des dépenses inconsidérées. A l’échelle mondiale, le nombre des pauvres ne cesse d’augmenter .Comme en Afrique Subsaharienne, beaucoup de population vivent avec moins de 1,25 dollar par jour ,le nombre des pauvres a pratiquement doublé passant de 200 à 390 millions de personnes (source : Revue Monde de la banque mondiale tiré de l’ article intitulé «Estimation de la pauvreté dans le monde en développement) . A Madagascar, ce n’est plus la partie Sud qui souffre de la malnutrition et de sous-nutrition, mais nous aussi dans la capitale. Nous sentons tous la cherté de la vie. Derrière la crise économique, la pauvreté règne. Aujourd’hui, neuf habitants sur dix vivent avec moins de deux dollars par jour (tiré d’un article sur France info, écrit par Pierre Lacombe publié le 18 Janvier 2017) . Dans un contexte de pauvreté généralisée, la malnutrition est répandue. Des nouveaux pauvres ne cessent d’apparaitre. Des familles sans abris, des enfants de rue sont partout dans la capitale. Sans protection sociale, les droits sont bafoués et que la dignité humaine n’existe plus .Nous essayons de cacher cette pauvreté, mais la colère hante la vie populaire, des grèves sont partout, même le repas journalier suffit pour montrer l’extrême pauvreté. Ce sont des signes de pauvreté. La sociologie comme toutes sciences d’analyse, s’est constituée à partir du refus, d’expliquer chaque phénomène, à l’aide d’une cause extérieure que l’on nommait Dieu. Rien n’est le fait du hasard, nous essayons toujours d’expliquer le fait social par le social. La socio anthropologie permet de mieux comprendre les habitudes alimentaires. En sociologie, l’identité des sociétés et l’identité des individus se construisent par le biais de l’alimentation ; chacun se reconnait à ce qu’il mange et à ce qu’il partage.
Cadrage théorique
Nutrition et pauvreté
Comportement alimentaire et situation de pauvreté
Les personnes vivant en situation de pauvreté sont privées des ressources dont elles ont besoin sur les plans matériel, spirituel et affectif pour vivre, se développer et s’épanouir, ce qui les empêche de jouir de leurs droits, de donner la pleine mesure de leurs capacités ou de participer à la vie de la société en tant que membres ; à part entièrele revenu est insuffisant pour couvrir les besoins essentiels de la personne et de sa famille ( UNICEF).
La pauvreté est la naissance de l’ exclusion sociale et que ce dernier est le résultat d’un ensemble de processus économiques, politiques, institutionnels, culturels, souvent interdépendants et cumulatifs, qui mettent des personnes ou des groupes à part dans la société . Les mécanismes de l’exclusion sociale peuvent être corrigés par une action collective et par des politiques publiques bien définis et au profit de la population.
Les enfants sont les personnes les plus à risque de vivre une situation de pauvreté
Les enfants venant de familles pauvres sont les premiers à subir les effets néfastes de la pauvreté de leurs parents. Les enfants nés dans une famille à faible revenu courent deux fois plus de risques d’être malades que les enfants nés dans une famille dite « normale ». La pauvreté se retrouve en tête de liste des causes qui contribuent à l’insuffisance de poids à la naissance. Dans les quartiers défavorisés, le taux de prématurité et la proportion des décès enregistrés dans l’année suivant la naissance sont plus élevés. L’espérance de vie d’un enfant né dans un quartier populaire est moindre que celui né dans un quartier riche. Derrière un enfant pauvre, il y a un ou deux adultes pauvres. La santé et la situation économique d’une famille sont interdépendantes. Un enfant défavorisé sur trois vit dans une famille où un parent au moins travaille à temps plein.
Les enfants venant de familles pauvres sont les premiers à subir les effets néfastes de la pauvreté de leurs parents
« Plus les gens sont pauvres, plus il faut avoir un caractère fort. Moins tu as de revenus, plus tu dois être fort mentalement ».
Source : Une participante à l’Université populaire Quart Monde .
La faim est un effet néfaste de la pauvreté
Après le stress vient la faim. L’épicerie demeure la première dépense à être comprimée dans un budget non équilibré. Les problèmes d’accès à une saine alimentation sont particulièrement sérieux chez les personnes et familles à faibles revenus. Les aliments riches et de moindre qualité sont souvent moins chers (en plus d’être souvent plus facile à trouver). L’insécurité alimentaire, quant à elle, se produit lorsque la qualité ou la quantité des aliments est compromise, situation qui découle habituellement de ressources financières limitées.
Pour qu’une famille soit « confortable », l’alimentation, le loyer et les autres dépenses devraient représenter un tiers du budget. L’insécurité alimentaire est un sérieux problème de santé publique ayant un lien avec la vulnérabilité nutritionnelle.
La maladie est aussi une conséquence néfaste de la pauvreté
Les personnes en situation de pauvreté ont plus de problèmes de santé que la population en général. Elles souffrent plus de dépression et d’asthme. Selon un rapport publié par l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), les moins nantis sont deux fois plus susceptibles d’être hospitalisés pour une dépression. Les personnes de milieux défavorisés ont moins de ressources et de soutien. Avant d’aller chercher de l’aide, elles vont attendre plus longtemps, jusqu’à avoir des symptômes aigus qui mènent à une hospitalisation.
Le stress prolongé endommage le système biologique, l’état de santé se détériore et la durée de vie diminue. En résumé, plus on est pauvre, plus on est malade et moins on vit longtemps. On tend souvent à sous-estimer les effets de la pauvreté sur la santé. Pourtant, la santé d’une personne est grandement tributaire de sa position dans la hiérarchie sociale. Une étude de l’ICIS montre que plus le statut socioéconomique est bas, plus le risque d’hospitalisation est élevé pour un éventail de problèmes de santé, depuis l’asthme pédiatrique jusqu’à la maladie mentale. Plusieurs facteurs sont en cause, dont la prise moindre de médicaments permettant de mieux maîtriser l’asthme pédiatrique, de même que l’environnement dans lequel vit l’enfant.
Le travail social et la politique sociale d’aide à l’enfance face à l’exclusion sociale (cas des familles pauvres et très démunis)
Le centre d’aide à l’enfance
Le centre d’aide à l’enfance est une organisation non gouvernementale, sans but lucratif, et reconnu par l’arrêté ministériel. C’est un espoir pour les petits enfants marginalisés. Il est classé comme une politique sociale qui a pour but de venir en aide aux enfants et ou à leur famille par des différentes actions curatives et préventives, des protections et des luttes contre la maltraitance. Le centre d’aide à l’enfance accueille les orphelins, les enfants vulnérables et ou maltraités, les enfants de rue, enfants issue des familles démunies et / ou les handicapés (cela dépend du critère d’adhésion du centre).
Rôle et mission
Le but ultime du centre d’aide à l’enfance est d’améliorer les conditions de vie et le bien être de ces enfants marginalisés. Le centre d’aide répond à l’ensemble des besoins de l’enfant :
– Apporter un soutien matériel : habillement, loisir, tous les besoins vitaux…
– Soutien éducatif : paiement des frais de scolarité, droit d’examen, achat des fournitures scolaires, formation socio-professionnelle.
– Santé : alimentation adéquate pour son développement complet, soins, achat des médicaments, examens médicaux,…)
– Sécurité alimentaire : assurer une alimentation saine, équilibrée, adéquate et suffisante
– Soutien psycho-social : accès à un bien être psychologique et social
– Protection : protections juridiques à l’instar de l’établissement des actes de naissance,…
-Soutien social : renforcement .
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
Généralités
PARTIE I : PRESENTATION DU TERRAIN ET DES OUTILS
Chapitre I : Etat de lieu
ChapitreII:Approche méthodologique
Chapitre III : Cadrage théorique
PARTIE II : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS
Chapitre IV : Reflet sur Politique Social et Pauvreté à Madagascar
Chapitre V:Résultat des enquêtes auprès des cibles
Chapitre VI Politique sociale d’aide et promotion de droit de nutrition
PARTIE III : DISCUSSION ET REFLEXION PROSPECTIVE
Chapitre VII : Discussions des résultats
Chapitre VIII : REFLEXION PROSPECTIVE
Chapitre IX : PROMOTION SOCIALE ET PROMOTION DE LA NUTRITION PAR L’EDUCATION AGRICOLE
CONCLUSION GENERALE
