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Le niveau de technicité agricole
La commune est fortement handicapée par l’inexistence de techniciens agricoles, cela depuis l’année 2002. Seulement quelques groupements ont bénéficié des séances de renforcement de capacité, menés de manière éphémère et ponctuelle de par les techniciens de filières commercialement exploités, notamment des filières à vocation industrielle (notamment l’orge), les quelques filières légumières (de Lecofruit) et récemment l’artémisia (de Bionexx) qui ont bénéficié d’encadrement plus spécifique.
Mais d’une manière générale, le niveau de technicité agricole n’a que peu évolué, d’autres facteurs limitants en sont aussi responsables (comme la difficulté dans la maîtrise de l’eau agricole de par la défaillance des infrastructures hydro-agricoles, le pouvoir d’achat en vue d’acquisition de petits matériels agricoles…)
LE PROGRAMME MATOY
Le programme MATOY est un nouveau programme de la DDC (Direction du Développement et de la Coopération Suisse) qui est mis en œuvre par un consortium de trois institutions: HELVETAS Swiss Intercooperation, l’Association Intercoopération Madagascar (AIM) et l’ONG SAHA. Il vise le développement économique de trois Régions: l’Amoron I Mania, le Vakinankaratra et le Menabe. Ceci à travers l’amélioration de la gouvernance à différents niveaux et une dynamique visant l’amélioration de l’accès aux marchés pour les petits producteurs, basée sur une démarche de promotion de chaînes de valeur conjuguée à l’approche « M4P » (MATOY 2013). Ce programme veut poursuivre et intensifier les efforts de la capitalisation et de l’institutionnalisation des acquis de la Coopération Suisse à Madagascar et du programme SAHA en particulier. Ceci autour des trois domaines prioritaires et interdépendants qui sont le développement économique des territoires d’intervention en collaboration avec le secteur privé, la fiscalité locale et le renforcement des capacités financières des Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) et le foncier (MATOY 2013). Dans ces territoires, le programme cherchera de manière simultanée l’amélioration des conditions-cadres et de la dynamique multi acteurs autour des enjeux d’intérêts communs.
A ce titre, le programme mettra l’accent sur la promotion de l’accès au marché pour les pauvres dans l’économie des territoires à travers le développement de chaînes de valeur compétitives et inclusives (MATOY 2013). Ce projet a débuté en janvier 2013 et aura une durée de 4 ans. L’objet de ma recherche est d’essayer d’intégrer les petits producteurs, y compris les femmes vulnérables dans la chaîne de valeur blé, dans la commune rurale de Vinaninkarena, qui sera éventuellement soutenue par la suite par le programme MATOY.
Description du programme
Le programme MATOY est un programme financé par la DDC d’un montant total de 9 millions de CHF pour une durée de 4 à 6 ans qui vise le développement économique dans ces régions d’intervention à travers l’amélioration de la gouvernance à différents niveaux et une dynamique visant l’amélioration de l’accès au marché pour les petits producteurs basé sur la promotion des filières porteuses tout en intégrant les pauvres dans le processus.
Le programme possède trois volets :
– Economique : en facilitant l’accès aux marchés aux pauvres pour qu’ils augmentent leurs revenus et améliorant ainsi leurs conditions de vie par le biais d’une collaboration directe avec les opérateurs économiques qui auront la capacité, l’expérience et l’intérêt de développer ces filières pour leurs activités commerciales.
– Gouvernance : en mobilisant les ressources de la localité c’est-à-dire un appui dans le domaine de la fiscalité et en appuyant les communes, les groupes de communes et les régions dans leur action pour l’amélioration de leur système d’organisation interne dans le domaine foncier.
– Le développement territorial : en accompagnant les partenaires à analyser les enjeux de développement économique du territoire avec l’ensemble des acteurs intervenant directement ou indirectement dans le territoire, en prenant en compte les orientations sectorielles dans le cadre d’une perspective de développement économique et social durable.
Objectif
Le programme MATOY a comme objet la promotion de la relance économique dans ces régions d’intervention, sur la base de la mise à l’échelle des meilleurs résultats obtenus jusqu’ici à Madagascar par la DDC en réponse à la faiblesse des performances économiques du pays.
Missions
Le programme MATOY a comme mission la facilitation et le renforcement des rôles et missions des acteurs clés (secteurs public et privé, société civile) dans le développement durable et équitable de ces zones d’intervention.
Les bénéficiaires cibles du programme
Le programme va profiter directement ou indirectement:
– aux ménages ou individus vivant dans les 3 zones d’intervention, en particulier les vulnérables vivants avec moins de 1 US$/jour ;
– à l’ensemble des 84 communes des zones touchées (55 à Amoron’i Mania, 8 à Miandrivazo et 21 à Antsirabe) qui seront touchés indirectement à travers la collaboration avec les intercommunalités et l’appui à la diffusion horizontale des expériences ;
– à 25 000 petits producteurs collaborant avec les opérateurs économiques.
Lancement du Programme MATOY dans la région du Vakinankaratra
Après la région d’Amoron’i Mania, c’était au tour de la région Vakinankaratra d’accueillir l’atelier lancement du Programme MATOY au niveau régional. Cet atelier s’est tenu au Centre Lovasoa, le 08 mai 2013, en présence des hautes autorités de la région, des opérateurs économiques et des organismes intervenant dans la région.
La région du Vakinankaratra possède des atouts considérables pour promouvoir sa croissance économique, grâce à ses avantages comparatifs et compétitifs favorisés par sa position géographique, ses potentialités agricoles et industrielles, sa considération comme un des pôles de croissance économique du pays, ainsi que le niveau technique de ses acteurs de développement. Particulièrement, cette région est réputée sur la production laitière et fruitière tempérée.
Cependant, elle ne bénéficie pas encore de ses atouts. Ceci est dû au manque de conditions-cadres pour le secteur privé, à la faiblesse de ses dynamiques d’acteurs qui se sont amplifiées suite à la récession de quelques filières (textile, blé, fruits) et surtout, à la dernière crise politique qui a causé la fermeture des entreprises franches et principalement de l’industrie agroalimentaire (TIKO SA).
Ainsi, de par sa stratégie d’intervention, MATOY entend promouvoir les dynamiques multiacteurs de la région, à travers la collaboration directe avec la Région, les OPCI, les opérateurs économiques et l’appui au secteur privé en général pour renforcer la compétitivité des territoires qui y sont localisés. L’une des particularités de l’intervention du Programme dans cette région est sa collaboration directe avec la Commune Urbaine d’Antsirabe pour améliorer les services communaux et renforcer ses rôles dans la promotion du développement économique du territoire communal et intercommunal.
Au bout de ses 4 ans d’intervention, MATOY espère une prise en main des actions contribuant au développement économique des territoires par ses partenaires directs, qui contribuera à l’amélioration des conditions de vie des 420.000 personnes issues en majorité des familles vulnérables dans la région.
Les partenaires directs du Programme MATOY
MATOY accompagne directement des acteurs qui peuvent agir directement au profit de ses bénéficiaires finaux et du développement économique de leurs territoires, à travers la mise en œuvre des Contrats Programmes. Ce sont ses partenaires directs.
Il s’agit notamment :
des opérateurs économiques actifs sur des chaînes de valeur créatrices de richesse et qui intègrent les petits producteurs de faible revenu dans leurs activités ;
de la Commune Urbaine d’Antsirabe ;
des 4 OPCI ou Organismes Publics de Coopération Intercommunale (2 à Amoron’i Mania, 1 à Miandrivazo et 1 à Antsirabe) ;
des régions de Menabe, d’Amoron’i Mania et de Vakinankaratra.
MATOY renforce ces partenariats par des collaborations avec d’autres acteurs qui ont de par leur nature même des interrelations avec les partenaires directs ou qui peuvent pérenniser et amplifier les effets de ses partenariats. Il s’agit notamment des Services Techniques Déconcentrés, Partenaires Techniques et Financiers, Chambres de Commerce et de l’Industrie, etc.
APPROCHE METHODOLOGIQUE
Après avoir fait une présentation géographique de notre zone d’étude, il s’agira dans le présent chapitre de voir le cadre conceptuel et théorique de notre sujet d’étude et de dire comment on a procédé pour arriver aux résultats et quelles sont les difficultés rencontrées tout au long de ce travail de recherche
CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
Cadre conceptuel
Nous prendrons en compte dans cettesection non seulement les concepts clés de notre étude, mais aussi ceux qui ont un lien direct avec notre sujet, et qui peuvent contribuer à la compréhension optimale de ce travail de recherche.
Petits producteurs et femmes vulnérables:
Femmes vulnérables;
Les femmes rurales représentent une force économique pleine de ressources et contribuent aux revenus familiaux et à la croissance de la communauté de multiples façons. Qu’elles travaillent comme entrepreneurs, ouvrières agricoles ou autres, dans des entreprises familiales, à leur compte ou pour d’autres,elles assument la majeure partie du travail non rémunéré à la maison. Cependant leurcontribution est limitée par un accès limité aux ressources, par la discrimination persistante et les normes régissant les relations entre les sexes. Ces obstacles doivent être supprimés pour permettre de libérer le plein potentiel de leur force de travail.
Selon l’OIT (Organisation Internationale du Travail), l’accès limité des femmes en milieu rural aux ressources productives, de plus faibles niveaux d’études, et les normes sociales leur attribuant certaines formes de travail tendent à les confiner à un statut professionnel inférieur, moins rémunéré, où les opportunités de formation qualifiante et de progression professionnelle sont réduites, perpétuant ainsi l’infériorité de leur statut. L’éducation et la formation professionnelles pour les femmes en milieu rural sont souvent limitées à un éventail resserré de domaines dominés par les femmes qui renforcent leurs fonctions et responsabilités traditionnelles. Bien qu’elles améliorent leurs opportunités de générer des revenus, de telles formations limitent leurs chances de tirer parti de domaines plus modernes, non traditionnels, où elles peuvent espérer des revenus plus élevés, des emplois techniques ou de gestion plus qualifiés.
Petits producteurs:
Il n’existe pas de définition officielle, mais on utilise couramment ce terme pour désigner les personnes qui pratiquent une agriculture familiale, soit un mode d’exploitation agricole sur des petites unités de production et au sein duquel la propriété foncière et le travail sont très liés à la famille, même si la main-d’œuvre peut être complétée par un ou deux salariés extérieurs, voir plus en saison.
Dans ce modèle, les paysans vivent de leur travail et contribuent à l’autonomie alimentaire du territoire.
Ce modèle agricole s’oppose à celui d’une agriculture industrielle au sein duquel les terres, la main d’œuvre et les capitaux proviennent de l’extérieur (et non du clan familial). Cette agriculture utilise les dernières avancées de la technologie (chimie, mécanique, etc.). Le producteur est un salarié (ou journalier) ou dépend fortement des actionnaires de l’exploitation. Ce modèle correspond à une logique productiviste qui peut faire le choix de délocaliser ses capitaux au gré des opportunités de profit.
Dans le modèle industriel, 75 % de la valeur ajoutée des productions est « captée » par les filières amont (banques, producteurs de pesticides, engrais, machines…) et surtout aval (industrie agroalimentaire et grande distribution) et non par le producteur.
A surface égale, l’agriculture familiale fournit plus d’emplois et rend plus de services écologiques que l’agriculture industrielle.
La catégorie professionnelle des petits producteurs représente des millions d’exploitants et englobe aussi bien les agriculteurs que les éleveurs, les viticulteurs ou les pêcheurs.
Le développement rural
Le développement rural est la transformation positive et durable du milieu rural en faveur du facteur humain et des différentes activités, en particulier l’activité agricole, par la mise en place ou le renforcement des infrastructures de bases nécessaires.
Selon MORIZE4 (J), 1992: “Le développement rural consiste à améliorer tout l’environnement de l’agriculture, considéré cette fois comme le principal bénéficiaire. Il consiste à la fois sur les routes, les villages, la santé, et l’éducation et tous les services économiques et sociaux susceptibles d’ améliorer non seulement la fonction productive, mais aussi le bien-être social.”
D’après cette définition de Morize, le développement rural part de l’espace rural, qui devrait être aménagé et renforcé pour qu’il y ait développement afin de promouvoir une augmentation constant des rendements des activités agricoles. Le développement est donc axé sur les infrastructures, la santé, l’éducation qui constituent la base pour mettre en oeuvre un développement agricole.
la politique de relance
Pour le dictionnaire universel Hachette (2011), le terme relance désigne le nouvel élan donné à quelque chose. De ce fait, on parlera de relance de l’économie ou plus spécifiquement de relance de la production de blé.
En économie générale, elle n’est rien d’autre qu’une politique conjoncturelle destinée à donner une impulsion nouvelle à une activité économique dans une phase de ralentissement, de stagnation, de récession ou tout simplement de déclin. Pour cela, les mesures prises pour la relance peuvent se recruter parmi les politiques monétaires et budgétaires (augmentation des dépenses publiques, diminution de l’impôt sur le revenu…), ou parmi les stratégies adoptées par les acteurs qui cherchent à donner un nouvel élan à leur activité.
Dans cette étude, loin de s’intéresser à toute l’activité économique de Madagascar la « politique de relance »va plutôt renvoyer à la recherche des moyens visant à donner une impulsion nouvelle à la production de blé dans l’espace rural de la région du Vakinankaratra, plus précisément dans la commune rurale de Vinaninkarena.
La chaîne de valeur
Comme notre étude concerne l’intégration des petits producteurs, y compris les femmes vulnérables dans la chaîne de valeur blé; il nous estrecommandé de donner une définition du concept “chaîne de valeur”.
Le concept de chaîne de valeur a été introduit par Michael Porter5. « La chaîne de valeur décrit l’ensemble des activités nécessaires pour mener un produit ou un service de sa conception, à travers différentes phases de production (impliquant une succession de transformations physiques et d’utilisations de divers services), à sa distribution aux consommateurs finaux, puis à sa destruction après utilisation »
La chaîne de valeur est utile pour les producteurs qui entrent sur les marchés nationaux et internationaux. Elle capture jusqu’au client final une croissance durable de revenus.
Elle constitue également un outil analytique pour les administrations en charge de l’agriculture afin de comprendre les décisions politiques qui allouent efficacement les ressources au sein de l’économie nationale pour en maximiser la valeur.
La chaîne de valeur permet de prévenir les pertes et de veiller auxgestionsefficaces pour promouvoir l’exploitation durable des ressources.
Elle sert à maximiser la valeur au cours de leurs opérations commerciales et son analyse permet de comprendre quelles étapes dégagent de la valeur et quelles non.
Voici les étapes d’une chaîne de valeur en général:
– 1ère étape: étape de production
– 2ème étape: étape de transformation
– 3ème étape: étape de distribution
Il faut déterminer les coûts impliqués à chaque étape de la chaîne.
Stratégie
Dans le dictionnaire universel, la stratégie est « l’art de combiner les opérations pour atteindre un but ». Par contre, le Dictionnaire moderne ramène ce mot à « une manière de conduire les opérations ». Tel que définit, la « stratégie » se confond à la « politique », celle- ci est retenue au sens figuré dans le dictionnaire universel (1995 :935) comme une « conduite calculée pour atteindre un but précis ». La stratégie peut donc être une manière d’arranger et d’exécuter les opérations dans un ordre ou dans des proportions données, afin d’aboutir au résultat prévu.
Dans cette étude, il s’agira de considérer la «stratégie »comme, la technique qui combine les opérations et les actions permettant de revigorer l’agriculture dans le but d’atténuer les difficultés liées à la crise et trouver, une alternative pour le bien-être des paysans.
CADRE THEORIQUE
Henri Mendras, fondateur de la sociologie rurale en France, s’est tourné vers la paysannerie. Puisque notre investigation concerne surtout le milieu rural, nous avons choisi la théorie de “sociologie rurale”, “la société rurale”, “la société paysanne” et “les milieuxruraux” de cet auteur pour mieux cadrer notre champ d’études.Mais également “LA THÉORIE DU + 1” de Jean Ralambo nous ait extrêmement intéressant et important pour notre investigation.
La théorie de Henri Mendras6
La sociologie rurale:
La sociologie rurale est une branche de la sociologie qui se définit selon son champ d’application, son objet de recherche. Cette branche s’intéresse aux sociétés rurales tout entières et dans leurs rapports avec le reste du monde. La sociologie rurale fait appel, dans une approche qui va du particulier au global, à des notions et des outils qui appartiennent à la sociologie générale, à des sociologies particulières (sociologie politique, sociologie du travail, sociologie de la famille, sociologie des religions, sociologie urbaine…), mais aussi à d’autres disciplines telles que la psychologie, la géographie, la démographie, d’agronomie ou les sciences politiques.
La sociologie rurale traite tous les aspects de la vie sociale dans les campagnes. Elle peut apporter sa contribution à tous les chapitres de la sociologie. Elle a été pionnière dans les analyses sociologiques du travail non salarié, dans celle des relations entre travaux, patrimoine et famille, dans celle de l’innovation dans les secteurs productifs non industriels, dans celle des rapports entre le petit producteur indépendant et les secteurs industriels d’amont et d’aval, etc.
La situation des agriculteurs évolue rapidement et le contexte que constitue la société globale est aussi en cours de mutation rapide, il en va de même en ce qui concerne les sociétés rurales.
“La société rurale”, “La société paysanne” et “Les milieuxruraux”7
Nous allons voir l’équivalence établie par Henri Mendras entre “sociétés rurales” et “sociétés paysannes”. Ce que l’on peutdire est qu’elle pose historiquement et géographiquementproblème; elle n’est valable ni pour toutes les périodes ni pour toutes les campagnes.
Selon Henri Mendras, les sociétés rurales, telles qu’elles sont censées exister dans les sociétés industrielles, disparaissent lorsque les paysans se transforment en agriculteurs, la sociologie rurale n’a pas plus lieu d’être dans une société sans paysans autrement dit, dans laquelle les paysans sont devenus des agriculteurs, d’après l’idée de Henri Mendras toujours.
Les agriculteurs, les communes rurales et petites villes continueront d’exister. Le métier, la condition sociale, le statut des citoyens, les fonctions rurales et territoriales continueront d’évoluer; et tout cela continuera de faire partie de la société globale.
D’après l’auteur: “Le milieu rural est un champ d’investigation pour toutes les sciences sociales et son étude ne saurait constituer une discipline autonome. Les géographes qui analysent les relations entre l’homme et le milieu naturel et la distribution spatiale des phénomènes humains ont tout naturellement commencé par se pencher sur la champagne. L’économie rurale est une branche (l’une des plus anciennes) de l’économie politique. L’histoire sociale, s’attachant à un passé où l’agriculture était l’activité de la plus grande partie des hommes, fait une large place à la description de la vie paysanne. Les ethnologues étudient des structures dites archaiques dans lesquelles la recherche ou la production de la nourriture occupent tous les hommes. Enfin, citadins et ruraux intéressent également le psychologue, le démographe, etc. étant des hommes comme les autres, les ruraux relèvent de chaque science sociale. Cependant, ils vivent dans un milieu particulier qui requiert une certaine spécialisation chez le chercheur, et parfois une problématique différente. Le sociologue rural, comme l’ethnographe, doit donc connaître les méthodes et les techniques de toutes les autres sciences sociales, à moins qu’il n’assure le concours d’une équipe de divers spécialistes.”
La THÉORIE DU + 18 (plus un) de Jean RALAMBO9
“La théorie du +1 (plus un) n’est pas une théorie économique dans le sens scientifique du terme, ni un programme économique. C’est plutôt une vision projetée sur le plan économique.
L’objectif de la théorie est, d’une part, d’augmenter la production et, d’autre part, de réduire le cout de production dans le but de créer des emplois et dont la finalité est de contribuer à la réduction de la pauvreté extrême de la population Malagasy et d’en rehausser leur niveau de vie.
Cette vision peut devenir positive ou réalité à condition que chaque citoyen y adhère autrement dit cette vision devra être une vision collective de la Nation.
Notre objectif est de sensibiliser tout un chacun et de persuader les décideurs politiques à la réalisation et à l’application de cette théorie.
La théorie du +1 ne fait que jeter l’ancre et les bases d’un environnement socio-économique favorable à la relance de l’économie, soubassement d’un développement durable.
La théorie du +1 (plus un) consiste à rajouter de la valeur de grandeur +1 les richesses que chaque individu ou chaque acteur économique va produire ou créer dans un cycle de production déterminée (une année civile, une année fiscale, une année culturale, une année de travail… ) à partir d’une période déterminée.
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Table des matières
Problématique
Hypothèses
Méthodologie de recherche..
La méthodologie d’analyse
Les techniques
Téchniques de documentation
Téchnique d’observation..
Téchnique d’enquête
Téchnique d’échantillonnage
Le plan
PARTIE I : Approche globale sur le terrain d’étude et approche méthodologique
Chapitre I : Approche globale sur le terrain d’étude
I-Présentation du terrain
I.1.Historique
I.2. Situation et délimitation géographique
I.2.1. Iddentité et statut juridique
I.2.2. Délimitation géographique
I.3. Les Fokontany
I.4. Climat et hydrographie
I.5. Le secteur économique
I.6. Le niveau de technicité agricole
II-Le programme MATOY
II.1. Description du programme
II.2. Objectif
II.3. Mission
II.4. Les bébéficiaires cibles du programme
II.5. Lancement du programme MATOY dans la région Vakinankarat
II.6. Les partenaires directs du programme MATOY
Chapitre II : Approche Méthodologique
I-Cadre conceptuel et théorique
I.1. Cadre conceptuel
I.1.1. Petits producteurs et femmes vulnérables
I.1.2. Le développement rural
I.1.3. La politique de relance
I.1.4. La chaîne de valeur
I.1.5. Stratégie
I.2. Cadre théorique
I.2.1. La théorie d’Henri Mendras
I.2.1.1. La sociologie rurale
I.2.1.2. La société rurale, la société paysanne, le milieu rura
I.2.2. La théorie du +1 de Jean Ralambo
II-La méthodologie
II.1. Approche méthodologique spécifique
II.1.1. Recherche et exploitation des documents
II.1.2. Enquête par observation
II.1.3. Enquête sur le terrain et interview des personnes ressources
II.1.4. Traitement et analyses des données quantitatives et qualitatives
II.1.5. Difficultées rencontrées
PARTIE II : Recherche et exploitation des données
Chapitre III : Politique de la relance de la culture de blé et l’intégration des petits producteurs dans la chaîne de valeur blé
I-Le choix de la filière
I.1. Historique du blé
I.2. Délimitation de la filière blé
I.3. Technique de production
II-La chaîne de valeur blé
II.1. Etapes de la chaîne de valeur blé
II.2. Production de blé
III-La stratégie de la redynamisation de la culture de blé dans la région Vakinankaratra par le programme MATOY
III.1. La convention tripartite « LMMF, FIFAMANOR, MA
III.2. La phase de sensibilisation
III.3. La formation technique de production de blé
Chapitre IV : Exploitation des données
I-Caractéristiques des producteurs de blé
I.1. Les acteurs adoptants la culture de blé
I.1.1. Les producteurs de blé enquêtés
I.1.2. Le terrain utilisé par les producteurs
II-Fournisseur d’intrant/semences/matériel agricole
III-Besoin d’un appui financier
IV-Le coût de production
V-Collaboration de la cellule familiale à la production de bl
VI-Le cheminement de la production de blé
VII-Les bienfaits des sous produits de blé
VIII-La cartographie de la chaîne de valeur blé
PARTIE III : Analyses et perspectives
Chapitre V : Analyse de la chaîne de valeur blé
I-Analyse des acteurs
I.1. Sur la production et le système de production
I.2. Sur la collecte
I.3. Sur la transformation
I.4. Sur la commercialisation
II-Cadre institutionnel
II.1. La réforme de la fiscalité
III-Aspects structurels
III.1. Equipements et infrastructures
III.2. Evaluation technique
IV-Forces et faiblesses de la filière blé
IV.1. Points forts de la filière blé
IV.2. Points faibles de la filière blé
Chapitre VI : Impact de la relance de la culture de blé et suggestions
I-Impact de la redynamisation de la chaîne de valeur blé
I.1. Création des activités et des produits
I.2. Impact sur la promotion du genre
I.3. Impact sur l’environnement
I.4. Impact sur la promotion du mouvement associatif
II-Suggestions
II.1. Les mesures d’accompagnement nécessaire
II.2. Les recommandations pour la filière destinées au programme Matoy
II.2.1. Sensibiisation des producteurs à recourir au microcrédit
II.2.2. Information des producteurs sur les opportunités de marché..
II.2.3. Un prix au producteurs incitatifs
II.2.4. Amélioration du rendement
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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