L’artisanat est plus que jamais présent dans l’économie quotidienne et même une expression régulière. Le progrès économique et la modification des styles de vie ont contribué au développement de l’Artisanat. Quelques chiffres permettent de se faire une idée de l’importance économique de l’artisanat ; en 1990, Madagascar comptait 500 000 artisans mais en 1993 leur nombre a rapidement augmenté puisqu’on dénombrait près de 600 000. Les Entreprises représentent 60% du nombre total des entreprise malgaches. En brossant son rapide portrait, nous constatons que Madagascar reste toujours le pays potentiellement riche et béni des Dieux mais la population malgache ne profite pas de ces richesses : ni les revenu disponible ni le revenu de vie n’enregistrent d’amélioration. Bien plus, le pouvoir d’achat s’effrite d’année en année. Le chômage sévit, car le marché du travail se trouve dans l’incapacité de satisfaire les demandes d’emplois, surtout celles des nouveaux diplômés sans expérience professionnelle. La promotion des activités génératrices de revenu et de l’auto emploi apparaît dans le contexte malgache comme des éléments déterminants de la lutte contre le chômage et la pauvreté.
IDENTIFICATION DU PROJET
L’artisanat est plus que jamais présent dans l’économie quotidienne et connaît même une expansion régulière. Le progrès économique et la modification des styles de vie ont contribué au développement de l’artisanat. Quelques chiffres permettent de se faire une idée de l’importance économique de l’artisanat ; en 1990, Madagascar comptait 500.000 artisans mais en 1993 leur nombre a rapidement augmenté puisqu’on dénombrait près de 600.000. Les entreprises artisanales représentent 60% du nombre total des entreprises malgaches. Face à la cherté du coût de la vie et à l’insuffisance du revenu, les malgaches se lancent dans l’artisanat, d’une manière informelle. Plus de 30% de la population active travaillent dans l’artisanat.
PRESENTATION DU PROJET
Si nous visitons les différents marchés des produits artisanaux malagasy (COUM 67ha, Andravoahangy, Digue ou POCHARD…), nous serons frappés par les variétés d’articles proposés à la clientèle : vannerie, broderie, marqueterie, pierres industrielles, semiprécieuses… et la beauté des réalisations faites à partir des matières premières existantes à Madagascar. Malheureusement, la plupart de ces articles intéressent peu la clientèle européenne en raison du manque de finition, du non-respect des normes internationales, de l’insuffisance de la production. Ce qui est malheureux, c’est que la clientèle européenne marchande beaucoup , sachant pertinemment que les vendeurs n’ont parfois qu’une hâte, monnayer les articles pour assurer la survie. Ceux qui ont des articles commercialisables sur le Marché extérieur n’ont pas la possibilité d’exporter et ce sont les intermédiaires disposant de moyens financiers qui en tirent le plus d’avantages. C’est ainsi que nous pensons sélectionner quelques articles que nous achèterons aux artisans à un prix intéressant pour qu’ils puissent améliorer leurs conditions de vie, certes mais surtout pour assurer la pérennisation de l’approvisionnement, car ils ne vendront pas ailleurs. Mais nous aurons aussi nos Ateliers pour d’autres catégories d’articles. Donc, sur ce chapitre nous efforcerons de donner la présentation du projet en mettant l’accent sur la raison du choix, l’importance du domaine du projet et renseignements généraux sur le projet.
Raison Du Choix
La finition et la ponctualité seront nos priorités. Madagascar a une très mauvaise réputation vis-à – vis de la clientèle européenne, à cause du non respect de la date de la livraison, de l’insuffisance du nombre commandé et surtout de la mauvaise finition des articles.
Pour éviter tous ces risques et pour ne pas être tributaire des artisans, nous pensons créer nos propres Ateliers pour certains produits. La 1ère catégorie d’articles sera fabriquée par nos propres soins dans notre Atelier, il s’agit de luminaires, fabriqués avec les matières premières locales (broderie, landy, rabane, jabo coton et soie, toile de jute…). Pour parfaire la finition et pour répondre aux normes internationales, nous importerons l’astralite adhésif, matière utilisée spécialement dans les luminaires. La 2ème catégorie d’articles sera sous-traitée avec des artisans mais nous parferons la finition dans nos Ateliers : articles en cornes de zébu, sac à provision, gadgets de ménage. Ainsi, nous pensons satisfaire les 2 impératifs que nous nous sommes proposé d’adopter, la finition et la ponctualité.
Importance Du Domaine Du Projet
Objectif
Le Projet, au départ porte sur un volume d’exportation assez faible, car il faut reconquérir le marché européen. Mais au fur et à mesure que nous regagnerons la confiance de la clientèle extérieure, nous multiplierons la gamme d’articles, mais toujours avec la même politique de production. Le plus important dans notre Projet, c’est la parité du franc malagasy, face à l’EURO et les autres monnaies étrangères. Nous pourrons imposer des prix plus que confortables, car certains articles artisanaux malagasy dont nos luminaires ne risquent pas de subir la concurrence des autres pays articles (sacs, gadgets de ménages…), nous serons contraints de tenir compte des prix pratiqués par la concurrence mais vu la parité de l’Ariary face à l’EURO, la plupart de nos Articles seront toujours compétitifs.
Motivation du Projet
Dans un premier temps, nous nous adresserons au marché français, pour des raisons de commodité personnelle. C’est en France que nous avons un partenaire qui assure la prospection du Marché, qui nous fournit à tout moment les suggestions nécessaires pour la création de nouveaux modèles d’articles et qui fait part des remarques de la clientèle… Nous pratiquerons un système de distribution court qui nous mettra en relations directement à des boutiques de détail, ceci pour 2 raisons :
– d’abord, ce système ne nous oblige pas à produire une quantité importante, donc nous ne risquerons pas d’être en rupture de stock.
– Ensuite, il nous permet de pratiquer une marge très confortable avec des prix encore compétitifs.
Dans un 2ème temps, nous nous tournons vers les pays de la zone EURO (Belgique, Italie, Grande-Bretagne…) mais en pratiquant toujours le même système de distribution.
Politique d’action commerciale
La politique d’action commerciale s’articule autour de la variable du marketing : le produit, le prix, la distribution et la communication.
La politique de produit
Elle concerne l’élaboration de nouveaux produits, l’identification de ces produits et la modification de ces produits. Le produit, par définition est un bien ou un service que l’acheteur se procure à un prix donné plus pour les avantages qu’il espère en retirer que pour le produit lui-même Le produit est donc un ensemble de caractéristiques physiques (l’objet lui-même, sa forme, son conditionnement …), de caractéristiques fonctionnelles (ce à quoi il sert) et de caractéristiques psychologiques (symboles liés à la forme, aux couleurs, au prix…).
|
Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I: PRESENTATION DU PROJET
CHAPITRE II: ETUDE DE MARCHE
CHAPITRE III: RAPPEL DES THEORIES SUR LES CRITERES D’EVALUATION
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : ETUDE TECHNIQUE DU PROJET
CHAPITRE II : ORGANISATION DE L’ENTREPRISE
CAPITRE III : CHRONOGRAMME D’EXECUTION DES ACTIVITES
TROISIEME PARTIE : ETUDE ECONOMIQUE ET FINANCIERE
CHAPITRE I : ETUDE DE LA RENTABILITE DU PROJET
CHAPITRE II : DETERMINATION DES CONDITIONS D’EXPLOITATION DE L’ACTIVITE
CHAPITRE III : LA TRESORERIE ET L’EVOLUTION DE LA STRUCTURE FINANCIERE
CHAPITRE IV : EVALUATION ECONOMIQUE ET FINANCIERE.
CONCLUSION GENERALE
LISTE DES ANNEXES
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE