Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études
Géologie de la carrière
La synthèse des différentes données disponibles telles que les résultats des travaux antérieurs et la morphologie (observée lors de la campagne de prospection) nous permet de connaitre la géologie de la carrière.
Formation géologique
Quatre formations géologiques principales constituent la zone cible, à savoir les pyroxénites, le granite migmatitique ou le faciès œillé, le granite rose et la formation récente.
L’apatite est associée aux pyroxénites riches en calcium appelés diopsidites. La formation de l’apatite est liée au phénomène d’hydrothermalisme. Ce phénomène transporte le fluide riche en fluor, en chlore, en hydroxyde et surtout en phosphate. La zone a été affectée par le mouvement tectonique donnant lieu à la reprise de phénomène de magmatisme.
Formation structurale
L’observation effectuée sur le terrain révèle que :
Les pyroxénites encaissantes de l’apatite sont les plus anciennes que les autres roches ;
Le périmètre étudié a été affecté par deux types de déformations tectoniques, une faille et un cisaillement de type dextral ;
Les hypothèses suivantes peuvent être tirées de l’analyse structurale :
L’apatite est associée aux diopsidites (Cf. Photo-1) qui sont encaissées par les pyroxénites
La zone de minéralisation d’apatite se présente sous forme de boudins, généralement discontinus les uns des autres et elle est parallèle à la foliation de migmatite œillé (Cf. Photo 2 et Figure-5). Sa largeur varie de quelque dizaine de centimètres à quelque mètre. Il est alors possible de trouver une ou quelques zones minéralisées dans des pyroxénites, les roches encaissantes d’apatite.
GEOMORPHOLOGIE
On observe à l’intérieur de notre zone d’étude les deux unités géomorphologiques : la pénéplaine et la zone collinaire (Cf. Photo 3). La pénéplaine est située sur une altitude moyenne de 680m. La partie collinaire se trouve à l’Ouest de la carrière, elle est couronnée par le massif rocheux. La rivière n’arrive pas à se développer dans le secteur à cause de l’absence des couches d’altération épaisses tandis que les roches saines y sont quasi affleurant.
GENERALITE SUR L’APATITE
Notion
L’apatite Ca5 (PO4, CO3)6 (F, Cl, OH)2 désigne un groupe de minéraux phosphatés de composition variable. Il s’agit de phosphate de calcium fluoré, chloré ou hydroxylé représenté notamment par les phases minérales suivantes :
• le fluoroapatite (Ca5(PO4)3 F);
• le chloroapatite (Ca5(PO4)3 Cl);
• l’hydroxyapatite (Ca5(PO4)3 (OH));
• le fluoroapatite carbonaté (Ca5 (PO4, CO3 OH)3 (F, OH)).
L’apatite cristallise dans le système hexagonal et se caractérise par :
• une densité de 3,1 à 3,2;
• une dureté moyenne de 5 selon l’échelle de Mohs.
L’apatite est souvent de couleur verte, mais quelquefois le minéral peut être de teinte blanche, grise, brunâtre, rougeâtre ou bleue.
Usages
L’apatite contient plus de 41 % d’oxyde de phosphore (P2O5), ce qui en fait la source la plus importante de phosphate. Elle est aussi l’un des trois composants primaires des engrais minéraux.
Le phosphate (P2O5) extrait de roches phosphatées est utilisé principalement (> 90%) dans la fabrication de fertilisant agricole. On l’utilise également dans la fabrication de détergent, de nourriture pour animaux, de nourriture et de boissons, de poudre pour extincteurs, de produits dentaires, pour le traitement de surface des métaux (Harben et Kuzavart, 1996). Quant au phosphore (P) extrait du phosphate, il est utilisé dans la fabrication d’allumettes, de bombes incendiaires, de produits pyrotechniques, en médecine ainsi que dans la tannerie du cuir et le raffinage du sucre (Harben, 1996).
Types de gisement
L’apatite est le minéral le plus répandu des minéraux phosphatés. Il existe plusieurs types de gisements d’apatite dont :
• les gisements d’origine sédimentaire;
• les gisements d’origine ignée;
• les gisements d’origine métamorphique;
• les gisements de concentration résiduelle et d’enrichissement secondaire.
Les gisements associés aux roches sédimentaires et aux roches ignées constituent les deux principaux types de gisements d’apatite.
Gisements associés aux roches sédimentaires
L’apatite est présente en concentration économique principalement dans les roches sédimentaires connues sous le nom de phosphorite (dolomie ou calcaire à granules phosphatées, guano). Le fluoroapatite carbonaté est le minéral caractéristique des dépôts de phosphorite.
Gisements associés aux roches ignées
L’apatite est présente dans divers types de roches ignées associées généralement aux complexes ignés alcalins (roches alcalines – carbonatites), aux complexes anorthositiques ou aux intrusions ignées litées.
Dans les complexes ignés alcalins, à structure annulaire, on trouve de l’apatite soit dans le noyau central de carbonatite ou dans les roches alcalines (syénite à néphéline, pyroxénite) situées autour du noyau central.
Dans les complexes anorthositiques, l’apatite se trouve fréquemment avec les minéralisations de fer-titane associées à des unités de ferrodiorite, de sorite, de monzonite, de jotunite, de leuconorite, de leucotroctolite et de troctolite.
Dans les complexes mafiques lités, l’apatite accompagne les minéralisations de fer-titane dans des unités de nelsonite, de ferrodiorite et de ferropyroxénite.
Gisements associés aux roches métamorphiques
L’apatite est un minéral commun dans les roches de métamorphisme régional ou de contact. Le fluoroapatite est fréquemment associé à la phlogopite dans les marbres calcitiques impurs ou dans les roches calco-silicatées métasomatisées riches en diopside.
Gisements de concentration résiduelle et d’enrichissement secondaire
Des concentrations élevées en apatite se présentent parfois dans le régolithe issu de l’altération et de la dissolution sur place de carbonatites. Ces dépôts sont généralement constitués d’une zone de carbonatite altérée, lessivée et enrichie en apatite, laquelle est recouverte d’un résidu composé surtout de phosphate (apatite ou francolite) et de goéthite. L’épaisseur de la zone de carbonatite altérée peut varier de quelques mètres à plus de 150 mètres à l’intérieur d’un même gisement. Les teneurs en phosphate varient énormément dans le gisement (faibles à plus de 40 %). L’épaisseur du résidu, qui remplit les creux et les dépressions au sommet de la carbonatite altérée, est aussi extrêmement variable (Jacob et al, 1990).
|
Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
INTRODUCTION DE LA PREMIERE PARTIE
CHAPITRE I : PLURILINGUISME ET INTERCULTURALITE
I-1- Plurilinguisme
I-1-1- Définition
I-1-2- Manifestation
I-2- Interculturalité vs pluriculturalisme
I-2-1- Définition
I-2-2- Manifestation
I-3- Plurilinguisme, pluriculturalisme, interculturalité et apprentissage
CHAPITRE II : LES NORMALIENS
II-1- La formation au sein de l’Ecole Normale Supérieure, le tronc commun
II-2- La profession d’enseignant de langue dont la langue française
II-3- Centration sur l’apprenant en LMD : des compétences aux représentations ; la place des TPE
CHAPITRE III : SKYPE, COMMUNICATION ET APPRENTISSAGE
III-1- Généralités
III-1-1- Présentation de Skype
III-1-2- HistoriqueIntroduction générale
Première partie : PERSPECTIVES THÉORIQUES DE LA RECHERCHE SUR LA FORMATION D’ENSEIGNANTS DE LANGUES
Introduction de la première partie
Chapitre I : Cadre général de la recherche
1-1- Présentation générale de la recherche
1-2- Instruction de la problématique
1-3- Education
1-4- De la science de l’éducation aux sciences de l’éducation
1-5- Rapport entre sciences de l’éducation, sciences humaines et sociales, Introduction
CHAPITRE I : CONTEXTE GENERALE DE LA ZONE D’ETUDE
I.1 CADRE GEOGRAPHIQUE
I.2 CONTEXTE GEOLOGIQUE
I.2.1 Géologie régionale
I.2.2 Géologie de la carrière
a) Formation géologique
b) Formation structurale
I.3 GEOMORPHOLOGIE
I.4 GENERALITE SUR L’APATITE
I.4.1 L’apatite
I.4.2 Usages
I.4.3 Types de gisement
CHAPITRE II : RAPPELS THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE
II.1 LA METHODE DE PROSPECTION ELECTRIQUE
II.1.1 Distribution du potentiel électrique dans le sous-sol
a- Potentiel créé par un courant I injecté en un point
b- Potentiel créé par l’injection d’un courant entre deux électrodes
II.1.2 Notion de résistivité
a- Résistivité vraie et résistivité apparente du sol
II.1.3 La tomographie électrique
a- Dispositif et acquisition des données
a-1 Configuration géométrique du dispositif Wenner
a-2 Sensibilité du dispositif Wenner
b- Acquisition de données
b-1 Appareillage
c- Mode de traitement des données
c-1 Préparation des données avant l’inversion
c-2 Traitement des données
c-3 Principe de l’inversion
c-4 Coupe géoélectrique ou « pseudo section »
II.2 LA METHODE DE PROSPECTION SISMIQUE
II.2.1 Définition
II.2.2 Les différents types d’onde sismique
a- Les ondes de volume
b- Les ondes de surface
II.2.3 Vitesses sismiques des roches
II.2.4 La méthode sismique réfraction
a- Généralités
b- Principe de la méthode sismique réfraction
c- Appareils géophysiques et acquisition des données
d- Acquisition des données
e- Source sismique
f- Géophones
g- Profondeur d’investigation
II.2.5 Processus de traitement de données
II.2.6 Utilisation des ondes de surface
II.2.7 Traitement des données
CHAPITRE III : INTERPRETATIONS ET RESULTATS
III-1 Les profils géophysiques
III-2 Interprétations
III.2.1 Profil électrique 1 ou PE1
III.2.2 Profil électrique 2 ou PE2
III.2.3 Profil électrique 3 ou PE3
III.2.4 Profil électrique 4 ou PE4
III.2.5 Profil électrique 5 ou PE5
III.2.6 Profil électrique 6 ou PE6
III.2.7 Profil électrique 7 ou PE7
III.2.8 Profil électrique 8 ou PE8
III.2.9 Profil électrique 9 ou PE9
III.2.10 Profil électrique 10 ou PE10
III.2.11 Profil électrique 11 ou PE11
III.2.12 Profil électrique 12 ou PE12 et Profil sismique 1 ou PS1
III.2.13 Profil électrique 13 ou PE13
III.2.14 Profil électrique 14 ou PE14 et Profil sismique 2 ou PS2
III.2.15 Profil électrique 15 ou PE15
III.2.16 Profil électrique 16 ou PE16
III-3- RESULTATS
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIQUES
ANNEXEX et sciences du langage
Chapitre II : Concepts et définitions
2-1- Multilinguisme et plurilinguisme
2-2- Multiculturalisme, pluriculturalisme, interculturalité
2-3- Ingénierie didactique
2-3-1- Ingénierie didactique vs ingénierie de formation
2-3-2- Curriculum vs programme
2-4- Autodidaxie
Chapitre III : Etats des lieux de la recherche
3-1- Vers une centration sur l’apprenant
3-2- A la recherche d’une autonomisation de la formation
Chapitre IV : Cadre théorique
4-1- Constructivisme et socioconstructivisme
4-2- Didactique des TICE
4-3- Didactique des langues et des cultures
Conclusion de la première partie
Deuxième partie : PERSPECTIVES MÉTHODOLOGIQUES DE LA RECHERCHE SUR LA FORMATION D’ENSEIGNANTS DE LANGUES
Introduction de la deuxième partie
Chapitre I : Méthodologie de recherche
1-1-Méthode et méthodologie
1-2- Justification du choix de la méthodologie
1-2-1- Principes épistémologiques de la méthodologie empirico-inductive
1-2-2- Particularités des sciences humaines et sociales
Chapitre II : Type de recherche
2-1- Définition de la recherche
2-2- Recherche fondamentale
Chapitre III : Constitution de l’échantillon
3-1- Justification du terrain
3-1-1- Observer quoi ?
3-1-2- Observer qui ?
3-2- Technique de l’échantillonnage
Chapitre IV : Modes d’investigation
4-1- Présentation des outils d’investigation
4-2- Justification du choix des outils d’investigation
4-2-1- Entrevue
4-2-2- Analyse de contenu
4-3- Traitement et analyse des données
Chapitre V : Premiers résultats
5-1- Analyse d’extrait de la maquette de formation
5-2- Résultats de l’entrevue
5-2-1- Caractéristiques des enquêtés
5-2-2- Parcours avant d’entrer à l’ENS
5-2-3- Objectifs/Raisons personnels des étudiants en entrant à l’ENS
5-2-4- Compréhension/Appréhension de la formation par les apprenants enquêtés
5-2-5- Manifestation de l’autodidaxie dans les TPE
5-2-6- Manifestation de l’autodidaxie dans les travaux de groupe
5-2-7- Difficultés dans les langues et dans l’usage des TICE
Conclusion de la deuxième partie
Conclusion générale
Bibliographie et Sitographie
Annexes
III-1-3- Les activités sur Skype
III-2- Skype : Moyen de communication
III-2-1- Définition : Le processus lui-même
III-2-2- Les avantages
III-2-3- Les inconvénients
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
Télécharger le rapport complet