Plantes aromatiques et médicinales

Localisation et lieu de synthèse

Les huiles essentielles sont produites dans le cytoplasme des cellules végétales sécrétrices et s’accumulent en général dans des cellules glandulaires spécialisées, souvent situées sur ou à proximité de la surface des tissus de plantes et recouverte d’une cuticule.

Ensuite, elles peuvent être stockées dans divers organes végétaux en fonction de l’espèce : les fleurs (ylang-ylang, bergamotier, rose,…), les sommités fleuries (tagète, lavande), les feuilles (laurier, eucalyptus), les racines (vétiver), les rhizomes (curcuma, gingembre), les fruits (badiane), le bois (bois de rose, santal) ou les graines (ambrette, muscade) (Bruneton et al., 1999 ; Oussla et al., 2006 ).

Rôle physiologique

Les huiles essentielles sont produites en tant que métabolites secondaires, mais leur rôle exact dans les processus de la vie de la plante reste inconnu. Certains auteurs pensent qu’une plante utilise ses huiles essentielles pour repousser ou attirer les insectes, dans ce dernier cas, pour favoriser la pollinisation. Alors que d’autres considèrent ces huiles essentielles, comme source énergétique, facilitant des réactions chimiques et conservant l’humidité des plantes dans les climats désertiques (Belaiche, 1979).

Méthodes d’extraction

Parmi les nombreuses techniques d’extraction des huiles essentielles des PAM, la distillation étant la plus ancienne et est, la plus utilisée. D’autres techniques plus récentes restent d’un emploi très limité. En général, le choix de la méthode d’extraction des HE dépend de la nature du matériel végétal à traiter (graines, feuilles, ramilles), le rendement en HE et la fragilité de certains constituants des huiles aux températures élevées (Hillal, 2010). Parmi les différentes techniques, on distingue l’extraction par distillation, par solvant volatil, par expression à froid, extraction par CO2 liquide et enfin l’extraction assistée par micro-onde.

Hydrodistillation

L’Hydrodistillation est le procédé chimique le plus ancien, et est le plus utilisé. Il convient le mieux à l’extraction des molécules en vue d’une utilisation thérapeutique. Cependant, cette technique présente parfois des inconvénients non négligeables (Bruneton, 1993), dont le plus important est un risque de discrimination des composés les plus volatils par dégradation thermique ou par hydrolyse (Richard, 1992). Cette méthode peut facilement être reproduite au laboratoire, celle-ci, consiste à placer le matériel végétal à distiller dans un ballon avec de l’eau, en chauffant l’eau s’évapore entraînant avec elle les molécules aromatiques. En passant dans un réfrigérant, l’eau se condense (Figure 2). Elle est ensuite récupérée dans un erlenmeyer où on distingue 2 phases : HE et eau aromatique (ou hydrolat).

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INTRODUCTION GENERALE
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I Plantes aromatiques et médicinales
I.1 Domaines d’applications
I.2 Présentation de l’espèce étudiée
II Huiles essentielles
II.1 Localisation et lieu de synthèse
II.2 Rôle physiologique
II.3 Propriétés physico-chimiques
II.3.1 Propriétés physiques
II.3.2 Composition chimique
II.4 Domaines d’utilisation
II.5 Méthodes d’extraction
II.5.1 Hydrodistillation
II.5.2 Vapo-hydrodistillation
II.6 Méthodes d’analyse
II.6.1 Chromatographie en phase gazeuse (CPG)
II.6.2 Chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse
(CPG/SM)
III Activité antimicrobienne
III.1 Mode d’action
III.2 Techniques d’étude d’activité antimicrobienne
III.2.1 Technique de micro- atmosphère
III.2.2 Technique de dilution en milieu de culture liquide ou gélosé
MATERIEL ET METHODES
I Matériel végétal
II Extraction des huiles essentielles
II.1 Détermination du taux d’humidité de la plante
II.2 Calcul du rendement en huile essentielle
III Analyses des huiles essentielles
III.1 Chromatographie en phase gazeuse
III.2 Identification des constituants des huiles essentielle
IV Méthode d’étude de la bioactivité
IV.1 Microorganismes étudiés
IV.2 Activité antimicrobienne
IV.2.1 Préparation de la solution mère
IV.2.2 Préparation des dilutions successives de l’huile essentielle
IV.2.3 Préparation des milieux de culture avec les concentrations finales en huile
essentielle
IV.2.4 Ensemencement et incubation des boîtes de Pétri
RESULTATS & DISCUSSION
I Teneur en humidité
II Rendements en huiles essentielles
III composition chimique
IV Activité antibactérienne
CONCLUSION GENERALE
Référence bibliographiques