PLANT SPECIES RICHNESS PROLONGS THE GROWING SEASON OF FREEL

PLANT SPECIES RICHNESS PROLONGS THE GROWING SEASON OF FREEL

L’รชtre humain sollicite et exploite les processus naturels qui se dรฉroulent dans les รฉcosystรจmes pour rรฉpondre aux divers besoins des populations humaines. Une des fonctions trรจs sollicitรฉes par ceux-ci est la productivitรฉ primaire nette des agroรฉcosystรจmes, soit la conversion de l’รฉnergie solaire en biomasse vรฉgรฉtale. En effet, la nourriture nรฉcessaire pour rรฉpondre aux besoins alimentaires des populations humaines dรฉpend grandement de la productivitรฉ de biomasse vรฉgรฉtale de ces รฉcosystรจmes. Pour rรฉpondre ร  la demande croissante des populations humaines, une manipulation de ces รฉcosystรจmes particuliers (ex.: utilisation de fertilisants et d’herbicides, travaux mรฉcaniques des sols, utilisation d’organismes transgรฉniques) est dรฉsormais nรฉcessaire pour augmenter leur productivitรฉ de biomasse vรฉgรฉtale (Godfray et al., 2010, Beddington, 2011). Ces pratiques agricoles axรฉes sur le productivisme contribuent ร  la simplification des paysages agricoles ร  l’รฉchelle de la planรจte (Benton et al., 2003) et ร  la diminution de la biodiversitรฉ retrouvรฉe dans ces agroรฉcosystรจmes (Tilman et al., 2001, Geiger et al., 2010).

Les bandes riveraines sont des รฉcosystรจmes qui font partie des paysages agricoles un peu partout ร  la surface du globe. Au Quรฉbec, les bandes riveraines en milieu agricole se dรฉfinissent comme des zones de vรฉgรฉtation permanentes composรฉes d’un mรฉlange d’arbres, d’arbustes et de plantes herbacรฉes et constituent un milieu de transition entre les รฉcosystรจmes terrestres (c.-ร -d. les champs agricoles) et aquatiques (Tilman et al., 2001 , Gagnon and Gangbazo, 2007). Leur proximitรฉ avec les champs agricoles les rend particuliรจrement vulnรฉrables aux effets nรฉfastes de l’agriculture intensive.

Malgrรฉ la faible superficie qu’ elles occupent dans le paysage agricole (Rioux et al., 2009), les bandes riveraines remplissent leur part de services รฉcosystรฉmiques. Ces services รฉcosystรฉmiques se dรฉfinissent comme des bรฉnรฉfices retirรฉs par l’รชtre humain suite ร  l’utilisation et ร  l’exploitation de certains processus รฉcologiques qui sont indispensables au bon fonctionnement des รฉcosystรจmes (Boyd and Banzhaf, 2007, Costanza et al., 1997).

Dans le domaine de l’agriculture, le service รฉcosystรฉmique principalement visรฉ par la prรฉservation de bandes riveraines en bordure des milieux humides est de rรฉduire l’impact des activitรฉs agricoles sur les รฉcosystรจmes aquatiques. En effet, les bandes de vรฉgรฉtation riveraines permettent de rรฉduire le ruissellement des nutriments (Hickey and Doran, 2004), des sรฉdiments (Yuan et al., 2009) et des pesticides (Arora et al., 1996) provenant du milieu agricole vers les milieux aquatiques, favorisant ainsi la conservation de la qualitรฉ des รฉcosystรจmes aquatiques. Les services รฉcosystรฉmiques rendus par les bandes riveraines ne se rรฉsument cependant pas uniquement ร  la conservation de la qualitรฉ des milieux aquatiques. En effet, les bandes riveraines jouent aussi un rรดle important dans l’absorption du carbone atmosphรฉrique, dans la rรฉgulation de la tempรฉrature des รฉcosystรจmes terrestres et aquatiques, servent de refuge pour la faune et la flore et assurent la connectivitรฉ et le maintien de la biodiversitรฉ dans les paysages agricoles (Naiman et al., 1993, Naiman and Decamps, 1997, Maisonneuve and Rioux, 2001). Les services รฉcosystรฉmiques mentionnรฉs prรฉcรฉdemment dรฉpendent en grande partie de la productivitรฉ primaire nette (c.-ร -d., de l’activitรฉ photosynthรฉtique du couvert vรฉgรฉtal et de la biomasse vรฉgรฉtale produite par unitรฉ d’espace et de temps) et de la biodiversitรฉ vรฉgรฉtale prรฉsente dans les bandes riveraines. Ceux-ci sont donc considรฉrรฉs comme des services รฉcosystรฉmiques essentiels au bon fonctionnement des รฉcosystรจmes riverains (Zedler, 2003, Mace et al., 2012).

Biodiversitรฉ et fonctionnement des รฉcosystรจmesย 

La perte de diversitรฉ vรฉgรฉtale dans les bandes riveraines attribuรฉe aux pratiques agricoles est trรจs prรฉoccupante. Ces prรฉoccupations proviennent des rรฉsultats de nombreuses รฉtudes effectuรฉes dans les derniรจres annรฉes et qui ont rรฉvรฉlรฉ que la diversitรฉ vรฉgรฉtale รฉtait un facteur clรฉ dans la rรฉgulation du fonctionnement des รฉcosystรจmes et donc des services fournis par ces รฉcosystรจmes (Mace et al., 2012). Ainsi, il a รฉtรฉ dรฉmontrรฉ que la diversitรฉ vรฉgรฉtale prรฉsente dans les communautรฉs vรฉgรฉtales de prairie avait un effet positif sur le nombre de fonctions รฉcosystรฉmiques rรฉalisรฉ par ces communautรฉs. En effet, selon une mรฉta-analyse rรฉalisรฉe par Isbell et al. (2011), 84 % des 147 espรจces de plantes herbacรฉes recensรฉes dans 7 รฉtudes rรฉalisรฉes dans des communautรฉs de prairie ont jouรฉ un rรดle clรฉ dans la rรฉalisation d’une fonction au sein de la communautรฉ oรน elles รฉvoluaient ร  des moments diffรฉrents et dans des conditions environnementales diffรฉrentes. La diminution du nombre d’espรจces vรฉgรฉtales prรฉsente dans les bandes riveraines ne permettrait donc pas de faire face aux variations des conditions environnementales (ex. : fluctuations des niveaux d’eau) ce qui aurait des rรฉpercussions sur le nombre de fonctions rรฉalisรฉes par ces รฉcosystรจmes particuliers.

Parmi les fonctions sur lesquelles agit la diversitรฉ vรฉgรฉtale, la productivitรฉ primaire des รฉcosystรจmes est une des fonctions les plus frรฉquemment citรฉes. Une relation positive avec la diversitรฉ vรฉgรฉtale est gรฉnรฉralement dรฉcrite dans la littรฉrature. En effet, il a รฉtรฉ dรฉmontrรฉ qu’une communautรฉ vรฉgรฉtale contenant un plus grand nombre d’espรจces avait une productivitรฉ interannuelle de biomasse vรฉgรฉtale plus รฉlevรฉe que dans les communautรฉs contenant moins d’espรจces (Allan et al., 2011). Les รฉtudes s’intรฉressant ร  la relation entre la productivitรฉ primaire et la diversitรฉ vรฉgรฉtale spรฉcifique ร  l’รฉchelle des communautรฉs suggรจrent deux mรฉcanismes sous-jacents ร  cette relation: i) un effet d’รฉchantillonnage (angl. : ยซ sampling effect ยป ou ยซ selection probability ยป) et ii) un effet de complรฉmentaritรฉ entre les espรจces prรฉsentes (Cardinale et al., 2007).

L’augmentation des probabilitรฉs de sรฉlectionner une espรจce qui performe bien dans certaines conditions ou encore de sรฉlectionner une ยซsuper-espรจceยป dans une communautรฉ contenant plusieurs espรจces correspond ร  l’effet d’รฉchantillonnage. Selon ce concept, une communautรฉ vรฉgรฉtale aura une productivitรฉ primaire qui sera รฉgale ou moindre ร  la productivitรฉ de l’espรจce la plus productive observรฉe dans cette communautรฉ (Cardinale et al., 2006). La productivitรฉ primaire des communautรฉs vรฉgรฉtale dรฉpend donc de l’identitรฉ des espรจces prรฉsentes.

La phรฉnologie

L’ รฉtude des phases du cycle vital des organismes vivants est dรฉsormais considรฉrรฉe comme un domaine particulier de l’รฉcologie qui se nomme la phรฉnologie. Plus prรฉcisรฉment, la phรฉnologie est l’ รฉtude de la sรฉquence datรฉe des รฉvรจnements (phรฉnophases) faisant partie du cycle vital des organismes vivants. Les variations dans l’occurrence temporelle de ces รฉvรจnements sont expliquรฉes par des combinaisons de facteurs biotiques et abiotiques (Lieth, 1974). Initialement orientรฉes sur l’ รฉtude du dรฉveloppement des organismes vivants, les รฉtudes phรฉnologiques tentent dรฉsormais de comprendre comment la phรฉnologie des organismes vivants influence le fonctionnement des รฉcosystรจmes (No ormets et al., 2009).

L’identification des facteurs qui influencent la phรฉnologie de ces organismes est nรฉcessaire pour comprendre comment la phรฉnologie des organismes vivants ‘influence le fonctionnement des รฉcosystรจmes. Ainsi, une des grandes tendances actuelles dans le domaine de la phรฉnologie est d’estimer la force des interrelations existantes entre les changements dans les phases phรฉnologiques des organismes vivants et les changements climatiques. Grรขce ร  ces nombreuses รฉtudes, il est dรฉsormais connu que la migration de nombreuses espรจces animales, tout comme le dรฉveloppement des espรจces animales et vรฉgรฉtales, sont grandement influencรฉs par les facteurs climatiques. Ainsi, bon nombre d’espรจces animales ont devancรฉ leur pรฉriode de reproduction et de migration (Parmesan, 2007) tout comme plusieurs espรจces vรฉgรฉtales ont devancรฉ leur pรฉriode de floraison (Cleland et al., 2007) en relation avec le rรฉchauffement des tempรฉratures observรฉes au cours du xxe siรจcle.

Dans les rรฉgions tempรฉrรฉes du globe, l’influence des facteurs climatiques sur le dรฉveloppement des vรฉgรฉtaux, notamment sur la floraison (Primack et al., 2009, Ellwood et al., 2013), l’รฉmergence des feuilles (Schwartz et al., 2006) et la pรฉriode de croissance, a รฉtรฉ dรฉmontrรฉe ร  maintes reprises. Par exemple, Myneni et al. (1997) ont dรฉmontrรฉ que la pรฉriode de croissance active de la vรฉgรฉtation (c.-ร -d. la pรฉriode pendant laquelle la vรฉgรฉtation est de couleur verte) au nord du 45e parallรจle a รฉtรฉ prolongรฉe de 12 ยฑ 4 jours au cours de la dรฉcennie des annรฉes 1980. Ce prolongement est en grande partie attribuable ร  un devancement de 8 ยฑ 3 jours du dรฉbut de la saison de croissance et un retard de 4 ยฑ 2 jours de la fin de cette pรฉriode. Ce dรฉpart hรขtif et cette fin tardive de la saison de croissance sont attribuรฉs aux rรฉchauffements des tempรฉratures ร  ces latitudes au cours de la pรฉriode รฉtudiรฉe. Des rรฉsultats similaires ont รฉtรฉ observรฉs en Europe depuis 1960 oรน un allongement de 10.8 jours a รฉtรฉ observรฉ (Menzel and Fabian, 1999) et dans plusieurs autres endroits sur la planรจte (Linderholm, 2006).

Phรฉnologie et processus รฉcosystรฉmiquesย 

ร€ l’รฉchelle des รฉcosystรจmes, les recherches effectuรฉes visent de plus en plus ร  augmenter notre niveau de connaissance sur la faรงon dont les facteurs climatiques et l’allongement de la saison de croissance suite ร  ce rรฉchauffement vont influencer la productivitรฉ primaire des รฉcosystรจmes. L’รฉtude de Lieth (1975) est l’une des premiรจres ร  avoir fait mention d’une relation entre la longueur de la saison de croissance et la productivitรฉ primaire dans les forรชts dรฉcidues. Selon cette รฉtude, la quantitรฉ de carbone absorbรฉe dans les forรชts dรฉcidues augmente de 5.2 g C m-2 pour chaque jour qui s’ajoute ร  la saison de croissance. Des rรฉsultats similaires dans le mรชme type d’รฉcosystรจme forestier ont aussi รฉtรฉ obtenus par Baldocchi et al. (2001), oรน la quantitรฉ de carbone atmosphรฉrique absorbรฉe augmente de 5.7 g C m2 pour chaque jour de prolongation de la saison de croissance. Dans les รฉcosystรจmes de prairie, caractรฉrisรฉs par de la vรฉgรฉtation de type herbacรฉe, la quantitรฉ de carbone assimilรฉe augmente de 4 – 5 g C m-2 pour chaque jour ajoutรฉ ร  la saison de croissance (Richardson et al., 2013). Ces รฉtudes dรฉmontrent donc que la phรฉnologie des communautรฉs vรฉgรฉtales, qui dans ce cas est reprรฉsentรฉ par la saison de croissance, peut avoir un impact sur les fonctions rรฉalisรฉes par les รฉcosystรจmes tel que la productivitรฉ primaire.

Mรฉthodes de suivi de la phรฉnologie ร  l’รฉchelle des communautรฉsย 

Traditionnellement, les รฉtudes phรฉnologiques รฉtaient basรฉes sur des sรฉries temporelles d’observations de phรฉnophases prรฉcises effectuรฉes directement sur le terrain (Lechowicz, 1984). Pour effectuer le suivi de la phรฉnologie de la vรฉgรฉtation ร  des รฉchelles plus importantes, l’imagerie numรฉrique est dรฉsormais utilisรฉe. Ainsi, pour effectuer les suivis de la phรฉnologie ร  l’ รฉchelle des communautรฉs, l’utilisation des camรฉras numรฉriques connaรฎt une popularitรฉ grandissante (Richardson et al., 2007, Crimmins and Crimmins, 2008, Richardson et al., 2009).

Objectifsย 

Objectif gรฉnรฉralย 

L’objectif principal de ce projet de recherche รฉtait de vรฉrifier l’influence de la richesse vรฉgรฉtale herbacรฉe sp’รฉcifique, prรฉsente dans les bandes riveraines en milieu agricole, sur la longueur de la saison de croissance des communautรฉs vรฉgรฉtales de bandes riveraines.

Objectifs spรฉcifiquesย 

Le premier objectif spรฉcifique de ce projet de maรฎtrise รฉtait d’รฉvaluer l’influence des facteurs environnementaux sur la longueur de la saison de croissance. Les facteurs environnementaux mesurรฉs รฉtaient la tempรฉrature du sol, la hauteur de la nappe phrรฉatique, la biomasse vรฉgรฉtale des parties aรฉriennes ainsi que le contenu en argile du sol.

Le second objectif spรฉcifique รฉtait de dรฉterminer l’influence d’une perturbation d’origine anthropique sur la longueur de la saison de croissance. Dans ce projet, la perturbation d’origine anthropique รฉtait reprรฉsentรฉe par un retrait de la biomasse vรฉgรฉtale des parties aรฉriennes.

Le troisiรจme objectif spรฉcifique รฉtait de dรฉterminer l’influence de la richesse spรฉcifique sur la longueur de la saison de croissance.

Le quatriรจme objectif spรฉcifique รฉtait de dรฉterminer le mรฉcanisme sous-jacent ร  la relation entre la richesse spรฉcifique et la longueur de la saison de croissance, soit un effet de complรฉmentaritรฉ fonctionnelle entre les espรจces ou un effet de sรฉlection fonctionnelle.

CONCLUSION Gร‰Nร‰RALEย 

L’agriculture intensive ร  l’รฉchelle mondiale exerce une pression รฉnorme sur les milieux humides. Les bandes riveraines localisรฉes en bordure de ces รฉcosystรจmes sont soumisent ร  cette pression et il en rรฉsulte gรฉnรฉralement une homogรฉnรฉisation des espรจces vรฉgรฉtales prรฉsentes, ce qui entraรฎne une perte nette au niveau de la diversitรฉ vรฉgรฉtale qui s’y retrouve et des services รฉcosystรฉmiques (Zedler, 2003). Compte tenu du nombre de services รฉcosystรฉmiques qui sont fournis par les bandes riveraines, il est impรฉratif de comprendre comment la diversitรฉ vรฉgรฉtale influence la phรฉnologie des communautรฉs vรฉgรฉtales de milieux humides. Une meilleure comprรฉhension de cette relation permettrait de mettre en lumiรจre les consรฉquences potentielles de cette relation sur la productivitรฉ primaire nette de ces รฉcosystรจmes fragiles qui est indispensable ร  leur bon fonctionnement.

 

 

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Table des matiรจres

CHAPITRE 1 Rร‰SUMร‰ SUBST ANTIEL
1.1 Introduction
1.1.1 Mise en contexte
1.1 .2 Biodiversitรฉ
1.1 .3 Biodiversitรฉ et fonctionnement des รฉcosystรจmes
1.1.4 La phรฉnologie
1.1 .5 Phรฉnologie et processus รฉcosystรฉmiques
1.1.6 Mรฉthodes de suivi de la phรฉnologie ร  l’รฉchelle des communautรฉs
1.2 Problรฉmatique
1.3 Objectifs
1.3.1 0 bj ectif gรฉnรฉraL
1.3.2 Objectifs spรฉcifiques
CHAPITRE II PLANT SPECIES RICHNESS PROLONGS THE GROWING SEASON OF FREEL Y ASSEMBLED RIPARIAN HERBACEOUS COMMUNITIES UNDER DRY CLIMA TIC CONDITIONSย 
Abstract
Introduction
Methods
Experimental design
Biotic and abiotic factors
Active photosynthetic period (APPL)
Validation experiment
Statistical analysis
Results
Discussion
Acknowledgements
References
Tables
Figure captions
Appendix
CHAPITRE III CONCLUSION GENERALE

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