PLANIFICATION LOCALE DE DEVELOPPEMENT DU CIEPAC

Infrastructures sanitaires et éducatives

           En principe, en économie de marché, c’est la tâche de l’autorité de construire des bâtiments pour l’éducation et la santé. La commune Talata Volonondry est pourvue de trente cinq (35) établissements primaires publics avec un nombre total de 187 salles de classe. Ces établissements sont fonctionnels malgré l’état vétuste des bâtiments. En collaboration avec le FID, le CEG d’Ambohidrabiby a été réhabilité. Pour les bâtiments sanitaires, seuls les deux CSBII qui sont utilisé pour soigner les 17747 habitants. Enfin, on peut déduire que la commune Talatate Volonondry a des moyens, du point de vue de l’infrastructure scolaire, pour éduquer sa population. Et pour le domaine de la santé les deux CSBII ne suffisent pas pour les soins de toute la population mais on ne peut pas encore construire d’autres parce que ces deux centres rencontrent des problèmes tels que l’insuffisance du personnel.

Les moyens de transports et de communication 

            Les moyens de transport sont très importants pour l’ouverture de la commune de la région envers d’autres. Pour la commune Talata Volonondry, la RN3 la relie, en 27 km, avec la capitale. La route est en bon état et avec les deux coopératives de transport (KOFILA, FAFIAVA), le déplacement vers d’autres communes est assuré tous les jours. Concernant les infrastructures routières locales, seules les 40 km sur les 240 km de routes sont praticables toute l’année. Les déplacements interfonkontany se font notamment en charrettes, à bicyclette ou à moto. Ensuite, il existe deux agences postales dans la commune : à Talata Volonondry et à Ambohidrabiby. Ainsi, la population pourrait se communiquer avec toutes les régions de la Grande Ile grâce à ces deux agences postales. En outre, la population de la commune bénéficie des nouvelles apportées par les journaux car tous les quotidiens de la capitale sont présents, chaque matin, au niveau du chef lieu de la commune. Enfin, les ménages peuvent capter toutes les ondes FM Radio et Télévision de la capitale. En définitive, la commune Talata Volonondry est une commune ouverte par tous les moyens. L’existence des transporteurs qui utilisent la Route Nationale permet la libre entrée et sortie dans la commune. Le problème se pose au niveau du déplacement inter quartier en raison des mauvais états des 200 km des routes. D’autre part, les informations sont à la portée de la population. Elle pourrait les utiliser pour le développement de leur localité.

Les acteurs de développement de la commune

               Autre la population qui est le premier responsable du développement, les acteurs de développement est les différents organismes ou projets ou ONG qui en partenariat avec la commune, réalisent différents projets de développement. La commune Talata Volonondry avait déjà établi nombreux projets de développement ; dont certains ont été réaliser depuis 1998 avec la collaboration de nombreux partenaires financiers locaux et extérieurs tels que FID, coopération Française, inter coopération Suisse, SEECALINE, CISCO et le gouvernement. A l’intérieur de la commune, il y a les services techniques qui assurent la réalisation et/ou le contrôle des différents projets pour la qualité de vie de la population. Ainsi, il y a le service de la santé dirigé par les médecins exerçant auprès de CSB II, le service de l’enseignement sous la direction du chef ZAP (Zone d’Arrondissement Pédagogique), le service de l’agriculture, le service de recherches scientifiques (FOFIFA). Pour la gestion de la commune, trois organes principaux y interviennent. Ce sont les principaux responsables au niveau de la commune.
(1)Le conseil municipal : Le conseil communal, élu pour quatre ans, est composé de onze (11) membres ou total dont un président, et dix (10) conseiller. Ce conseil est chargé de la délibération des propositions et projets soumis par le bureau exécutif, ainsi que des grandes questions et circulation touchant les activités au niveau de la commune.
(2)L’organe exécutif : Le bureau exécutif dirigé par le Maire, quant à lui, est chargé de l’exécution des délibérations prises au niveau du conseil communal. Il a pour rôle de préparer les projets et prévisions budgétaires de la commune. Le Maire, chef de l’Exécutif communal a également certaines attributions propres. Il représente la commune auprès de touts institutions et partenaires de développement ; il pourrait prendre certaines décisions importantes liées au développement de la commune.
(3) La délégation administrative d’arrondissement Le délégué d’arrondissement est un fonctionnaire nommé par le pouvoir central pour le représenter au niveau de la commune. Il a pour mission de veiller au respect de la légalité des actes et délibérations poser au niveau de la commune . Les chefs de quartier chargés de l’administration au niveau des Fokontany sont des personnes nommées par arrêté sous préfectoral sur proposition du délégué d’arrondissement. Ils sont en collaborations étroites avec les quartiers mobiles, personnes nommées pour veiller la sécurité au niveau du Fokontany. Enfin, la commune de Talata Volonondry qui n’est pas trop loin de la capitale est une commune à très forte potentialité. Ainsi, on peut dire que son développement pourrait être assuré si on pourra savoir exploiter rationnellement ces différentes ressources et potentialité de la commune de développement. En définitive, le fait de disposer d’importantes ressources humaines, composées en majorité d’une population jeune, l’existence d’innombrables richesses naturelles, faune et flore très riches en variété d’espèces, la présence de nombreux points d’eau, de lacs, de marais, de rivières, des vastes étendues de terres fertiles, facilement aménageables et cultivables, favorables notamment à la riziculture constituent un atout majeur pour la commune rurale de Talata Volonondry en matière de développement économique. La problématique est : comment exploiter et gérer ces ressources afin de redistribuer les fruits de la croissance pour l’amélioration du niveau de vie de la population compte tenu de certains obstacles comme la manque de moyens nécessaires à l’exploitation (moyens techniques, matériels, financiers, …) la détérioration de l’environnement ainsi que l’inexistence de moyens et des dispositions nécessaires pour assurer sa protection et sa convention, l’insécurité qui empêche l’élargissement de l’activité et la volonté des gens à s’investir. Pour résoudre à ces problèmes, nous allons essayer de planifier le développement local de la commune Talata Volonondry. Pour cela, nous allons emprunter la méthodologie de planification locale de développement du CIEPAC dont sa prestation est l’objet de la partie suivante.

Développement à la base et approche participative

                 L’approche participative est un mode d’intervention nouveau qui répond aux préoccupations réelles des populations et capable de promouvoir le développement à la base. Ainsi, la population a émis un certain nombre de suppositions concernant les conditions dans l’engagement de chaque personne et chaque collectivité dans le développement. En effet, les populations expriment leurs besoins qui doivent manifester leur centre d’intérêt. D’où, la nécessité d’une initiative locale. La population doit totalement adhérer aux initiatives collectives et cette adhésion pourra se faire par une présence physique ou engagement moral dans la réalisation du projet (du conception jusqu’à la survie évaluation des résultats). L’adhésion doit se traduise par un certain degré d’organisation de la communauté locale. L’approche participative est un processus indispensable pour avoir un meilleur développement participatif qui est un processus d’apprentissage dont la mise en œuvre requiert plusieurs éléments tels que le temps, les ressources. Le développement participatif a un aspect novateur car c’est un nouvelle vision de développement organisée autour des populations, qui remplace les performances hiérarchiques par l’approche sur l’apprentissage et sur la négociation. Le développement participatif permet d’atteindre les objectifs traditionnels du développement : la croissance et la justice sociale. Il permet aussi de répondre avec préoccupation récente la durabilité, la bonne gestion des affaires publics, la démocratisation, …c) Relation de la planification locale avec la planification régionale ou nationale Le problème de l’articulation entre les divers niveaux de planification ne pouvait manquer d’être posé à terme. Dans la plupart des pays, le ministère du plan détermine, en dernière instance, ce qui se passera au niveau des régions. Les instances régionales ne sont qu’un chambre d’enregistrement, elles n’ont pas de capacité propre d’étude et de décision. Dans ce contexte, il n’y a pas de place a fortiori pour des plans élaborés au niveau micro local. Il se peut que de façon délibérée, sur l’initiative de l’Etat ou de façon fortuite par accumulation d’initiatives locales, on assiste, au niveau d’une région, à la généralisation d’expériences de planification locale. Elles sont l’expression du dynamisme de la société et proposent des programmes d’action réalistes, c’est à dire fondé sur un consensus entre acteurs locaux. Les conditions deviennent alors nettement plus favorables à l’exercice d’une planification régionale. Le passage du niveau local au niveau régional est plus que l’assemblage de plans locaux, il introduit d’autres dimensions, notamment le rôle de la (ou des ) ville(s) dans son environnement rural et les fonctions qui ne peuvent être assumées qu’à ce niveau régional ou urbain telles que la formation parfois, le stockage de produits périssables, la transformation industrielle, etc. On peut également évaluer de façon pertinente, en fonction du développement prévu des activités, les besoins en infrastructures (réseau routier, eau, énergie,…) Pour mettre en œuvre une planification remontante il faut créer des instances de concertation et de décision où figurent, outre les représentants habituels de l’Etat, les élus locaux et les leaders d’associations, les responsables professionnels, les entrepreneurs,…, assistés par des services techniques compétents et dotés de moyens financiers spécifiques pour appuyer les initiatives locales. Il faut reconnaître que les expériences en la matière sont balbutiantes ; cependant, au Sénégal, on a institué des plans régionaux de développement intégré (PRDI) qui traitent, outre des projets nationaux implantés dans ce territoire régional, des projets initiés par la région ou les collectives locales telles que les communes urbaines ou communautés rurales. C’est ainsi que sont officiellement pris en compte les plans locaux d’aménagement et de développement, systématiquement élaborés par les centres d’expansion ruraux, dans toutes les communautés rurales du pays. Il existe encore bien des lacunes, notamment en matière de financement de ces initiatives de base, mais on peut espérer que progressivement ces actions pour qu’elles soient le fruit d’un travail conséquent de planification, sortent de la marginalité et soit définie la place des initiatives privées (notamment des ONG) dans le processus de développement. Jusqu’à présent, lorsque les responsables du ministère du plan, questionnent les praticiens de la planification locale, c’est principalement parce que ces initiatives sont dérangeantes et échappent à leur contrôle. Mais dans la pratique, ces actions de planification ne sont pas concurrentes car elles font appel à de circuits financiers différents, et elles demeureront étrangères tant qu’il n’existera pas un véritable échelon régional de planification. Et celui-ci ne pourra exister que les tenants de diverses méthodes (planification centrale et développement local) ressentent l’intérêt de négocier pour établir une continuité entre les divers niveaux de planification. A l’échelon régional, les acteurs sociaux sont encore en mesure de prendre une part effective à l’élaboration du plan. Les actions de planification locale, en facilitant l’émergence de nouveaux acteurs, en définissant des stratégies de développement local (qui se trouvent plus ou moins corroborées dans d’autres zones de la région) en expérimentant de nouvelles relations de travail planification régionale qui ait pris sur le réel. entre partenaires sociaux, constituent une phase préparatoire indispensable à l’établissement d’une A l’inverse, des actions de planification locale ne peuvent s’épanouir sans qu’émergent des instances régionales de planification qui officialisent durablement les dynamiques de développement local.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I PRESENTATION GENERALE DE LA COMMUNE RURALE DE TALATA VOLONONDRY
CHAPITRE I : MONOGRAPHIE DE LA COMMUNE
Section I: Situation géographique
Section II. Situation socio-démographique
Section III : Situation socio-économique
CHAPITRE II: POTENTIALITES DE LA COMMUNE
Section I : Potentialités économiques
1.1. l’agriculture
1.2. L’élevage
1.3 L’artisanat
1.4 Le tourisme
1.5 Le commerce
Section II : Situation des infrastructures
2.1. Adduction d’eau et électrification
2.2. Infrastructures sanitaires et éducatives
2.3. Les moyens de transports et de communication
Section III : Autres potentialités de la commune
3.1. Les ressources naturelles
3.2. Les ressources en capital
3.3. Les acteurs de développement de la commune
PARTIE II PRESENTATION DE LA METHODOLOGIE DE PLANIFICATION LOCALE DE DEVELOPPEMENT DU CIEPAC
CHAPITRE II : PRESENTATION GENERALE
Section I : Présentation du CIEPAC
1. 1. Les domaines d’actions du CIEPAC
1. 2. Le mode d’intervention du CIEPAC
1. 3. Les démarches et méthodes
1. 4. Les spécificités
Section II : Définition de la planification locale et les objectifs de la démarche de planification du développement local
2.1. Définition
2.2. Notion du développement à la base
2.2.1. Définition du développement à la base
2.2.2 Développement à la base et approche participative
2.2.4 Les objectifs de la démarche de planification du développement local
CHAPITRE III : LA DEMARCHE DE LA PLANIFICATION LOCALE
Section I : La phase de préparation de la démarche
1.1. Analyse de la demande (1ere étape )
1.1.1. Typologie des demandes
a) La demande locale
b) La demande institutionnelle
1.1.2. Scénarios possibles selon le jeu des acteurs
1.2. L’information des responsables de groupes et structures concernés par la démarche (2ème étape)
1.2.1. Information sur l’origine de la demande
1.2.2. Présentation et discussion des justifications de la démarche
1.2.3. Présentation et discussion des objectifs de la démarche
1.2.4 Préparation de l’information des responsables des responsables , groupes et structures
1.3. le pre-diagnostic externe (3ème étape)
Section II : Phase de diagnostic et auto-analyse de leur situation par les intéresses – traitement et restitution des informations
2. 1. analyses et auto-analyses de leur situation par les personnels et les groupes concernés (4ème étape)
2.1.1 Déroulement de cette étape
2.1.2 Thèmes à aborder pendant l’étape d’analyse et d’auto-analyse
2.1.3 Eléments de méthode pour créer les conditions d’une analyse participative et d’une auto-analyse
2.1.4 Modalités de conduite de cette étape
2.2Traitement des informations recueillies interprétation et mise en forme pédagogique (5eme étape)
2.2.1 Les objectifs spécifiques à cette étape
2.2.2 Mise en forme pédagogique du bilan diagnostic pour préparer la restitution
2.3. Restitution du bilan-diagnostic aux groupes et personnes par l’analyses et recherche de solution (6 eme étape)
section III : Phase de l’élaboration du plan de développement et du plan d’urgence
3.1. Esquisse d’un plan par l’équipe d’animation de la démarche (7ème étape)
3.1.1 Traitement des informations et des propositions recueilles
3.1.2 Esquisse d’un plan de développement local sur plusieurs années
Ordonnancement du plan
Stratégie générale
3.1.3 Mise en forme pédagogique
3.2. Restitution du projet de plan de développement (8ème étape)
3.2.1 Avec les villages
b)Déroulement des réunions de restitution
3.2.2 Avec les partenaires extérieures
3.3. formulation définitive du plan et du programme d4urgence (9ème étape)
3.4. Reconnaissance officielle du plan par des responsables des structures populaires etl es partenaires extérieures (10ème étape)
3.4.1 Objectifs
3.4.2 Modalités
3.4.3 Importance de l’officialisation du plan
Section IV : Phase de mise en œuvre sur le plan de développement et du programme d’urgence
4.1. la mise en ouvre du programme d’urgence (11ème étape)
4.1.1 Démarche de mise en ouvre du programme d’urgence
Réunions de représentants des villages et des structures populaires pour décider
Réunions régulières de la commission ainsi mise en place
4.1.2 Place de cette étape par rapport à la demande de développement local
4.2. Création, renforcement des structures populaires(12eme étape)
4.2.1 Les formes d’organisation
Les prémices d’une organisation paysanne
Démarche à suivre pour créer ou renforcer une organisation diversifiée de la population
modalités de cette démarche
4. 3. Commission sectorielle de préparation et de mise en œuvre du plan de développement (13ème étape)
4.3.1.La décomposition des actions, par les commissions sectorielles en tâches élémentaires et chronologiques
4.3.2 Démarche de mise en place des commissions sectorielles
4.4 Définition et mise en œuvre d’un plan d’éducation, de formation et d’information (PEFI) (14eme étape)
4.4.1 Quatre axes essentiels de la formation
4.4.2 Démarche d’élaboration et de mise en œuvre de PEFI
4.5 Mise en œuvre d’une démarche d’aménagement de l’espace (15ème étape)
4.6. Approfondissement du diagnostic et expérimentation (16ème étape)
4.7 Organisation concertée de relations de travail avec les partenaires extérieures (17eme étape)
4.7.1 Objectifs généraux
4.7.2 Démarche à suivre
4.7.3 Modalités
PARTIE III : ETUDE DE CAS : APPLICATION DE LA DEMARCHE DE PLANIFICATION LOCALE DE DEVELOPPEMENT DU CIEPAC DANS LA COMMUNE RURALE DE TALATA VOLONONDRY 
CHAPITRE V : DEVELOPPEMENT PLANIFIE DE LA COMMUNE RURALE TALATA VOLONONDRY
Section I : Application de la démarche
1.1 Préparation de la démarche
1.2 diagnostics et auto-analyse de la situation de la commune rurale de talata volonondry
1.2.1Analyse du milieu
Les facteurs de progrès
Les facteurs du blocage
1.2.2 Analyse des acteurs
Section II : Elaboration du plan de développement
CHAPITRE VI : PORTEES ET LIMITES DE L’APPLICATION DE LA DEMARCHE DE PLANIFICATION LOCALE DE DEVELOPPEMENT DANS LA COMMUNE TALATA VOLONONDRY
Section I : Portées de la démarche et perspective du développement de la commune
1.1.Portée de la démarche
1.2 Perspective d’avenir de la commune rurale Talatate Volonondry
Section II : Limites de l’application de la démarche de planification locale de développement dans la Commune Rurale Talata Volonondry
2.1. obstacles à la réalisation de la démarche
2 1 1 Obstacle sur le plan institutionnel
2 2 2 Obstacle sur le plan financier
2. 2. 3 Obstacle sur le plan social
2.2. Moyens nécessaires à la mise en œuvre de la démarche de planification locale de développement au niveau de la Commune Rurale Talata Volonondry
CONCLUSION
ANNEXE 1
Endogène
Exogène
Implicite
ANNEXE 2
ANNEXES III
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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