Plan de la communication dans la politique de sécurité routière

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Valeur ajoutée du marketing social

Les derniers travaux réalisés au sein de l’OCDE s’articulent autour de deux axes séparés mais complémentaires de :
Elaborer des fondements théoriques des mesures pratiques en matière de sécurité routière, c’est-à-dire formuler des principes de sécurité, évaluer les théories existantes dans le domaine de la sécurité et améliorer les modèles relatifs à la sécurité ;
Etablir le processus de mise en œuvre des mesures d e sécurité, à savoir faciliter la mise en œuvre de concepts et de technologies de séc urité innovateurs et reposant sur des travaux théoriques .
Le marketing social a pris une place de plus en plus centrale dans la gestion de la circulation et la mise en œuvre des stratégies. Com me cela a été souligné dans la Deuxième Conférence sur la sécurité routière en Asie qui s’était tenue à Pékin en octobre 1996, le marketing doit être pris en compte systématiquementà toutes les étapes de la mise en œuvre des programmes et des actions coordonnées en matière de sécurité. Rien ne vaut une bonne théorie, se trouvant au premier stade d’une transition à partir d’une collectivité privilégiant les transports publics vers une économie de marché mettant l’accent sur le transport individuel, de nombreux pays d’Europe Centrale et Orientale sont bien placés pour tirer pleinement avantage d’une future politique de sécurité routière établie sur des bases scientifiques solides16.

Stratégie en fonction du niveau de l’émetteur

L’information et la communication, moyens indispensables au développement et au progrès, sont des termes qui reviennent constamment à nos jours. Les activités visant la sécurité routière font intervenir plusieurs facteurs, d’où la place importante qu’y occupent l’information et la communication.
En qualité de responsable du développement, nous aborderons tout d’abord l’avènement de l’information et de la communication dans le domaine de la sécurité routière et leur rôle favorable en la matière. Les cinq phases principales d’amélioration de la sécurité routière sont les suivantes comme communication horizontale :
– prise de conscience du problème ;
– spécification du diagnostic ;
– définition de la thérapie ;
– mise en œuvre de la thérapie ;
– analyse des incidences.
Etant donné que divers milieux et organisations interviennent dans ces différentes phases, l’efficacité de l’action dépend d’une bonne circulation de l’information et d’une communication réelle entre eux. Les circuits d’information doivent assurer une communication continue d’une phase à l’autre de ce processus. Cette communication est hiérarchisée en raison de l’ordre déterminé des différentes phases, aussi pouvons-nous la qualifier de communication « verticale ».
La communication « horizontale », nécessaire entre les diverses organisations menant des activités parallèlement, joue un rôle important en sécurité routière. Il y a lieu de mentionner, par exemple, la communication entre responsables d’activités visant la mise au point de véhicules, la construction de routes ou le facteur humain. La communication horizontale est à la base de la coopération entre les différents secteurs professionnels.
L’un des principaux domaines de communication, que l’on peut appeler communication “entre acteurs”, concerne les relatio ns entre les différentes parties prenantes en sécurité routière. A cet égard, la communicationla plus importante est celle qui s’établit entre les acteurs suivants :
– l’usager et la police ;
– le législateur (codificateur) et la société ;
– le conducteur et le piéton ;
– les organisations nationales et les organismes sociaux (ONG, HAFARI) ;
– les autorités et les médias.
Les objectifs de la communication internationale sont les suivants :
– la création des fondements de la coopération ;
– la comparaison des résultats ;
– la préparation et la mise en œuvre d’activités internationales en matière de réglementation.
Les exigences de communication que supposent les différents plans et prévisions de sécurité routière forment une matrice multidimensionnelle. Pour que les activités concernant la sécurité routière continuent d’être efficientes,il faut concevoir et exploiter de façon optimale cette matrice de communication.

Stratégies de communication adaptées aux différents groupes récepteurs

D’une manière générale,les statistiques montrent que, bien que la population soit le plus souvent plus âgée, ce sont surtout les jeunes et les enfants qui causent la plupart des accidents dont ils deviennent eux-mêmes des victimes. Dans de nombreux pays, quelle que soit la partie du monde concernée, de nombreuses analyses ont été effectuées, des recommandations et des méthodes d’instruction ont té proposées. Elles ont pour but d’initier les gens, dès leur enfance, aux principes du Code de la Route, à leur apprendre à être prudents et à éviter les situations dangereuses. Certains pays sont parvenus à de bons résultats.
Par le processus d’intégration à l’Union Européenne et grâce à la communication avec des pays plus développés, nous avons une bonne occasion de profiter de leur expérience. De même, nous tâchons d’unifier les règles de la sécurité routière, les méthodes de sensibilisation et d’éducation des acteurs en question aussi bien que l’organisation de tout le système concernant la sécurité routière.
En plus, il doit aussi d’éduquer les enfants et les adultes dans le cadre de la sécurité routière. La fonction d’éducation à la sécurité routière a été transmise au Ministère de l’Education Nationale et du Ministère chargé des Transports. Le premier est chargé d’organiser et de veiller à l’enseignement de base de la sécurité routière dans les établissements préscolaires et dans les établissements de l’enseignement secondaire, d’élaborer les programmes, les moyens méthodologiques, de s’occuper de leur édition, de les fournir aux institutions d’éducation, d’organiser la formation des pédagogues dans le domaine en question et la promotion des règles de base concernant le respect du Code de la Route. Il doit également collaborer à ces fins avec le Ministère des Forces Armées, celui de la Sécurité Publique et des municipalités.
En outre, il doit aussi de mettre en place des moyens nécessaires afin de réduire le taux d’accident de la circulation. Ces moyens consistent à :
préparer et procéder à la réalisation d’un systèmeconcernant les aptitudes à la sécurité routière dans les établissements préscolaires (préparer les programmes, les méthodes, les moyens d’enseignement, éditer des manuels spécialisés, préparer des enseignants spécialisés dans ce domaine), élaborer les programmes et organiser la formation de spécialistes de la sécurité routière,
organiser les moyens publics en vue d’améliorer la sécurité des enfants, concevoir la sécurité routière dans les écoles et procéder à samise en place dans les grandes villes du pays (développer une base technique et éducative),
veiller à la propagande, à l’instruction relative a ux problèmes de sécurité routière (préparation d’émissions spécialisées à la télévision et à la radio, transmission rapide des informations sur l’état des routes, les accidents, édition des panneaux et des brochures, production de vidéo-clips, diffusion desmessages de sécurité routière dans des clubs pour les gens du troisième âge, préparation des cours éducatifs publics sur la sécurité routière, etc.),
organiser les moyens d’améliorer la sécurité routière dans les rues des villes et sur les routes de périphérie, améliorer le système de formation et de perfectionnement des conducteurs, veiller à la pertinence des documents normatifs réglementant la formation et perfectionnement des conducteurs afin de rendre tant la formation que les examens des conducteurs plus efficaces, habiliter les établissements de formation de conducteurs (Auto-écoles) en modifiant leurs normes, créer un système d’établissements de formation et ’attestationd des conducteurs et de spécialistes d’enseignement de la conduite, préparer des manuels, conformément à la nouvelle classification des catégories de conducteurs, créer et perfectionner les programmeséducatifs de niveaux différents.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE.I CADRE GENERAL DE L’ETUDE
CHAPITRE.I THEORIES GENERALES DU PLAN DE COMMUNICATION
Section.1 Plan de la communication dans la politique de sécurité routière
1.1 Rôle et objectifs de la communication
1.2 Acteurs dans le processus de la communication
1.3 Outils et aides à la communication
Section.2 -Nouvelles stratégies de communication
2.1 Valeur ajoutée du marketing social
2.2 Stratégie en fonction du niveau de l’émetteur
2.3 Stratégies de communication adaptées aux différents groupes récepteurs
CHAPITRE.II … GENERALITE DU MINISTERE DU TOURISME, DES TRANSPORTS ET DE LA METEOROLOGIE ET MATERIELS UTILISES
Section.1 Description générale de la zone d’étude
1.1 Présentation du Ministère du Tourisme, des Transports et de la Météorologie . 19
1.2 Structure organisationnelle
1.3 . Missions et attributions
2.1.1 Visions
2.1.2 Missions
2.1.3 Attributions
1.4 Cadre institutionnel et réglementation
1.4.1 Cadre institutionnel
1.4.2 Réglementation
Section.2 Description des matériels et documents utilisés lors de l’étude
2.1 Questionnaire
2.2 Outils informatiques
2.3 Ouvrages académiques
Section.3 Cadre théorique
3.1 Définition du Transport, de la Communication et d’information, et enfin la corruption
3.2 Sécurité Routière
3.3 Exploitation de transport
3.4 Infrastructure de transport
3.5 Déterminants clés de la sécurité routière
3.5.1 Comportements des usagers
3.5.2 Infrastructures routières
3.5.3 Véhicules
3.5.4 Prise en charge des accidentés
Conclusion de la première partie
PARTIE.II -ETUDE DE TERRAIN
CHAPITRE.I METHODOLOGIE ET RESULTATS
Section.1 Méthodes de collecte et analyse des données
1.1 Collecte des données : bibliographie, questionnaire
1.2 Traitement des données à l’aide de Word et Excel
1.2.1 Triage et recoupement des données
1.2.2 Traitement à l’aide de Word
1.2.3 Traitement à l’aide d’Excel
1.3 Analyse des données à l’aide des FFOM
2.1.1 Analyse à l’aide des forces, faiblesses, opportunités et menaces
2.1.2 Contraintes de la recherche
2.1.3 Chronogramme des activités menées
Section.2 Résultats d’enquête auprès des institutions, des usagers et des chauffeurs
2.1 Résultats du sondage auprès des institutions publiques concernées
2.1.1 Auprès de la Gendarmerie Nationale (GN)
2.1.2 Auprès de la Police Nationale (PN)
2.1.3 Auprès du Ministère du Tourisme, des Transports et de la Météorologie
2.2 Résultats d’investigation auprès des usagers
2.3 Résultats d’enquête auprès des chauffeurs
Section.3 Analyse des résultats d’enquête
3.1 Au niveau des institutions publiques concernées
3.2 Au niveau des usagers
3.3 Au niveau des chauffeurs et d’état des véhicules
CHAPITRE.II ANALYSE DES PROBLEMES
Section.1 Analyse des problèmes rencontrés par les usagers et les chauffeurs
1.1 Non-respect des usagers du Code de la Route
1.2 Etude de comportement des chauffeurs
1.3 Accès aux médias limités
Section.2 Analyse des problèmes rencontrés par les Ministères concernés
2.1 Etude des contraintes et difficultés sur la volonté politique à communiquer
2.2 Analyse des moyens financiers et d’opinion publique
2.3 Etude des méthodes d’évaluation de l’efficacité de sensibilisation
CHAPITRE.III RECOMMANDATIONS
Section.1 Mettre en place des stratégies de communication
1.1 Stratégies de défense
1.2 Renforcement de la communication
1.3 Renforcement de la mobilisation et de la promotion
1.4 Renforcer la capacité du Ministère de la Sécurité Publique et du Secrétaire d’Etat Chargé de la Gendarmerie Nationale
Section.2 Section 2-Mettre en place des orientations stratégiques
2.1 Renforcement de la communication et de la mobilisation des usagers
2.2 Renforcement de l’application des textes
2.3 Amélioration des infrastructures et équipements
2.4 Renforcement des mesures sur les véhicules
Section.3 Mettre en place un plan d’action
Section.4 Recherche, suivi et évaluation
Conclusion de la deuxième partie
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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