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APERCU SUR L’ARACHIDE
Pour avoir une connaissance plus approfondie sur la matière première utilisée, nous allons voir sa description et son historique.
Description
Cette description mettra en exergue les caractéristiques de l’arachide et ses conditions de culture.
Caractéristiques de la plante
L’arachide est une plante oléagineuse. Elle est cultivée pour ses graines riches en matière grasses. C’est pour cela qu’elle est devenue une oléoprotéagineux très apprécié, grâce à sa rusticité, sa plasticité, sa résistance à la sècheresse, et surtout grâce à la multiplicité de ses usages, à savoir domestiques, artisanaux et industriels, notamment dans les pays du Sud, où elles interviennent en rotation avec les céréales vivrières de base, sorgho, mil, maïs, riz.
La plante appartient à une famille apilionacée. Elle porte le nom d’Arachis Hypogea en latin, mais les Malagasy l’appellent Voanjo Katra ou voanjombazaha.
Dans l’ensemble, il existe un grand nombre de classifications botaniques pour les variétés d’arachide cultivées dans le monde entier. Mais la classification suivant les règles commerciales est réduite à trois grandes catégories de variétés dont :
– arachides d’huilerie,
– arachides de bouche,
– arachides à deux fins,
Les conditions de culture
La culture d’arachide demande un climat chaud et sec. Durant son cycle végétatif, l’arachide a besoin d’une température relativement élevée, entre 28 °C et 38C°. Et il faut noter que le besoin en température de la plante varie en fonction de son cycle de développement. Le besoin en chaleur tourne au tour de 24°C et 33°C lors de la phase de floraison, et de fructification. Pour la germination, la température favorable doit se situer entre 32°C et 34°C, mais au delà de 15°C et 45° C la germination reste inhibée.
Pour assurer son développement végétatif, l’arachide demande une précipitation variant entre 400 à 1200mm. Mais pour favoriser la maturation et la récolte, la dernière partie du cycle devrait être plus sèche.
Même si la plante nécessite un climat chaud, la lumière n’est pas très souhaitée. Au stade de germination, celle ci freine la vitesse d’inhibition des graines et le développement des racines. Arrivé au stade de fructification, l’exposition des gynophores à la lumière retarde leur croissance, et les fruits ne peuvent se développer qu’à l’obscurité.
Les différentes variétés d’arachide
Les variétés vulgarisées à Madagascar, au nombre de neuf, sont présentées dans le tableau suivant : D’après ce tableau, à chaque variété correspond un milieu cultural, ce qui explique la diversité de la variété cultivée à Madagascar.
La plante est caractérisée par des racines dotées d’un système radiculaire très puissant et des tiges toujours érigées, avec des nombres variables de ramifications ascendantes ou rampantes. Les feuilles, de couleur verte, plus ou moins foncée, sont pennées et possèdent quatre folioles de forme ovales, opposées par paire. A la récolte, elle donne des gousses ovoïdes ou cylindriques 1 à 8 cm de long et 0,5 à 2 cm de large, selon la variété. Chaque gousse est composée de coque et de graines qui représentent 68 à 80% du poids total. Chaque gousse renferme, en moyenne, 1 à 5 graines.
Mode de culture d’arachide
Semis
Le semis constitue le travail agricole le plus important, après la préparation du sol. Le cultivateur sème l’arachide au début de l’hivernage, après la première pluie importante qui mouille le terrain, jusqu’à 20cm de profondeur.
Deux modes de semis sont pratiqués à Mandritsara.
Le semis en paquet qui peut se réaliser suivant deux méthodes :
• Avec labour
• Sans labour
L’avantage du semis en paquet est la possibilité de maitriser la profondeur, l’intervalle des trous et la quantité des grains (économie de semence)
Les semis en chaine : cette méthode est associée obligatoirement au labour, il consiste à semer les graines dans le sillon crasseux, par la charrue ; l’opération se fait en même temps que le labour.
Ceux qui ont des terrains très étendus pratiquent, la plus part de temps, le semi en charrue.
Mais pour les petites superficies, la pratique des semis en paquet est plus courante. Entretien de la culture. Cette opération consiste à apporter à la culture, tous les soins
nécessaires afin de tirer un rendement optimal.
Photo n° 2: plantation de l’arachide
Source : photo prise à Mandritsara, janvier 2011
L’arrachage de l’arachide
Cette opération doit être effectuée, si les semis de maturité sont requis, selon le cycle végétatif d’une variété. En récolte manuelle, la pelle ou « l’Angady » est placé sous les plantes, et bien profondément, avant de la pousser vers l’avant, pour l’arrachage .Mais, en tradition attelée, on utilise une sous leveuse , celle –ci est placée devant la ligne ,et avec la traction de l’attelage , la lame déterre les plantes . L’arrachage des plantes doit être réalisé avec le maximum de soin, pour que le minimum de gousse reste sous terre. En effet, au moment de leur maturité, les gonophores deviennent fragiles et se sectionnent facilement par manipulation. Ainsi, il faut récolter avant que la terre ne devient trop sèche.
le séchage
Le séchage s’effectue aussitôt après la récolte. Il est à rappeler qu’au moment de la récolte, le tissu de la partie aérienne de la plante contient encore 60°C à 80°C d’eau.
Quand aux gousses, à la même période, leurs teneurs en eau se situent aux environs de 35 °C. Comment procéder au séchage, afin de garantir la qualité des produits récoltés ?
Photo n° 3: Arachide mure
Source : Encyclopédie encarta, 2009
La photo ci-dessus montre l’arachide en phase de maturité.
Le battage
Lorsque l’humidité des gousses est voisine de 10% (environ 2 à 6 semaine depuis l’arrachage), on peut procéder au battage ; séparation des gousses et des fleurs. C’est la dernière opération de la récolte, et toutes les opérations post –récolte en dépendent. Il se fait souvent à la main.
La récolte s’étale sur six(06) mois, mais elle se déroule surtout durant le mois d’avril. Après la récolte, certaines graines sont encore sous terre. Ces graines, après la première tombée des pluies, au mois de novembre et décembre, murissent automatiquement au mois de février et mars, c’est la première récolte de l’arachide, qu’on appelle « Mondra » .Pour la variété SA 156, sa récolte se poursuit jusqu’au mois de juillet, puisqu’elle fait partie des variétés dominantes.
Collecte
L’arachide est encore en coque au niveau des producteur .Les demandeurs sont en général des collecteurs locaux et des fruitiers artisanaux .Les deux catégories de personnes achètent directement les arachides aux producteurs.
Le stockage
Le stockage joue un rôle régulateur au niveau de la commercialisation des produits agricoles. Il permet en effet de réguler le flot des produits écoulés sur le marché, et d’assurer ainsi un meilleur équilibre entre l’offre et la demande, afin d’éviter l’excessive fluctuation des prix. Ce rôle économique important est actuellement pris en considérations par les collecteurs et quelques producteurs d’arachide de Manditsara.
Séchage et décorticage
Ce système est basé sur l’obtention de grains ayant une qualité décortiquable. Le décorticage se fait d’une façon manuelle voire d’une manière semi-industrielle, moyennant la force de bras physique, par oscillation des décortiqueuses métalliques. Ainsi, les grains tombent gravitairement dans des créneaux, vers le bas, dont le système se fait comme suit :
• combinaison de l’écorce et des grains étape par étape
• ventilation de l’écorce
• acquisition des grains
Ces derniers suivent à un processus physique après décorticage. Les écorces servent également à fabriquer d’autres produits, par exemple le compost. En outre, on peut ajouter que le séchage entraîne l’évaporation de ces produits, le caractère sec des grains et de l’écorce, après le départ en humidité de l’eau, vers l’espace, d’où l’allégement pondéral du produit à cause de l’évapotranspiration, qui est fondamentale dans cette étude : ETM, Evapotranspiration Maximale ; ETP, Evapotranspiration Potentielle ; ETR, Evapotranspiration Réelle. Cette dernière constitue la condition du séchage de ce produit
CARACTERISTIQUES DU PROJET
Cette section comprend un certain nombre de paramètres couvrant tous les secteurs socio-économiques même administratifs et physiologiques : le statut juridique de cette société, la raison administrative, le siège social, le capital social, la raison sociale, la raison économique.
Forme
Nous voulons mettre en place une entreprise du type S.A.R.L. (Société à responsabilité limitée) dont le système d’exploitation a un caractère SEMI-INDUSTRIEL. Les équipements et les matériels sont destinés à avoir des produits aptes à satisfaire les besoins et la demande des clients, ayant soif de l’utilité quotidienne de ce produit gastronomique et cosmétique, en vue d’avoir une certaine qualité culinaire. La S.A.R.L., grâce à ses activités, et en tant qu’unité de production, a un privilège en l’occurrence la possibilité d’avoir un droit de bail, dont la durée est fonction à part entière de la clause du contrat entre les parties contractantes.
Ce contrat peut être fait sous seing-privé ou bien bilatéral. Le projet de société par ce contrat peut être résilié si et seulement si l’un des contractants ne suit pas la clause dûment signée, en présence ou en l’absence d’un Officier de l’Etat Civil (O.E.C.). Ainsi, le statut juridique d’une S.A.R.L. doit obligatoirement être respecté, notamment par les responsables qui gèrent et administrent directement le système de gestion d’une telle unité, car, par un éventuel dérapage, le bailleur de fonds refuserait d’investir, d’où l’écroulement du projet.
Devant ce fait, l’opérateur économique sous la volonté du bailleur se sent entièrement responsable des affaires qu’on lui a confiées. S’il a commis un acte répréhensible ou bien déloyal, il est passible d’incarcération, selon la gravité du délit qu’il a accompli. L’entreprise peut faire l’objet d’une fermeture précoce, en fonction de la date de d’effraction. De ce fait, le statut juridique d’une entreprise à caractère S.A.R.L. forme un point culminant ou bien une clé de voûte pour la gestion et l’administration sereine d’une société productrice. C’est le cas de la présente entreprise, qui se veut être pérenne, dans une telle zone, et dans le cadre de ses activités.
Une éventuelle erreur pourrait conduire à des conséquences incalculables, dans son fonctionnement, conduisant à un dysfonctionnement catastrophique. Nous souhaitons que cette entreprise ne subisse pas un tel sort étant donné son statut.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : HISTORIQUE ET JUSTIFICATION DE LA MISE EN PLACE DU PROJET
SECTION I: PRÉSENTATION DU PROJET ET DU DISTRICT DE MANDRITSARA
§1- Historique et Origine de l’huile
§2- Présentation générale du District de Mandritsara
A- Localisation
B- Caractère géographique de Mandritsara
a) le climat
b) Pluviométrie
D- Les activités économiques porteuses de revenus à Mandritsara
a) Agriculture
b) Elevage
SECTION II : APERCU SUR L’ARACHIDE
§1- Description
A- Caractéristiques de la plante
B- Les conditions de culture
§2- Les différentes variétés d’arachide
§3- Mode de culture d’arachide
A- Semis
B- L’arrachage de l’arachide
C- le séchage
D- Le battage
E- Collecte
F- Le stockage
G- Séchage et décorticage
SECTION III: CARACTERISTIQUES DU PROJET
§1- Statut juridique de l’Entreprise
A- Forme
B- Objet et mission de l’Entreprise
§2- Caractéristiques généraux du projet
A- Titre du projet
B-Siège social
C- Choix du projet
a- Raison sociale
b- Raison économique
1- La culture
2- Technique de production d’huile
CHAPITRE II : ÉTUDE DE MARCHÉ
SECTION I : DESCRIPTION DU MARCHÉ
§1: Analyse de l’offre
A-Situation de l’offre
B- Structure du marché
§2- analyse de la demande
A- Les besoin des consommateurs
B- La part de marché visée
C- Estimation de la demande
§3- Analyse de la concurrence
A- Les concurrents sur le marché
B- Identification des concurrents
a- Concurrents indirects
b- Concurrents directs
SECTION II : STRATEGIE ET POLITIQUE MARKETING ENVISAGEE
§1- La stratégie marketing à adopter
A- Les aspects qualitatifs
B- La stratégie envisagée
§2- Stratégie Pull et Push
A- Stratégie pull
B- Stratégie push
§3- Marketing mix
§4- Fixation de prix
SECTION III: THÉORIE GÉNÉRALE SUR L’OUTIL D’ÉVALUATION DU PROJET
§1- Valeur Actuelle Nette (VAN)
A- Définition
B- Formule
§2- Le taux de rentabilité interne (TRI)
A- Définition
B- Formule
§3- Le délai de récupération des capitaux investis (DRCI)
A- Définition
B- Formule
§4- L’indice de profitabilité
A- Définition
B- Formule
CHAPITRE III : TECHNIQUE DE PRODUCTION
SECTION I : IDENTIFICATION DES MATERIELS
§1- Technique de production envisagée
A- Utilisation des outils à dimension semi-industrielle
§2: Estimation de vente
A-Calendrier de Production
B- Production Envisagée
C- Prévision de vente
D- Plan de consommation de matière première
§3 – Aspects qualitatifs et quantitatifs
A – Aspects qualitatifs
B – Aspects quantitatifs
§4: Les différents facteurs de production
A- Personnel
B- Matériels
C- Temps pour effectuer le travail
D- Financement
SECTION II : ORGANIGRAMME ENVISAGÉ
§1- Organigramme envisagé
A- Organigramme en SARL
B- Attribution des tâches
a- Gérant :
b- Responsables :
c- Comptable
d- Vendeur
e- Chauffeur
f- Responsable de l’approvisionnement
g- Ouvriers
SECTION III : ORGANISATION ET CHRONOGRAMME DU TRAVAIL
§1- Phase de transformation d’huile d’arachide
§2- Phase de commercialisation des produits
§3- Tableau chronologique du travail
DEUXIÈME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I: ÉTUDE FINANCIÈRE DU PROJET
SECTION I : COUTS D’INVESTISSEMENT
§1- Les immobilisations incorporelles
§2- Les immobilisations corporelles
SECTION II : LES AMORTISSEMENTS DES BIENS
SECTIONIII : PLAN DE FINANCEMENT ET LES COMPTES DE GESTION
§1-Plan de financement
A- Tableau de financement
a- Fonds de roulement initial
B – Remboursement des dettes
a – Formule utilisée
b – Tableau de remboursement des dettes
§2-Les comptes de gestion
A– Les charges
a- Achats et consommations de matières premières
1) Achats des matières premières
2) consommation en matières premières
B- Charges de personnel
C- Charges liées à l’exploitation
D- Service extérieur
§2– Les Produits
A- Huile d’arachide
B-Vente prévisionnelle de tourteau
CHAPITRE II : ÉTUDE DE FAISABILITÉ
SECTION I : LES COMPTES DE RESULTATS PAR NATURE
§1- Formule utilisée
§2- Tableau des comptes de résultats par nature
SECTION II : LE PLAN DE TRÉSORERIE
§1- Tableau de plan de trésorerie
SECTION III : BILAN
§1 – Bilan d’ouverture
§2- le bilan prévisionnel
A- Bilan prévisionnel de l’année N
B- Bilan prévisionnel de l’année N+1
C- Bilan prévisionnel de l’année N+2
D- Bilan prévisionnel de l’année N+3
E- Bilan prévisionnel de l’année N+4
CHAPIRE III : ÉVALUATION DU PROJET
SECTION I : ÉVALUATION ECONOMIQUE
§1- Mise en valeur des ressources locales et la valeur ajoutée
§2 – La nécessité des ratios
SECTION II : ÉVALUATION FINANCIÈRE
§1- Détermination de la capacité d’autofinancement (CAF)
§2- Évaluation du cash-flow
A- Détermination de la valeur résiduelle
B- Détermination de cash – flow prévisionnel
§3- Selon les outils d’évaluation
A- V.A.N. ou Valeur Actuelle Nette
B- Taux de Rentabilité Interne ou T.R.I.
C- Délai de Récupération des Capitaux Investis ou D.R.C.I.
D – Indice de Profitabilité ou I.P.
§4 – Selon les critères d’évaluation
A- Pertinence
B – Efficacité
C – Efficience
D- Durée de vie
E – Impacts du projet
SECTION III: ÉVALUATION SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE
§ 1 – Offre d’emplois
§ 2 – Amélioration du niveau de vie de la population locale
§3-Impact environnemental
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
LISTE DES ILLUSTRATIONS
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