Plan de developpement de la filiere apiculture

Contexte

L’activité apicole est une pratique exercée depuis longtemps par les ruraux malgaches que ce soit en cueillette ou en élevage. Entre 1920 et 1940, 25000 tonnes de miel ont été destinés à l’exportation. Les exportations malgaches de miel ont progressivement diminué ensuite et ont été totalement cessé en 1951 pour ne reprendre que plusieurs années après. Madagascar est devenu un pays importateur, dont 0,635 tonne en 1999, cette quantité est devenue plus important plus tard : 2,642 Tonne en 2000, et 4,458 T en 2001 et 1,505 T en 2002 .

Au niveau national, à partir de l’année 2000, une grande demande s’est manifestée due aux besoins des industries de confiserie de la capitale. Mais pour ce qui est du miel de qualité, la capacité de répondre ce marché semble être très restreinte ce qui justifie la nécessité d’une grande intensification de l’activité apicole. Un aperçu rapide de la situation de la filière apiculture actuelle nous montre qu’elle est mal organisée et non compétitive face à l’exigence et la restriction imposé par les consommateurs extérieurs qu’intérieurs alors que l’Union Européenne a déjà levé l’embargo pour le cas de miel malgache.

APPROCHE THEORIQUE ET ANALYSE DIAGNOSTIQUE DE LA FILIERE APICULTURE DANS LA REGION ANALAMANGA 

Historique et Définition 

Historique

Le cluster, est un modèle de développement local, est un principe qui fait référence à la théorie de l’économie de développement . Ce principe trouvait ses origines dans les pays industrialisés dû aux certains avènements historiques qui avaient bouleversé l’économie des pays occidentaux, comme la crise de 1929 aux Etats Unis qui avait engendré dans le Sillicon Valley, une croissance à petite dimension d’inspiration de la théorie keynésienne. De même, en France et en Italie, face à la mondialisation qui avait entrainé la faillite des grandes zones industrielles, la réaction contre cette faillite qui est à l’origine du politique de développement local.

Pour ce qui est de la part des auteurs, comme B. Husson (2001), la naissance du développement local est liée à l’incapacité de l’État à conduire lui seul les initiatives de développement des territoires. Sa pratique exige de la part des acteurs individuels ou collectifs une dynamique sociale, économique, culturelle et environnementale sur un territoire donné. Nécessairement, le développement local requiert la détermination politique des acteurs compétents et formés. (….). Le développement local n’est pas le résultat entre un partenariat financier établit entre les acteurs externes et locales mais plutôt le fruit d’un système de coopération construit par des artisans locaux pour le développement futur de leur communauté. Mais, toute au long de l’histoire, il s’agit d’une démarche volontariste d’acteurs, réunissant dans un territoire bien défini.

Le cluster est un modèle de développement local et industriel dans la recherche des avantages compétitifs. Dans la littérature économique, il s’agit d’une analyse phare des précédentes approches, qui sont: Avantage absolu d’Adam Smith, Avantage comparatif de David Ricardo, Avantages en dotation factorielle d’Eli Heckscher, Bertil Ohlin.

Voici d’autres mots pour désigner un CLUSTER :

• Grappe d’entreprises
• SPL (système productif local)
• Pôle de compétence, Pôle de compétitivité
• Districts industriels .

Définition

D’après Michael E PORTER, le cluster c’est “geographic concentrations of interconnected companies, specialized supplied, services provides, firms in related industries, associated institution (for example Universities, standards agencies and trade associations) in particular field that completes but also c-operate” .

En d’autre terme, un cluster est une concentration d’entreprises interconnectées, des fournisseurs spécialisées, des prestataires de services et d’instituions associées (Université, associations commerciales). De ce fait, la notion de cluster fait intervenir la notion de territoire, des acteurs et une structure d’animation.

Le programme PROSPERER a une définition selon ses philosophies qui stipulent comme suit : Un CLUSTER est une concentration de MER/PER/PME, concurrentes et/ou complémentaires mais opérant dans une même filière, visant un même marché et associant les autres acteurs régionaux voire nationaux dans le développement de leurs activités. Ainsi l’analyse du cluster se fait sous l’angle des MER/PER/PME comme acteur principal.

La perspicacité de l’approche cluster dans le développement de l’entreprise

La perspicacité de la démarche clustering se justifie par les avantages que les entreprises pourraient en procurer. Ainsi, le cluster permet une mise en commun de forces, compétences, outils et stratégies, dans la poursuite d’un même but: le développement économique local étant donnée que ces deux districts présentent un enjeu majeur sur l’économie de la capital si on ne s’intéresse qu’au taux d’urbanisation galopante d’ordre de 26% en 2010. Le cluster d’une filière favorise le développement et la gestion de leurs flux relatifs à chaque chaîne d’opération.

Les incidences positives du clustering peuvent être appréhendées au regard de différents indicateurs que ce soit au niveau d’entreprises que ce soit leurs partenaires intervenant de la filière. Cela se manifeste par :
●Une réduction voire élimination certains coûts relatifs au processus de production, de conditionnement et de commercialisation.
●Une diminution de coût de financement de certains investissements (incitations fiscales locales, efforts des institutions financières, etc.) ;
●Une acquisition des informations à moindre coût sur les marchés, sur les technologies en vue d’améliorer la compétitivité ;
●Un accroissement de la qualité des ressources, notamment celles qui sont peu transférables, telles que les ressources humaines ;
●Une amélioration des processus en vue de promouvoir la capacité à innover et accéder rapidement aux marchés, déceler en permanence les besoins exprimés ou latents des consommateurs, etc. ;
●Une diminution des risques d’une sous-évaluation du potentiel de développement des entreprises lors d’une mise sur le marché (ouverture du capital, transfert, acquisition, etc.) ;
●Une réduction sensiblement de « désavantage » lié à la taille, notamment dans le cas des micros et petites et moyennes entreprises ; l’obtention d’une masse critique dans un domaine donné leur permet d’accéder à de nouveaux marchés ou à de nouvelles technologies, etc.
●La monté de rapport de force vis-à-vis d’autres entreprises, de donneurs d’ordres, d’institutions publiques… Par conséquent il’ y a une avantage compétitive.

Principe du clustering

La démarche clustering repose sur cinq principes nécessaires mais pas suffisant du fait qu’il s’agit d’une démarche évolutive.

➤ Des entreprises concentrées et ancrées sur un territoire
La délimitation du territoire ne correspond pas à celle de la circonscription administrative mais repose sur la nécessité de l’activité en question. Ensuite, un rassemblement d’une masse critique d’acteurs économiques autonomes autour d’activités liées afin de pouvoir en tirer profit de ce système. En effet, une coopération entre acteurs dans le territoire nécessite une certaine proximité géographique et donc une concentration des activités et des ressources sur un territoire donné afin de favoriser les synergies et les coopérations. L’appartenance à un cluster est donc en premier lieu un fait de localisation et non le résultat d’une inscription à une association ou un organisme. L’adéquation proactive du cluster aux ressources et aux potentialités du territoire déclenche la dynamique d’un cluster.

➤ Des entreprises spécialisées dans un métier, un produit, une filière
Il faut que les entreprises exercent des métiers proches ou complémentaires. Toute fois, il y a indépendance entre elles. Les activités ces entreprises devraient être similaires et produire des produits connexes ou complémentaires. Ainsi, le développement volontaire entre ceux-ci d’interrelations verticales et horizontales, marchandes et non marchandes est crucial.

➤ Des entreprises qui coopèrent durablement
La connaissance et la confiance entre les entreprises est le point de départ de toute collaboration. Le dialogue et l’échange d’information sur leurs activités mettent en évidence les possibilités de coopération et peuvent donner lieu à de véritables partenariats. Ainsi, coopérer permet aux entreprises de se spécialiser sur leur cœur du métier et aussi d’apprendre les unes des autres, d’échanger idées et expériences, d’améliorer la qualité de leurs produits et de s’installer sur des segments de marchés plus rentables.

Des entreprises concurrentes vont coopérer sur la base de la confiance. La confiance ne préexiste pas mais se construit. Ce sont les activités communes, dès la mise en place du cluster jusqu’aux activités qu’ils vont entretenir ensemble et avec les autres acteurs, qui vont générer une relation, laquelle développera à son tour la confiance. A la fin, une construction d’une vision de développement commune.

➤ Des entreprises rassemblées autour d’une structure d’animation
La création d’un cluster correspond à une stratégie à long terme pour les participants. Se fédérer pour lancer une étude, mener à plusieurs un projet sont autant d’initiatives que l’on ne peut considérer comme relevant d’un cluster.

➤ Des entreprises soutenues par les acteurs locaux
La démarche Clustering implique une multiplicité d’acteurs et des liens forts avec les infrastructures locales. Les acteurs locaux qui sont des partenaires concernées dans la grappe d’entreprises sont principalement :
●Les collectivités territoriales,
●Les structures de développement,
●Les chambres consulaires,
●Les associations professionnelles,
●Les organismes et centres de formation,
●Le mode particulier de coordination des acteurs d’un cluster combine la relation de marché avec la relation de réciprocité. Ils entretiennent entre eux des relations coopératives, qui sont le fait d’une société locale avec ses solidarités et ses conflits propres.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : APPROCHE THEORIQUE ET ANALYSE DIAGNOSTIQUE DE LA FILIERE APICULTURE DANS LA REGION ANALAMANGA
CHAPITRE I : LE CLUSTER ET PRESENTATION DU PROGRAMME PROSPERER
I- La démarche clustering
II- Présentation du Programme PROSPERER
CHAPITRE II. ANALYSE DIAGNOSTIQUE DE LA FILIERE APICULTURE DANS LA REGION ANALAMANGA
I- Etat de lieu de la filière apiculture
II- Analyse diagnostique de la filière
PARTIE II : PROPOSITION DE PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA FILIERE APICULTURE ET STRUCTURE DU CLUSTER
CHAPITRE III. LES LOGIQUES D’INTERVENTION
I- Les Éléments de conception du PDF
II- Identification des axes stratégiques et les objectifs basiques
III- Les pistes d’actions suggérées
CHAPITRE VI: LE CLUSTER APICULTURE
I- Les étapes de montage du cluster apiculture de la Région Analamanga
II- les rôles respectifs des acteurs du cluster et les Actions à entreprendre
III- La matérialisation du cluster apiculture de la Région Analamanga
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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