Plan d’actions et degrés d’implication
Aspect théorique de la responsabilité sociétale
Définition de la Responsabilité sociétale selon la norme ISO 26000
L’ISO 26000 définit la RSE comme étant la responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et activités sur la société et sur l’environnement, se traduisant par un comportement éthique et transparent qui : Contribue au développement durable, y compris à la santé et au bien-être de la société; Prend en compte les attentes des parties prenantes; Respecte les lois en vigueur tout en étant en cohérence avec les normes internationales de comportement; Est intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre dans ses relations Les principes de la RSE sont : La redevabilité, la transparence, le comportement éthique, la reconnaissance de l’intérêt des PI, le respect du principe de légalité, la prise en compte des normes internationales de comportement et le respect des droits de l’homme De ces principes découlent des questions centrales qui sont elles-mêmes régies par des domaines d’actions (voir Annexe 2). Cependant, la RSE est évoquée depuis les années 50 et plusieurs théories se sont développées pour mieux expliciter ce concept. 3.2 Théorie de Caroll Depuis le début des années 1950, les recherches en gestion des entreprises ont exprimé leurs intérêts au concept de la RSE et plusieurs définitions de ce concept ont été proposées (Carroll, 1999). Dans le cadre des modèles de RSE qui traitent du rapport entre le monde des affaires et la société dans son ensemble, l’arrangement entre l’intérêt des actionnaires et des valeurs sociétales a été fréquemment discutée ( Snider et al., 2003).
Bien qu’une définition exacte de la RSE demeure inexistante, le terme est généralement utilisé pour désigner un engagement de l’entreprise qui permet d’atteindre, et même dépasser, les attentes légales, éthiques et sociétales émises par les parties prenantes (Clarkson, 1995 ; Luetkenhorst, 2004 ; Garriga et Melé, 2004 ; Waddock et al.,2002). Carroll (1983) a défini la responsabilité sociale comme étant une façon de gérer l’entreprise «de telle façon qu’elle soit profitable économiquement, qu’elle respecte la loi et qu’elle respecte l’éthique ». Selon Carroll (1983), le dégagement d’un profit et le respect de la loi sont deux conditions essentielles pour comprendre l’attachement d’une entreprise à l’éthique et à la société dans laquelle elle opère. Cependant, quelques auteurs, tels que Wood (1991), Wartick et Cochran (1985) et Carroll (1991), ont proposé des modèles pour appréhender ce concept. De ces modèles, la pyramide de Carroll (1991) de la Responsabilité Sociale est celui qui a été le plus utilisé pour appréhender la RSE (Jamali, 2008 ; Pinkston et Carroll, 1996 ; Schwartz et Carroll, 2003). De plus, Carroll (1979,1991) considère que seules les responsabilités économiques sont du ressort des entreprises et que c’est aux gouvernements de traiter les aspects sociaux. En effet, pour Carroll (1979), « La responsabilité sociale des entreprises couvre les attentes économiques, légales, éthiques et discrétionnaires que la société a à un moment donné » (Carroll, 1979).
Selon le modèle de Carroll (1979), les obligations des entreprises envers la société sont regroupées dans les quatre catégories : économiques, légales, éthique et discrétionnaire. Carroll (1979) précise que les proportions de chaque catégorie traduisent l’importance de la responsabilité et que les actions des entreprises peuvent être classées dans l’une ou l’autre de ces catégories. Les quatre catégories de responsabilité existent simultanément et l’ordre dans lequel elles sont représentées renvoie à leur importance relative. En effet, pour Carroll, l’histoire économique montre que la dimension économique est celle qui a été la plus prise en compte par les entreprises suivies de la dimension légale. Une attention moindre a été accordé aux aspects éthiques et discrétionnaires. En 1991, une nouvelle conceptualisation de la responsabilité sociale des entreprises sous la forme d’une pyramide a été reconstruite par Caroll (voir figure 2). Dans cette pyramide, les responsabilités économiques forment labase de la responsabilité, suivies des responsabilités légales. Viennent ensuite les responsabilités éthiques et au sommet de la pyramide nous trouvons les responsabilités philanthropiques. Dans cette perspective les responsabilités s’ajoutent les unes aux autres et chacune d’entre elles forme un composant de base de la responsabilité sociale totale d’une entreprise (Carroll, 1991 ; Windsor,2001).
La conceptualisation de Wood
Wood adopte le modèle de la performance sociale de l’entreprise présenté par Carroll tout en proposant des changements considérables. En effet, Wood examine les facteurs qui motivent un comportement responsable, les réactions possibles et les résultats de performance qui en découlent. Par ailleurs, il place la RSE dans un contexte plus large que celui d’une définition sans suite et la performance de l’entreprise responsable est définie comme étant le produit de l’entreprise qui applique les principes de la responsabilité sociale (Jamali D., 2008). Avec le modèle de Wood la recherche sur la RSE a eu un avancement considérable. Ainsi, ce modèle peut être considéré celui qui motive les actions de RSE : institutionnel, organisationnel et individuel. Selon ce modèle, les actions menées en RSE peuvent découler du principe de légitimité, du désir de l’entreprise de maintenir sa crédibilité ou bien de sa volonté d’obtenir des résultats de performance. Selon cette conceptualisation, la société a des attentes de la part des comportements des entreprises. Ces attentes sont promues par les effets externes économiques. Le concept d’externalité est « la reconnaissance que l’action d’un acteur donné peut affecter d’autres acteurs sans que ceux-ci aient été consultés ou indemnisés pour les effets dommageables qu’ils subissent (externalités négatives) ou sans que les bénéficiaires aient à payer un avantage qui leur est attribué du fait de ces externalités (externalités positives). » (Urban S., 2005). La RSE peut ainsi se matérialiser par une intériorisation des effets externes négatifs et une plus grande génération d’effets externes positifs.
La théorie des parties prenantes
Le mot partie prenante ou exactement la théorie des parties prenantes est une traduction de la théorie anglo-saxonne de la notion de « stakeholders ». Stakeholder désigne « celui qui a un intérêt dans l’entreprise ». Cette théorie a été énoncée en 1984 par Freeman qui définit la partie prenante comme étant « tout groupe d’individus ou tout individu qui peut affecter ou être affecté par la réalisation des objectifs organisationnels ». C’est un autre concept de la nature de l’entreprise pour considérer les ayant-intérêts externes, au-delà de la sphère traditionnelle des actionnaires, à savoir les clients, les employés et les fournisseurs (Jamali D., 2008). Les entreprises devraient, dans cette perspective, gérer les intérêts des différentes parties prenantes d’une façon responsable, sans tenir compte des frontières qui les séparent et prendre soin des parties prenantes « silencieuses » telles que les communautés locales et l’environnement (Simmons cité par Jamali D., 2008).
Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie Diagnostic de la STDM par rapport à la norme ISO 26000 |
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Table des matières
Table des matières Listes des Illustrations
Liste des Tableaux
Liste des Abréviations
I. Introduction
II. Présentation du groupe SFBT et aspect théorique de la responsabilité sociétale
1. Présentation du groupe SFBT
1.1. Renseignements généraux
1.2. Gouvernance
1.3. Présentation des filiales
1.4. Historique de la SFBT
2. Présentation du service d’accueil
3. Aspect théorique de la responsabilité sociétale
3.1 Définition de la Responsabilité sociétale selon la norme ISO 26000
3.2 Théorie de Caroll
3.3 La conceptualisation de Wood (1991)
3.4 La théorie des parties prenantes
III. Description du contexte et diagnostic de la situation
1. Le site de Tunis et la notion de RSE
1.1 La stratégie et la démarche RSE du site de Tunis.
1.2 Actions mises en œuvre
1.3 Résultats et commentaires
1.4 Présentation de la STDM
2. Diagnostic de la STDM par rapport à la norme ISO 26000
2.1 Résultat du diagnostic
3. Identification et hiérarchisation des parties intéressées de la STDM
3.1 Identifications et hiérarchisation des parties intéressées
3.2 Hiérarchisation des parties intéressées
3.3 Dialogue avec les parties intéressées : le personnel
a) Recommandation de l’ISO 26000
b) Résultat général
c) Discussion des résultats
IV. Plan d’actions et degrés d’implication pour la démarche RSE au sein de la STDM
1. Plan d’actions pour la démarche RSE au sein de la STDM
2. Degrés d’implication de la RSE à la STDM
V. Conclusion Générale
Références Bibliographiques
Webographie
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