PLACEMENTS FINANCIERS OPTIMISES

Naissance et évolution de l’assurance

                 L’assurance n’est apparue qu’à la fin du moyen âge, au XVème siècle sous forme d’assurance maritime. Elle est née du développement du commerce de mer en Italie. A cette époque, l’assurance était destinée à assurer et garantir uniquement les cargaisons transportées contre les risques pouvant survenir au cours du transport. L’assurance maritime fît son apparition au XVIème siècle en France. La naissance des assurances terrestres est plus tardive car elle date pratiquement du XVIIème siècle. Elles furent leurs apparitions en Angleterre sous forme d’assurance contre l’incendie à la suite du grand incendie qui s’est produit à Londres en 1666. Ce terrible incendie a ravagé plus de 13000 maisons et 100 édifices. Plusieurs Compagnies d’Assurances furent créer dont la première fût le FIRE OFFICE. En France, l’assurance contre l’incendie a été introduite en 1717 par l’intermédiaire des bureaux incendiés. Ce n’est qu’à partir de 1750 que les premières sociétés Françaises d’assurances contre l’incendie furent créées : la Chambre générale de l’assurance en 1757 et la Chambre royale des assurances en 1750. Cette dernière, créée à Londres, délivra le premier contrat d’assurance vie. En France, l’assurance vie était prohibée par l’ordonnance de Louis XIV comme immorale mais la compagnie royale d’assurance fût autorisée à pratiquer cette assurance plus tard. Par ailleurs, sous l’influence de l’évolution générale de la vie économique et sociale, d’autres formes d’assurance ont fait leurs apparitions et notamment l’assurance contre le vol, le bris des machines, la mortalité des animaux, les accidents corporels et assurance sportive. Parallèlement, les assurances de responsabilité de toute sorte se multiplièrent2

La perspective d’avenir pour les titres participatifs

D’un point de vue global, la prise de participation sera toujours déterminé par :
La performance des marchés caractérisés par une fluctuation du prix des actions
La rentabilité composée des dividendes distribués ainsi que du plus value éventuelle qu’il en tire
Toutefois, la survenance d’un risque qui est imprévisible et est un point clé à ne pas négliger avant d’énoncer les perspectives d’avenir dans la prise de participation. La notion de risque en finance est très proche de celle de l’incertitude.

Analyse des différents ratios de rentabilité

                  Comme ce qui a été dit précédemment, NY HAVANA accorde une importance considérable sur les études quantitatives si bien que le calcul du ROE ne lui suffit pas pour prendre une décision. Ainsi, il arrive que la compagnie procède au calcul de certains ratios lors des études et analyses.
Les différents ratios Les ratios les plus fréquemment calculés par la compagnie sont :
les différents ratios de rentabilité comme :
→ Ratio de marge bénéficiaire
→ Ratio de rotation de l’actif
→ Taux de rendement de l’actif
→ Revenu par actions ordinaires
→ Dividende par actions ordinaires
le ratio de marge réelle (bénéfice net/ chiffre d’affaires hors taxe)
le ratio de financement permanent (capitaux permanents/actifs non courants)
Bref, le calcul de ces ratios permet à NY HAVANA d’apprécier la santé financière d’une société. Cependant, la détermination de tous ces ratios n’est pas obligatoire pour chaque analyse et d’autres ratios peuvent également être déterminés.
La trésorerie L’analyse de la trésorerie permet à la compagnie de savoir si les besoins de la société sont couverts (trésorerie positive) ou non (trésorerie négative).36
La liquidité Pour analyser la liquidité d’une société, la compagnie ne s’éloigne pas de la théorie. Normalement, dans cette analyse, elle vérifie si les ressources durables d’une entité doivent durer aussi longtemps que les emplois stables37. C’est ce qui détermine la liquidité. Par ailleurs, il est à remarquer que l’analyse de la solvabilité se distingue de l’analyse de la liquidité dans le sens où les indicateurs utilisés n’utilisent pas obligatoirement les flux de trésorerie.

Le BTA

              Pour palier au déficit des finances publiques, l’Etat, par le biais du trésor public, effectue une demande d’emprunt public sous forme de bon du trésor ; cette demande est ventilée par maturité, c’est-à-dire le délai à la fin duquel l’emprunt contracté sera remboursé51. Les règles sur le marché du BTA laissent libre aux intéressés le choix de fixer le taux de rémunération qu’ils souhaitent pour le montant qu’ils proposent dans leur offre. Ainsi, pour chaque adjudicataire, le placement en BTA est un prêt accordé à l’Etat que celui-ci s’engage à rembourser dans un délai fixé à l’avance avec un taux d’intérêt qu’il a proposé au vu des taux de rémunération avancés par les différents soumissionnaires pour une même maturité. Il fut un temps où le placement qui présentait la meilleure espérance de rendement était le placement en BTA. C’était surtout après la crise de 2002 jusqu’en 200453. Ce qui a rendu ce type de placement moins rentable actuellement c’est que l’Etat a décidé d’abaisser le taux d’intérêt de l’emprunt public au vu de faciliter l’accès à ce marché. De plus, le placement en BTA est devenu de plus en plus risqué étant donné les difficultés financières que rencontre l’Etat. Le risque se trouve au niveau de la lenteur de la durée de remboursement et non sur la capacité du pouvoir public à rembourser ses dettes. Néanmoins, le BTA demeure encore un placement apprécié par NY HAVANA de telle sorte qu’elle y consacre 23% de ses investissements.

Analyse du bilan à chaque fin d’exercice

                 Chacune des sociétés où participe NY HAVANA, lui envoi à chaque fin d’exercice ses états financiers; ce qui lui permet de vérifier avec ses propres méthodes :
si les biens stables sont financés par les financements stables : fonds de roulement
si les biens circulants du cycle d’exploitation sont supérieurs au financement du cycle d’exploitation
si les liquidités de la société sont biens inférieures à ses financements à court terme
Tous ceci entrent bien évidemment dans l’étude la solvabilité de la société que la compagnie s’est engagée à effectuer. Cependant, il arrive que ces suivis sur la solvabilité ne constituent pas une priorité pour la compagnie ce qui fait qu’elle se contente seulement de vérifier les résultats dégagés par une société sans se préoccuper des points cités précédemment.

Les domaines les plus intéressants

Les domaines suivants sont actuellement les plus intéressants :
i- La technologie : Le secteur de la NTIC se trouve actuellement à la tête des secteurs les plus rentables à Madagascar. Ceci est prouvé par l’implication incessante des jeunes investisseurs dans le domaine. En ce qui concerne les coûts de l’investissement notamment les coûts d’approvisionnement nécessaires dans ce secteur, ils peuvent être réduits au minimum permettant ainsi aux investisseurs de tirer le maximum de bénéfice. Tout ceci grâce à l’existence d’un vol direct entre la Chine et Madagascar, ce qui est un atout majeur pour ceux qui veulent se lancer dans le commerce de l’informatique et la téléphonie. NY HAVANA devrait donc penser à effectuer un plan d’étude économique sur le domaine de la technologie tout en déduisant les rendements qu’elle peut en espérer. Toutefois, les investissements sur la technologie sont également les plus risqués car les technologies évoluent vite et sont soumises aux aléas de la normalisation, de la concurrence et à l’obsolescence.
ii- La télécommunication : Domaine dérivé de la technologie, la télécommunication est également un secteur très apprécié. En effet, les technologies de l’information restent un marché où les croissances font rêver.
iii- Les banques : NY HAVANA est déjà actionnaire dans une banque opérant à Madagascar. Elle a donc un aperçu des rendements que peuvent procurer de telles institutions. Par conséquent, elle peut envisager une intensification dans les investissements dans les banques. Si nous nous référons par exemple au ROE dégagé par BOA Madagascar pour l’exercice 2008, il s’estime à 26.78%68 ce qui se trouve être un assez bon résultat. Si tel est le cas de la BOA, disons nous que les ROE des leaders dans le secteur est peut être 2 ou 3 fois plus élevé.
iv- Le secteur minier : Au niveau mondial, le secteur minier est également l’un des plus appréciés par les investisseurs institutionnels. A Madagascar, les sociétés qui occupent une place prépondérante dans ce secteur sont SHERRITT et QMM. Mais leurs activités dépendent entièrement de la crise financière qui touche les pays avancés. En effet, suite à cette crise, le prix des matières premières a chuté particulièrement celui du Nickel69. SHERRIT, par exemple, a du reporté le début de la phase opérationnelle d’exploitation même si elle s’est déjà implantée à Madagascar depuis 2007. Quoiqu’il en soit, les investisseurs institutionnels tel que NY HAVANA devrait songer à investir dans ce type de projet car non seulement le rendement est très intéressant mais aussi et surtout puisque ceci contribue favorablement au développement du pays. Il s’avère en effet que les deux plus grands projets miniers (QMM et SHERRITT) ont déjà des impacts sur la croissance économique du fait qu’ils ont déjà entamé les travaux de construction des infrastructures. De plus, la création d’environ 1300 entreprises et l’entrée de 185 millions USD d’IDE, ainsi que le développement des secteurs porteurs y afférents, tels que le BTP et les matériaux de construction ont contribué à la stimulation de cette croissance.70
v- Le pétrole : L’entrée en participation dans les grandes compagnies pétrolières est aussi un investissement très rentable surtout à Madagascar, où le prix du pétrole est fixé avec une marge assez élevée. Il est certain que la plupart des sociétés opérant dans chacun de ces domaines ne sollicitent pour le moment aucun financement de la part de nouveaux investisseurs, mais NY HAVANA doit s’y préparer dès maintenant si jamais une opportunité se présente. Toutefois, vu la conjoncture actuelle de Madagascar, la compagnie doit se méfier de certains secteurs comme le secteur industriel lequel est trop sensible aux crises politiques et/ou économiques qui surviennent assez fréquemment. L’annexe VIII p 98 nous fournira le taux de croissance par branche d’activité.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I – GENERALITE
Chapitre I – Présentation générale de NY HAVANA
Section 1 : Historique
1-4- Naissance et évolution de l’assurance
1-5- Naissance de NY HAVANA
1-6- Situation actuelle de la compagnie
Section 2 : Structure
2-1- Organigramme de la Direction finances et budget
2-2- Attributions pour chaque poste
2-3- Structuration du réseau NY HAVANA
2-3-1- Les Agences Centrales
2-3-2- Les Agences Générales
Section 3 : Activités et missions de la compagnie
3-1- Les principales activités de NY HAVANA
3-1-1- Assurance
i- Définitions
ii- Les produits offerts par la Compagnie
3-1-2- Réassurance
i- Définition
ii- Les partenaires en réassurance
3-2- Missions
3-2-1- Missions au niveau national
3-2-2- Perspectives pour les années à venir
Chapitre II : Les règles de bonne gestion en matière de prise de participation
Section1 : Généralités sur les placements
1-1- Les instruments de placement
1-1-1- L’immobilier
1-1-2- Les actions
1-1-3- Les obligations
1-1-4- Le bon du trésor
1-2- Les règles de bonne gestion
1-2-1- Le ROE
1-2-2- La perspective d’avenir pour les titres participatifs
1-2-3- La diversification du portefeuille
1-2-4- La solvabilité
1-2-5- La modélisation mathématique
1-2-6- La notation des entreprises
Section 2 : La prise de participation
2-1- La prise de participation au niveau mondial
2-1-1-Le marché boursier
2-1-2- Tendance actuelle des marchés boursiers mondiaux
2-1-3- Montant mondial des investissements
2-1-4- Les Compagnies d’Assurances internationales
2-2- La prise de participation à Madagascar
2-2-1- L’inexistence de marché boursier
2-2-2- La négligence de la prise de participation pour donner beaucoup plus d’importance à l’immobilier : valeur sûre
PARTIE II – ANALYSE DE LA SITUATION EXITANTE
Chapitre I – Détection des opportunités
Section 1 : L’évaluation de la valeur de l’entreprise : ROE
1-1- Le taux de rendement des capitaux propres
1-2- Analyse des différents ratios de rentabilité
1-2-1- Les différents ratios
1-2-2- La trésorerie
1-2-3- La liquidité
1-3- Détermination de la juste valeur des actions
1-4- Le rendement des capitaux investis sur les actions
1-5- Appréciation de la méthodologie d’analyse
1-5-1- La qualité du management
1-5-2- L’image de la société
1-5-3- La qualité des investissements
Section 2 : Les perspectives d’avenir (goodwill)
2-1- Diagnostic du marché
2-1-1- Les éléments analysés par la compagnie
2-1-2- Appréciation de la méthodologie de diagnostic
2-2- Les mécanismes utilisés pour prévoir les résultats futurs
2-3- Les motivations d’investissement
2-3-1- Les motivations d’investissement pour les compagnies étrangères
2-3-2- Les motivations d’investissement pour NY HAVANA
i- Contribution au développement de l’économie nationale
ii- Encaissement des dividendes
iii- Lois et règlementations sur les placements des Compagnies d’Assurances
Chapitre II – Gestion des risques
Section 1 : La diversification du portefeuille
1-1- Diversification au niveau des investissements
1-1-1- L’immobilier
1-1-2- Le BTA
1-1-3- Les actions
1-1-4- Les prêts hypothécaires
1-1-5- Les autres placements
1-2- Diversification au niveau des secteurs d’activité
1-2-1- Les avantages obtenus avec le portefeuille actuel
i- Rentabilité dans le secteur bancaire
ii- Forte rentabilité de la part des Compagnies d’Assurances africaines
iii- Les rendements dégagés par les entreprises prestataires de service
1-2-2- Les désagréments rencontrés avec le portefeuille actuel
1-2-3- Expansion de la compagnie dans d’autres secteurs
Section 2 : Appréciation de la solvabilité des sociétés
2-1- La solvabilité de la société
2-1-1- Analyse du bilan à chaque fin d’exercice
2-1-2- Appréciation de la santé financière et de la rentabilité des activités
2-2- Evaluation des actifs de la compagnie
2-2-1-Utilité de l’évaluation des actifs
2-2-2- Loi et règlement sur la modalité d’évaluation des titres
2-2-3- Modalité d’évaluation adoptée par la compagnie
i- Détermination de la valeur comptable
ii- Détermination de la valeur des actions sur le marché
2-3- Suivi de la performance de participation
2-3-1- Les commissaires au compte
2-3-2- Le conseil d’administration
2-3-3- L’AGO
PARTIE III – RECOMMANDATIONS
Chapitre I : Recommandations sur l’existant
Section 1 : Amélioration de la méthodologie d’analyse
1-1- Équilibrer les analyses quantitatives et qualitatives
1-1-1- Le tableau de bord
1-1-2- Proposition d’un tableau de bord type
1-2- Prise en compte des risques d’investissement dans l’analyse
1-3- Mise en place d’un système d’évaluation d’entreprise
1-4- Mise en place d’un système de veille dans le département
1-5- Participation active dans les prises de décisions stratégiques au niveau des sociétés
Section 2 : Diversification du portefeuille
2-1- Diversification au niveau des secteurs
2-1-1- Etude économique
2-1-2- Les domaines les plus intéressants
i- Technologie
ii- Télécommunications
iii- Banque
iv- Mine
v- Pétrole
2-2- La diversification géographique
2-3- Diversification sur les investissements
Section 3 : Création par la compagnie d’un fonds d’investissement
3-1- Fonds d’investissement
3-1-1- Généralité sur les fonds d’investissement
3-1-2- Rôle NY HAVANA dans le fonds d’investissement
3-1-3- Objectif sur la mise en place du fonds d’investissement
3-2- Les acteurs concernés par le fonds d’investissement
3-3- Activités
3-4- Modalité d’intervention du fonds d’investissement de NY HAVANA dans le capital d’une société
3-5- L’intérêt du fonds d’investissement pour NY HAVANA
Chapitre II : Proposition d’ouverture sur des nouveaux produits innovants
Section 1 : Mise en place d’une agence de notation financière à Madagascar
1-1- Définition d’une agence de notation
1-2- Utilité d’une agence de notation à Madagascar
1-3- Différence entre agences de notation et analystes financiers
1-4-Critères de base à analyser pour une agence de notation
1-5- Limites et avantages sur l’intervention d’une agence de notation financière
Section 2 : Modification de la loi sur les Compagnies d’Assurances pour leur permettre de se lancer dans la gestion de patrimoine
2-1- Principe de la gestion de patrimoine
2-1-1-Les finalités de la gestion de patrimoine pour l’épargnant
2-1-2- Les objectifs de la gestion de patrimoine
2-2- Rôle de la Compagnie d’Assurances dans la gestion de patrimoine
2-3- La gestion de patrimoine au niveau international
2-4- L’importance de la gestion de patrimoine pour les compagnies d’assurances
Section 3 : Création d’un marché boursier à Madagascar
3-1- Généralité sur le marché boursier
3-1-1-Les acteurs éminents du marché
3-1-2- Les différents marchés
3-2- Rôle du marché dans le développement de l’économie
3-3- Utilité d’un marché boursier à Madagascar
3-3-1- Avantages et inconvénients des entreprises cotées en bourse
3-3-2- Madabourse
3-3-3- Les obstacles à la mise en place d’un marché boursier à Madagascar
3-4- Perspective positive pour les marchés boursiers africains
CONCLUSION

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